L'indépendance belge

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s.n. 1916, 23 Mai. L'indépendance belge. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44jx0q/
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$7èîfi8 année. No. 120 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HQLLAMDE: 5 GENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: ÎPDÙK HOUSE, TUDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. ITT.V B0REAT7 A PARIS-11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.; jals-'ls. Gt MARDI 23 MA! 1916. En vente à Londres à 3 h. le lundi 22 mal. "T"* 1 *****"-"* =~~ ! " ~~ (SUÇAS, 9 SHILLINGS. } âBOXNEMEMS: 6 MOIS. 27 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. Lundi, midi. L'événement du joui- est la jonction ges troupes russo-britanniques en Mésopotamie, annoncée officiellement par le \Var Office. On ne dit pas dans quelles conditions la jonction s'est opérée. Tout fe que nous savons, c'est qu'il s'agit d'une force de cavalerie, avant-garde sans doute de contingents plus importants qui, on peut en être certain, feront bientôt parler d'eux. Le premier résultat de l'apparition des Russes sur les bords du Tigre a été l'évacuation, par les Turcs, de la position de Beit Eissa, sur la rive droite du fleuve, ce qui a déterminé le général Gorringe à pousser en avant et à enlever la fameuse redoute de Dujaibar, -clé des ouvrages défensifs turcs d'Es Siun. C'est, on se le rappelle, contre cette redoute, fortement défendue, que les troupes du général Aylmer «'étaient heurtées, sans succès, au mois de mars, lors de la retraite de la colonne de secours britannique. L'approche des Russes, dont des co-]onnec sont signalées dans différentes directions, contraint l'ennemi à concentrer ses forces pour la défense de Bagdad. S'il faut en croire le correspondant du "Times" à Bucarest, les troupes austro-allemandes participeront à cette défense. Une division autrichienne serait déjà à Bagdad et on y attendrait 4,000 Allemands, qui doivent arriver le mois prochain! Les Turcs l'assemblent, paraît-il, d'importants contingents et toutes les troupes disponibles sont expédiées en Asie Mineure. C'est à peine s'il reste 150,000 hommes en Turquie d'Europe et •ur le littoral asiatique, ce qui, aux veux des Allemands, est le minimum nécessaire pour faire face aux éventualités. Les opérations anglo-russes renversent évidemment tous les projets de nos snnemis, qui se voient contraints à expédier sur ce théâtre éloigné des foi-ces dont la présence eût été nécessaire en Europe. Car la crise des effectifs commence ?. se faire sentir chez nos adversaires. Les Autrichiens ont rappelé d'Albanie — où ils ne semblent redouter aucune offensive dangereuse de la part des Italiens retranchés à Valona — deux divisions ;et les Allemands, à en croire des informations venues de Salonique, auraient, eux aussi, retiré du front balkanique sept régiments qui seraient destinés au front occidental. Enfin, le nombre des officiers allemands dans l'ai*mée bulgare a été sensiblement réduit, et c'est évidemment à la seule armée bulgare qu'est dévolue la tâche de faire face au corps expéditionnaire frauco-britannique et aux troupes serbes. Celles-ci, vu l'opposition irréductible du gouvernement [grec contre le transport par terre, se-Eront, à ce qu'on annonce, amenées à pied d'œuvre par d'autres voies. L Ce qu'il faut retenir de tous ces re-igvoupements de forces de la part de nos hnnemîs, c'est le fait que leur réservoir K liommes, qui semblait inépuisable et [dans lequel ils ont puisé sans compter, commence à se vider, et le jour approche où les vides ne pourront plus être comblés. /'■> "Zfi , M&cj v T" D'ici là, les Austro-Allemands resteront les adversaires formidables qu'ils n'ont cessé d'être depuis le début des hostilités, et les furieux assauts qu'ils livréàt aux Alliés à Verdun et dans le Tyrol sont là pour témoigner que les Puissances Centrales, très affaiblies économiquement, restent, au point de vue militaire, très redoutables. Tant que |j^esi^mis^^n^aunHrt^le^jnoyens^ c est-à-dire tant qu'ils pourront remplir les vides creusés dans leurs rangs, ils essayeront de donner le change par leurs offensives locales et ils ne se résoudront probablement à la défensive et au rétrécissement nécessaire de leur front que le jour où la pénurie des effectifs les y contraindra. En attendant, la bataille se poursuit, toujours furieuse, devant Verdun. Les communiqués des deux derniers jours nous apprennent que les Allemands, attaquant avec das troupes fraîches, ont enlevé une tranchée de première ligne sur le versant occidental du Mort Homme, entre celui-ci et le Bois d'Avo-court, faisant des prisonniers (1,315 hommes et 31 officiers prétendument) et capturant, à ce qu'affirme Berlin, huit canons et seize mitrailleuses. Ce succès n'a été acquis qu'au prix de pertes énormes infligées aux Allemands, dont plusieurs colonnes d'assaut furent fauchées avant que l'une d'elles parvînt à s'emparer de la tranchée française partiellement évacuée, et en grande partie détruite par le bombardement insensé auquel elle avait été soumise depuis deux jours. Du coup les Allemands ont oublié que d'après leurs communiqués officiels, le Mort-Homme n'est plus, depuis longtemps, aux mains des Français, et ils sont obligés de se servir de la périphrase que leurs positions sur le Mort-Homme ont été avancées ! Il semble bien qu'ils aient espéré hier s'emparer de cette, position, capitale pour eux, mais ils n'ont pu que se rapprocher légèrement du but et ils ont dû y mettre le prix. De l'avis de nos Alliés, cette opération a été une des ]jlus coûteuses de la bataille autour de Verdun si fertile pourtant en épisodes sanglants.Nos Alliés ont, eux aussi, remporté quelques succès locaux, enlevant aux Allemands deux tranchées enti*e le Bois d'Avocourt et le ruisseau (rive gauche de la Meuse) ainsi que la carrière d'Hatf-dromont (rive droite) que les Allemands avaient fortement organisée. Dans cette dernière affaire, les Français ont fait 80 prisonniers et capturé quatre mitrailleuses.Nos Alliés italiens ne °ont pas encore par'venus à arrêter complètement l'offensive autrichienne dans le Trentin, et Vienne affirme que depuis le début de leurs attaques ils ont fait, sur cette partie de leur front, 12,900 hommes et 257 officiers prisonniers. En outre, les Autrichiens prétendent avoir capturé 107 canons dont douze de gros calibre ainsi que 68 mitrailleuses ! Un communiqué semi-officiel issu à Rome explique comment l'ennemi, grâce à d'importants renforts et au moyen de sacrifices considérables, a pu obtenir quelques succès contre des positions formant saillant dans les lignes de défense for midables que possèdent les Autrichiens dans ces parages. Il ne faut pas oublier que les Italiens, en prenant l'offensive dans le massif tyrolien, ont eu en vue surtout d'écarter la menace d'une offensive autrichienne par la vallée de l'Adige contre la Vénétie. Au reste, Rome inflige un démenti formel à certaines affirmations autrichiennes, qui ont surtout pour but de tresser une couronne de lauriers autour de la tête de l'archiduc-héritier qui, pour les jours à venir, aura besoin d'une grande popularité pour sui-monter les difficultés politiques que la paix doit nécessairement engendrer dans la monarchie des Habsbourg. L'ACTE MORTUAIRE DE LA NEUTRALITÉ BELGE. A s J'ai lu l'article publié dans votre ; numéro du 13 avril sur la neutralité forcée de la Belgique, avec un intérêt *1 autant plus grand que cette question, pi importante pour l'avenir de notre Pays, m'a toujours particulièrement in-'Pressé et que j'en ai fait une étude spé-; eiale. 1 article de M. Delescot appelle quel-r,'les éclaircissements. Je suis entièrement de son avis que la neutralité imposée à la Belgique par les traités de |~. ,'J et de 1839 a eu i ne influence - •'Oeuse sur le développement politique »ioire pays. Elle a endormi le sen-• Jeut des responsabilités interna 1 'nales, elle a engourdi la virilité d'une 1 ■''' qui a pu être parf ois"vaincu e, mais a Jamais été soumise et qui vient en-rare de montrer ses qualités militaires; e a permis de,faire de la défense d i tpa-ys un tremplin électoral et il a fallu up de tonnerre d'août 1914 pour en I ^ire apparaître aux yeux de tous le | caractère néfaste. Etablie dans l'intérêt des Puissances bien plus que dans celui de la Belgique, cette combinaison n'était au fond qu'une formule nouvelle du vieux système de la Barrière. La nature a placé la Belgique au confluent des grands courants de la civilisation européenne. Sa situation géographique, la richesse de son sol, l'activité laborieuse de sa population, en ont fait à la fois le pays le plus exposé de l'Europe et celui qui tenta le plus ses voisins. L'histoire de notre pays se confond, en effet, avec celle des luttes entre la France et l'Allemagne pour la possession de nos provinces. La poussée vers le Rhin ou vers la Meuse est le pendule régulier de l'oscillation des politiques opposées qui avaient notre territoire pour objet. Tous les systèmes inventés pour empêcher ces luttes, toutes les combinaisons savamment établies pour mettre ces territoires si recherchés hors de l'atteinte de ceux qui les convoitaient, ont lamentablement échoué. La neutralité de la Belgique sous la garantie des Grandes Puissances fut la dernière incarnation de tous ces essais malheureux. Modification nouvelle et dernière du vieux système de la Barrière, elle avait comme lui pour but de mettre la Belgique à l'abri des tentatives de ses voisins. Sa neutralité avait donc un objet d'utilité générale plutôt que particulière. Mais cette neutralité n'avait de valeur que si toutes les Puissances qui l'avaient imposée entendaient la respecter. Créée pour détruire toutes visées sur les j. ro-viuces belges, pour empêcher toutes velléités annexionnistes, elle mettait théoriquement hors de portée l'objet même de ces visées et de ces ambitions. Elle réclamait de toutes les natious intéressées un égal sacrifice, contre des garanties réciproques. C'était un contrat d'assurance mutuelle entre ses cosignataires. Il est clair qu# du moment où l'un d* ceux-ci faisait défaut, poursuivait des vues personnelles contraires au but poursuivi, tout le système s'écroule, s'anéantit. Car l'essence même de la neutralité belge est cette garantie réciproque. On ne pourrait, en effet, concevoir comment ce contrat lierait certaines parties et pas les autres. Du moment où l'une des parties se dégage de ses obligations, elle rompt le lien contractuel existant entre elle et les cosignataires. La nullité devrait donc s'appliquer à tous. Mais comment, en fait, se dénouera le lien qui existait entre la Belgique et ceux de ses garants respectueux de leuis engagements ? Ceci ne pouvait se faire que par un accord entre eux et la Belgique. L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ont rompu violemment le pacte sur lequel elles avaient apposé leur signature. Aucun Belge ne voudrait désormais voir son pays replacé vis-à-vis de ces deux Puissances dans la situation qui existait avant la guerre. Cela est moralement impossible'. Il n'y faut pas songer un instant. Les autres Puissances garantes l'ont compris; elle ont posé un acte qui donne une solution à ce problème et répond à l'interrogation de -M'. Delescot CW la -ieclaration de Sainte-Aclresse, appelée aussi le Pacte du Havre, du 14 février dernier. Pour qui connaît la valeur des mots dans l'enveloppement des formules diplomatiques. le doute n'est pas possible. C'est bien l'affirmation des Puissances que la Belgique est dégagée du lien qui la tenait en minorité. C'est bien, de la part de la Belgique, la déclaration qu'elle renonce à la tutelle qui lui avait été imposée. Il suffit pour s'en rendre compte d'étudier attentivement le texte de ces déclarations. D'une part, les Puissances promettent, une fois de plus, que la Belgique sera rétablie dans son indépendance politique et économique et elles ajoutent cette phrase significative: "Le gouvernentent belge sera appelé à participer aux négociations de paix." D'autre part, le baron Beyens exprime la reconnaissance du gouvernement du Roi envers les trois Puissances garantes de Vindépendance de la Belgique. Il ne parle pas de la neutralité. Plus loin, il exprime la conviction que la Belgique sera restaurée dans sa complète indépendance politique et économique. Peut-on plus clairement définir le but de ces déclarations qui, sans cela, auraient été superflues '? Prendre part aux négociations de paix, complète indépendance politique et économique sont des termes explicites. Us se suffisent à eux-mêmes. Les faits sont d'ailleurs venus apporter une confirmation éclatante de la portée de cet acte historique, l'un des plus importants de nos fastes nationaux et qui marquera un des tournants les plus graves de nos' relations extérieures Une manifestation 'l'écemment organisée à la Sorbonne et l'honneur de la Belgique a donné à M le baron Beyens l'occasion de souligner encore la signification du Pacte du Havre. Devant le président de la République et les plus hautes autorités de l'Etat-, il a proclamé à nouveau que la Belgique devait être restaurée dans son indépendance la plus complète. N'est-ce pas là indiquer avec une précision parfaite que la Belgique ne -serait plus soumise à une clause qui vin-culait la liberté de ses relations extérieures ? Mais si ceci ne paraissait pas encore suffisant à certains, il est une autre preuve frappante que la neutralité perpétuelle de la Belgique a vécu : c'est la récente Conférence tenue à Paris par les Alliés. La Belgique a été conviée à s'y faire représenter et elle le fut par deux hommes éminents: M. De Broque-ville, chef du cabinet, et le baron Beyens, ministre des affaires étrangères. Le fait.seul d'avoir été invitée à prendre part à ces délibérations est une reconnaissance formelle que la Belgique n'est plus soumise à la neutralité perpétuelle, puisqu'elle a pu participer, à titre d'égale, à une réunion de cette nature. C'est la première fois depuis le traité d'Utrecht, comme l'a fort bien remarqué M. Charles Benoist, dans la "Revue des Deux Mondes," qu'une petite nation prend part aux côtés de^ Grandes Puissances à une pareille Conférence. La déclaration de Ste-Adresse est donc bien l'acte mortuaire de notre neutralité perpétuelle. H me semble qu'il ne peut y avoir de doute à ce sujet. Elle constitue, en fait, une arroexe du Pacte de Londres et équivaut à la signature de la Belgique apposée sur celui-ci. Ne scrutons pas les raisons qui ont pu faire préférer cette forme plutôt qu'une autre. Elles ont certainement leur valeur et peu importe la forme donnée: c'est la substance de l'acte, son but qui seuls ont de la valeur. DE RYCKMAN-BETZ NOS REMERCIEMENTS. Xou-s remercions le journal anglais le ' Daily Xews" d'avoir répondu avec .autant de sympathie à notre dernier article protestant contre certaines attaques hostiles aux Belges avec une grande injustice. l~ n article comme le sien y mettra fin, du moins espérons-le. Le voici : LES AFFAIRES D'AUTRUI. Il paraît qu'il y a beaucoup d'indignation dans les cercles belges à propos d'insinuations publiées par des " busy-bodies" (mouches du coche). Celles-ci ont prétendu qu'il y avait des citoyens valides belges en Angleterre qui devraient se trouver dans les tranchées de l'Yser. Nous sympathisons entièrement avec la protestation qui vient d'être émise contre - ces réflexions gratuites à propos d'une nation qui a bu jusqu'à la lie la coupe du martyre avant que le poids de la guerre ait été supporté par aucun de ses plus puissants alliés Ces atlaques méritent-elles une attention sérieuse ? c'est une autre question. A notre avis elles n'en sont pas dignes. Il est certain que l'opinion publique responsable n'est aucunement représentée par des critiques qui d'abord auraient été d'avis que nous offrions l'asile aux exilés du peuple belge, pour les chasser comme des "shirkers", (lâcheurs) et des job-snatchers" ("chipeurs" d'emplois). S'il était vrai que des Belges en nombre considérable ont tenté d'éviter le service militaire, le devoir d'agir incomberait au gouvernement belge et non à des censeurs volontaires. Mais, suivant les constatations publiées dans une autre colonne de notre journal, ces allégations seraient en contradiction avec la vérité. Dans tous les cas elles sont contraires aux règles du bon goût.—Daily Nev:s, 20 mai. LE PRÉSIDENT WILSON ET M. DE JAGOW. La comédie, qui se joue présentement sident Wilson. Résultat: le président entre Washington et Berlin demande Wilson, bien convaincu que l'Alle- quelques explications. En ces temps hé- magne était à plat, s'encouragea à parler roïque-s où tant de gens simples et au ferme à la première occasion, et l'inci- cœur.droit, manifestent avec tant de fer- dent du "Sussex" la lui fournit, à point meté les vertus les plus admirables, il ne nommé II se rendit donc :eaYper$'paifift faut manquer aucune occasion de mettre au parlement et y prononça une àllocu- à uu les procédés veules et cauteleux des tion qui contient à l'adresse du Kaiser le personnages que leur médiocrité a lancés plus sévère, le plus dur, le plus rigoureux clans la politique et qui, malheureuse- réquisitoire que jamais un chef d'Etat ment pour l'humanité, conduisent les ait osé dresser contre un collègue ; la, peuples et la nation. note diplomatique, consécutive à cette A propos de l'échange de notes entre démonstration, ne fut pas moins catégo- !'Allemagne et les Etats-Unis permettez- rique. moi quelques rapprochements de faits Après un mois d'hésitation, M. Wilson qui nous paraîtront peut-être instruc- avait osé dire enfin les paroles qui, dites- tifs : il y a un an, ou au début des crimes al'le- A la fin de janvier et en février il s'est mànd-, eussent sauvé de la souffrance nieiié une campagne active en faveur de des millions d'être humains1 négociations en vue de la paix. Toute Que va-t-il faire demain ? Oh, c'est la presse s'en est fait l'écho. Je vous ai bien simple et bien clair! M. de Ja- communiqué et 3 Indépendance a gow. inspiré par von Tirpitz, par 'e publié quelques informations qui avaient Kaiser, par Bernstorff, fait la ' grosse été puisées à très bonne source et qui voix. II ergote dans sa réponse à Wilson, différaient par un détail important en ce il attaque, lui, le criminel, on l'avait que l'on avait juge à propos dans les acCusé, il accuse les autres. Et -a lourde milieux gouvernementaux de laisser uote se réSUme en somme en ce simple transpirer aans le public. Je vois ai propos: "Deuoc fois l'Allemagne a eu rapporté notamment 1 aveu dépouille ia magnanimité d'offrir la paix. Deux d artifice qui était tombé dans la réunion fois on pa repoussée. Eh bien, elle est de gros financiers austro-allemands tenue ]bien décidée à cogner maintenant, et a Vienne, à la fin de janvier: "L'Aile- plus dur ql3e jamais ! Gare aux coups' magne est battue mais non vaincue. "Et tant pis pour les pleutres qui n'ont Ce propos n a pas ete reproduit, bien pas voulu intervenir lorsqu'il en était qu il soit authentique, et qu'il eût été temps! " • tenu en présence d'un grand financier n i j- • i > , • • 1 - - .A -, -, i-e. langage dicterait des resolutions américain qui a précédé de quelques '• „ ■ - i , T ,T < 7. . 1 -d , t ? énergiques a 1111 homme d Etat. La Note Tours a Berlin, Vienne, Paris et Londres, 1 -\r j t , < -, - • 1 -, ' ■ -, , -jTT-, de M, de ,1 agow 11 a ete ecnte que pour un envoye spécial du président Wilson, - ,- -»«- n--i , -i 1.- • -i i 1 1 -tr t> s ii intimider M. Wilson et elle 1 intimidera, le colonel House. Depuis que ce colonel Ti - 1 ■ 1 ■ • , , - -c,, . i- • 1 • li-11e repondra rien; il tergiversera, 1 us- est rentre aux Etats-Unis, lee îournaux - - 1 , ■ 1 , -1 ✓ - - 1 j. • ■ qu au jour ou quelqu accident survenu américains ont parle, et, six semaines - 1. . - if 1 , ■ ■ v ,,,,-r 1 ,> ., ; a 1 entreprise allemande lui offrira une après 1 Indépendance, ils ont publie 11 ■ , . 1 , „ A 1 J ~ , nouvelle occasion de manifester avec os- exactement les memes renseignements , , • . 1 • qu 'elle tent ation son courage et sa clairvoyance. Le colonel House a dû voir le pré- MAURICE KUFFERATH. LETTRE D'AUSTRALIE. (De notre correspondant.) Sydney, avril 1916. La nouvelle vient de nous arriver cle la chaleureuse réception faite à notre premier ministre, M. Hughes, par la métropole de Londres en particulier, et par l'opinion publique anglaise en général. A dire vrai, nous n'en sommes guère étonnés. Nous autres, citoyens de Sydney, nous connaissons M. Hughes depuis de longues années. Il fut, avant de passer au Parlement fédérai, député de notre ville au Parlement de Nouvelle. Galles du Sud pendant plus de six ans, et, déjà à cette époque, dans l'administration des affaires intérieures de notre Etat, il donna la mesure d-e ses, facultés éminentes et de son énergie peu communes, qui le prédestinaient vraiment A devenir un meneur d'hommes. Depuis qu'il a remplacé M. Fislier Haut-Commissaire du Commonwealth à Londres en ce moment, à la tête du gouvernement australien, M. Hughes a consacré toute son activité a la poursuite de la guerre et, comme il fallait s'y attendre de la part d'un homme de cette trempe, il n'a pas fait les choses à moitié : tout en organisant de main de maître les forces expéditionnaires australiennes et en faisant surgir cle notre sol, relativement peu peuplé cependant, des armées entières merveilleuscnint entraînées et équipées, cet homme clairvoyant n'a pas perdu de vue que, pour abattre définitivement la puissance et la menace allemande, il ne suffisait pas de les vaincre sur le champ de batai;'e. L'exemple qu'il a eu sous les yeux en Australie lui a montre l'immense danger de l'accaparement du marché mondial par 'e commerce allemand : Il a autorisé la lutte commerciale avec ce programme définitif: " Eliminons le commerce allemand de l'Australie depuis les racines jusqu'aux branches !" et. c'est ainsi qu'il parvint à s'imposer, dès le début de la guerre, une législation nouvelle au Com-monweaJth, annulant tous le*- contrais de maisons allemandes, dénonçant toutes marques de fabriques, toute pro-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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