Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 06 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/js9h41kp84/
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i ir-rmftM tibéi .1 »■■ itTn tiT.a v-■ .^rviit.pw . - —>■- ,---■■»- w—— a- Quotidien beioe paraissant eu Hevre Rédaction & administration ZfMr nu Se !s Boerss — LE HàYRE Téléphone : Le Havre n" 1Ï.05 Sirecteur : FSRHAHS SSIîftâ? foules tes communications concert.an la rédaction doivent être adresséet s8'",rue de la. Bourse,Le Havre. LQftDON OFFiCE: 21,Panton Street (Broadmead House) ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmôotro Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlmesti'o Angleterre.... 2 sh.ed. par moi3. , » .... 7 sh. 8 d. par trimaiire PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Petitosannonces4# page: Ofr.30laligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. awac-v.' »jwv i tnaaME» i ■ il 11 il ■ i ni i ■ Il II W i Sur une pente dangereuse... JL quelques £ï&mig-&mts &e Moïïêisxde , tfaua avons reçu ia lettre suivante : « 'Lia Haye, 1" iuiïïet. Monsieur le Directe»!- du XX" Siècle, . Pwrmcsttez-moi de donner uni avertisse tuent .amical, par l'intermédiaire diu XX bw cle, qui a toujours défendu^ avant la guerre îles droits des Flamands et notre nidivtdiua 'flitô linguistMliie, à. quelques-uns die n« compatriotes établis en HoMamide depiu. jl'inveisioaii allemande. Sons prétexte de nationalisme ilaman< (intégral, ces -braves gens, plus égarés qui coupables, ne font ni pins ni moins que li lieu dies Àliemsai-els. On dirait, à les lire qu'ils sont FiCamamdB avant d'être Belges iduiellle tristesse pour tous te vrais pa îfcriotes ! Comme s'il y avait un ®utre, uj :-jne-iS!teur moyen pour les Flamands de gar dier lefuir languie et leur individiualilé que !■ jréQunrectîon de la Patrie belge ! Peut-oi méconnaître l'histoire ieit les traditions dt îi'Ailïensagiie au point d'ignorer gue le pre inieir acte du gou-vernement die Berlin, ai icas où il garderait la BeJigiqiue, serait, ei idépit de toutes louais tafecieuses promesses de germairiiiser motre pays, la Flandire auss iEieit que la Wallonie, et d'imposer partou 'lia langue allemand» ! Quefetuas-iuMs de ces Messieurs donnen mainteinanit dans le panneau de lia Grandi "Néeiianrie, inventé par quelques Hollan 'dais germanophiles et présenté à l'admira ton de» Belges par le triste sire qui s ap ipsïlle Dcjmela N-ieuweinih'uys, pasteur pro testant qui opère à Gamd aux frais de li tanmandlantur. La Grande Néerlande en gfàbemit, cela va de soi, toutes nos pro •v-inoesi flamandes, peut-être toute la Bel giq.ue. E-liDe serait indépendante de nom e ^'apparence, mais en réailité vassale u< >1-Allemagne, qrui posséderait ainsi l'embou churc du Rhin, dje l'Escaut et de la Meuse 'pour Le plus grand dommage de l'Angle •terre, Ainsi siérait défaite l'œuvre die 1H3C ! Ainsi senadt refaite l'œuvre dé 181o, mai au profit de la Prusse, et contre l'Angle j terre et la France. Un certain nombre die Hollandais s'atla jclient à vuâJaaffiser cette combinaison,, biej pkis dans l'intérêt die l'Allemagne qiue dan 1 il'intérêt (De leur paye. Il faut citer en pre mier lieu, outre» le Domela déjà nommé [.qui ne rêvait rien de moins que d)e célébra Suiint-Bavon un service do son culte f i'Aliqemeen NederlaruLsche Verbond, sa }*3iété liolilandaise qui a une section. belge rilirtilgée par un germanophile avéré, et d iKjuâ l'on attenxî encore un mot d!e protesta Ition contre les atrocités commâses par le lîÂUl'einjianjdBi -en Flandire. Domola Nieuwes [(biads n'a pas hésité à écrire dans son jour Wiil : u il faut it?i. Etat pannéerlaïuiais » 1... T«r>ut en méprisait ce triste sire et ei 1 combattant son œurvine, quelques Flamand) [idfàici ne sont pas éloignés die regarder ave-iisy-mp^tiiiie son miroir aux alouettes. On es iplarveniui à. Heur faire croire que les Fia {manids •domine'raient dans un pareil état !.. Il n'est pas encore trop tard pour leu: jourwriir les yefux. S'ils n'y prennent garde [ils tomberont dans le piège ; ils se mettron 'au: <ban de la nation belge, ils descendront an miveau de la demi-<kxutza*ne de malheureux >xl de traîtres qui' se sont faits, en Belgique lies agents de l'a g«ermanisation._ Au lende maiin ide la vitotoiie. i'lis ne mériteraient n ftmduOir;.cnoo ni pitié Et les Flamands eux seraient les premiers à les exécu tiei*. Ainsi (jue le XX* Siècle le dlisait l'autre .(jour, la o'uestâon d!es languies réslerc ' facilement," dans lia Belgique reconquise moyennant un peu die bonne volonté réci proejuk). Voyez «l'exemipte que donnent no: Soldats dians les tranchées ! S'il y a^ dei imipeiifections, si un certain nombre d"offi Wrs, smrtout parmi les jeunes, ne saven ^pas Encore parler flamand aux soldats fia anarudis. cela tient au grand nombre d'offi <ciers mis hors de comibat et ù. l'imiprovisa . tion d'une partie de nos cadres actuels, ivu lieu d'exagérer ces diffiouiltés, le devoir des bons patriotes est die travailler à les résous idre. Les grincheaix, les éternels mécontents, les 'pôcheujis en eau trouble tra-va Meni- contre la Patrie, fonMe jeu de l'en-. nenii et se préparent un châtiment terrible. C^'est un Flamand qui le leur dit. • Agréez, etc. m Qt* • LE PLAN ALLEMAND 3EV0XLÊ PAR L UNE LETTRE DE VON BI3SING FILS ' —0— , Nota^e collaborateur Beûga a dénoncé, il y ■ a qiuëlqutes jours, le seandale de la pi'é- • sence de meanibres flamands de YAlUjemeeiie 1 Nederlandsch Verbond à la réunion des ■ étudiants d'Utrecht de cette association, et 1 leu*- parteci'pation au vote d'un ordre du 1 jour préconisant la d'ivisLoai de la Belgique 1 fuitiure par le régime de la séparation adini- ■ ûnstrative. 1 ltl' nous aidlnessie aujourd'hui les lignes sui-1 vantes, à propos d!e la oonjiurabiion qiui sem-» ble se "préparer, fomentée par les Allemand^ i et soutenue pat* quelques éléments hollari-t dais ï , <( Un tâlésranime Wolff à toute la presse aH'emiande, que celûle-ci publie le 29 jurn, 5 avec cet enisemiblie parfait que l'on observe chaque fois que l'astuce allemande opère, révèle, en effet, que les étudiants d Ulrecht, ^i^ôs1 lie vote de leur ordre diu jour, l'ont , envoyé à qui ?... . Ni pins ni moins qu'au professaur Frei-iierr von Bissingi, de M'unich, l'un des fils dfu gouverneur général allemand de la Bel-ï giq:uie occupée !.. I Ce (( libre seigneur » leur a adressé, en 5 réponse, cette lettre que nous invitons tous les Belges patriotes, et lies FLamarilds en 1 -particulier, à lire et à méditer : ; « J'ai reçu avec tn grand intérêt votre com-3 municalion. » Le vl£U que vous exprimez, a savoir que les Flamands en Belgique conservent leur culture, - leur caractère et leur existence nationale propres, 1 n'est pas seulement en accord avec mon opinion 1 personnelle, msÀSt pour autant que j'en suis informé, avec celle du gouvernement allemand. » Ainsi que je le»crois avec certitude, l'Allcma- ' nïîMtne Va<'paire. enj sorte que, —1 tout à fait in- r dé(pendara)mentH de la décision définitive au sujet » du sort de la Belgique,.— les Flamands obtien? - neiil leurs droits,-qtr'on ne-fosse pas -i.uôuva^ , usage des écoles ainsi que le veulent, d'après 1^ 3 témoignage mèm/-' • os Wallons (?) leurs alliés 1 français, dans le dessein de rendre les Flamands, 3 qu> mit le seiyf élément national en lîelgiqne (!!) ' étrangers à eux •■■'"nies. Nous pourrons d'autant mieirc a-gii1 airis; | -e Vious a.vons toujours eu " conscience de l'é!; >ife parenté et des nombiv;ux raipports intellwtuels existant entre Allemands et 1 Flamands, sans oublier cependant qu'être Fla-3 mand ne signifie pas être Allemand. » - Voilà l'ave:u ! t L'ordre diu jour d'Utrecht n'était donc - qu'un prétexte machiné pour provoquer • cette déclaration semi-ofricielle allemande. Les votants d'Utrecht n'étaient que les » exécutants d'unJe partie de concert écrite t par le compositeur allemand et dirigée de 1 loin par le chef d'orchestre allemand. - Eux-mêmes., dans leur joie, ont commis la . ïiiaisede de communiquer le satisfecit reçu : tdu fils von Bissinig au Vaderlan/i de La i Haye (numéro du 28 juin) où Wolff, qui ■ connaissait certainement le document de • source directe, a affecté d^aller le reprendre. Aux vrais Flamands maintenant de ré-i pondre £1 ce défi. Le silence n'est _plue per-L nni& à. personne. Pendant que les Belges de , toutes Langues mêlent généreusement leurs - efforts et leur sang pour reconquérir la î -Patrie, quelques Flamands félons complo-3 -tenit aviec dfes Hollandais et le gouvernement - allemand- pour déchirer notre unité natio-t nale. Beigps patriotes, Flamands et Wallons, - alerte I BELGA. LESFAITSDUJOUR On vient de publier à Madrid le texte de la lettre par laquelle les évêques espagnols ont ol/ért l'hospitalité au Pape pour le cas où la guérie l'obligerait à quitter Rome. VVWWWVV1 : De différentes dépêches venues de Sofia et i signalant des déclarations de M. Radoslavoff, |-de M Ghenaâieff et d'autres personnages, il ressort que le gouvernement bulgare veut à I tout prix gue les puissances dé la Quadruple [Entente lui assurent la possession de la A!a-[cédoine serbe et de la Macédoine grecque. j O'est ce qui rend les négociations actuelles si jti'ffiviles. La Titrquie continue à prendre des pi'écttutions militaires contre lu Bulgarie, hnaix si celle-ci intervient, ce ne sera, croit-■on, qu'après la récolte... s'il en est encore temps. bUMWAM Dans un article de l'Internationale Runds-ishau, un économiste allemand très connu, M. T.vjp Krentano déclare que son pays doit plus que fumais exiger la liberté de son développement sur terre et sur mer et que la volonté des petits Etats voisins ne pexU entrer en ligne de compte quand. U s'agit pour l'Allemagne d'une affaire de vie ou de mort. C'est tm avertissement de plus pour les '■Hollandais qui ne sont pas volontairement aveugles et sourds. S'occupant de l'état d'esprit et des inten-itions du parti conservateur allemand, Het iNieirws van dien Daig demande que le gouvernement du kaiser renouvelle la promesse faite au début de la gueire de ne pas annexer La Belgique. Notre confrère hollandais ne se fait pas d'illusion sur le succès réservé à cette proposition, mais U s'efforce du moins de montrer à ses lecteurs la menace que constituent pour la Hollande les projets allemands à l'égard de la Belgique. iwvvwiv O/i n'ignore pas la propa/jande intense faite i' 11 Espagne par les Allemands ; il vient d'y Mre répondu par un manifeste, au bas duquel se trouvent les signatures de personnalités espagnoles éminenles, par le talent et par le caractère, et qui se déclarent solidaires de la cause des alliés, <t en tant qu'elle représente les idéals de la justice ». LA SITUATION MILITAIRE Lundi midi. S'«g6t4t de r&ctonerr ffi'écu die guerre du Kron-primz ? C'est probable, car les communiqués allemands ipanlenl. des grands suiœès ob tenus par son airmée à la lisière occidientale de l'Ar-gocime. Noms savons ce qu'il en Haut croire louitee les attaques cmnemies sont venues s'é-.-.raser sut Sies tranchées françaises. En Galieie orientale, L'offensive austro-allemande paraît manquer un -peu le pas ; ainsi serait confirmé déjà ce quie dit, dans le Ber-liner Tageblatl, te critique militaire rnajoi Morath : « Les nouiveBes positions des Russes, à l'est de Lemberg, oout en somme l'immense avantage de barrer à peu près toutes i» rouîtes à leur adivwsodre ». Les nouvelles de Pologne méridionale continuent, par oon-tna, à nous montrer l'ennemi en. pleine affc.ii. ■■ ive, vers te nord, siur lia rive droite de la Vistiuite, en cftrection générale Lublin et Cho-lon : il débouche par les ponts de la WisniCE (affluent die la Viatuile) et du. Por (affluent de ■la W'ieprz). Les Ruiases songeraient-ils à ré l>ondre à cette poussée suid^hord sur la rivf diroite de la Vistu/le par une attaque nord-suc sur la rive gauche ? C'est possible. Le der niier communiqué de nos alliés dit, en effet que, dans le secteur de .Radom, les Russes ont conquis plusieurs tranchées autrichien nies. Ajoutons que Radom, Lublin et Cholrn, qu.i jatonnenit à l'amrière le front actuel des Russes,« sont ralliés ipair une voie ferrée oC viennent, aboutir toutes les lignes du réseai de la Poilogne centrale, où l'on sait que les chemli.nis die fea- ont un développement relata vemeinit impoi'tant Si donc les Russes ont d« rései'ves et des munitilons prêtes, il leur sert loisible .(16 les transporter rapidement au? pointe menacés et idie rétabiii- leurs affaires. Au front italien, ae poursuivent l'attaqu* métliodique die la rivie gauche de l'Isonzo. formidaiblemeint iretnanchée, et l'investisse meut des prinioiipaaes positions fortifiées des régions alpeshx^. 1 ,a blessuiro grave du général Gouraud es uin événeimonit tirés fâcheux : Gouraud, le plus jeune divisionnaire de l'armée française, était tout enveloppé de .gloire depuis ses vigoureuses campagnes du Mairco et l'éclal des servioas rendus sua' le Cront occidental lis éins lifts is lie î\ êl iii il 1 .fiÉili —,—)>0« M. Emile Vandervelde écrit dans l'« Humanité » du samedi 3 juillet, h propos du manifeste des socialistes allemands Haasei. Kautsky et Bernstein : « Pendant de longs mois, nous nous som mes denuuidé avec angoisse si, dans la so-cial-democratie allemande, il n'y avait qu'un seul juste si Liebknecht et ses compagnons n'étaient que des isolés ? Nous sommes aujourd'hui libérés d£ ce doute et, dans cette catastrophe sanglant', où tant d'idéaux ont sombré, oe nous est une consolation indicible d'entendre, de nouveau, malgré 1e tonnerre des casons, îles voix armas répondre à !a nôtre ! Que de fois, depuis tantôt un an, j'ai entendu dire, par mes propres amis, que l'Internationale était morte, morte à cinquante ans, morte à l'âge de la moisson, lis se trompaient. L Internationale, ne pouvait être morte, tille a pu dormir, -'fille a pu fléchir. l'Ile a .pu faillir! Mais "mourir ? Jamais ! Donc, pour M. Emile Vandervelde, l'Internationale d'hier n'est pas morte. Du moins espere-t-il la voir ressusciter, il fera tout ce qu'il pourra pour tirer ce Lazare du tombeau. M. Vandervelde attend de la victoire et de la paix, non seulement la libération de son pays, mais encore la résurrection d'une Intel-nationale qui a servi l'impérialisme allemand par l'exportation en France, eii Belgique et en Angleterre d'un pacifisme universel auqiiel les socialistes allemands, dès la mobilisation, ont tourné le dos avec enthousiasme. Lo parti socialiste allemand a servi !e militarisme prussien en gangrenant de pacifisme, au moyen de l'Internationale, les partis socialistes étrangers avant de le ser-sir, en Allemagne, par un chauvinisme incessant.Quant aux « voix amies » des citoyens Haase, Benrsteln et Kausky, rappelons que le Socialiste allemand Quarck, dans un article reproduit par le « Vonvaerts » du juin, a révélé que le gouvernement impérial, informé que le parti socialiste accepterait volontiers d'organiser des pourparlers pour la paix, n'a pas opposé le moindre obstacle !... ' A cette révélation, l'organe officieux de la chancellerie impériale s'est borné ù i£-pondre («Norddeutsche Allgemein Zeitung» du 27 juin) que le gouvernement allemand n'a donné mandat à aucun intermédiaire, so-cialistre ou autre, de s'occuper de propa-qande internationale en faveur de la paix. Faible et vague démenti, et qui passe à côté de la question. Car le docteur Quarck n'avait pas affirmé que son parti avait reçu mandat du gouvernement en vue d'entamer des pourparlers de paix. C'est lo parti socialiste qui, selon lui, s'était donné ce mandat, après avoir au préalable averti le gouvernement, qui n'avai tfait aucune opposition !,,, Il faut, on en conviendra, une forte dose de naïveté ou de bonne volorité pour voir des pacifistes désintéressés dans ces socialistes qui soufilent le chaud et le froid, qui prêchent la guerre ou la paix sur l'ordre ou avec l'agrément du gouvernement de Berlin.LES VRAiHS TENDANCES F)ES SGG3AL3STES ALLEMANDS Elles se trouvent affirmées ces jours-ci encore de façon peu équivoque. Les comités directeurs du parti socialiste et de la fraction socialiste du Reichstag viennent de publier un nouveau manifeste où ils dénoncent les manifestations de ces derniers iours commedes crimes contre le parti qu'elles menacent de scission. On annonce déjà la réapparition du te Vorwaerts » qui avait été supendu. Le « Hamburger Echo » qui pendant cette éclipse, servait de journal officieux au parti socialiste a protesté violemment contre l'affirmation de MM. Haase et consorts décla^ rant que le peuple allemand ne veut pas d'annexion. Le <( Hamburger Echo » réclame ouvertement des annexions de territoires : Est-ce que, dit-il, le vainqueur ne devra pas se prémunir contre le. danger d'une nouvelle guerre grâce aux moyens de défense que sa force lui a donnés ? Est-ce que nos frères ont répandu leur sang pour que dans peu d'années leurs fils soient obligés de tout recommencer par le commencement ? Aucun homme de bon sens ne peut soutenir cela. » N'est-ce pas assee clair ? A propos de la court* suspension du « Vorwaerts », la « Gazette de Lausanne. >1 évente un stratagème destiné à égarer le socialisme étranger. « Pour qui connaît les dessous dLi socialisme allemand et ses attaches avec le gouvernement, la suspension du « Vorwaerts », coupable d'avoir publié l'appel de la direc-• tion du parti socialiste en faveur de la paix, n'aura pas été une surprise. L e« Vorwaerts » a été suspendu soi-disant pour un temps indéterminé; dans peu de jours il paraîtra de nouveau. Le gouvernement non seulement connaissait 1 appel en question, puisqu'il lui a été officiellement communiqué fin mai-par la direction du parti, mais s'il ne l'a pas lui-même inspiré, il l'a tout au moins toléré ou encouragé. » D'après la « Gazette de Lausanne », le gouvernement allemand compte du sort qui attend les armées austro-allemandes si la guerre se prolonge, a mis les chefs socialistes allemands en avant dans l'espoir que les socialistes des autres pays leui emboîterait le pas. Et il a suspendu l'or- depuis !Le début de la guerre. Il connaissail admirablement les troupes d'Afrique et savait les employer et les conduire avec u.n« ' incomparable maîtrise. A cet égard, le général Baildouid, un « colonâal » Oui aussi, ne le cède en rien à som jeu rue prédécesseur. Paul Crokaert. gaule officiel du parti pour dissimuler qu'ils sont de connivence. L'INTRANSSGEANQE EST UNE CHOSE SAQRÉE Nous, non plus, nous ne voulons pas que les fils de nos soldats soient obligés de «(tout recommencer par le commencement» et c'est pourquoi nous ne voilions pas de la paix allemande qui laisserait après tant de sang versé l'Europe au même point qu'il y a un an. Un journal socialiste italien vient de mister clairement qu'il y a là pour nous une question de vie ou de mort : « L'intransigeance des socialistes français » et belges ,éciiivait ces jours-<ii le Popwlo » d'îtalia de Mifoans est une chose sacrée. » S'ils oêdiaient an chant des blondes sirènes ». (^'outre-Rhin, ils. commettraient la plus ir-» -rt'panaiblie -des fautes. C'est La seconde fois, u en un demi-siècle, quie les hordes teutonnes » se .précipitent sur fla France. Si la France » se sauve, ce sera pour toujours ; si elle n -rvsit vaincue ou si elle coinclut une paix pré-ii matuinée, c'en est 'fini d'elle ; dians quelque i» te mps l'Allemagne recommencera et ce ne » sont certes pas les socialistes allemands » quiii empêcheraient le ka:ser de réaliser son » rêve di'bégémoniie européenne. Malheur, » malheur, si 'les socialistes français se te-■>) noient pour payés avec les garanties des ii Jtumar,aden allemands ! Elles seraient don-» nées de mauvaise foi ; le manifeste le dé-» montre. Il proteste, m vérité, contre les » annexions, mais il semble que ce soit plus > pour la manière dont on les annonce que » ip ' ir le fait luii-même. On veuit lia paix,mais » uir.â paix diictée -par le kaiser. » Bappelons-le, c'est un journal socialiste qui met ainsi en garde les socialistes français- et belges contre le danger de « céder au, chant des blondes sirènes d'Outre-Bçhln »... lins ffliiMatii su llraosi' flB la Biip LA ' y FtiiEfillE Ot S. BAR i Hiiil nli HhVBE —0— ÎL FAUT ALLER JUSQU'AU BOUT .. A DCCLARÉ L'ANCIEN PRÉSIDENT DU CONSEIL - ' ~~ ~ La conférence de M. Louis Barlhou, organisée par 1' « Alliance franco-belge », au prolit des œuvres bruxelloises, a eu lieu samedi soir, au Théâtre du Havre. Elle a été une grandiose et émouvante manifestation en l'honneur de la Belgique, de ses souverains et de son armée. La salle archicomble, où nous avons noté, à côté des ministres étrangers près le roi Albert et dey principaux membres de la colonie belge, l'élite des personnalités civiles el militaires françaises, belges et anglaises, aoclame longuement l'ancien président du conseil quand il parait sur la scène du Théâtre M. Steeg .ancien ministre, président de 1' Alliance franco-belge », préside la réunion, ayant à ses côtés le général Jungbluth, chef de la maison militaire du roi des Belges ; M. Talon, commissaire général du gouvernement de la République près le gouvernement belge î MM. les ministres Carton de Wiart, Berryer, Davignôn, Segers, Iielle" putte, Hubert : les ministres d'Etat Coore-man et Liebaert ; le député Bôval, M. le général Goiran, commandant la 3° région ; M 1e contre-amiral Biard, gouverneur du Havre ; MM. Louis Brindeau, -sénateur : Jules Siegfried et G. Ancel, députés ; Mo-rain, préfet ; Benoist, sous-préfet ; Morgandi maire du Havre, etc. ALLOCUTIONS DE MM. STEEG ET CARTON DE WIART M. Steeg, d'une voix émue, prend la parole pour exprimer le salut respectueux el le respect unanime, la reconnaissante admiration de tous au chef sans reproche, au souverain sans défaillance, au roi Albert Ier, qui a fait à la France l'honneur de choisir sur son territoire l'abri nécessaire à son inflexible résistance, à son activité venge- M. Steeg fait l'éloge de la loyauté belge, il exalte le courage de ceux qui sont restés lù-bas, sous le joug allemand et que rien n'a pu abattre. Après avoir salué l'éminent conférencier et les ministres belges, M. Steeg donne la parole h M. Carton de Wiart. L'honorable ministre de la justice s'attache à montrer que jamais la Belgique n'eui plus d'amis que depuis 1e jour où la guerre l'a éprouvée. Il remercie les Français de l'accueil que, partout sur leur territoire, ils ont fait aux Belges. « Ce, feeau pavs de France , dit M. Carton de Wiart, que des critiques à la vision superficielle ou tudesque accusaient naguère d'être dégénéré, quel merveilleux spectacle de ressort moral et de santé physique, de simple héroïsme et d'harmonieuse beauté il donne depuis plus de dix mois au monde étonné 1 Partout, dans toutes les catégories sociales,- qu'il s'agisse des hommes, des femmes et même ..des enfants, l'âme de la France est vraiment maltresse du corps qu'elle anime. H semble que cette guerre ait fait surgn du t.réfond de la race, et pour les faire fleu-rirrà l'heure décisive, toute® les plus belles vertus de l'humanité; vertus « patriotiques n, qui subordonnent à l'union, nationale toutes les querelles et les dissensions intérieures vertus « charitables u, qui vouent aujour d'hui au service des victimes de la guerre tous ceux que quelque motif empêcTte de faire eux-mêmes la guerre ; vertus u intimes », oui suscitent dans l'ombre du fovei tant d'héroïsmes. obscurs où tes familles trouvent, même au cœur do deuils qui sonl atroces, le -Hncipc de leur stabilité, les enfants d'inoubliables exemples, et une natior les richesses non pas tes plus visibles, mais les plus certaines de son patrimoine moral. » Et, aux acclamations de tous, M. Carior de Wiart invite chacun à s'armer de pa 1 feice. « Oui, de pattemee, s'écrie-t-il C'est le mot d'ordre de l'heure. Patience aux épouses et aux mères inquiètes et courageuses, qui ne savent rien, qu voudraient savoir et qui ont presque -peur Patience aux jeunes filles qui cousent ec soupirant. Patience aux enfants qui voient des larmes dans les yeux, auxquels on ne parle de rier mais qui devinent tout. Patience à tous ceux qui écrivent des let très et n'en reçoivent pas. Patience aux hommes déracinés, tiraillés par des devoirs contraires. Patience à touts ceux que tourmentent les •besoins de la polémique ou que travaille 1( ipirurit de Sa critique. Et patience à tous ceux qui souhaitent te paix. Paticnjce. C'est le mot d'ordre de l'heure mais c'est aussi le secret de la victoire. » On applaudit cette belle péroraison et 1< salle enthousiaste acclame 'longuement M. Barlhou quand1 il se lève pour parler à sor tour. DISCOURS DE M. BARTHOU Il serait superflu de dire à nos lecteurs, qui ont eu tant de fois 'l'écho de ses retentis-sants succès oratoires, que l'ancien présdden du Conseil est un des plus brillant? orateur* -du Parlement français. Nerveux, le masque énergique, le geste dé cidé,tout en M. Bart'nou révèle l'homme d'ac lion. Mais quel merveilleux dans les pa rôles ! quel art admirable de nuances ! E comme on conçoit le prestige d'un pareil ta lent sur une assemblée délibérante ! M. Barthou a parlé pendant plus d'une heure et lorsqu'il eut terminé, chacun n'avai qu'un regret : c'est que, déjà, il eût fini. Que éloge, pour un orateur, pourrait valoir ce lui-là?... Après avoir spirituellement rappelé qu'il 3 a 18 mois, il vint a.11 Havre conférencier ai nom d'un parti politique, M. Barthou dit s£ fierté de pouvoir affirmer aujourd'hu (( l'union indissoluble » de tous les cœurs français jusqu'à la décision décisive et ven geresse Puis il expose le but de l'œuvre d< l'Alliance franco-beige. (( C'est, dit-il, une œuvre à la fois de bien lîaisance et de propagande. D'abord, ell< vient au secours des Belges restés là-bas e de ceux qui se sont réfugiés en France. Elk animante la eaiisse fondée à Bruxelles pai un homme que son courage et sa simplicité ont élevé au rang d'un héros : M. Max. » L'éloquent oraieuir esquisse ensuite, è $rapjds traits, l'histoire des Belges, depuif que César en parla jusqu'à nos jours ; i miont-ra la perfidie des Allemands, traîtres e parjures déjà au temps où le grand généra romain, décrivait, en termes dé/fini tifs, les Gaulois et leurs voisins. Puis il fit acclamei la petite Belgique répondant fièrement à l'ultimatum de la puissante Allemagne . Vient alors, en un récit, sobre, pressé, vi vanl, l'histoire de la tragédie où la Belgique a é'A -en traînée mnflgré sa neutralité loyale e malgré sa volonté. D'un côté, mensonges, fourberie de la part du gouvernement, fourberie de La part des partis politiques et parti-culièrement de la Sozialdiéimocratie, insolence «t brutalité ; de Faudire, ibonne foi, honnêteté fierté, indomptable courage, u La Belgique a rendu un immense, un inoubliable service à la France, à l'Europe et à la civilisation > a déclaré M. Barthou ,d'une voix qui a dé chaîné les acclamations. Après un éloge du roi Albert 1er, granc cit(>yen et grand soldat, qui incarne dans s' résistance les traditions et les espérance? d'une nation à laquelle le Destin doit la re vanche du Droit, et un hommage rendu au> vertus qui valent à la reine Elisabeth l'ad miration du monde entier, l'orateur a pro clamé le devoir, pour la France avec tou; ses alliés d'aller jusqu'au bout de la lutte qui a élé froidement et violemment imposée Ce devoir se confond pour elle avec soi existence et avec son honneur Les morts se dresseraient debout, hors dt leur tombe déshonorée, si quelque lassitude ou quelque défaillance tentait de rendre inu tiles la leçon et le prix de leur sacrifice. Les tranchées ont la confiance que donn-1 action. A mesure que l'on pénètre da s leurs lignes, on sent le cœur s'exalter d'an, la certilude de la victoire. A Craonne, à Lorette, à Carency il a en tendu raconter des épisodes héroïques e émouvants, dit l'orateur dont le récit fai passer dans la salle un frisson sacré.. S'il se rencontre, continue l'orateur, de! hommes qui parlent d'une paix prématuré* qui serait une folie, une honte, il ne fau pas les écouter, car ce Ront des égarés et ci sent des isolés. (Applaudissements.) Parler de paix alors que la' France et 1e Belgique ne sont pas complètement libérées ce. serait une abdication et un déshonneu: car la cause de la France et celle de la Bel gique sont indissolublement unies. (Applau dissements prolongés.) Et puis, il y a en France des centaines de mlille de pères et de mères qui ont l< droit de dSre qu'il ne faut pas que leurs en fants soient morts en vain. Pas de conver sa tion diireete ni indirecte avant Ra libéra lion définitive des deux territoires. Certes •il y aura des moments durs à passer, car h lutte est difficile et elle sera encore longue mais il faut nous cuirasser pour aller jus qu'au bout, jusqu'à la victoire qui nous ren c'ra l'A feace -Lorraine et assurera la sécu rité de l'avenir. (Applaudissements répétés. A Namur, il y a une pienre tombalie su1 laquelle est sculpté un chevalier décapité sans nom, sans blason, sans date. On y li simplement ceci : Heure viendra Qui tout paiera. Cette devise doit être la nôtre, car ell< renferme unie espérance. Oud, rherro viendra où les Allemands paieront pour tout, pour les enfants ass-as sinés, les femmes outragées, les vieillards brutalisés, les civils emprisonnés. L'Aile maigne devra des comptes aux Alliés mai: aussi à l'humanité tout entière. Hâtons dans nos arsenaux, dans nos usi r.es, dans nos laboratoires, de tous nos ef forts et de toute notre confiance, 1 fieur* inéluctable où l'Allemagne payera les d*iil< : dont elle doit compte à l'humanité toute en ; tière. Cette péroraison est saluée par une véri ; !a.ble tempête d'acclamations. M. Steeg, qu. vient recommander les quêteuses de l'Ai hance franco-belge à la bienveillance du pu blic, a peine à rétablir le silence. Longtemp, après que M. Barthou s'est tu, i'auditoir* vibre .et frémit encore. Quand cet hommi d'ICtat qui, en faisant voter la loi de troi ■ ans, fortifia le bouciier de la France ; quant ce père qui a eu son fils lué à l'ennemi montra les morts s°. levant du tombeau pou reprocher sa lAchetc à quiconque parlerai de paix avant la victoire définitive, il n'; avait plus personne dans l'assistance qu : ne fut littéralemeni. soulevé, ému, trans porté. 11»:; " -i _ jjfF Communiqué sfieisl français —o— Paris. 5 juillet, 14 h. 45. DANS LA REGION DV NORD D'ARR^S, deux tentatives d'attaques ennemies, précédées d'un violent bombardement, ont été enrayées vers 22 heures. L'une d'elles a été dirigée contre nos positions devant Souchez. Les Allemands sont sortis d plusieurs reprises de leurs tranchées, armés de gre-, nad.es et de pétards, mais ont été obligés de , se replier, laissant de nombreux cadavres , sur le terrain. L'autre attaque, qui s'est produite au Labyrinthe., a été immédiate-. ment arrêtée par notre feu. EN L0HRA1NE (B01S-LE-PRETRE), au cours de l'après-midi d'hier et dans la soirée, • les Allemands ont pris l'offensive sur un . front d'environ cinq kilomètres, depuis Fey- én-Ilay exclus jusqu'à la Moselle à l'est de , Fey-cn-Haye, ainsi que dans la partie occidentale du Bois-Le-Prélre, c'est-à-dire sur un [ front total d'un kilomètre environ. Ils -ont . réussi après un bombardement d'une extrême violence à reprendre pied dans leurs an-, ciennes lignes précédemment conquises }mr [ nous. Mais, malgré la vigueur de leur action, t ils n'ont pu les .dépasser. Plus à l'est, c'csl-à-i dire depuis la Croix-des-Carmes jusqu'au ha-; meau Ilaut-de-Rieupt sur la Moselle, l'atta-. que allemande a complètement échoué. L'en-. nemi a subi de très lourdes pertes. SUR LE :',FSTE DU FRONT, rien d'important à signaler. ; »0([—-— : LES OPERATIONS BUSSES Petroarad, 5 juillet. — Officiel. — DANS , LA REGION DE RADOM, nous avons enlevé les tranchées de plusieurs bataillons autrichiens. (Radom est situé sur la rive ' qanche de la Vistvle, à environ 100 kilomètres au sud de Varsovie.) ; L'ENNEMI CHERCHE A PROGRESSER DANS LA REGION DE ZAMOSC (sur la rive droite du Wieprzc). A KRASMOSTAVE, l'ennemi a subi dei pertes sévères. Nous nous sommes emparés du village de Tarfimeki, que l'ennemi ' nous avait enlevé. »o« Ck'Qmu&iqué officiel italien —o— COMBATS HEUREUX AU FK9NT ITALIEN i Rome, 5 juillet. — Officiel. — DANS LA l REGION DU TYROL, DANS LE TREN-; TIN ET EN CARNIE, ACTIONS D'ARTIL-. LER1E. NOUS AVONS BOMBARDÉ ET AT-. TEINT PLUSIEURS FOIS, IIIER, LE FORT ■ DE HENSEL. L'ennemi a essayé de repren-, dre nos tranchées sur le versant septcnlrio-: nal que nous avons conquises dans la nuit du S au i juin. Il a été repoussé. [ Nous avons repoussé également plusieurs attaques furieuses sur le plateau de Careico. ■ L'ennemi subit de lourdes pertes. Nous i avons fait 300 prisonniers environ et nous avons pris deux canons de campugne, de nombreux fusils, des munitions el beau-i voup de matériel pour mitrailleuses. Les i déclarations des prisonniers affirment gue ; les perles de l'ennemi ont été, ces jours derniers, très graves. I LE GENERAL GOURAUD BLESSÉ ! Le général Gouraud, commandant des ? troupes françaises aux Dardanelles, a été ' blessé par des éclats à'obus au moment où ! il se rendait à une ambulance pour visiter les blessés. Sa vie n'est pas en danger, et 1 il est évacué sur la France. 1 Le général Bailloud prendra le commandement provisoire du corps expédition-^ naire. i L'ATTENTAT ; CONTRE M. PIERPONT MORGAN New-York, 5 juillet. — Fran Holt, l'au-, teur de la tentative de meurtre dont a été i victime M. fierpont Morgan, a été incar-, oéré à la prison de Miniéola. il n'a pas cessé de gémir et est resté • éveillé la plus grande partie de la nuit. Il a été interrogé par les policiers. ) Chicago, 5 juillet. — Un vieil ami ele col-., ' lège de l'agresseur de M. Pierpont Morgan : vient de déclarer à un journal do Chicago I ejue Frank Holt s'appelle en réalité Ericlv Munter et qu'il est né en Allemagne. Il était autrefois étudiant à l'Université de Chicago. Après ia mort do sa femmo, Erich Munter avait disparu dans des circonstances ' suspectes . . Remarié plus tard, il enseignait depuis '• sous le nom de Holt. , »0C1 j LE ROI DE BAVIERE EST NOMMÉ MARECHAL j Amsterdam, 5 juillet. —> L'empereur ; Guillaume a nommé le roi de Bavière ma-^ réchal dans l'armée prussienne, en reconnaissance do la bonne conduite des troupes bavaroises en Galieie . Cette distinction ayant mécontenté d'au-i 1res souiveraina altemands, on croit que te - kaiser se hâtera de nommer parmi eux - d'autres maréchaux. | fo'jraaSsa pea4 êîve résida : «pe là CENTIMES on I PiNS¥ ; esa âi8£fM©ssEse, 5 eeeis 93a ISol-i lasâe. 21" ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 236 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU F3&0KT) M&rdi 6 Juillet 1915

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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