L'indépendance belge

1369 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 14 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 30 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bc3st7fv62/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

SSème année,, No 39 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : fi CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: IUDOR BOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. lî, PLACE DE LA BOURSE BUREAU A PARIS • TELEPH:j|^:f|et MERCREDI 14 FEVRIER 1917. En vente à Londres à 3 h, le mardi 13 fev. abonnements: fô mois. 17 shillings.! conservation' par le progrès. Il AN. 32 shillings. j LA SITUATION. Mardi, midi. Le nombre des navires coulés par le-eous-ma-rius a une tendance à diminuer, | et la liste publié© hier ne comprend que cinq noms. Le tonnage détruit représen-f te 8,700 tonnes, et quatre des cinq navires coulés appartenaient à la marine mar-[ chande britannique. Jusqu'à présent, aucun bâtiment amé-! ricaiii n'a été attaqué, et le correspon-! danfc berlinois de l'Associated Press de i New-York, M. Conger, qui vient de quitter l'Allemagne, a des raisons de croire que les commandants des submersibles allemands ont reçu pour instructions de s'efforcer de traiter le navires améri-•ains plus ou inoins en conformité avec les lois internationales, afin d'éviter un '* casus belli." Car les Allemands, malgré leurs rodo-înoiitades, ne demandent qu à voir les Etats-Unis rester en dehors du conflit. 1J est confirmé officiellement aujourd'hui i .que l'Allemagne s'est déclarée prête à I négocier avec les Etats-Unis, officiella-I ment ou officieusement," à condition que f toute ingérence dans le blocus commer-; cial de la Grande-Bretagne fût évitée. ' ' Naturellement, la suggestion alfe-I mande, transmise par la voie diplomatique (légation de Suisse), fut catégoriquement repoussée, et M. Lansing déclara . que les Etats-Unis discuteraient volon-[ ;tiers toute proposition allemande "à condition que l'Allemagne retirât ses • décrets relatifs à la guerre sous-marine" niais qu'il leur était impossible, avant cela, et tant que l'Allemagne n'aurait I pas réitéré les assurances données le 4 mai 1916 (après l'incident du "Susses") d'entrer en discussion ! Depuis lors, l'Allemagne n'a plus in-[ sisté et dans toute l'Amérique on attend f anxieusement le développement die; [ événements. Le correspondant du ' ' Times ' ' à [ Washington annonce que l'indignation t populaire croît rapidement en présencc f -Je>-ee qui est considéré par le public conV iœes une "tacite reconnaissance du blo-[ eus allemand des ports américains/' On estime qu'il est impossible au gou vernement d'abandonner la marir ar chande américaine à son sort et de l'ex ■poser, sans protection, aux attaques de; pirates teutons. La situation actuelle es: considérée, à juste titre, comme humi ' liante autant que désastreuse et beau coup verraient avec soulagement se pro duire le l'casus belli" qui mettrait fin à l'attente énervante dont tout le mondt commence à sentir les effets. L'indignation publique ne pourra qu'augmenter à la lecture des "incidents" qui ont marqué la. rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Al'emagne. Cette rupture est arrivée, raconte le correspondant de l'Associated Press, comme un coup de foudre à Berlin, et a | pris la Wilhelmstrasse au dépourvu. M. Gérard, renseigné par les très actifs cor-[ répondants d'à journaux américains, f lestés à Berlin, connaissait la trame [ dn complot qui se préparait cou-| tea les Etats-Unis et avait pu renseigner son gouvernement sur ce qu; se préparait, et la nouvelle campagne L seras-marine, calculée à devoir agir par I surprise, était prévue à Washington, | ("est ce qui explique la rapidité de la ri-i poste américaine et son effet réfrigérant [ à Berlin. Pour une fois les événements avaieni i- Marché trop vite, et les Allemands fu-L Tentles surpris. M. Zimmermann, secré taire d'Etat pour les affaires étrangères, essaya d'user de pression à l'égard de M. Gérard, pour lui faire signer, "alors qu'il n'était plus représentant diplomatique," une série d'amendements importants aux textes des traités signés en 1799 et 1812 entre les Etats-Unis et la Prusse ! Il s'agissait de protéger; plus efficacement qu'ils ne le sont à l'heure actuelle, les droits et les intérêts des sujets allemands en cas de guerre entre les deux pays. C'est au comte Montgelas, chef du département américain au ministère des affaires étrangères à Berlin, que fut confiée la mission peu glorieuse cle faire " chanter " le diplomate américain. On fit comprendre à M. Gérard que son refus de signer pourrait avoir des conséquences pénibles peur les Américains séjournant en Allemagne, et notamment les journalistes et correspondants restés dans la capitale! Mais M. Gérard, qui, pour ces raisons, fut si lent à recevoir ses passeports, fit comprendre aux fonctionnaires de la WiIhelmstrasse qu'il n'était pas homme à se laisser faire, et les Allemands, entrevoyant les conséquences d'une séquestration diplomatique prolongée, laissèrent partir le diplomate et sa suite qui, entretemps, sont arrivés en Suisse. M. Gérard s'est naturellement dérobé à toute interview, devant d'abord faire son rapport à Washington, mais les personnages non officiels de l'entourage du ministre estiment que la situation actuelle ne peut guère se prolonger. Les Allemands, disent-ils, sont absolument convaincus que la campagne sous-marine réduira la Grande-Bretagne et la France à merci, endéans les trois mois, et pendant cette période les Allemands sont invités à supporter patiemment les difficultés de l'existence dues à la pénurie des vivres. La conviction dans la victoire ultime, grâce aux sous-marins, est partagée par les milieux maritimes allemands, et M. ■ Conger, représentant de l'Associated Press, dans un télégramme reproduit par ■ Reuter, dit qu'on croit, dans ces milieux, • que si les sous-marins parviennent à dé- - traire un tonnage total cle un million de î tonnes par mois, cette perte, aggravée ; par la diminution de tonnage neutre, re- ■ tenu par crainte, la Grandie-Bretagne • siéra contrainte de prendre en oonsidéra- - tion des propositions de paix ! Ces résul- - tat's devront être atteints par les deux ; tiers des sous-marins allemands disponibles, l'autre tiers étant considéré ■ comme immobilisé par suite de réparations ou de déplacement (voyage jusqu'aux postes de combat). Bornons-nous à constater que malgré le succès passager des sous-marins, ceux-ci sont loin d'atteindre l'étiage d'efficacité que nos ennemis eux-mêmes reconnaissent coinm© indispensable pour atteindre leur but. Quant à l'effet escompté en ce qui concerne le tonnage neutre,nous ne sommes pa-s en mesure d'en juger, et i l'abstention partielle actuelle né doit être considérée que comme une période d'indécision et d'attente. Signalons, en fait d'opérations militaires, la nouvelle avance britannique au nord cle l'Ancre (600 mètres de tranchées conquises), la reprise, parles Italiens, des tranchées perdues à l'est de Gorizia, la tentative de passage du Dniester par les Allemands (repoussée), et l'exécution j d'une expédition punitive britannique dans l'Ovamboland (Afrique Sucî-Orien-tale) . TRIBUNE LIBRE. f LES CONTROVERSES ITALO-YOUGOSLAVES. "■ ■ « ■ ' Far M. Hincovié, ex-député au Parlement croate, membre du Comité Yougoslave, — II. La sécurité de l'Italie. lout en reconnaissant le principe des nationalités comme base de la reconstruction de l'Europe, mon honorable contradicteur invoque l'adage connu selon lequel ce principe doit céder à des intérêts supérieurs. Voyez, par exemple, dit-il, Constantinople et les Dé-tioits, attribués à la Russie. Cet exemple me semble mal choisi. Constantino-P:C est une ville cosmopolite et il serait vraiment impossible d'y vouloir installer un régime national, soit turc, ou STcc, ou arménien, ou français, etc. - aïs passons. "La rive orientale de ; Adriatique jusqu'à Catlaro inclusive-l tllciu, esl indispensable à l'Italie pour : s,< «eurilc," s'écric M,, Mcreu. " -Mal gré la présence des trois Hottes alliées dont les forces réunies dépassent de beaucoup celle de la flotte autrichienne —raisonne-t-il—elles sont impuissantes à tenter la moindre offensive sérieuse contre elle." Or, ne déplaise à M. Mercu, il se trompe. C'est au moins la " Tribuna " du 8 novembre 1916 qui le prouve. Voici ce que ce grand journal de Rome racontait avec une bien compréhensible fierté : " L'ennemi ne se sent plus ni tranquille ni sûr dans sa maison. Le grand port militaire de Pola, le refuge impénétrable, la garde jalouse des na-vires de guerre de l'Empire, fut violé. Les Italiens v sont entrés quand cela leur a plu et ils s'en sont retirés quand ils l'ont voulu.. On ne peut pas dire comment, mais le «ourasre et le eénie italiens ont outre-passé la porte que l'on croyait inviolable. Nos torpilleurs sont entrés dans les eaux virginales, ont lancé des torpilles contre les flancs des croiseurs ennemis... Si le bateau s'est sauvé, l'inviolabilité de Pola n'existe plus." Le correspondant raconte ensuite comment un submersible autrichien qui avait tenté d'empêcher le transport de troupes italiennes d'une côte à l'autre a échoué et que ses officiers et son équipage furent faits prisonniers, de sorte "que le passage régulier d'une côte à l'autre ne subit pas une minute d'arrêt ou la minime déviation"—chose dont l'ennemi ne pourrait pas se vanter. " La domination de l'Adriatique," s'écrie le correspondant de la "Tribuna," comme c'est prouvé par ces épisodes récents, reste purement entre nos mains." De son côté Pictro Bartoletti, dans sa brochure, publiée en mai 1915, sur la Dalmatie, écrit ce qui suit: "Nous pouvons répondre que l'Histoire toute entière dément la grande valeur stratégique de ces côtes (i.e. orientales de l'Adriatique). Des cinq batailles qui ont été livrées dans leur voisinage, Zara en 1202, Curzola en 1298, Pola en 1397, Lissa en 1811, et Lissa en 1866, il n'y a guère que la dernière qui fut gagnée par le possesseur de la côte orientale et principalement grâce à l'imprudence de Per-sano. Et nous voyons aujourd'hui comment la flotte anglo-française, sans aucune base navale véritable dans l'Adriatique, a la maîtrise absolue de cette mer contre la flotte autrichienne qui n'est, certes, pas inférieure en force." Donc ce n'est pas exact qu'il faut à l'Italie la côte orientale pour sa sécurité, d'abord parce que l'Autriche qui la possède n'est pas garantie contre les attaques italiennes et ensuite parce que la domination de l'Adriatique reste entre les mains de l'Italie quoiqu'elle ne possède pas la rive opposée. D'ailleurs la sécurité de l'Italie n'exige pas la possibilité d'une attaque, mais d'une défense. On oublie volontiers aus-„si qu'une des conséq .lenc-.'.s éh «attt victoire est îa disparition de l'Autriche, que la Yougoslavie pour plusieurs générations ne pourra pas penser au luxe d'une flotte et que, jamais non plus elle pensera à 1a folie de vouloir attaquer la côte italienne. Non seulement que la possession des pays convoites yougoslaves n'ajouterait rien à la sécurité de l'Italie, elle la compromettrait, au contraire, très sérieusement. L'Italie revendique du territoire yougoslave Goritsa avec une partie considérable de la Carinthic et de la Car-niole et même de la Croatie, toute Pls-trie, l'archipel du Quarnero et dalmate et une partie considérable du continent dalmate jusqu'aux Alpes Dinariques. Si elle réussissait à réaliser ce projet impérialiste, elle devrait être sur toute la frontière yougoslave sur le qui-vive permanent. Quelle belle sécurité ! "L'élite italienne." M. Mereu ne conteste guère le caractère yougoslave de la Dalmatie, et il prévoit que l'occupation italienne y cr-éerait un irrédentisme yougoslave. Mais si elle reste yougoslave, dit-il, il.y aura là un irrédentisme italien. Or entre ces deux irrédentismes, il n'hésite pas. "Jamais, s'écrie-t-il, nous ne consentirons à soumettre l'élite italienne... à une domination slave." Cette "élite" compte à peine trois pour cent de la population ! Que dire d'un tel argument dont on pourrait se servir seulement contre les races inférieures de l'Afrique Centrale? Certes, la civilisation italienne a magnifiquement enrichi l'humanité. Mais hélas! elle n'est pas sans lacunes, j'ai vu à Rome, près de la ligne de tramway qui mène au Ponte Milvio, des êtres humains habiter des cavernes comme aux temps préhistoriques. Et ces troglodytes étaient des italiens. Nous savons la majorité écrasante des illettrés de l'Italie méridionale. En Calabre, 1906, parmi la population rurale le nombre des illettrés était 75 p.c. Je ne veux pas être désagréable et m'arrête. Mais, en toute sincérité, je crois que "l'élite italienne" aurait peut-être un champ d'action plus utile dans la presqu'île italique que dans celle des Balkans. La civilisation italienne a produit de grands hommes que nous admirons. Il y en a parmi eux que nous apprécions mieux que ne le font les Italiens eux-mêmes. Nous pensons à cette pléiade d'éminents écrivains et penseurs, à partir de Tommaseo et Mazzini jusqu'à Prezzolini et Angelo Vivante qui condamnent comme pernicieuses pour l'Italie les velléités mégalomaines de leurs compatriotes, dirigées contre les Yougoslaves.Avantrgoût d'une domination italienne. Nous avons constaté l'enthousiasme olus ciue médiocre dont la uoDiilation ita» lienne du Frioul a salué ses frères libérateurs. Il n'est donc pas étonnant que l'accueil réservé aux troupes italiennes sur le territoire slovène ne fut pas meilleur. Quelques faits nous feront comprendre encore mieux la disposition peu sympathique de la population yougoslave.Dans les villages sur l'Isonzo, situés dans la zone orientale des-opérations militaires italiennes, tous les écritCaux, affiches, placards, avis privés et officiels étaient rédigés en Slovène. Dès que les Italiens eurent occupé le pays, ils se bâtèrent de les remplacer par des inscriptions exclusivement italiennes. Le " Se-colo" de juin 1915 publie un rapport de son correspondant Amadeo Mazoti sur cette opération de dénationalisation forcée. Elle fut; discutée dans la presse italienne et, à l'exception de Prezzolini, universellement approuvée. Sous les auspices du gouvernement italien une commission composée de membres de l'Institut Royal de Géographie s'est chargée de traduire en italien les dénominations géographiques slovè-nes pour faire croire à un caractère italien du pays. C'est ainéi que clans les communiqués officiels du général Ca-dorna ont apparu des noms de localités, montagnes, etc., absolument inconnûs dans le pays, d'autant plus que les traducteurs ont parfois fait des gaffes. A ce propos aussi il y avait des polémiques dans les journaux italiens que nous pourrions citer. L'association pour la propagande de la langue italienne " Dante Alighieri " s'est chargée, avec l'approbation du gouvernement, de la dénationalisation des enfants slovènes ; séparés de leurs parents, ils furent envoyés à Gênes où ils sont élevés dans un esprit qui doit leur faire perdre tout sentiment de leur nationalité yougoslave. Eh mai 1916 la quantité de ces enfants slovènes hospitalisés à Gênes atteignit le nombre de 650. Sous i'initiauvr- .dc-^cji'elqui's irrédentistes italiens et les auspices d'un groupe de parlementaires fut constituée à Rome 1' " Unione Economica Naziona- j le," avec le programme de préparer l'ex- j propriation des terres slovènes au profit d'une colonisation italienne, ce qui n'est qu'une imitation fidèle du procédé allemand contre les Polonais de la Posna-nie.Res judicata. Après avoir épuisé tout son arsenal d'arguments pour sa thèse, M. Mercu finit par se souvenir que nos débats ne peuvent avoir "qu'un intérêt posthu- i me," puisque la controverse italo-yougo-slave fut définitivement, réglée avant même l'entrée de l'Italie en guerre. En effet, il n'y a pas de doute qu'à la date du 27 avril 1915 une convention fut conclue entre l'Italie et la Triple-Entente promettant certaines concessions territoriales à l'Italie. Mais sur le contenu de cette convention les opinions divergent—et pour cause. C'est que les diplomates gardent leur secret , et que leurs prétendues indiscrétions sont contradictoires. D'après le " tuyau ' 'de M. Mercu, l'Italie sé serait'fait attribuer toute la rive orientale de l'Adriatique jusqu'à Cattaro incluse. D'autres restreignent-la concession au continent dalmate de l'embouchure de la Zermanja jusqu'à Split (Spalato)—selon les uns exclusivement, selon les autres inclusivement. D'autres prétendent que l'acquisition de l'Italie serait conditionnée par son obligation d'occuper par les armes avant la fin de la guerre les pays attribués. Il v a encore d'autres variantes. De toutes, pourtant, se dégage'le sentiment que la convention est réellement préjudiciable à l'intégrité territoriale yougoslave. L'Autriche-Hongric a habilement su en tirer profit. Elle pouvait dire à ses Yougoslaves que l'Entente a acheté le concours militaire de l'Italie avec des lambeaux de leurs corps; qu'ils n'ont donc rien à espérer de l'Entente qui s'est, mise d'avance dans l'impossibilité de réaliser leurs idéals nationaux d'unification ; et que, au contraire, c'est elle, la monarchie danubienne, qui, après la conquête de la Serbie, peut rendre effectif le programme yougoslave. Et elle ne cesse pas de faire miroiter aux yeux des Yougoslaves le fantôme du Trialis-me, c'est-à-dire d'un troisième Etat dans le cadre de la monarchie. Heureusement que personne ne croit plus aux promesses des Habsbourg et que tout le monde se rend compte que le Trialïsme n'a pas d'adversaires plus acharnés que les Allemands autrichiens et les Magyars, qui', certes, ne veulent pas résigner leur hégémonie sur les autres races de la Monarchie, et ensuite l'Allemagne elle-même pour laquelle un Trialisme signifierait une entrave à son Hambourg-Golfe de Perse. Tous les fac-1 leurs dont déoendrait la Yougoslavie au- Contes de Nourrice pour les temps actuels. No s Le voyez-vous le long des rues Et les trottoirs des avenues, Ce jeune garçon patiner Sur ses roulettes se dresser, Heureux et fier parmi la foule, Il court, se précipite et roule Cent fois recommençant ses jeux, Voici qu'il aperçoit, heureux, Un motor-bus passant rapide. S'il se mettait sous son égide.... Tôt, s'accrochant à l'omnibus, Le voilà conduit par le bus, Qui» l'ignorant, file plus vite. Pauvre garçon, c'est sur son pi te Qu'il va s'asseoir en tempêtant. Gardez-vous bien d'être imprudent ! The London General Omuibus Co., Ltd., Electric Raihvay House, Broadway, Westminster, S.W, ; 94 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! trichienne lui sont donc absolument hostiles.Pourtant la Convention italienne a fait beaucoup de mal. Elle a armé les Yougoslaves dans leur résistance sur le Car-so et révoqué à la vie l'Empire des Habsbourg qui était déjà en décomposition. Nous avons déjà parlé de ce fait regrettable. Mais malgré cette convention malencontreuse, la Yougoslavie ne peut pas ne pas se faire. Nous faisons abstraction de toutes les raisons plus ou moins sentimentales : Droit, Justice et autres que tous les représentants les plus autorisés des Alliés ne cessent pas de proclamer à toute occasion. Il y a un fait nouveau postérieur et dérogatoire, à la convention : une déclaration publique et solennelle, adressée au monde civilisé, signée par toutes les Puissances alliés, l'Italie incluse. C'est leur réponse au Président Wilson. Après avoir, une fois de plus, proclamé "qu'elles ne combattent pas pour des intérêts égoïstes, mais avant tout pour la sauvegarde de l'indépendance des peuples, du droit et de l'humanité," elles précisent comme un des buts de la guerre "la libération des Slaves... de la domination étrangère." Les Yougoslaves vont donc être délivrés de la domination austro-magyare. Cette délivrance ne se fera pas—dit avec les autres Alliés l'Italie—pour des intérêts égoïstes des libérateurs, mais pour la sauvegarde de l'indépendance de ceux qu'on va délivrer. Voici donc une promesse emphatique de l'Italie même de ne pas toucher à l'intégrité territoriale des Yougoslaves. L'Italie, certes, n'a pas pris devant le monde entier cette obligation sacrée pour la traiter plus tard comme un chiffon de papier. C'est qu'elle s'est convaincue que la création d'un Etat yougoslave intégral est indispensable à la sécurité et la paix universelle, donc à la sienne aussi. iil.NvQYiU

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes