L'indépendance belge

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s.n. 1918, 13 Mai. L'indépendance belge. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6x24h/
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BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UN!: 1 PENNY LE NUMERO i CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS £9e annef© * • ■ IIII—M—————m^mmm———^————■W* ADMINISTRATION ET REDACTION: B URE AU A PARIS : LU WD! 13 MAI 19t8 ("3 MOIS, 9 SHILLINGS TUDOlt HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. . _ ABONNEMENTS -! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 39S0 TEL.: 311-57 et 238-75 En Vente à Lofldres à 3 h. le samedi 11 mai 11 AN. 32 SHILLINGS I i I rnuiib. ui o i tisuu icl.ii oii-oi et j^oo-iQ LA SITUATION Samedi, midi. î 'Aucune opération de style stratégique " n'est encore à enregistrer aujourd'hui. 1 Voici déjà plus de quinze jours que l of- 1 fensive allemande reste accrochée tant c en Flandre qu'en'Picardie. On ne peut 1 en effet considérer des combats locaux même exécutés parfois avec des effectifs ; nombreux, comme des opérations consé- ( cutives à un plan d'avance générale. Les 1 attaques lancées par les Allemands, au 1 cours de cette semaine entre ~ Voorme- 1 zeele et La Clytte, et près d'Albert, pas 1 plus que T'attaque surprise livrée par les 1 Français au sud de la Somme, n'ap- 1 partiennent, à proprement- parler, au programme d'offensive, et sont en quel- £ ques sortes des "hors-d'œuvres" desti- 1 nés à améliorer les positions de part et ■ d'autre. Jusqu'à présent les troupes teutonnes 1 n'ont pas été très heureuses dans es ^ genre de tentatives, et chaque fois les ' quelques positions qu'elles étaient par- f venues à capturer leur ont été reprises J par des contre-attaques presque immé- ' diates. Ce fut encore le cas pour l'avance sur un front de 135 mètres, réussie par s l'ennemi jeudi dernier à l'ouest ' d'Albert. Un retour offensif a permis en effet à nos Alliés britanniques de rétablir ? leurs positions tout en faisant plusieurs prisonniers. Vendredi un autre combat local a eu lieu, au nord d'Albert cette ( fois, dans le bois d'Aveluy, sans résultat. ' Plus brillante fut l'action exécutée par les troupes du général Pétain, au 1 nord-ouest de Montdidier, jeudi après-midi. Après un bref mais très intense 1 bombardement préparatoire, les vail- ' lants "Poilus" s'élancèrent à l'assaut, j du Parc de Grivesnes, dont une partie importante était restée aux mains des ^ Allemands. _ L'opération, réussit complètement, et nos Alliés non seulement ' atteignirent tous leurs objectifs, mais ; encore capturèrent 258 prisonniers, dont quatre officiers, ainsi qu'une grande quantité de matériel. En dépit d'une , vive réaction de la part de l'artillerie î ennemie et des reconnaissances qui tentèrent de s'approcher de ses nouvelles ' lignes, l'infanterie française se maintint : et s'organisa sur les positions nouvelle- ( ment conquises. Si l'infanterie joue en ce moment un ! rôle secondaire, il n'en est pas de même ( do l'artillerie, dont l'activité va "cres- , cendo" pour atteindre parfois une for- midable intensité. Les batteries franco- -britanniques ne laissent aucun repos à l'adversaire, lui causant des pertes sen-sibles tout en entravant ses préparatifs de futurs mouvements offensifs. La pr-écision de leur tir est devenue ] particulièrement remarquable et oblige ( les officiers d'artillerie teutons dont les ] pièces sont visées, à menacer du revolver < leurs servants qui pris de peur dès la pre- ] mière salve, tentent de fuir pour échap- -per à une mort presque certaine. Les barrages alliés obligent également les \ garnisons de première ligne à jeûner par- ( fois pendant plusieurs jours, ce qui pro- j voque parmi les troupes de rélève une répugnance marquée pour le séjour aux ] avant-postes, au point que les hommes , qui ont dépassé l'âge militaire—nom- , breux dans l'armée allemande—refusent £ de s'y rendre. Il est certain que dans ] ce pays plat, sans abri, qui est couvert ( de troupes compactes, les Allemands s doivent souffrir énormément de ce feu ] d'enfer, et il est naturel que sir D. Haig appréciant les services rendus par ses i canonniers depuis le 21 mars dernier, ] leur ait adressé un ordre du jour magni- ( fiant l'efficacité de leur participation 1 aux combats, ainsi que la bravoure et ] l'audace qu'ils déployèrent aux heures ( tragiques de la retraite. ( Cependant leurs travaux gigantesques, i comme ceux de l'infanterie admirable, i ne font que commencer. Les Allemands i poursuivent avec méthode la concentra- J tion des divisions mises à leur disposi- ( tion par la pacification définitive de 1 toutes les Russies. et augmentées par les i di. recrues- dès classes de 1918 et de 1919. gique n© font aucun mystère de ces prépa- ['hui. ratifs, et ce peu de discrétion nous per- > l;of- met de savoir notamment que le gros tant de leurs réserves se trouve toujours dans p6Ut la région de la Somme , menaçant Amiens, jcauy Sur Ie reste du front occidental, il n'y ectifs a rien d'important à signaler, en dehors :onsé- d'une série de coups de main exécutés ou s Les repoussés par les troupes françaises, no- g au tamment dans la région de Massige et au Drme- 1101"d de Reims, en Champagne, et dans :, pas le bois d'Ailly, en Lorraine, leur per- ar les mettant de faire un certain nombre de n'ap- prisonniers. r au En Italie, les opérations de patrouilles quel- se sont' poursuivies tout le long du front desti- alpin et Ie8 duels d'artillerie ont'été sen-trt et siblement plus violents dans la région de l'Adamello, sur les versants septentrio-onnes naux du mont Albissimo et dans le sec-ns „8 teur est du plateau d'Asiago. Les bâtis les teries italiennes ont dispersé des colonnes Dar_ et des troupes, ennemies en fnouvement prises dans les vallées de la Brenta et Seren, et mmé- a ï'€mkouchure de la Piave. vance ®ur front macédonien, les troupes e -jar serbes ont exécute un fructueux coup de ouest ma,in dans le voisinage de Zborsky et ont lis en échouer une tentative d'attaque bul- tablir Sare sur la Dobropol je. 'mbat Malgré l'opposition des socialistes et cet;je des leaders du centre Erzberger contre le ultat coup d'Etat accompli par les autorités :cutée militaires en Ukraine, les troupes alle- i au mandes n'en continuent pas moins à ' - , s'emparer complètement de cette riche itense Parkie de la Russie. Les Allemands ont vail P"s Pal'ti> naturellement, pour les grands -saut propriétaires. II ne s'agit plus du par- aarti» »e ^es ^'erres- ^,es Paysans ukraniens g s'aperçoivent actuellement que leurs libérateurs sont restés les pillards et les ■ment à£'sassins d® là Belgique. Ils'se regimberont, c'est certain, et ainsi, un peu à la E McllS • • i dont ^°*S' s'organisera l'opposition violente -, contre les Allemands. r n r» ri û j> Ceux-ci sont réellement enivrés par j.1"!6 leurs succès et ils en arrivent à entrevoir : ®Ile leur domination complète sur la Russie. 1 ,,n~ Après l'Esthonie, la Courlande, la Livo-ve.nie, l'Ukraine, Odessa, Taganrog, la .n rat p;nlan(je^ ils rêvent d'occuper Pétrograd velle" et Moscou. Le comte Mirbach, ambassadeur d'Al- ît^un jemagne en Russie, a remis, en effet, au ; îieme Qonsejj 1(jès Commissaires du Peuple un C'8S" ultimatum exigeant l'adoption immé- 5 diate de mesures financières qui, en réa- aneo- feraient de la Russie une vassale Pos a de l'Allemagne. En outre, l'Allemagne ! Sf-f~ exige la solution prompte de la question ratits cjgg prisonniers de guerre, la cessation absolue de toutes mesures pour l'arme- /enue ment ^es troupes russes et le licenciement ibhge çjgg Groupes sous les armes. Enfin, les Al- it les lemanc[s entendent occuper Moscou et 'olver <j'antres villes de la Grande Russie et 1 Pre" leur armée de Finlande n'est plus loin de chap- pétrograd. -^es "Quos vult perdere Jupiter demen- ît les tat." N'ayant plus besoin des excellents : par- 0fg0es de Lénine et de Trotsky, les Alle- 1 Pro" mands ne se soucient plus de l'appui des i une Bolshéviàtes, ils ont une confiance abso- r aux ]ue (jans leurs armes, et dans leur ivresse mmes ^u triomphe ils n'hésitent pas à provo- •nom- qUer Jeg colères de la masse russe qui va usent se soulever et les menacer de toutes parts, dans Nulle manœuvre ne pouvait plus effica- uvert cernent grouper les, bonnes volontés rus- lands ses qui, sans aucun doute, vont mainte- 3 feu nant se montrer et agir. Haig Nous pouvons avoir confiance. Nous .r ses allons entrer dans une ère nouvelle v-qui rnier, nous sera favorable. L'embouteillement agni- de Zeebrugge et d'Ostende est un coup ation terrible pour les sous-marins, qui sont re et maintenant obligés d'aller se ravitailler eur^s en Allemagne, devant franchir des champs de mines largement établis. Les ques, récits de chaque jour montrent que la :able, maîtrise de l'air appartient maintenant lands aux Alliés. Les artilleurs français ont :ntra- fait crever la grosse Bertha. Les Améri- gposi- cains arrivent «-chaque jour plus nom- e de breux. L'horizon s'éclaircit, ayons con- ar les fiance ! £9ID I C CDfïMT fimnENTAI 'es premiers mois de l'année il y aurait bUH Lt rnUMI UuuiLlEn HL 500^00 Américains en France et qu'un ** autre million et demi serait prêt à partir Plus de 500,000 américains en France en 1913. M. Baker, secrétaire d'Etat pour la — guerre, a autorisé la publication du fait OPERATIONS NAVALES que ses prévisions relatives à l'envoi de «> 500,000 hommes en France pour le com- LE PORT D'OSTENDE OBSTRUE wencement de l'année 1918 ont ete en pjn glorieuse du " Vindictive " réalité dépassées. Le "Vindictive," qui joua un rôle si (Dans une déclaration faite au Sénat héroïque dans la récente attaque navale en janvier; M. Baker avait dit que dans contre Zeebrugge, a été coulé hier entre le3 estacades d'Ostende, bloquant partiellement le ohenal. La position est telle qu'elle empêchera certainement la navi--9- gation des croiseurs et gênera considéra-)a_ blement celle des destroyers et des sous--r- marins. :os Cette opération, quoique n'ayant pas ns donné lieu à des épisodes aussi émou-ls- vant-s que celle qui l'a précédée, n'en est 1 y pas moins digne de celle-ci par le courage 3rs extraordinaire et le mépris de la mort 011 montrés par les marins britanniques qui 10_ y ont pris part. au Avant d'entamer le récit, que nous re-ns produisons ci-après, le "Times" dit que 3r- l'échec de bloquer le port, lp 23 avril, de ,au moyen du "Brilliant" et du "Siri.ns," est dû au fait que l'ennemi avait déplacé les d'un kilomètre et demi une bouée immé-nt diatement avant l'attaque. ■n- Les officiers du "Brilliant" et du- "Si-de rius," lorsqu'ils apprirent qu'une nou-10- velle expédition allait avoir lieu, de se- mandèrent à être de l'affaire et l'amiral it- sir Roger Keyes décida que le "Vindictes tive" serait confié au capitaine et aux «t officiers du "Brilliant." L'équipage fut et composé de volontaires pris parmi les équipages de divers navires de Douvres. >es Ceux qui avaient pris part à l'expédi-de tion du 23 avril ne furent pas admis, à 'nt l'exception d'uû officier mécanicien et de ni- quatre artificiers, qui insistèrent, faisant valoir qu'ils coiyiaissaient les machines mieux que personne autre. De ces cinq et héros, quatre sont revenus. 1s Les oonditions atmosphériques au dé-^s part étaient parfaites, une mer calme le- convenant aux navires de petite dimen-à si on, "un vent léger soufflant du nord vers fie l'ouest, un ciel clair, une bonne visibi->nt lité. Les forces employées 11e rencontrées rent pas d'obstacle de la part de l'ennemi ir| au cours- de la traversée vers Ostende. 'ns Les forces légères furent toutes envoyées il_ à leur poste avec les destroyers comme 1^ soutiens. Deux, bateaux à moteur furent expédiés pour 1 sr les e-t'<cades la avant l'arrivée du 'Vindictive." 5 lté Le tirouillard ,ar Vers 1 h. 45 du matin l'ennemi ouvrit 3ir le feu. A la lumière des fusées on put ie. voir que l'établishement des rideaux de ,ro- fumée progressait d'une manière parla faite. Cependant, un peu auparavant, ad le ciel jusqu'ici presque sans . nuages, avait commencé à être obscurci par des U- nuages flottant très bas, et vers 1 h. 50, au juste dix minutes avant l'heure à la-un quelle le "Vindictive"-devait arriver à ié- l'entrée du port, un brouillard de mer sa- commença. Il arrêta pendant près d'une île heure le bombardement par avions qui ne faisait partie du programme de l'opéra-011 tion; on n'apercevait même pas les pro-on jecteurs. En mer on ne voyait rien au ie- delà de 300 à 350 mètres, et la tâche du ;nt "Vindictive" était donc très difficile. U- dictive" devait arriver à l'entrée du et A deux heures, moment où le "Vin-et- dictive" devait arriver à l'entrée du de port, un feu violent fut ouvert par l'ennemi, des fusées et des projecteurs gui-:n- dant ses artilleurs. Ce feu continua îts jusque vers trois heures. . le- Pendant 20 minutes, le "Vindictive" les croisa de droite et de gauche dans le 30- brouillard, cherchant l'entrée du port, sse et fut atteint à diverses reprises. Vers 70- 2 h. 20 on aperçut les estacades presque va contre le navire. U11 feu violent de ts. canons et de mitrailleuses fut concentré -a- sur lui. Le capitaine lança immédiate-is- ment le navire dans le chenal, poussant te- son avant contre l'estacade-est k entre 150 à 200 mètres de l'entrée. Constats tant que le "Vindictive" était échoué et lui Se refusait à tourner davantage, l'officier nt fit évacuer la chambre des machines et UP les soutes, et fit éclater les charges. ,nt Le "Vindictive" ayant terminé sa 1er mission, son équipage dut être évacué; les ce soin avait été confié a deux chaloupes à moteur. C'est au cours de leur entrée la dans le port, de l'embarquement de l'é-nt quipage et de la sortie du port, le tout nt sous un feu violent de mitrailleuses, quç n- la plupart des pertes furent subies. m~ A 2 h. 30, conformément au pro-in" gramme, la retraite générale commença, les forces les plus rapprochées du rivage — se repliant graduellement sur les des-iit troyers autant que possible. un Au cours de l'opération de grands tir monitors bombardèrent les batteries cô-tières qui ripostèrent; mais bien que près de 200 obus tombèrent près de deux monitors, ils ne furent pas atteints, et personne ne fut blesse. Aucuil navire E ennemi ne fut aperçu pendant l'expédition.si La version allemande île Evidemment le communiqué allemand ,re prétend que le "Vindictive" a été coulé >ar- devant le port et en dehors du chenal de aile navigation, et que l'entrée du port reste ivi- tout à fait libre. ira- ' >U;i- Sous=marin boche coulé Un croiseur américain qui est arrivé Pas jeudi dans un port de l'Atlantique, a ou" coulé récemment un sous-marin allemand es- par Un coup direct qui l'a coupé en deux. ort , . OPERATIONS AERIENNES ie~ L'activité des aviateurs britanniques 3ue . n *.;i Jeudi les aviateurs britanniques ont s >' jeté 24 tonnes de bombes sur différents aCp objectifs comportant les gares impor-Mé_ tantes de Tournai, Marcoing, Chaulnes et Cambrai, les cantonnements de Car-gj_ vin, de Péronne et de Chipillv, et les ou_ docks de Zeebrugge. De plus ils ont dé-çjg truit 27 aéroplanes et un ballon captif jrai ennemi, et ont mis 12 avions allemands -jiQ. hors combat. Six appareils britanniques lux ne sont pas rentré^. Dans la nuit, quatre tonnes et demie d'explosifs ont été jetées jeg par des hydroplanes britanniques sur le-res docks et l'entrée du canal à Ostende, ;çji_ et trois tonnes et demie sur Chaulnes, , à Péronne et Bapaume. Tous les appareils , çfg britanniques sont rentrés de ces expédiant tion. nes L' " As " Fonck s'assure une sextuple inq victoire Le lieutenant Fonck, de l'aviation dé- française, a abattu six avions allemands Ime au cours de deux vols de patrouille exé- en- cutés jeudi. Les deux premiers furent ■ers descendus en dix secondes, le troisième ibi- cinq minutes après, et les trois derniers trè- ,au cours d'une seconde patrouille. Les pertes de l'aviation allemande rées Les aviateurs allemands faits prison-mie B'ers récemment confessent qu'il est très eirj. difficile de remplacer le' "personnel," les :"->rt.es <iùeiiiouicies «jjtlKfc perdu environ 700 pilotes depuis le commencement de leur offensive. Un seul vol de reconnaissance a causé la perte de 130 d'entr'eux. frit Les pilotes boches parlent avec la plus put grande admiration des aviateurs britan-de niqueâ, mais atténuent le compliment en >ar- déclarant que les,appareils britanniques ,nt, sont meilleurs que les leurs. res, ■"■"I. J,' LE CAS DU GENERAL MAURICE la- ——♦ r à De la "Liberté": ner Avec tout le respect dû au général bri- une tannique, ce qui est de nature à abaisser qui le moral des soldats, ce n'est pas qu'un :ra- ministre donne de bonne foi des rensei >ro- gnements erronés, mais qu un général au jusqu'ici respecté ait pu croire de son du devoir de commettre un acte d'indiscipline si retentissant, que dans notre du pays démocratique on l'aurait considéré 'in- comme un véritable scandale. Un offi- du cier. n'a pas à se demander si son devoir en- de citoyen doit l'emporter sur son de- jui- voir de soldat. * lua De l'"Echo de Paris": ,, Le parti Robertsôn 11e pardonne pas 'e au premier ministre d'avoir créé l'unité de commandement, et il essaye par tous ?ru' les moyens de le renverser. L'opinion erb britannique jugera sévèrement ces in- trigues, qui n'attendent même pas que . e, la bataille soit terminée. ttre ite- Du "Temps": ^ ant U es clair que l'idée machiavélique et ttre enfantine de fournir à la Chambre des •ta. renseignements erronés n'est pas venue ; et a M- Lloyd George,. Si ses déclarations ' 3ier ne sont pas conformes aux faits, la raison ; et n'en peut qu'être qu'il a été insuffisamment ou inexactement renseigné par ses sa collaborateurs techniques, et les accusa- ué ■ tions du général Maurice regardent pes ceux-ci et non le premier ministre. r®6 De 1'"Heure" (Marcel Sembat) : 1 Nous n'avons nulle intention de nous ou^ mêler de la politique intérieure britan-3UÇ . nique. Mais quelque puisse être le chef du gouvernement britannique, l'unité iro" du haut commandement est une réalité et doit rester jntacte. C'est à la Champs6 bre des Communes de décider de la con-,€S" duite du gouvernement, mais c'est l'affaire des Alliés de voir qu'un débat par-nds lementaire, quelque grave qu'il soit, ne co" vienne pas mettre en péril la condition ïue essentielle de la victoire. 2UX - ':Ç LA TACHE ROUCE Des mobiliers anciens de provenance belge et française vont être vendus en md Norvège, et une firme locale a fait mettre ulé dans les journaux des annonces relatives : à la vente. Le "Morgenblad," faisant) i ressortir qu'ils proviennent sans doutet des régions envahies, commeiite la chose en termes plutôt sévères et conseille aux amateurs d'examiner attentivement leurs ; achats pour voir s'ils n'y découvriraient pas quelque tache de sang. LE RATIONNEMENT A partir du 12 mai, et jusqu'à nouvel avis, le coupon de viande donne droit à l'achat de 6d. de viande au lieu de 5d. l'achat de 6d. de viande au lieu de 5d. r AUTOURdeTaGÛËRRE es m r AUTRICHE-HONGRIE — "Excelsior" a obtenu d'un ami de ^ la famille de Bourbon-Parme quelques çjg informations sur la lettre de l'Empereur, es Les deux princes ont actuellement rejoint re l'armée belge. Ce n'est qu'après mûre ;es réflexion, dit l'informateur d' "Excél-e- sior," que le prince Sixte accepta la mis-e> sion de remettre la lettre de l'Empereur >s> Charles au Président de la République, i's Le prince, qui connaît l'estime mutuelle b* de l'Empereur et de l'Impératrice, n'éprouve aucune crainte de voir l'Im-le pératrice placée dans une situation difficile. — Le "Reichspost" annonce sous un© dJ forme sensationnelle que tout ce qui a ^ été écrit jusqu'ici sur les origines vien- noises d£ la fameuse lettre de Charles 1er IltJ ,rs est faux. D'après cet organe, qui dit tenir ses informations de bonne source, il est établi aujourd'hui que le comte Czer-nin savait parfaitement qu'au printemps de 1917, le prince Sixte de Bourbon-•es , Parme avait été chargé d'essayer d'ame- 0 uçr 'm rapproebemeni- entte 1rs belligé-rants. Czernin avait approuvé ces démarches.1S~ "Bien plus, dit la "Reichspost," c'est us lui qui avait eu l'idée de cette prise de contact, et c'est lui qui avait désigné le en prince Sixte comme la personnalité la e* plus apte à accomplir cette tâche. Czernin dirigea lui-même l'action pendant — toute sa durée. ~ "U est en outre établi, conclut la IE "Reichspost," qu'à Berlin, dans les milieux compétents, on connaissait les faits et on les approuvait." ri- BELGIQUE er — Le général Léman a quitté Beaulieii 'n après un séjour de deux mois, qui a com- 3i- plètement rétabli' sa santé. U se rend à 'al Paris et à Rouen, où il subira une opéra- on tion au pied droit. ROUMANIE ;r<j — Un télégramme de Vienne à Zu-rich dit que les Puissances Centrales ju-,ir geront la question de la Bessarabie sin-e vant la future attitude politique de la Roumanie. Elles remettent également à une date ultérieure l'accord sur les questions pendantes entre la Bulgarie et la Turquie. Aux termes du traité de Balte carest, la Roumanie doit oéder environ U9 15,000 kilomètres de territoire carrés à 3n la Bulgarie, 5,000 à la Hongrie et 6,000 n- à l'Autriche. 116 ■—- Suivant un télégramme de Bucarest, les deux Chambres du Parlement roumain ont été dissoutes par décret et royal. De nouvelles élections ont été ores données et auront lieu le 1er et le 9 juin, ue Le nouveau Parlement se réunira le -ns'! 17 juin. ™ RUSSIE n" — Les communications directes entré ies Stockholm et la Russie vont être réta-a" blies. Le premier bateau quittera Stock-holm le 21 mai. SUISSE — Le Conseil Fédéral a décidé que les us déserteurs et les délinquants tentant de n" passer la frontière suisse seront arrêtés et renvoyés. »■ DERNIÈRE, HEURE Le communiqué britannique Samedi. ne . 3n Des troupes irançaises ont avancé légèrement leur ligne hier soir au nord-est de Locre, et ont fait plusieurs prisonniers. Nous avons exécuté plusieurs raids heureux durant la nuit à l'ouest de Merville, et ramené quelques prisonniers ,n et une mitrailleuse. Un raid tenté par re l'ennemi à l'est d'Ypres a été arrêté par es notre feu.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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