Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 24 Août. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ks6j09xg7d
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4e Année — N° 364 ftédastian & Administration Turfmarki 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à IVÎaestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingue : SJijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samredi 2 4Août 1918 B cents le numéro ÂBOMNEMENTS ; ,1 florin par mois hollande- 2.50 fi. par Smois Etranger : port en sus ANNONCES : La Signe : 15 C. en 40 page Réclames psrmanentes à forfait n—rrimisM—wi MiMHI Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 ^1 L'ALLEMAGNE A PEUR S I k que disent lis journaux âllematids a » Nous citons toujours volontiers les journaux de Pfii'iS. C'êSt vcib ia Francc en Jfet que se tournent constamment et na-tàrellement nos regards puisque c'est de laque nous viennent les meilleures raisons de confiance et d'espoir. Aujourd'hui la lecture des journaux allemands est pourtant bien édifiante aussi. Il y a quelque chose de changé outre-Rhin. L'Allemagne a peur. La Deutsche Zeitung ne dit-elle pas que les revers pubis sur la Somme et sur l'Ancre sont " la première grave défaite allemande au cours de cette guerre,,? Et le Voiwaeits ajoute crûment que les Allemands ont ."ctuëllemen't de " bien graves sujets d' inquiétudes tandis que la Gazetie de Fin nef oit ose signaler que les chefs de l'Empire suivent " une politique de de désespéré Lisons donc les journaux allemands. NouS v puiserons un puissant réconfort, qui ne' fer a que confirmer la lénifiante exaltation que prouvent en nous chaque j >ur les brillants bulletins rie victoire des armées que manœuvre le grand généralissime Foch. lis les pis fis iltaape s'éogM dit un journal suisse allemand Le dénouement est inévitable La National Zeituhg de Bâle consacre aux dernières expériences de l'Allemagne un article très significatif qui est destiné à avoir un certain retentissement sur l'opinion suisse. Aucun journal de la Suisse alémanique n'avait encore caractérisé vraiment avec une pareille netteté la situation faite à l'Allemagne par les derniers échecs militaires, ni n'avait repré- Isenté sous un jour aussi sombre les perspectives que lui laisse la continuation de la guerre. Il y là un symptôme très instructif de l'évolution qui est en train de transformer l'opinion neutre a la suite des événements militaires de ces dernières semaines.Les différents commentaire* Wolff, dit le journal de Bâle, font une impression pénible. On aurait pu croire qu'une nation qui a remporté des succès militaires aussi extraordinaires se fût dispensée de faire dans l'infortune de pareilles entorses à la vérité. La conscience d'une force inébranlable et véritablement invincible se fût exprimée plus dignement et aurait eu plus d'action sur le monde si • les maîtres de l'opinion en Allemagne avaient avoué au peuple que le pays venait de subir une défaite sérieuse. Au lieu de cet aveu, on ne ce|$e de dénaturer, de pallier la vérité, et, à lire ces commentaires, on ne peut s'empêcher de penser que les généraux de l'Entente ne commettent que des sottises et donnent dans tous les panneaux que leur tend Ludendorf, que jamais ils n'atteignent les objeetifs qu'ils se sont assignés. S'il leur arrive de réaliser une avance de 20 kilomètres et de prendre des centaines de canons et quelques dizaines de milliers de prisonniers, ces gains sont sans valeur. On donne ainsi à l'Entente et au reste du monde l'impression que le peuple allemand ne supporte pas la vérité et s'effondrera quand on ne pourra plus la lui cacher. L'Allemagne n'a pas encore subi de défaite vraiment décisive; si ses chefs n'osent pas lui avouer un échec de moyenne importance, qu'adviendrait-il si la situation devait empirer? Aux mensonges militaires de Wolff, le chroniqueur du journal de Bâle ajoute l'effet désastreux de l'offensive de paix que l'Allemagne vient de confier à un journal suédois. La manœuvr», en ce moment, est une maladresse grossière. L'appel, à une intervention, juste au moment de la retraite allemande a l'air d'un signal de détresse et enlève toute valeur aux affirmations de la presse allemande. La National Zeitung continue en ces termes. L'Alïfemagne ne peut, dans l'hypothèse la plus favorable, qu'ajourner quelque temps encore sur le front occidental la décision qui lui sera contraire. La guerre sous-marine a été une défaite et lui a valu l'entrée en guerre des Etats-Unis. Elle est perdue économiquement, elle est condamnée à mourir en tant que nation si elle ne s'entend pas avec le président Wilson, qui est la plus sûre Société des nations. L'Autriche-Hongrie est à bout de forces ; elle ne pourra que tenter à la dernière heure de sauver son existence en se transformant profondément. A l'est, les plans de l'Allemagne s'effondrent ; le bolchevisme s'écroule. La Turquie est en proie à la colère et au désespoir, et le tsar de Bulgarie, qui s'est allié aux puissances centrales contre la volonté de son peuple, est très gravement malade à Nauheim. Dans les puissances centrales, la baisse du change s'accentue, la disette des denrées nécessaires & la vie devient de plus en plus terrible. Aucun emploi de la force ne peut plus asSu- rer le s.ilut et quand bien même VoJ&BSiss dé "j'îiiieiire ferait arrêtée aujourd'hui et provoquerait une contre-offensive de l'Allemagne, le dénouement inévitable en serait peut-être retardé mais nullement modifié. Ne nous abandonnons pas comme les Russes écrit ic Vorwaerts La presse allemande tout entière a reçu mission de donner un coup de fouet à l'opinion, abattue par la nouvelle des défaites. A signaler le langage du Vorwaerts, qui recommande vivement à ses lecteurs de ne pas suivre l'exemple des Russes : Le peuple sait très bien que dans une longue guerre menée contre le monde entier coalisé, tout ne peut toujours marcher parfaitement, jamais le mot n'a été plus vrai. Mais on se trompe singulièrement sur le compte du peuple allemand si l'on pense qu'il laissera tomber ses armes dès qu'on lui permettra de regarder la réalité en face. Nous estimons au contraire que, conscient du terrible danger qui plane sur nous, ressusciteront dans notre ùt"n-e 'es forces morales dont on a depuis le 4 î914> déploré la régression. L'effroyable «périence faite par Se peuple russe nous apprénu qu'une paix à tout prix n'est pas une véritable pa.'.Y; et qu'un peuple qui fait la guerre si effroyables que soient les souffrances que la guerre entraîne avec elle, est cependant en meilleure situation qu'un peuple qui s'abandonne lâchement à la politique de l'ennemi. 11 n'y a pas un Allemand qui envie le sort de la Russie. Si quelqu'un avait le droit de faire ressortir le déshonneur et l'humiliation de la Russie, dans les termes que l'on vient de lire, ce n'étaient certainement pas les Allemands, qui ont profité de la capitulation après l'avoir suscitée de toutes les manières. ' Un lii d'autre part dans le Stuttgarter Neues Tagblatt : Les privations toujours croissantes de la vie n'ont certes pas affaibli le peuple, mais elles n'ont pas été sans influence. Celui qui prétendrait que nos forces morales, au début de la cinquième année de guerre, sont pareilles à celles d'autrefois, ne verrait pas très clair. On bavarde, on murmure, on susurre, tant et si bien que nos moindres revers apparaissent comme des catastrophes. Nous ne devons pourtant pas douter de notre commandement suprême. Ce serait une noire ingratitude dans ces jours critiques que de retirer notre confiance à ceux qui la possédaient aux jours heureux. Hindenburg et Ludendorff demeurent les deux colonnes de notre puissance. La Strassburger Post: Le pessimisme est inadmissible, dit-elle, même si cette phase de la bataille et d'autres encore, doivent nous apporter des désillusions ; avant tout, il faut s'interdire tout découragement à l'arrière. On ne saurait trop répéter combien le moral du front dépend, pour une large part, du moral de l'arrière. L'effet produit sur les troupes par le moral des populations, est infiniment plus puissant que les profanes ne pourraient le croire. Nous laisserons-nous aller à un tel point qu'il faudrait nous donner la France comme modèle? La France perd son sang par mille blessures ; elle est au bord de l'abîme et à la veille de la défaite ; chacun pourtant y porte haut la tête comme un vainqueur. Les Dernières Nouvelles de Munich : Si nous assistons actuellement à de lourds combats, nous n'avons pourtant aucune raison de nous représenter les fluctuations du front comme des échecs irréparables. Plus que jamais la confiance pleine et entière en notre commandement est une nécessité. L'état d'esprit de l'arrière agit fatalement sur celui du front ; la faiblesse, le pessimisme paralysent la volonté des combattants. L'adversaire prononcera encore d'autres attaques aussi violentes, car il ne faut pas estimer au-dessous de leur valeur les forces que l'univers entier met à sa disposition, les moyens d'action énormes dont il dispose. La concorde et la confiance du pays permettront seules, à notre état-major, de lui résister. " Il faut s'armer de courage „ dit von Hintze La Gazette de Francfort, au sujet de l'entretien de von Hintze avec le représentant de la Gazette de Cologne dit qu'il est parfaitement vrai que du côté des ennemis de l'Allemagne, un penchant vers la paix est actuellement très peu perceptible. C'est pourquoi nous devons continuer à combattre, car nous nous " AU JOUR LE JOUR — La vieille gnlté boche e;.t ■JT-psf tien Malade, me dit cette dame hollandaise qui vient de faire un JçtSLl petit tour dans la province rhé-v nane, chez ses parents, car elle est d'origine allemande. Bien malade, ,1e n'ai jamais vu des ^ens plus.tristes que mes anciens compatriotes. Je n'étais pas relouai; e chez nous depuis trois ans. Et je crois bien qne je n'y retournerai plus d'ici longtemps. J'ai vu mes parents, mes frères (on ce qui nous en reste), mes amis (ou ce qui en demeure). Tout le monde est désolé, ou, mieux, accablé par tant d'infortune. Tout le monde, non seulement en a assez de la guerre, mais est persuadé que cela durera encore deux ans et que l'Allemagne sera écrasée.Elle l'est déjà à moitié, mais à moitié seulement. J'entends morale m en t. Le moral de tous les gens que j'ai vus est étonnamment bas. Nous' autres, Allemands, nous sommes faits pour vaincre. Mais, dès que nous ne sommes plus vainqueurs, nous sommes pitoyables. Et que sera-ce si jamais les Alliés se battent en Allemagne? Ce sera terrible, t#op terrible! — Mais il reste bien aux Allemands un espoir?... — De victoire, non. Personne en Allemagne ne croit plus à une victoire, même partielle. Mais, on ne se résigne pas encore à la défaite. Depuis l'entrée en guerre des Américains, on sait bien que l'Allemagne ne pourra pas battre ses ennemis et leur imposer la paix allemande. "Mais on se dit : « Tenons ferme. Et nous nous en tirerons toujours mieux qu'en jetant le manche après la cognée. » C'est pourquoi on tient, mais on tient mal. Dans la province rhénane —- j'ai été à Bonn — dans ce pays où la vie naguère était si facile, si agréable, si gaie, je n'ai vu rire personne, ni .même sourire. J'ai vu des ombres, des gens amalaSs», affaiblis. J'ai vu des enfints de bourgeois aller pieds-nus, sans linge, sans casquette, qui avaient i ^ mendiants malheureux, malchanceux. Tout nlîiiirjUe- Les vivres, les vêlements et surtout la i'oi. Ce peuple, si fier, si orgueilleux surtout de sa force, est maintenant au dernier degré de la dépression. Je reviens terrifié de ce que. j'ai vu. J'ai bien l'impression que nous sommes perdus. Et tous ceux que j'ai «vus ont la même idée... » » Voilà d'excellentes nouvelles. Je les garantis authentiques. Et c'est ce qui me plaît en elles. D'ailleurs je lis dans la « Mucncliener Post » ceci, qui les confirme : « Nous devons parler aujourd'hui ouvertement, au début de la cinquième année de guerre, de quelques faits qui ne sont plus un mystère. Dix-huit mois de guerre sous-marine ■ à outrance ont passé sans pouvoir briser la volonté de guerre de l'ennemi, et, par ce que l'on sait de l'état des approvisionnements en munitions des pays de l'Entente, cet état n'est, en tous cas, pas plus défavorable que celui de l'Allemagne. « En outre, notre guerre sous-marine n'a pas pu empêcher les Etats-Unis de transporter en Europe une armée d'un million d'hommes. L'espoir que, après la conclusion de la paix en Orient, une courte lutte finale en Occident aurait décidé du sort de la guerre en faveur de l'Allemagne se montre irréalisable.« Bien que nous soyons habitués à tabler sur un laps de temps considérable, nous ne pouvons pas oublier que depuis la paix de Brest-Litovsk il s'est passé un laps de temps plus grand que toute la durée de la guerre de 1870. Avouons ouvertement qu'au mois de mars de cette année l'Allemagne se figurait un mois d'août bien différent de ce qu'il est aujourd'hui. « Enfin la paix en Orient aussi nous a profondément déçus, et pas seulement ail point de vue politique. La vérité est que c'est une paix qui a besoin de trop de soldats. Nous nous trouvons dans une situation que, avec de grands efforts seulement, nous pouvons appeler une situation alimentaire défavorable, car l'expression famine chronique serait plus près de la réalisation. » Oui. Et ce n'est pas fini. Nous lirons un jour des articles pareils non plus seulement dans la « Mucnchener Post», qui n'est qu'un organe socialiste, mais dans la « Gazette générale de l'Allemagne du Nord», organe de la chancellerie. Et ce jour là — prochain, peut-être •— j'offre une tournée à M. le comte Ifertling ! — R. P. trouvons dans une guerre pénible pour la défense de la patrie. On ne peut attendre aucune disposition d'entente, ni de Lloyd George, ni de Clemenceau. No.us considérons comme étant d'un poids plus lourd l'influence journellement croissante de l'Amérique auprès de l'Entente. Ce qui commençait à germer auprès de nos ennemis européens se trouve réduit à néant par l'opinion guerrière furieuse des Etats-Unis. Dans de telles circonstances, il n'y a assurément pas d'autre conseil à donner que de réprimer tous les espoirs précipités et de s'armer de courage et d'endurance pour les temps prochains. Kultur Le Temps reproduit quelques lignes extraites du Berliner Tageblatt — un organe libéral (!) — qui révèlent une mentalité vraiment pathologique. Lors de l'évacuation par les Allemands d'une zone des pays envahis, nous avions frémi de stupeur en lisant qu'ils arrachaient l'écorce des arbres. Aujourd'hui, B—«—aaMMsa?"1 m ■[■■■i i ag—MMMOBBsaBgBMwpiBWJiCTgyiw •pniiniii im i NOS SUCCÈS S'AMPLIFIENT la vie d'Albert est prise PAR LES ANGLAIS En deux jours, plus de 16,000 prisonniers et de 200 canons tombent "aux mains des Alliés Ile moinbreyx villages s©n$ encore conquis — Les Anglais anin-enf encore asira nouveau champ d'attaque eeïts'e i'Urtcre et la Somme vers Bapa&ime *■- L'avance continue sur toute la iisssrîe -V* S s 0- 5 e S Y2 O&Si G a Les Français occupent encore plusieurs villages PARIS, 22. — Havas officiel 2 h. : Au cours de la nuit, nos troupes ont maintenu le conctact avec l'ennemi qui se retirait entre la Matz et l'Oise' et à l'E. de l'Oise. Nous avons occupé P1 é m o n t et atteint Thiescourt, Cannecten-c o u r t - V i 11 e et la D i v e 11 e. Nous nous appuyons contre l'Oise à l'E. de Noyon, de Sernpigny à Brètigny. Plus à l'E. nous nous sommes emparés de B o u r g u i g n o n et de S t-P a u I aux-Bois et nous avons a.ancé jusqu'au N. de ce village. Nos troupes ont atteint l'Ailette près de La Quincy-Basse. Ènii'G i'A'Ietfe et l'Aisne, il n'y a pas de changement êXceplé dans la région de de P o m m i e r s dont nos iroltpeS ont atteint les lisières S.-O. Les Français prennent encore 7 villages. — Ils ont capturé plus 200 canons depuis ie 20 juillet PARIS, 22. — Havas off. 11 h. soir: Nos troupes ont continué durant la journée leur avance sur tout le front de combat. Entre la Matz et l'Oise, elles s'appuient à la Dirette, de l'embouchure de la rivière jusqu'à Evricourt. A l'O. de l'Oise, elles ont avancé leurs lignes jusqu'aux lisières de Quierzy. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons pris Saint-Aubin, Selens, Bagneux, Epagn y, Bieux y, Vauxrezis et Pommiers.Les Allemands ont abandonné entre ia Matz et l'Oise un matériel considérable. On a établi depuis le 20 la capture de plus de 200 canons. Nouvelles attaques anglaises entre ia Somme et l'Ancre LONDRES, 22. — Reuter officiel mat. : Ce matin, à 4.45 h. les troupes britanniques ont attaqué les positions allemandes entre la Somme et l'Ancre. Mercredi à la tombée de la nuit, nos patrouilles s'étaient avancées jusqu'à la rive gauche de l'Ancre au S. et au S. E. de Beaucourt. . Nous avons maintenu contre de fortes contre-attaques, l'après-midi et le soir, les positions conquises hier au N. de l'Ancre, sur le front de Miraumont et d'Achiet-le-Grand. De nouvelles contre-attaques se sont développées ce matin en face de Mira-mont et d'Irles. Nous avons fait 2,000 à 3,000 prisonniers et pris quelques canons. Nos troupes ont continué leur avance à l'E. et au N. E. de Merville. Elles ont atteint les quartiers extérieurs de Neuf-Berquin et enlevé une forte position ennemie au N. de Bailleul. Après un vif combat, nous avons repoussé une forte contre-attaque locale près de Locre. Au N. O. de Dranoutre, la bataille a continué durant la nuit. il y a mieux. En reculant, on se console ainsi ; Ce qu'ou ne saurait refuser à nos armées, c'est la destruction totale d'un nouveau coin de France. La nuit, on peut contempler les incendies qui ravagent Jes moissons et les forêts. « C'est là un spectacle consolant ! » Plus loin, le Temps reproduit un ordre ; de bataillon récemment saisi sur un prisonnier : On ne doit sous aucun prétexte laisser l'ennemi enterrer ses morts et ses blessés. ; Le "matériel humain,, doit être réduit! Nous nous demandons si après cela il y • aura encore des soldats qui osent crier, i i " Kamerad ! i 3 Les Anglais prennent la ville d'Albert — En deux jours ils ont fait plus de 5,000 prisonniers LONDRES, 22. — Reuter officiel soir : Haig annonce la prise d'A I b e r t. Les 21 et 22 août, nous avons fait plus de 5,000 prisonniers. Vers Bapaume LONDRES, 22. — Reuter : Les troupes britanniques ont exécuté une attaque dans la direction de B a p a u m e, qui les a ramené sur le même champ de bataille f que celui de 1916 le long du chemin de fer Arras-Albert. Nous avons fait là éga-. iement un grand nombre de prisonniers. Une attaque vers Soissons LONDRES, 22. — Reuter: Le correspondant spécial de l'agence Reuter auprès de l'armée française mande que les Français ont fait des progrès importants dans la région de Soissons. Ils ont occupé Levai, au bout du plateau de Juvigny. Quelques milliers de prisonniers ont été capturés au cours de la journée. Les Français ont fait en <2 jours pius de 11.000 prisonniers PARIS, 22. — Commentaire Havas : La victoire de l'armée Mangin s'est encore amplifiée hier. Le mouvement se poursuit avec succès. Si le front allemand n'est pas encore rompu (ce que nous viserions, selon le commandement allemand) il a été considérablement enfoncé. Au surplus Noyon se trouve gravement menacé par l'avance de l'armée Mangin et la progression de l'armée Humbert. Avec Lassigny, qu'ils défendirent avec acharnement, les Allemands ont perdu la charnière de leur système de défense entre l'Oise et la Somme. La conquête de Lassigny facilite notablement celle de Noyon. L'attaque britannique au N. de l'Ancre, en direction de Bapaume, constitue un nouveau danger pour l'ennemi. Nos alliés ont réalisé une progression qui les ramena aux champs de bataille de 1916. Foch montra de la sorte combien il domine ses propres conceptions stratégiques, conceptions que nos soldats réalisent avec une persévérance inlassable. Maintenant que les Allemands ne peuvent pius parler d'une retraite élastique, d'une victoire des arrière-gardes ou de liberté d'action, ils nient tout simplement les faits. Leur communiqué de mercredi après-midi se borne à reconnaître que les Français pénètrent sur certains p jnts dans les lignes avancées allemandes. Le communiqué du soir est encore plus étrange. 11 dit : " En Flandre, des combats locaux eurent lieu à l'O. du Kem-mel. Une attaque anglaise sur un vaste front en direction de Bapaume échoua sous de fortes pertes tout comme une nouvelle tentative des Français pour rompre notre front entre l'Oise et l'Aisne Le procédé est par trop . impie, mais les faits ne sont que trop éloquents par eux-mêmes. Les journaux constatent que l'armée Mangin a progressé de 8 kilomètres en deux jours et'qu'elle a fait 11000 prisonniers.Suivant 1'" Echo de Paris „ le nombre | des prisonniers faits depuis le 18 juillet | dépasse 100,000.

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