L'indépendance belge

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s.n. 1916, 04 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rn3028qp3w/
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87ème année. No 209 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : TtfDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON, E.C. TELEPHONE : CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11, PLACE DE LA BOURSE. TELFPH . j 31 1-5 7 et 1 238-75. LUNDI 4 SEPTEMBRE 1316. En vente à Londres à 3 h. le samedi 2 sept. r? MO.S, 9 SHILLINGS.) ABONNEMENTS : \ 6 MOIS. 17 SHILLINGS. [ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Samedi, midi. Les surprises que nous faisions entre-> voir hier dans les Balkans ne se sont pas i fait attendre, et c'est la Grèce et l'Albanie qui en font les frais. Démonstration navale des Alliés devant le Pirée, mouvement révolutionnaire à Salonique et en Macédoine grecque, avance italienne à travers l'Albanie; voilà les nouvelles .sensationnelles que le télégraphe nous a apportées depuis hier. Lo fait important entre tous est svidemmeiit l'apparition d'une escadre | alliée, forte de vingt-trois navires de guerre et accompagnée de sept transports I devant le Pirée, le port d'AthèneSï car I il indique à n'en pa- douter que les Ai-I liés estiment que la moment est venu I pour la Grèce d'indiquer quelles sont ses I intentions véritables. Le roi Constantin a suivi jusqu'à pré-I sent une politique personnelle, en con-I fcradiction aveo la Constitution que les I Puissances alliées ont donnée aux Grecs. I Cette politique personnelle, inspirée au I Roi par des politiciens germanophiles, ■ est contraire aux intérêts nationaux de I la Grèce. Elle n'a été rendue possible I que grâce au coup d'Etat qui a dissout I la Chambre vënizéliste (opposée à cette I nolitique) par une Chambre ne représen-| tant que la minorité du pays. Les ré-I sultats de la politique royale cnt été l'en-I vahissement de la Macédoino grecque I par les Bulgares, des humiliations sans I aom et, finalement, la révolution. Celle-ci, née de l'impassibilité du gou-I vernement en présence de l'invasion bu! -I gare et de la reddition des forts grecs, I est, pour le moment, localisée, mais ses I tendances sont nettement séparatistes. Un comité de défense nationale s'est I constitué ayant à sa tête le colonel de | cavalerie, Zimbrakakis, le colonel Maza-i rakis, le député vénizéliste pour Serres, I et plusieurs autres personnalités, Le Comité,avec l'apprit des- gendarmes ■ crétois, acquis à la cause vénizéliste, a I sommé la garnison de se rendre, mais I celle-ci a refusé de traiter avec les révolu-I tionnaires. Grâce à l'intervention du gé-I néral Sarrail, un massacre a été. évité et I la garnison s'est rendue aux troupes al-[ liées et a été internée au camp de Zeitun-| lik. Les forces révolutionnaires ont défile [ peu après devant le général Sarrail el f leurs chef? sont venus se mettre à lp. dis-j position des Alliés afin de contribuer t expulser l'envahisseur bulgare. Le Comité s'efforcera, croit-on, d'or | ganiser la coopération des soldats grec en Macédoine avec les Alliés, et on dii qu'il proclamera une mobilisation géné raie des troupes récemment démobilisée dans toute la Macédoine. Enfin, on s'at tend à voir le général Paraskevopoulos le nouveau commandant du troisièm i corps d'armée grec, arriver de Veria I Salonique pour prendre la tête du mou vement dont le but serait la proclamatioi de l'indépendance de la Macédoin grecque. Comme il fallait s'y attendre, le rc Constantin s'est trouvé subitement plu malade, et on le dit de nouveau alité La Wireless Press assure que les rela tions entre le roi et les représentants d l'Entente sont redevenues plus coi diales, mais en ce moment seuls les acte comptent, et c'est à leur actes que nou devons juger les hommes et les gouvei Déments. L'avance italienne à travers l'A; banie, annoncée par un communiqué d Rome, contribuera peut-être à hâter les décisions du cabinet d'Athènes. Cette avance (les Italiens sont à Teveleni, à cinquante kilomt-res environ au sud-est de Valona), ainsi que la présence d'Es-sad Pacha à Salonique, indiquent clairement que la question albanaise est parmi celles qui seront réglées et la Grèce est trop inté ressée au statut futur de l'Albanie pour rester indifférente à ce qui se passe au nord de l'Epire. Les troupes italiennes avancent le long de la rivière Vojusa et les troupes grecques qui se trouvaient dans ces parages se retirent devant nos Alliés. Ceux-ci ont enlevé plusieurs villages fortifiés et ont fait des prisonniers tant Autrichiens qu'Albanais. Sur le front macédonien le calme a prévalu hier, et le communiqué de Paris dit que la situation1 sur la Strouma et à Doiran est inchangée. Les Bulgares, après mûre réflexion, ont fini par déclarer la guerre à la Roumanie, mais il est probable que le Tsar Ferdinand n'a "marché" que moyennant des garanties formelles de la part de ses Alliés de ne pas le laisser dans le pétrin. \ h ' ^ \ C'est parait-u, du côté des Portes de Fer, à 'extrê.Tip frnn/.ièi-o t.t,i ^ la Roumanie que le générât limdenburg compte porter un coup à ses nouveaux adversaires tout en donnant satisfaction au Tsar Ferdinand qui redoute de se voir coupé d'avec ses Alliés. En attendant, sauf dans la région d'Orsova et de Herkulesbad (à l'ouest et au nord des Portes de Fer) où ils résistent bien, les Austro-Hongrois battent en retraite (toujours selon le fameux , plan préconçu), et les troupes du roi Ferdinand (lequel a pris le haut . commandement de ses armées), occupent Hermannstadt et avancent rapidement - au nord, dans les Carpathes, où elles > coopèrent avec les Russes. Ces derniers ont occupé une série de hauteurs et progressent dans la région s de Dorna Watra, à l'extrémité sud de - Bukovine. Sur d'autres parties du , front russe, à Locatchy • (saillant de 2 Lutsk-Kovel), et dans la région de Ha-i liez (sur le Dniester), des combats fu- - rieux sont signalés qui se poursuivent i évidemment à l'avantage de nos Alliés, 3 lesquels ont fait en 48 heures près de 16,000 prisonniers dont 2,400Allemands, i tout en capturant six canons et quantité s de mitrailleuses. ! En Picardie, après cinq assauts - furieux, les Allemands ont réussi e momentanément à reprendre pied en deux endroits dans les tranchées bri-s tanniques du côté du Bois des Foureaux, s succès éphémère chèrement payé. Rien à signaler sur les autres fronts sauf dans l'Est Africain où les Alle- - manda sont en pleine retraite, pour-e suivis par les troupes du général Smuts. LA ROUMANIE ET LA BELGIQUE. S. E. M. Djuvara. La Roumanie, notre nouvel Allié, es représentée auprès du gouvernement d roi Albert par un diplomate éminent Son Excellence M. Djuvara. M. Djuvara n'as pas quitté un instau notre gouvernement depuis que les hor des allemandes obligèrent celui-ci à quit ter Bruxelles, la capitale pacifique. Il fu de nos pérégrinations pénibles à An\ er-a Ostende; il accompagna le miuistè" belge sur la terre de France. Toujours, s figure ouverte et sincère refléta des sei timents de bienveillante sympathie pou la, Belgique souffrante et dans toutes ne cérémonies officielles, S. E. M. Djuvar; doyen du corps diplomatique, fut à 1 tête des délégations étrangères qui vi ûaient nous prodiguer leur amitié. Comment en aurait-il été autrement Voici onze ans que M. Djuvara, ancie directeur politique au ministère des A faires étrangères de Roumanie, représeï te son noble pays, auprès des Belges ; c'e; donc qu'il nous aime, c'est qu'il a trou-* chez nous une hospitalière résidence. Sélas ! le caractère officiel de sa ini • sion lui interdisait de se livrer à une dé t monstration publique de ses sentiment.-i personnels. Mais les circonstances ont changé, et à la veille, que dis-je ? le joui même de l'entrée en guerre de la Rouma-t, nie aux côtés des Alliés, il a bien voulu - recevoir un journaliste belge. Bien plus lorsqu'il a appris que c'était le correspon l dant de " l'Indépendance Belge" qu ,, sollicitait de lui une audience, son affabi e lit.é coutumière se transforma en une cha a leureuse cordialité. L'interview " Mais très volontiers, dit-il, car jt lS suis heureux de pouvoir aujourd'hu vous dire bien des choses que mes fonc a tion3 m'empêchaient de proclamer hier j'aime beaucoup la Belgique; ce pay est aussi un peu le mien; mon plus jeun ? fils est né à Bruxelles; tant de souve n nirs, tant de relations me rattachent f- votre capitale que je serai aus.i heureu: i- que les Belges eux-mêmes de la libéra 3t- tion de leur patrie. La Belgique est vé 'é nérée aujourd'hui partout dans 1 monde; sa noble attitude, son désintt s- ressement, l'héroïsme de son Roi. Il ont assuré une auréole de gloire ; mais moi, qui vis parmi vous depuis si longtemps, je n'ai pas attendu la grande guerre pour apprécier la haute moralité, l'activité prodigieuse et la beauté du caractère du peuple belge. Longtemps avant les événements ..terribles d'août 1914, j'avais pleine conscience qui si un jour les Belsjes étaient placés dans l'alternative de faire leur devoir ou de soumettre aux injonctions de l'étranger, ils n'hésiteraient pas un instant. Je suis heureux de dire, surtout aux lecteurs de 1' " Indépendance Belge," la satisfaction immense que m'a causée, comme homme et comme diplomate, la réalisation de mes prévisions. En effet, continue en souriant M. Djuvara, depuis 1883, époque lointaine où Béràrdi présidait aux destinées du grand journal belge, je suis un abonné fidèle de 1' " Indépendance Belge"; ce fut pour moi un grand plaisir de constater que malgré les revers nationaux, 1' "Indépendance " n'a pas cessé de paraître, donnant à l'étranger une preuve éclatante de vitalité et sonnant comme le cri de ralliement de tous les Belges qui, autour <:V» drapeau menacé, luttent pour défendre leur Indépendance ! Une noble tâche. " Votre pays, Excellence, va se trouver, lui aussi, devant une grande et noble tâche, puisqu'il entre dans l'arène pour combattre le bon combat! " Oui ! répond énergiquement le ministre. Mais remarquez la Roumanie est la première, parmi les p>etits pays, qui ose déclarer la guerre aux Centraux. Et ne croyez pas que le jeune royaume roumain fait la guerre pour ravir au voisin des territoires sur lesquels nous n'aurions aucun droit! Nos revendications territoriales sont sacrées; elles portent sur des régions roumaines, habitées par nos frères de sang. Tout homme impartial comprend et approuve notre natïon aTilfes^tani' de "fois 'f/rôctàmé par M. Asquith comme étant la base même de la constitution des Etats modernes. La place de la Roumanie était indiquée à côté des grandes Puissances qui luttent pour le Droit. Le fait que les destinées de notre patrie sont en ce moment aux mains de M. Bratiano, fils du grand patriote qui réalisa l'indépendance de la Roumanie, est une circonstance symptômatique, providentielle, et nous est garant d'une heureuse issue de notre grand conflit. " Au surplus, poursuit M. Djuvara, lorsque les Hongrois, inférieurs en nombre, prétendaient maintenir leur domination sur d'immenses régions roumaines, les Roumains, déjà indépendants, ne pourraient rester sourds à l'appel de leurs frères asservis. Tel k " grido di dolore " des Italiens opprimés souleva l'Italie contre l'Autriche-Hongrie, tel est le sentiment qui nou: anime aujourd'hui. L'attitude hongroise. " N'ai-je pas souvenance, Excellence que l'attitude hongroise ne fut pa: toujours correcte, même à l'égard de 1< Roumanie indépendante?" " En effet, et je vous en citera brièvement trois exemples. En 1883 alors~ que j'étais directeur politique i Bucarest, l'Autriche - Hongrie failli prendre intégralement possession di Danube, des portes de fer à Galatz. Nou n'avons pu échapper à cet acte de rapin qu'en entrant dans la Triple Alliance En 1886, à l'époque où j'étais secrétair de la Commission chargée de négocier 1 traité de commerce avec l'Autriche, ! baron Mayr, un Hongrois, osa, dan une note officielle, parler de " capitula tions" à un Etat qui avait conquis so indépendance les armes à la main ! Ei; fin, au cours de mon séjour à Cor stantinople comme ministre plénipoter taire, de 1896 à 1900, les plus grande ■ difficultés rencontrées pour faire recoi . naître un métropolite roumain dar l'empire ottoman, me furent suscité* par 'e ministre d'Autriche-Hongrie. " En somme, Excellence, les tei i dances autrichiennes étaient de consid' rer votre pays comme un simple hinte: land ? La tutelle de l'Autriche. " Parfaitement, et c'est pourqu ; les Autrichiens encouragèrent toujeu i chez les Bulgares les revendications si - la Dobroudja, qui est bien roumaine, ; dont la possession nous est indi'spens s ble pour le développement normal c 3 pays. Par une pression politique suivi - l'Autriche chercha constamment à noi i tenir sous sa tutelle, surtout au poi; r Je vue économique. Et pourtan - errâce aux efforts de notre illust - homme d'Etat Bratiano, père du premi e ministre actuel, nous avons pu créer ui industrie vraiment nationale. Quant i nos importations. l'Autriche, profita de la proximité de notre pays, avait fini par accaparer nos marchés. Après la guerre, une concurrence loyale pourra aisément être suscitée au profit des Alliés, de la Belgique notamment, par l'établissement sur les articles austro-hongrois de droits de douane aussi élevés que les prix de transport qui grèvent vos marchandises. Avant la guerre, déjà, les affaires belges en Roumanie se chiffraient par millions. Il importe de les augmenter et je m'y emploierai de mon mieux, dans l'intérêt commun de nos deux pays. Le passé est un sûr garant de l'avenir. Je suis certain d'ail leurs que, le grand conflit terminé, la Belgique conservera, dans l'ordre industriel et commercial, par son intelligence et son labeur, la situation élevée que sa noblesse lui a acquise dans l'ordre moral !" De pareilles paroles, dans la bouche d'un diplomate aussi connu, d'une tells autorité, sont bien faites pour consoler les Belges de beaucoup de leurs souffrances, et c'est le cœur gros d'émotion que je pris congé de Son Excellence M. Djuvara en l'assurant de la reconnaissance de mes compatriotes. L. C. LETTRE DE RUSSIE. (De notre envoyé spécial.) La bande des accapareurs. Grande sensation à Pétrograd.—A la demande des autorités militaires on vient d'arrêter plusieurs personnages de haute marque et quelques comparses, en tout une vingtaine de personnes. Les principaux inculpés sont le banquier Ru-binstein, président du Conseil de la Banque russo-française, de la Société d'assurances 1' 'Ancre," membre du conseil d'une quinzaine d'autres banques et sociétés et consul de Perse à Pétrograd ; le comte Lauskoï, membre du conseil de la Banque russo-française ; Me Dem-kine, premier adjoint au maire de Pétrograd, membre du conseil de la même banque ; le grand raffineur Brodsky, l'avocat bien connu Wolfson, le journaliste Steunbo. Les comparses sont la femme et les deux frères de Rubinstein, quelques demi-mondaines et chanteuses de cafés-concerts. Les accusations qui pèsent sur cette bande sont : Accaparement et spéculation. D'accord avec le fameux sucrier, L. Brodsky, dont la fortune se chiffre par centaines de millions et cnu_t>os*Mf; membres de ces banques, grâce au:, manœuvrps que nous avons- fait connaître dans une précédente correspondance, accaparaient tout le sucre qu'ils détinrent des mois entiers, alors que la population se trouvait prh ée de oet aliment essentiel. Bien entendu, dans ces conditions les prix centuplèrent et des dizaines de millions de roubles tombèrnt dans la poche des spéculateurs. Pour donner une idée approximative des gains réalisés par ces spéculateurs, il nous suffira de dire que, pendant ces deux années de guerre, Rubinstein a acheté à Moscou pour 10 millions de roubles d'immeubles et, aux environs de Pétrograd, pour plusieurs millions de roubles de forêts, et qu'on évalue aujourd'hui à 40 millions de roubles la fortune de cet homme qui, il y a une dizaine d'années, .n'était encore qu'un petit agent . d'assurances. Accusation grave. Le deuxième chef d'acusation est beau-, coup plus grave et porte cette affaire du s terrain des faits-divers sur celui de la t politique. L'accuaation invoque en effet l'article 180 du Code pénal russe qui vise i la trahison. Ces "hérosde l'arriéré," non , contents des millions acquis par la spé-i culation, avaient élaboré un vaste plan t pour s'enrichir de la ruine de leur pays, i On les accuse d'avoir, par 1 interme-s diaire de banques neutres suédoises el ? danoises, racheté à Berlin, à vil prix, les ! valeurs russes et les avoir jetées en masst e sur les marchés de Paris et de Londres ® provoquant par cela même la baisse di e rouble et jouant également sur celle-ci s En outre, par l'intermédiaire des société: - d'assurances suédoises, ils s occupai en n de la vente et de la réassurance des socié tés d'assurances russes en Allemagne, di - sorte que les Allemands devenaient le: détenteurs des actions et comptes-rendu s de., sociétés d'assurances russes et pro !" bablement se trouvaient posséder ains •s des renseignements intéressant la de iS fense nationale. Tels sont les faits révélés par l'enquêt et dont la censure russe a permis la pu blication. Cette affaire est très caracté ristique des époques de guerre, où, côté de l'héroïsme sublime des uns, 1 lucre des autres se révèle formidable, ji Parmi les produits qui sont raair rs tenant en Russie l'objet d'une spéeuh ir tion éhontée on cite surtout les produit ;t pharmaceutiques, de sorte que si 1 o i- n'y met un frein il deviendra impossibl u aux gens de classe moyenne d eti e, malades. L'huile de ricin qui coûta îs avant Sa guerre neuf roubles le kilo ' ît vend maintenant 64 roubles ; la quinir j ' est passée de 23 roubles a 220 îoubles re kilo ; l'antipyrinc se vend aujourd'hi er 240 roubles' au lieu de 14 avant îe o-uerre ; le salol 170 roubles au lieu de 2! à etc. Et ce sont les prix le gros, c ut imatrine aisément ce Que le pharmacic vend au détail ses cachets. A propo-s de cette hausse continue des produits pharmaceutiques, un pharmacien de Novo Tcherkosk a raconté récemment, dans un journal russe le cas typique suivant : "J'avais besoin, dit-il, de troool rouge. Je vins à Rostov et m'adresse à la maison de gros où j'avais l'habitude de me fournir. On me demande 100 roubles pour un kilo. Je fus surpris : quelques mois auparavant j'avais payé ce produit 39 roubles le kilo. Je n'achetai pas et décidai d'aller ailleurs. N'en ayant pas trouvé, je revins le lendemain chez mon fournisseur. Il me demande 140 roubles le kilo. J'étais révolté, mais comme j'avais absolument besoin de ce produit je devais en passer par là. N'ayant pas assez d'argent sur moi, pour payer ma facture j'allai trouver un ami pour emprunter ce qui me manquait. Quand, deux heures après, je revins au magasin, le kilo de torcol ne coûtait plus 140 roubles, mais 175,que je payai sur le champ, de peur qu'une heure plus tard on ne m'en demandât 200." L'importation en Russie. ucPigjérentes Chambres de Commerce des KjC,Ut.r'es, notamment de Suisse, Suede, ont tfi/ç- .dc <j<- grad pour étudier les conditions de l'importation de différentes marchandises en Russie. Afin de faciliter cette étude aux étrangers des pays alliés et neutres, le ministère du Commerce a rédigé un mémoire sur l'importation en Russie et des conditions dans lesquelles cette importation peut se développer dans l'avenir. En Russie l'importation appartenait en grande partie à l'Allemagne, à l'Angleterre et aux Etats-Unis. Cependant, à cause de leur merveilleuse adaptation, depuis une vingtaine d'années les Allemands avaient réussi à supplanter presque complètement les Anglais et les Américains et à rester presque ls e seuls maîtres du marché russe. L'industrie allemande abandonna le système qui consiste à fonder dans les grands centres des succursales des fabriques et des maisons de commerce, mais elle se mit à inonder les villes russes et même les bourgs et les villages de ses voyageurs de commerce qui arrivaient avec des échantillons et des catalogues imprimés en russe aux prix en roubles et kopeks. En outre les firmes allemandes, fortement soutenues par les banques, pouvaient donner aux acheteurs russes des crédits beaucoup plus longs que ceux consentis par les autres pays, c'est ainsi qu'elles pouvaient acquérir comme clients les paysans qui ne règlent leurs ' comptes qu'une fois pas an, après les moissons. Négligeant ce moyen de conquérir le marché russe, les industriels ' et commerçants anglais, français et belges continuaient à envoyer leurs cata-' logues en anglais et en français et n'a- . • vaient recours ni aux voyageurs de commerce ni aux maisons s'occupant : spécialement d'exportation. Les maisons ' américaines ont leurs placiers, mais le 5 plus souvent elles travaillent par des I maisons d'exportation des Etats-Unis 1 ou de Hambourg et l'expérience 'cur a montré que ce sont les industriels qui ont pour intermédiaires des maisons alle- 2 mandes qui obtiennent les meilleurs ré-" sultats. k Nos importateurs. e Tels sont, d'après la brochure publiée par le ministère du commerce, les - moyens employés jusqu'ici par les 3m- •- portateurs étrangers en Russie. Voici s maintenant ceux qui sont préconisés » dans le même ouvrage comme étant sus- e ceptible.s de donner de bons résultats : e (1) Désignation d'un agent salarié, rece- it vant une certaine commission ; (2) Dési- e gnation d'un agent non-salarié, qui fait e ses prix et prend à sa charge tous les e risques; (3) Désignation d'un représen- ii tant permanent travaillant à la fois pour a plusieurs maisons d'une même branche 2, de l'industrie, et puis, par cela même, n coûte à chaque maison beaucoup moins n cher qu'un agent spécial. C'est à ce der.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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