Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 04 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2v2c82596v/
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21" ANNÉE.— Série nouvelle. — Nos 254_e^23tL Le numéro \ 10 Centimes (5 CEmtiMES AU FR0NT)_ Dimanche 4 et Lundi 5 Juillet 1915 RÉDACTION &ADMINISTRATION J6 tii rte de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n' 14,05 Directeur : FEEMD ffîMl Toutes les communications concernait la rédaction doivent êtreadrets*)* a S"*, nie de la Bourse, Le Havre. CORS DON OFFICE: 21,Panton Street (Sroadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Pranoa 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlma3tro Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimoatr® Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimd3tr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât'in du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: O fr. 40 la ligne Petitesannonces4# page : 0fr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant Havre Uue soi-disant crise ministérielle en Belgipe \ te -»o«—• di le A la nouvelle des prétendues division j* entre les hommes politiques belges quiiré- q| «ident en Angleterre et en France, la presse StemaTde a illuminé. On peut se faire mie idée, au ton de ses articles, de la joie qui c( , monderait tous les cœurs allemands si une u crise mnistérielle sa produisait au sein du gouvernement belge. s' No as avons sous les yeux le « Berliner y Taseblatt » du 26 juin.La « correspondance do Bruxelles » publiée dans ce numéro mérité d'être reproduite. En voici la traduc- yi .tion d « Le Gouvernement belge qui réside actuelle- £ ruent au Havre semble no pas remplir soni dev ou il ta satisfaction générale des I»*™*®-J?? journaux bslffes paraissant à La Ha>©, a uoiter dani et en Angleterre ont dévoilé des choses qui rie peuvent être perdues. Cas feuilles de réfugiés se disputent comme si la politique sur le pjijmm 9' constituait actuellement la besogne la pluis mi- r portants. La querelle se meuit .a\LJaurfi^en^^l H très singuliers. Los jouainaux belges de nuança libérale ieprodient au gouvernement de prati ^ ciuar au Havre une politique de favoritisme ; les favoris des Ministres en fonctions seraient enle-vos au service militaire et cachés soigneusement aux reolierches des 'recruteurs. C'est utn reproche * grave. On l'explique. On raconte qn un jeuno q homme est transféré d'uin bureau, a 1 autre et au'on l'enlève au public en le caelhamt sous leb dossiers jusqu'à ce que sa vie ne puisse plus être -mise en danger par une balle. La menue presse parle de la vie de paresseux de ce jeune » homme, protégé par de hautes personnages, et » la mettent en regard d'un autre spectacle d'une „ honte profonde. Il s'agit du sort misérable ré- „ seirvé aux soldats belges qui sortent de 1 hôpital „ iralades ou mutiJlés et qui doivent chercher eux- }) mêmes moyen d'existence quelconque. D'après l'Indépendance, on Leur enlève même leurs vêtements militaires, pour leur donner dee .vêtements oivils usés et rapiécés. Ils ressemblent » binai plutôt à dos vagabonds et à des mendiante » qu'a des hommes qui onit donné leurs services » pour le pays. Voilà ce que racontent Les jour- „ n-aux belges. , , ... _ , » r Quelques îiommes imbus de plus de liberté }) ont cherché les causes de cette situation et aussi les remédies à y apporter. Il leur a semblé que ;; C'est enoore Les journaux libéraux qui ont ré- » Clamé La constitution d'un ministère de concen- » «ration. On sait que Le gouvernement, purement » dlérical, qui était au pouvoir au moment où la ouerre a éclaté, n'a pas fait appel aux membres Sa l'opposition. Il a simplement nommé quel- . entas Ministres d'Etat, sans portefeuille et sans » Vabt délibérante. Les opposante ont estimé que 1 c'était contraire à 1'ôqui'tô. Ils oint proteste avec t douceur. Ils ont été rabroués plus durement. On 1 o. écrit déclaration suir déclaration en se servant c .d'un langage très patriotique.Mais on n'a pas fait ( 'droit à ce que l'opposition ooneidérait comme j pon bon droit. Comme les opposants réclamaient ( une décision précise, on leur a simplement l'é-pondu qu'ils n'obttenctraient pas de portefeuille 1 on a ajouté que leur suggestion était prématuré. » Aii surplus, l'Indépendance n reçu ordre du J Havre d'avoir à se Ut ire et de ne plus toucher ft oe litige. C'est de cette façon que le Ministère < bedigra a créé •• sa » paix intérieure. Les journaux j Ijefees qui s'impriment loin du Havre s inclinent, t bien qu'en grommelant un peu. L'Indépendance j déclare qu'elle ne réclamera plus de gouverna ment « national », mais qu'elle considère comme une « erreur » celte politique gouvernemental") 1 qui fait ban marché défi partis. Elle en est restée I 'St oeil® douce objection. » 1 i Evidemment, le correspondant bruxellois j 'ou soi-disant tel du « Berliner Tagblaitt iï ! dénature les faits avec une bonne foi tout ; allemande. L' « Indépendance » notamment n'a pas publié toutes les récrimina»- i tions qu'il attribue à notre confrère. Et les critiques des journaux belges qui se pu- , blient en Hollande sont inventées de toutes pièces par oet agent secret déguisé en journaliste.On voit d'ailleurs tout da suite où le «Berliner Tagblatt » veut en venir. Hier, la « Gazette Populaire de Cologne » essayait d'amadouer les catholiques belges. Au début de la guerre, deux citoyens députés au Reictetag tentèrent d'exciter contre le Roi et le gouvernement les chefs du parti socialiste bruxellois. Aujourd'hui, c'est l'opinion libérale belge que le « Berliner Tagblatt » voudrait ameuter contre le gouvernement. Efforts aussi vains que puérils. Tous les partis politiques belges, après onze mois d'épreuves, sont aussi étroitement unis qu'au premier jour. Sur la question du remaniement ministériel comme sur tout lu reste, la gouvernement belge est entièrement d'accord avec ses adversaires d'hier. Au Havre, en France, en Angleterre, en Hollande comme dans les villes belges oc cupées par l'ennemi, il n'y a plus de partis, il n'y a plus de divisions d'aucune sorte. D'ailleurs, aucun homme politique libé1-rai ou socialiste n'a réclamé, nous sommes en mesure de l'affirmer, la remaniement actuel du caJbinet. Nous croyons savoir que Ce n'est pas seulement en son nom, mais au nom de tous les chefs de son parti que le comte Goblet d'AMella a renouvelé publiquement, à Londres, au gouvernement belge, l'expression de sa pleine confiance. La fausse joie de la presse allemande prouve avec éclat la sagesse politique dé ces Messieurs. Rien ne réjouirait la presse de Cologne, de Francfort ou de Berlin com me un remaniement du ministère belge. En s'opposant à la première tentative qui a été faite à cette fin, les hommes politiques de gauche et d'extrême-gauche ont eu l'instinct des nécessités nationales du moment, ils se sont conduits en hommes d'Etat, non en politiciens. Ils ont infligé une défaite !à! un ennemi que le peuple belge humilie tous les iours, dans le pays envahi, par son patriotisme et par sa bonne humeur Nous ne doutons nullement que ce magnifique exemple ne soit imité par tout 'a inonde. Les articles de la « Gazette de Cologne » et du « Berliner Tagblatt » ont le grand mérite de tracer leur devoir à tous les bons patriotes. Quiconque travaillerait en c'i moment à provoquer une crise ministérielle, quiconque voudrait remanier le gouvernement de la guerre avant que la guerre ne soit finie travaillerait en même temps pour la plus grande joie des Allemands c' pour le plus grand profit de S. M. le Roi j de f'russ». £es fclairesrs socialistes âs la paix aH«man«ic 110» LA PREUVE DE LA MANŒUVRE GOUVERNEMENTALE On se donne beaucoup de peine pour sa-ÎQ voir si, oui ou non, le Gouvernement Im-10 périal manœuvre le Parti socialiste allemand dans ses tentatives assez incohérentes en faveur d'une conclusion prochaine n de la paix, ou s'il ne fait que tirer le meil- C leur parti possible, pour les besoins d'ex- a ns portation de sa propagande, d'un fléchisse- e ment du nationalisme du parti socialiste, ( „s qu'il subirait sans pouvoir l'empêcher ? f'1 uj? La question est intéressante pour ceux n ui qui cherchent à discerner le degré de sin- Ç ' cérité ou de servilité de la Sozial-Dernokra- n j tie allemande. P Elle l'est infiniment moins pour ceux qui H s'occupent exclusivement des intérêts posi- n n tifs des Alliés et des progrès de leur entre- fil . prise d'écrasement effectif de l'Allemagne, t» Néanmoins, il est utile d'observer le dé- » u " veloppement de la polémique et de suivre !" de près la manœuvre du gouvernement, i qu'il en soit l'auteur ou qu'il en doive être d la victime et le bénéficiaire. 11 ieg Car il y a une manœuvre. c Lier- Que ceux qui en douteraient encore,lisent c qui ceci : ® giés La presse bourgeoise de Berlin publie piei sous le titre « Négociateurs concessionnai- ® ira- res ? » l'article suivant de la « Nazional S ijets liberale Korrespondenz » : « Le nBerliner Lokal Anaeiger» reproduit jgg d'après la ((Frankfurter Volksstimme», un injie. article où M. le Dr Quarck (socialiste) se lent défend contre l'appel connu des camarades jeta Haase, Bernstein et Kautsky. On y lit ce >uno qui suit : ? (( Je me tourne en tout premier lieu avec plus » la plus grande énergie contre les. camara. » des responsables en Angleterre et en sunè » France, qui évitent constamment des né-;, et » gociations préliminaires. C'est à eux que , 'une » je m'adresse en tout premier lieu au nom .fé- » de l'humanité et de la civilisation, parce pital „ qUe^ se teIlant à l'écart du Bureau socia-» liste international, ils empêchent de com-lêmè " mencer toute négociation préliminaire dee » efficace en faveur de la paix. Nous, Allèrent » mands, et nos camarades autrichiens, ants » NOUS AVONS DECLARE A DIFFERENTS „ TES REPRISES QUE NOUS ACCEPTE-our- „ RIONS VOLONTIERS UNE PREMIERE » PRTSE DE CONTACT EN ORGANISANT 1 » DES POURPARLERS AU SUJET DE LA qug u PAIX. Le qouvernement impérial allemand t noli- " informé oè rt*? a, f?ae apposé lo ïste " '"oindro ob&tllClv. Ce f-oàt oo-t !>;»« ' ré- » poids beaucoup plus considérable que les cen- » cris en faveur de l'annexion émanant de , nent » milieux sans responsabilité. » c û la u Les dernières phrases de cette décla- ' -îupf ration exigent impérieusement une exçlica- * sans tion de la Part du gouvernement impérial, * que M. Quarck veut-il simplement dire que 'e s avec Gouvernement n'oppose aucun obstacle à . On l'activité politique internationale de la So- ( •vaut cial-Deinokratie aussi longtemps que colle- ! s fait ci reste dans les limites juridiques et qu'elle a ne menace pas les intérêts de l'Etat ? Dans ' J' r^_ ce cas, nous pouvons parfaitement le com- lille prendre, conformément à. notre point do ' urée, vue qui attache une grande importance à e du la liberté politique. icher n Mais cette déclaration pourrait encore stère s'interpréter autrement, à savoir que la ' naux propagande internationale de la Social-De- 1 neiit, mokratie en faveur de la paix est au moins ; tolérée car le silence du Gouvernement al- mim(, lemand, qu'elle est considérée au point de ntatë vue die celui-ci comme un moyen approprié estée pour créer un premier fondement en vue de l'examen des possibilités de la paix. Nous ne doutons aucunement que si cette inter- lloia prétation. que nous tenons pour invraisem- rtt » blable. était exacte, la majorité du peuple tout allemand protesterait avec énergie, voir tam- avec indignation, contre l'emploi de pareils lina- moyens. t les „ Rien que pour nepas laisser s'accréditer pu- de pareilles pensées, nous considérons déià iutes qu'une déclaration officielle constitue une ,our- impérieuse nécessité. » Où trouvons-nous cet article ? Ber- Dans le « Vorwaerts » (n° du 26 juin 1915, la Erste Bedlage), organe officiel de la Sozial- i-yait Demokratie allemande, qui le publie, sans i dé- y ajouter un mot — le tout avec l'aveu de la s au vigilante censure allemande. 1 R°i P. S. — La « Norddeutscihe Allgemediv Mia- Zeitung » du 27 juin 1915, erste Ausgahe, nion répondant aux pressantes instar ces do 'a itt » u National liberale Korrespondenz » se bo~- lent. ne à déclarer que « le gouvernement n'a s les » aucunement à s'occuper de propagande mois ,, internationale en faveur de la paix et unis „ q-u'U n'a donné mandat à aucun intermé- î du » diaire, socialiste ou autre, dans ce but. » ut lij La question posée par la « National libe^ ière- raie Korrespondenz » et reproduite sans hier, commentaire par le ((Vorwaerts » n'en reste >, en pas moins fort suggestive, s oc Le patriotisme belge IIO(( LE SUCCÈS !>E L'API'Kl, DES NOUVELLES ItECRUES Le délai de réponse à l'appel sous les drapeaux de tous les Belges de 18 à 25 ans a expiré mercredi. D'après les déolarations d'un des chefs du bureau de recrutement, le nombre des recrues qui se sont présentées a atteint presque le double des prévisions. Et la raison en est que plusieurs milliers de jeunes civils belges, demeurés en Belgique depuis l'invasion, n'ont pas hésité à tenter Je sortir du pays à l'appel du roi Albert et y ont réussi, malgré toutes les menaces allemandes et les obstacles apposés k ces évasions patriotiques, notamment sous forme de barrières de fils de fer barbelés érigées à la frontière hollande-belge et munies d'un courant électrique destiné à électrocuter 'es 'ugitifs. « Dans une seule petite ville belge, — rapporte le <( New-York Herald », — où il y i sivait 367 jeunes gens de dix-huit à vingt-cinq ans, 311 ont affronté et Iranchi ces barrières, la plupart au péril de leurs jours ; quelques autres ont passé en corrompant , les sentinelles allemandes ou on s'aidant de , déguisements divers. Sur les 55 restants, une quarantaine ont été arrêtés et faits pri-. sonniers ou ont payé de leur vie leur auda-, jieuse tentative, n i Ajoutons que les recrues belges incorporées le 30 juin ont été immédiatement dirigées sur les camps d'instruction beiges installés en France. LEUR JUSTICE... UN JUGE D'INSTRUCTION DE BRUXELLES CONDAMNÉ... POUR VIOLATION DE DOMICILE 1 Un do nos amis noue écrit 'die Bruxelles : l- « La justice, telle que la oomip-reniiient les e magistrats galonnés aiu service de M. von l- Bissàiïg, est décidément une mécanique as-;- aez drôte. ESle se réduit à piétiner 'le Droit et la Légalité, & .remplacer le Code par la s, fantaisie la plus caprtoieuse. Les (lignps ton/ctioninaiires qui sont chargés de l'admi-x niistnar, pratiquent lie coup du « Père Fran-1- çdfc n. Leur rffte comsiste à distribuer sans masiuire ltonenide et lia prison, celle-là de piréfénemice h icellie-ci', l'amende étant n&lu-ii iiellement plus fructueuse et d'un profit im-i- médiat. Les paisibles citoyens que la police >- altlemande cueille & tout instant sous les pré-.. textes les plus futiles, et qiu'elle promène à travers la ville comme die vulgaires malitai-■e teurs, ne sortent jamais des griffes de leurs t, juges que détestés de quelques centaines ou ■à de quelques milliers de marias. Les tribunaux qui siégeait à la u Kommanidantuir » coradainini&nit taujwure, proportionnant leur* it exigences à la qualité des personnes. Et oommie les victimes se laissent toi nrlre docile iement pour éviter un sort pire, l'opération dievienit à la longue une source abondante de ,1 profits. Une des dorailiièires conHlaimnatioms infligée t pair casi tribunaux extraomdiiraaires fait grand n bruit dans de imonde du iPalaisw L'histere i0 vaut d'être contée. >3 M". Emile Ernsit, juge au tribunal de pre-iriière iDstanoe 'die Bruxelles, passant ces derniiieps jours, tooullievaird du Nord, aperçut à la montre d'une boutique ailleimiainide où '° s'étalent à profiusion avec le portrait du Kai-sier, des j'Ouraïaïuix et des illustrés d'outre-® Rtito, une affiche collée sur la vitrine même e" et représentant idies Belges fnamios-licreiirs. le C'était un die oee faictuims mensongers oom-™ me l'ennemi en a répandu à profusion dans :e lies pays neutres pour essayer die justifier ses ipires cruautés et où l'on voit des civils, a~ airanés de fusfits et die revolvers, mettant en l'e joue die paicifiqiues soWais. provocation évi-®" daïte et vouilue. Des passants s'en mon» traient juisteimfefflt ofteasés^ M. Ernst, sans faire part à personne dte ses intentions, pé-^ nétra dans le magasin. La tenancière s'em- piressa vers le cliianlt, la bouche en coeur. A — Est-ce vouis, Madame, qiui tenez oe ma-u gasinî to — Sanis doute, répliqua la marchande en .!«. fixin^olin gg — GouiiTnicnjt osoz-vcyuis, Miadiame, (po-ursui-je vit M. Ernst, afficher ainsi en pleine ville que les Belges sonJt diets francs-tireurs 7 C'est a. de Ha provooaitiion et je me plaindrai. Je vous i,,. don/ne cinq mimltes pour enlever ce papier j dp votre étaiiage. Si vous vous refusez, je ié signalerai îe fait à la « Komm'anidantur ». ^ La lemlme immédiàtement changea die ton 0_ et entra dans une violente fureur. Elle émit e_ en languie teutonne quelques onomatopées j" inioompréheinisilbles^ accompagnées d'un lor-Q3 renit d'imprécations et de blasphèmes. Aver-n_ ti par les glapissement® de son épouse, le j " tnani de la libraire vint se mêler à fe « oon^ . versatiion ». Ce coanmerçant portait un uini-fanne iguierrier. Son premier soin fut de die-re miainder le nom et la qualité du trouble-fête; eon seoond de qiuiérir un soldat et de con-le_ diuiiire le juge à la « Kom-marudantuir ». Le ma-oisitwait dut subir le désagrément de ceite , double compagnie et accompagner les deix " hommes rue de la Loi. On 'le relâcha après , vérifieatian de son identité. j- Quelques jours se passèrent. Le juge bmr |r" xellois fut invité à comparaître devant m jr officier de police allem'and. Celui-ci prit scie " de la protestation ©t, après avoir écouté M. 'il Ernist, il lui donina conniaissiainioe1 d'umie ptoin-'- te détaii'lliée die Ua commeir'çante, plainte d«bs laquelle litaoidient était natiurellement di'a-matisé, djêniaturé, amplifié. M. Ernst, on bon magistrat, s'empre«sa die prendre des oondliusiions. Il fit valoir ftie np nlayani comimis aucune infraction l'égtrd de (l'armée ou de l'autorité aUemanide, il i'a-igissaàt là d'un délit de dlroit commun pur lequel la juridiction ontinaire seule liait 15, compétente. al- Quant au fond, il déclara que lad-ns 'miiii'jstrat'ion allemandie ayant iintei'di't les la drrapeaux, chanits, écrits ou dessins pouant froiasar l'armée d'ocouipaiion, devait, ans x>-i une égale mesure, respecter tes suscepiibi-le, lités des citoyens ibelllges. Tel devait dail-'a leurs avoir été le sentiment de I'.autori'tésu-o?- périeuire allemande puisque l'affiche ofen-l'a sainte avait été, depuis^ décollée de iavi-ide trine et mise moins en évidlence au fon< de ot J'étalage. né- La « KonïmaniJanitmr » ne s'inclina tias ,. » devant ces 'raisons et renivioya M. Ernsfide-iio- vamt u un triibuiraal extitaoïndlinaire, siégeai à ins liuès-atos où il euit, la surprise d'nppreillre ste qu'on l'inculpait à la fois pour mendes, tentative de contrainte., injures et VI0.A-— TION DE DOMICILE I Le tribunal conslé-namlt, sans doute, que les griefs de la jai-gn/aflte étaient excessifs n'osa pas mainlnir les trois premières préventions, mais i ju-gea, Ha quatrièmie dûment étahlie et )n-dammia M. Ernist pouir violation de domile à une amen-die de trois ceints marks en vrtu du code pénal allemand. ra- Lie juige vouftanit pousser l'affaire jiuisqifeù s a bout, s'aidressa aiusisitôt a M. von Bisilg >ns pour lui signaler l'étnanige conception ue , le [a magistrature alilennande avait de seslie-ées voirs et l'iretierprétalikin évidemment «nias. sive que ce tribunal donnait des artïcJe^u de oode pénal belge et même allemand reitif lue ^ ja violation de domicile. Il fit remarder de plus au gouverneur général qu'en Vtu * y de la Conivenlion de La Haye -le code jsal al" belge seul était applicable dans le terriiire va" occupé et que d'après oe oode il était stii-™B ciable comme magistrat die la Cour d'Apel. f6® Il compléta sa lettre par une petite leç« de un (jpojt dians laquelle, après avoir défn la 63 portée des lartides dai code belge et alleand relatifs à la violation de domicile, — l.vio-ap- totion commise avec violenioe, lia seuil qui 1 y puisse motiver une condamnation — is'ef-igt- forçait de le convaincTe de l'erreur comise iar- à son détriment pair des magistrats gno-s ; rants ou de mauwai.se foi. ant Mais M. von Bissing nta. vu doras l'.Saiire de que les trois cents marks ot la décision été ils, maintenue ! » iri- . — A l'occasion de la remise de seséttres de rappel au roi des Belges, M. Snciof, actuellement ministre de Bulgarie! Ro-mei, a reçu du roi Albert le grandordon de l'ordre da Léopold. 'La loyauté du Gouvernemenibelge envers ses ennemis -—»o«—— Nous signalions l'autre jouir L'hommage rerudiu à la loyauté diu gouvernement belge l>ar un jouirmal liioUandais à pro«pos de la . mise au point publiée touchant certaines annonces de jouirnaux danois relatives ù, des s ventes die meubles. a Nous trouvons dans le Daily Chronicle du 26 juin umie mouve'Me preuve diu souci d'im- I pai Qialitté que gai^io «notire go uverfii^ment a à, l'égard (d-enin/emis qui ne reculent, eux, } déviant aucune calomnie : l" « Le Daily Chronicle du 20 avril 1915, a pu-l" » blié souis le titre de « prisonniers mis à s » mort » ,uwe lettre diu Nord de la France e » racontant qu'à La suite de -La surprise noc-l" » tunne, par les Belges, de sentinelles alie-l" »» mandes, le chef aMemand avait, par repné-G )) siaiilles, fait fusi'Mer uai certain nombre d'e j» prisomniiers caiptu<rés à Drie-Grachten, ap-& » jpartanant tous au lor régiment de chas-l_ seuirs. s » Il résulte d'unie enqiuéte ouverte sur L'or- II » -dire du M'iniistène de la guerre, auprès du l" » commandement djes unités belges intéres-" » sées, que le récit est inexact et qu'aucun ^ » miLrtaiire belge échappé, n'a raconté qu'on » avait massacré ses oamaradies. l_ n Le liait que le gouvernement belge a pro-n » cédé à une enquête approfondliie au sujet de 'e » ce fait montre quel soiin il met à contrôler » toute accusation portée contre ses enne-^ » mis. » d Cette rectification d'ont tout le monde se ré-^ jouira honore aussi 'De journal qui la publie •et dont on peut proposer l'exempte à l'imi-2- taition de nos diffamateurs d'Ouitre-Rliin. vaniwil VM2 IIUO ■uauxlCUXl'CLW7U^ £> u V^UlUHJ-l^lliaX. Ose fière répoaie CELLE DES TRADE-UNIONS AUX SYNDICATS ALLEMANDS La réunion annuelle de la Fédération nationale des Trade-Unions de la Grande-Bretagne vient de s'ouvrir à Derby. M. Appleton, secrétaire, a fait oonnaltre une correspondance intéressante, au sujet du secrétariat international, dont le bureau central était à Berlin. Cette correspondance montre que M. Le-gien, secrétaire allemand, s'efforce dejuis quelque temps d'organiser un longrès international des arts et métiers qui'ee tien- i intermédiaire du bureau hollandais. Répondant à oette invitation, ie 10 mai, M. v ppleton écrivit à M. Legien que celui-ci n'est pas en situation d'appré^wr l'amertume créée en Grande-Bretagne tt en France par le mépris que l'Allemagne a montré da la Convention de La Haye et des usages de la guerre civilisée. « Les puits empoisonnés, écrivait-il, les tranchées emplies de gaz asphyxiants, le meurtre infâme de la population civile sans défense ont orée un nouvel esprit. Auparavant, notre peuple traitait la guerre comme il traite les grands sparts ; il s'efforçait d'avoir ces égards que les hommes d'honneur se doivent môme en guerre. Mais aujourd'hui, ce qu'on demande, c'est la vengeance. Assister à un congrès actuellement serait faire outrage aux sentiments d'un peuple, non seulement frappé d'horreur, mais déterminé à punir. ^ L'aâmiralile état d'esprit M populations Uw !n —do «— te * ENCORE UN TÉMOIGNAGE ITALIEN a- fcs Le (t Corriere délia Sera » du 28 juin a a_ publié un long article donnant les impressions ressenties par les Italiens mobilisables 5a qui viennent de rentrer de Belgique dans ie leur pays natal. L'auteur de cet article rap-^ porte que sans défendre formellement aux a. Italiens la sortie de Belgique, les autorités ir allemandes ont mis en œuvre toutes les ^ <( ficelles » administratives pour entraver leur départ. Mais l'énergie du marquis de Villalobar, disent-ils, l'éminent et dévoué !S ministre d'Espagne, chargé des intérêts ita-^ liens, a eu raison de cette opposition sour-^ noise. Les Italiens de Belgique ont aussi dit •_ longuement, et avec éloges, l'esprit excellent j_ qui anime les populations belges, cherchant leur consolation dans un « humour » invin-cible. L'hostilité envers l'envahisseur resté j" entière et formidable. !e AVIS IMPORTANT AUXBELGES KK LE RECRUTEMENT Nonobstant toute la publicité donnée aux arrêtés prescrivant les délais d'inscription pour les jeunes Belges appelés au service par application de l'arrêté-loi du 1er mars 1915, certains intéressés sont demeurés en défaut de se faire inscrire, soit par négligence, soit par ignorance, et d'autres, après s'être fait inscrire, ont quitté l'endroit où cette inscription a eu tiei* sVit spontanément, soit par ordre d'évacuation. Les jeunes Belges qui se trouvent dans un des cas précités peuvent se présenter spontanément devant la commission de recrutement n" 5, à l'Hôtel-de-Ville du Hivre, du 10 juillet au 14 juillet inclus, où leur situation sera régularisée. Les bureaux sont ouverts de 8 heures à 11 h. 1/2 et de 13 h. 1/2 à 17 h. 1/2. Le président de la commission de recrutement n" 5, à Rouen, Jean RAMAEKERS. ENCORE UN ZEPPELIN DETRUIT A BRUXELLES IL AURAIT FAIT EXPLOSION L' « Echo Belge » annonce qu'un zeppelin a explosé, mercredi dernier, à Bruxelles, au moment où il quittait «on hangar. Les causes de l'explosion sont inconnues. On ignore le sort de l'équipage. — Le président do la République et Mme Raymond Poincsfré ont inauguré, hier après-midi, au pavillon de l'Elysée (ancien restaurant Paillard), l'exposition' des travaillé exécutés par nos militaires convalescents : jouets inédits, poupées d'art, bijoux, etc., organisée par l'Union (tea arts» LA SITUATION MILITAIRE UBI 0 hl ■ nn lia Samedi midi. Le Times vient die publier cinq articles précis et riches eni informations sur le rôle de l'armée française pendant les dix premiers moite dfe guerre. Pair là, dans le môme tarrips, îl paie tinibuit à lia nation alliée et il invite à l'effort, pair la vertu, de l'exemple, la nation britannique. Pouir nous, Belges, le récit du Times serait plus riche enoore en méiites si, parlant de la bataille de l'Ysar, i il ne -paraissait laisser croire qu'aux jours t dramatiques 'd'Octobre, Dixmuide n'aurait l été défendu que pat1 lias fusd'liers inairins français. Il y eulfllà, — pourquoi est-il besoin t de le répéter ? — 'tes marins de France et les : fantassins die Belgique : nos 11° et 12° de Digne et, à certaines heures les pluis tnagî- ; iq-uiea notre 2' chasseurs à pied et notre lor i de ligne. Touis ces braves s'y couvrirent ; d'unie glioine .immortelle. Sépare-tjon les : coiiips et les âmes qui ont ainsi communié dans î'-héroïsmie et riinnuotetion ?... Un mot encore : Le récit dit : « L'amiral Ronarch plaça, avec unie granlde habileté, ses batteries derrière la viliie. » Ajoutons que ces batteries étaient belges et que lepr conduite : fut digne die lia science de leurs officiers et • de la vailllaince de leurs servants. V-aici maintenant qu'après Arras, l'Ar-gorane prend feu : hieir les Portes de la . Franoe, aujourd'hui ses Thermopyles. C'est i dans le secteur du bois de la Griiierie, sur . la route qui mène die Vienne-le-Ch&teau à Biniarville, à ï'ouiest die la forêt, que la bataille fait rage, à quelques kilomètres au mtond des champs .historiques de Vataiy. L'ennemi parait avoir .groupé là die gros effectifs et avoir F'aimb'iilion démesurée d'atteindre les points d'où elle pourrait prendre sous son feu la voie ferrée Verdur.-Sainte-Mienehould-Chàtons, par qjuoi se ravitaille tout le front. Ce qui cfoit être retenu de cette offensive locale, c'est qu'il semble bien, à ■ rencontre d'une opinion- profane assez ré- • pamdiue, que les Allemandls disposent encore de réserves stratégiques devant notre i front, car il- serait sinon malaisé d'expli- I quer comment, ayant porté suir les 15 kilo- i mètres diu front -d'Arras 150 bataillons au moins (soit 150,000 homlm.es ou 10 hommes ■ par mètre courant), ils puissent maintenant 1 jeter sur les tranchées de la Gruerie des for- • ces relativement importantes. Rien ne sert ■ die diminuer las mérites et la puissance de - l'adversaire : -c'esit là jeu d'enfants. K vaiut : CliaiK œ roacauader- en vue de l'effort moral S mflffiaW a accomplir, que, comme ! l'aurait dit récemment le général Joffre, ce 1 sera « long, dur et sûr ». ; Pour se faire une idée à peu près exacte ! des opérations en TWlagne mfénidiianale et J en Galiicie orientale, ill faut tirer, d'abord, ! unie ligne horizontale depuis la région à l'ouiest de 1a Vistule .(Gmielow) j-uisiqu'à Krys-; tyniopolli sur lie Buig; 'ensuite, unie ligne verti-; cale de Krysitynopol à Haliicz sur le Dniester. La lignie horizontale a près die 200 kilo-" métras d'étendue ; te ligne verticale en j dompte 135. Voilà l'immense théâtre où se meuvent -les armées russes en -retraite et [ 'les armées austro-allemandes en offensive. ' Il semble que sur la ligne verticale, notam-j ment aux bords de Guila-Lipa, les anrières-l gardes russes ont résisté avec succès et retardé lia marche de l'ennemi. Sieraitce pour permettre aux troupes de l'extrême aile gauche russe de se dégager et de concerter un mouvement de retraite avec le gros des forces ? Serait-oe le préfliude d'unie contre-atta-| ique ? D'ans oette dernière hypothèse, il faudrait admettre que les Russes- auraient reçu des renforts nombreux. Or, iil n'en est rien dit jusqu'ici. Autour de Krithiia, dlans le suid de la pres-i qu'Ile de Ga'Wiipoli, le cratère des tranchées • jette son feu et -sa lave : la lutte est terrible i et meurtrière sur les conifreforts du vaste i promontoire de Achi-Baba, que les cartes • anglaises -dénomment : Tree Hill (Colline de : l'Arbre). Ce point cultmiroanil urne fois atteint, 1 l'artillerie a'Iliée comsnandera la côte d'Eu-i rope et la côte d'Asie dans un vaste rayon. Paul Crokaert. [ LESFAITSDUJOUR ~ Après bientôt douze mois de massacre et 5 de pillage, les bergers du troupeau allemand croient nécessaire de demander aux soldats . du kaiser... de devenir durs, u Soyez durs i pour l'ennemi ! N'ayez cure du prétendu I droit. des gens ! N'ayez pitié ni des vieillards, ni des femmes, ni des enfants ! » Tel est r un des théines développés dans un livre gui vient de paraître à Leipzig sous i le litre : « Les dix commandements de fer i dtss soldais allemands ». Ce livre, gui a pour > auteur le lieutenant d'infanterie Joachim 5 uon de r Goltz, fait fureur Outre-Rhin... ) nwwwwi î i 'Le torpillage de î'Armenian et de ses ma- - rins américains au moment où Berlin négocie avec Washington au sujet de la guerre i des sous-marins, a produit aux Etals-Unis ■ une vive émotion. Toute la presse américaine a exprimé i l'avis que celle affaire rendrait lc.s pourpar- - lers plus difficiles. Le gouvernement a reçu un message de i l'ambassadeur à Londres, M. Page, qui reconnaissait que Î'Armenian avait été ! chargé d'une, mission par l'Amirauté britannique et celte nouvelle a quelque peu atlé-' nué l'irritation publique ; mais, depuis, elle a été démentie. Autre incident. Un poste de T. S. F., qui servait à l'espionnage allemand, a été découvert à Satjville. Il renseignait l'ambas-i sade impériale à Washington. Il devait être muni d'appareils plus puissants et qui auraient transmis des indications à des sous-marins de longue course, sur les navires nui quitteraient l'Amérique avec des munitions i pour les Alliés. i La note allemande est attendue pour le ■ 7 juillet. On prévoit qu'elle insistera pour : une intervention de l'Amérique contre l'em- bourgo anglais sur certaines fournitures. WVWWWkt L D'Athènes, on s'attend (t ce que M. Veni-celos reprenne la direction du gouvernement ■ et mette fin A fa propagande allemande qui prend en Grèce des proportions considi}- l Tables. DERNIÈRE HEURE feKiCiu vjïgs? Eti] «.s -■ ■» Communiqué officiel français ■—t»— Paris, 3 juillet, 14 h. 40. La lutle a continué toute la nuit dans CAR-CONNE, avec la même opiniâtreté. Nom avons maintenu nos positions et infligé d l'ennemi de très grosses perles. Dans la région de METZERAL, deux nouvelles attaques contre nos positions-crètesi situées à l'est du village, ont été repoussées. Dans les autres parties du front, cannon-nade très active par des obus de tous calibres; les obus envoyés à Arras y ont déterminé quelques iiu:endies dont on s'est rendu n aitre. Nos avions ont bombardé avec succès les gares de Challerange, Z&rren et Lange-marclt, ainsi que les batteries allemandes d Vimy et à Beaurains. COMMUNIQUÉ OFFICIEL RUSSE Petrograd, 3 juillet (officiel). — Sur la rivt gauche de la Vistule, on signale de vainet attaques ennemies. Entre la Wieprz et le Bug, l'ennemi continue à progresser dans la direction du nord-nord-ouest.Nous avons délogé un régiment de la garde prussienne qui s'était emparé de Jou> koff. Nous avons repoussé, sur le front Sokal-Galitch, de nombreuses attaques, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi. Nous avons fait plus de 2,000 prisonniers! D'importantes forces ennemies se maiix tiennent sur la rive gauche de la Gniia-Lipai LES OPERATIONS AU CAUCASE ET EN ARMENIE Petrograd, 3 juillet. — Officiel. — Dam la région de Kara-Dcrlenl, nous avons oa. cupé les villages d'Aidarjo et d'Avbazik. Nous avons défait les Titres près l'Aliha-lat, que nous avons occupé. L'ennemi s'iest replié en désordre sur Bitlis. Dans la région de Van, nous nous sommei emparés des positions turques. »0*( NOS SOUS-RLVRINS DANS LA MER DE MARMARA Athènes, 3 juillet. — Un sous-marin britannique a détruit, dans la mer de Mar mara, un transport turc chargé de troupes, LES INCENDIES EN ALLEMAGNE Amsterdam, 3 juillet. — Le d Berlinei Tageblatt » annonce qu'un incendie a détruit, à Kœnigsberg, deux millions de litrea d'essence dans une distillerie. Un autre incendie a détruit, à RosenthaJ, uno trentaine de maisons. £esj)elge$ en Angleterre LES VISITES AUX SOLDATS BELGES Cette association constituée sous le nom de (( Comité de visites aux soldats belges » s'étend aujourd'hui dans toute l'Angleterre. Elle est appelée à. rendre à nos soldats blessés les plus grands services; les dames qui la composent ont chacune la tâche de s'intéresser à quelques-uns de nos soldats blessés ou réformés, de les visiter, de leur donner le réconfort d'une bonne parole, de leur apporter quelques douceurs, de leur faciliter leur correspondance et la recherche de tous les renseignements qui pourraient leur être utiles. Le patronage accordé dans l'exil sera aussi une aide précieuse pour l'avenir; les dames seront priées de communiquer au Comité central à la demande de3 soldats et plus spécialement des réformés tous les renseignements qui pourraient, après le retour en Belgique, faciliter à ceux-ci la recherche d'un emploi. Des dossiers seront formés indiquant la profession du soldat avant la guerre, et l'emploi qu'il désirerait ou auquel il serait éventuellement apte après la guerre. Ces dossiers seront communiqués plus tard aux autorités. Le rôle de la dame visiteuse est donc purement bienfaisant, il lui est spécialement recommandé de ne pas s'immiscer dans l'administration des établissements dans lesquels elle se présente. La princesse Napoléon ayant accordé son haut patronage à l'œuvre a voulu être inscrite en tête de la liste des dames visiteuses et elle accomplit ses fonctions avec un rare dévouement. Un comité d'honneur composé des représentants de toutes les organisations qui s'occupent des soldats belges patronne l'œuvre. Il est composé de : Mme Paul Hymams; le R. P. Delouche, aumônier divisionnaire; le major Godts, chef du service de santé en Angleterre; M. C. Goffinet; lo commandant Maton, attaché militaire; M. Paul May, membre et secrétaires des King Albert Hospitals; le major Richard; M. Royer, président du Comité d'assistance aux soldats réformés; Lord Swaything, président du Wounded Allies Relief Com-mittee.Le bureau est composé de ; Mme Edmond Cartoo de YViart, présidente; Lady Constance Hatch, vice-présidente; Miss Jacob, secrétaire; Mme Tournay, trésorière; Mme Louis, département des renseignements.Une bibliothèque contenant plus de 2,000 volumes et dirigée par le baron Jacques do Rosée est mise à la disposition des dames du comité qui distribuent les livres et journaux aux soldats. Comme nous le disions en commençant, cette œuvre rend les plus grands services 4 nos soldats et elle est digne de toute sytn. pathie. Les communicatios qui la concernent doivent être adressées : Au Bureau du Comité des blessés belges, Sardinia House, Kingswa-y, London w, Gi

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