L'indépendance belge

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s.n. 1916, 19 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 23 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk07z44/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PËNNY IlLi îEk JL* %M Mïê* CONTINENT! 15 CENTIMES (HOLLAMDE; 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET EEDACTIOS- „ BttèEAU, A PARIS : , ) TCDOli HOUSB. TC7DOK ST., LOXDO.N", E.C. « i LACE Dit, LA BOURSE LONDRES, SAMEDI 19 FEVRIER 1916. ABONNEMENTS : (f K i? llnXINGS! f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 296C. . TEL.EPH.: j 238-75. 11 AN. 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouveaux détaits sur la prise d'Erzeroum. Tiraillements turco=aHemands. Massacre d'Arméniens. Les opérations sar les front» occidental et orienta?. Préparatifs en Alsace. La question des sous-marins. Incidents à la Chambre française. Aux Etats-Unis—Steve. Lettre du Vatican. Billet Parisien.— Jean-Bernard. Le malentendu angIo=ita!ien.—-La question des frets. —J. Tillier. La nuit du 2 au 3 août 1911. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. Les premiers, détails -sur la cliut.e d'Erzeroum et les combats qui la précédèrent viennent d'arriver, et il en résulte que la garnison de la forteresse, ainsi que l'armée do couverture chargée d'eu défendre les approches se sent enfuies en désordre, abandonnant ans Russes un immense butin, dont l'évaluation comploté ne sera terminée que dans quelques jours. « Les Turcs étaient, semble-t-il, fort démoralisés, et n'ont pas opposé ans troupes dû grand-duc Nicolas une résistance aussi acharnée que celle qu'on était en droit d'en attendre. Cependant. depuis un an, des travaux de défense nouveaux avaient été exécutés et il est probable qu'en toute autre saison qu'au cœur de l'hiver, il eut été impossible de réduire, en si peu de temps, cette formidable place forte. Celle-ci est, en effet, protégée d'un côté par des marais d'une vaste étendue et qui, gelés en cette saison, loin de constituer un obstacle, offraient an contraire à l'armée russe une voie d'accès facile dont le grand-duc a su tirer, comme on peut 1» constater, ample profit. ; Après l'occupation des fôrts de Daie-: ghta et 4c K.sragateîij, le - Rassas eurent accès à la passe do Karabagoz et à'"emparèrent à la suite d'un assaut de nuit <iu fort Tafta, qui plaça la passe, entre leurs mains. Ce fut ensuite le tour du fort Chabandedeh, qui, emporté à la baïonnette, rendit possible la jonction des deux armées et l'enlèvement de toute la première ligne de fortifications de la place. Ces opérations préliminaires durèrent du 1er au 15 février, et à partir de ce moment, le sort de la forteresse était scellé. L'assaut final ne rencontra plus qu'un ennemi démoralisé. La seconde ligne ne fut défendue que pour laisser le temps au gros de l'armée turque de battre en retraite, et le 16 les Busses purent occuper la ville. Les pertes turques ont été très sévères et partout s'entassent les cadavres ennemis. Non seulement tous les canons do la forteresse et des forts sont tombés entre les mains des Russes, mais ceux-ci ont encore enlevé à l'ennemi une grandé partie de son artillerie de campagne. Malgré de violentes tempêtes de neige, I les troupes du grancl-cîuc Nicolas poursuivent ks Turcs auxquels elles font de nombreux prisonniers. Les renforts envoyés pour secourir Erzerourn n'ont pa-3 î>u arriver en temps. Avant d'évacuer la forteresse, les soldats kurdes massacrèrent des milliers d Arméniens, complétant ainsi l'œuvre d'extermination de cette malheureuse population qu'il er-t grand temps de soustraire pour toujours à la haine dès Musulmans fanatiques. ^orame nous l'avions fait pressentir, Allemands et Turcs s'accusent mutuelle ment d'être la cause du désastre caucasien qui vient détruire les beaux plans cchafaudés par nos ennemis à propos de l'Egypte, de la Mésopotamie et de la Perse,voire des Indes. Les Allemands rejettent la responsabilité de cet échec sur les Turcs, qui n'ont pas construit les lignes de chemin de fer nécessaires pour mettre Erzerourn en, communication plus directe avec le restant de l'empire et ont négligé de construire une flotte qui aurait pu s'assurer la maîtrise de la Mer Noire. Les Turcs reprochent aux Allemands de ne pas avoir consenti à l'envoi de renforts lorsqu'il en était temps encore ! Ajoutons que le communiqué turc ignore toujours les événements dont Erzerourn a été le théâtre et le nom de la forteresse n'est pas mémo mentionné dans le dernier rapport publié à Constautinople. Sur les autres fronts russes il y a eu un peu plus d'animation que les jours précédents. Les aviateurs ont été très actifs dans les secteurs de Riga et de Dvinsk où les Zeppelins et les aéroplanes allemands ont fait de multiples apparitions. Les aviateurs russes ont également bombardé les positions allemandes au sud do l'ile Païen. Dans le secteur de Ja-cobjtadt les Allemands ont S'ait usage do ■g&x asphyxiants. Sur le Dniester les Austro-Allemands ont tènté de reprendre Usziezko mais ;ls furent aisément répoussés. II est à remarquer que les Autrichiens dans un de leurs derniers communiqués avaient démenti le passage du Dniester par les Russes. ilie.li de nouveau sur les autres fronts, à part des bombardements effectifs au sud d'Ypres, en Artois, ' au nord de l'Aisne et en Alsace. A tort.ou à raison, on s'attend toujours à des événements importants sur le front d'Alsace, où, de part et d'autre d'actifs préparatifs se poursuivent, excluant d'ailleurs toute surprise. La question des sous-marins n'est tou-! jours pas liquides, et les conversations à Washington se poursuivent entre lo comte Bernstorfî et M. Lansing. La Chambre française a repoussé hier, par 394 voix contre 169, la discussion de la motion Ferry relative an contrôle gouvernemental dans la zone des arméea. M. Briand avait lié le sort du cabinet au rejet de la motion. Le Parlement britannique sera saisi, lundi prochain d'une nouvelle demande de crédits en vite de poursuivre la guerre. La sommç demandée sera, dit-on, de 420 millions de livres sterling. Ce qui constitue t:n record. Le total des crédits demandés jusqu'à, ce jour se chiffrera, de ce fait à la somme fautas tique de £2.082,000,000, soit plus de soixante milliards de francs. Les dépenses atteignent actuellement près de cinq millions de livres par semaine ! AUX ÉTATS-UNIS. '* activité des Belges aux Etats-Unis. New-York, 5 février. La Société Belge de Bienfaisance d? New-York a un passé déjà long. Fondée en 1869 par M. Hyacinthe La-inarche " pour secourir les Belges ou ^-'ceiidanta de Belges dans le besoin, " t!-^eut successivement pour présidents, après M. Lamarche, son fondateur: :L Charles Mali, de 1881 à 1899; M. Honri-Juks Lamarche de 1899 à 1913; *,J' Lionel Hagenaers, qui aujourd'hui Plaide à se3 destinée.; avec un actif dévouement et une discrète générosité. Il j a quelques jours, elle- tenait son as-•^rtibiée générale annuelle. Au bureau "•.lient pris place, aux côtés de M. 1 "genaers, M. de Sadeleer, ministre « Ltat de Belgique et président d'hon-de la société; le rev. J. F. Stille-»ans, directeur du Belgian Bureau, V' ' *eïre Mali, consul de Belgique; le iù. Car tonde Wiart. Nombreux 4 étaient les membres présents, parmi lesquels les vice-consuls MM. Van Ricks-tal et Jansen, etc. M. Van de Vyvere, ministre des finances, dont vous avez annoncé l'arrivée aux Etats-Unis, s'était fait excuser, étant retenu à une autre réunion. Après la lecture du rapport sur l'activité de la société pendant l'année écoulée et l'approbation des comptes, M. le ministre de Sadeleer, invité à prendre la parole, adressa à l'assemblée quelques mots chaleureux de remerciement et d'encouragement. Relevant h» bilan si suggestif d'une activité spécialement efficace et bienfaisante, il remercia toux ceux qui en ces heures tragiques s'efforcent d'adoucir les détresses de notre Patrie et lui apportent leur loyal concours. H rappela les tortures odieuses de notre pays, qui là-bas, sous le joug chaque jour plus pesant, attend, frémissant. avec une invincible confiants l'he.ure cle la libération. Mais en attendant que l'œuvi j de restauration puisse se réaliser. l'assistance materiellè et morale de nos populations est vaste. Elle ne cesse d'appeler l'effort généreux de tous. Aux Américains, aux Belges, à tous ceux qui nous soutiennent, nous devons une reconnaissance profonde. Non moins éloquent que celui de la Société de Bienfï irance était le rapport du Belgian Bureau, qui fut lu ensuite Emanation de la Société de BienfaisancJ qui le subsidie, le Belgian Bureau, depuis moins de deux ai.s et demi qu'il existe, a rendu à nos compatriotes d'incalculables services, affirmant par là combien sa création avait répondu à une nécessité. Dès longtemps, en effet, le besoin se faisait sentir d'un organisme qui centraliserait nos œuvras et où nos nationaux pourraient en tous temps trouver un appui. Sa réalisation n'était point chose' facile. Elle réclamait, non moins que des dépenses d'argent-, des dépenses d'activité, d'énergie et de dévouement considérables et soutenues. A celles-ci, le rev. J. F. Stillemans iut là pour y pourvoir. Depuis de nombreuses années, il était aux Etats-Unis, il en connaissait parfaitement la langue et les habitudes. Grâce â lui, lî pro-jet put se réaliser.. Le Belgian Bureau. Avec l'intervention de la Société de , Bienfaisance, de générosité privées, d'un léger subside du gouvernement et, plus tard, de la ville d'Anvers, le Belgian Bureau fut créé en dépit do toutes les difficultés. II a pris une extension sans cesse grandissante. Assistance aux immigrants; logement, repas et secours en argent ; visites aux hôpitaux et à domicile, positions pro-eurée-3, informations diverses, transports gratuits, rapatriements, son œuvre est aussi diverse que multiple. 12,785 personnes y ont, depuis 1913, trouvé assistance. C'est qu .Nevr-Vork est., la porte des Etats-Unis, la véritsblç métropole et que tout y passe. Un délégué cîu Belgian Bureatl se trouve en permanence à Ellis Island—les installations de l'émigration —pour veiller aux Belges qui débarquent, leur adoucir le premier contact avec un pays dont beaucoup sont peu au courant, sinon ignorants tout à fait, de la langue, des mœurs, des coutumes, où il n'y a pas à espérer trouver sur les quais des interprètes flamands et wallons où leur rêve trop souvent vient se heurter brutalement à une réalité que, seule, leur imagination n'avait pas encore envisagée... D'autre part, le Belgian Bureau a guidé et facilité les premières démarches do bien de nos immigrants. La loi américaine sur l'émigration refuso impitoyablement, comme l'on sait, l'entrée à toute personne qui aurait conclu préalablement un contrat de travail aux Etats-Unis.Un avenir très prochain verra se compléter encore l'organisation si remarquable du Belgian Bureau. Grâce à de généreuses interventions, à l'avance des fonds nécessaires, une propriété avantageusement située à pu être achetée tout récemment. Dans quelques jours l'on y Commencera les travaux d'appropriation ; oe sera le "Belgian Home," le centre belge qui groupera nos œuvres, aujourd'hui trop disséminées, la petite Belgique accueillante dans la grande Cosmopolis. L'annonce de cette nouvelle fut accueillie par de chaleureux applaudissement?. Le rapport rappelait également les réunions qui avaient groupé la colonie lselge an cours de l'année : le concert donné exclusivement par des réfugiés belges, la conférence de l'abbé Larsimont sur l'invasion de la Belgique par les Allemands dont il faillit être la victime, et, plus récemment, la Soirée Belge de l'Hôtel Brev-cort, où M. le ministre de Sadeleer et le P. Rutten, délégué du cardinal do Malines, prirent la parole devant une magnifique assistance. La propagande allemande. Depuis le rappel du Dr Deriiouïg et consorts, à la demande expresse du gouvernement de Washington, 011 a remarqué un changement de front dans la propagande allemande aux Etats-Unis. Le Dr Albert, dont le dossier secret a été, si malencontreusement pour lui, trouvé le 14 août dernier dans le chemin de fer aérien, pendant qu'il le transportait de son bureau de Broadway au German Club pour l'y mettre en sûreté, a préconisé la tactique nouvelle. Tout doit se faire désormais sous l'étiquette purement américaine: création de bureaux de presse américains, télégrammes envoyés aux journaux par des correspondants américains de l'étranger, films pour les cinémas, conférences multiples, publications de toute espèce: le tout venant d'Américains, mais les frais de la campagne étant secrètement payés par les Allemands. On a donc renoncé à la brutalité des attaques faites par la presse allemande, par les innombrables brochures de marque allemande répandues partout. On a fait une sélection dans l'armée des 8,000 conférenciers dressés par les Allemands. Inutile d'ajouter que ces attaques étaient dirigées principalement contre la Belgique, dont les grandes sympathies qu'elle a fait naître gênent singulièrement les propagandistes teutons. Au milieu de mille autres preuves de ce changement de tactique, en a remarqué la publication à grand fracas, en octobre dernier, de la prétendue enquête faite par McCIellan, ancien maire do New-York, et' professeur à Princs-town University, sur la situation de la Belgique; ce monsieur prétendait y avoir trouvé le teiut pour le mieux, dans le meilleur des mondes, ;ous la paternelle et vigilant© administration des Allemands ! Il y a eu immédiatemen une belle explosion de protestations indignées dans la presse, et l'ancien maire de New-York a dû regretter amèrement la triste besogne entreprise par lui. La perfidie allemande. Cela n'a guère découragé nos ennemis. Nous les voyons journellement réjiandre les nouvelles les plus tendancieuses et les plus perfides. Mais les ripostes ne manquent pas, et il est consolant de constater que, malgré tout, les sympathies américaines continuent à nous être acquises. Elles se manifestent en de multiples occasions.Vendredi dernier, un professeur de l'Université de Louvain, M. Léon Du-priez, enseiguant actuellement à Harvard University, a donné une conférence fort réussie, sur le statut légal des fonctionnaires en Europe, au Harvard Club de New-York. Celui-ci a été fondé par les étudiants sortis de la grande université, et comprend les personnalités les pîtts eminentes. La coniérooeo avait été. organisée par la Law School Association. Le président d'abqrd, ensuit© l'Hon. Elihu Root, U.S. sénateur et dont on parle comme candidat du parti républicain aux futures élections présidentielles, y ont prononcé des discours vibrants de sympathie pour la Belgique, et M. de Sadeleer, ministre d'Etat, qui avait été spécialement invité à la réunion, et M. le professeur Dupriez ont été proclamés membres d'honneur de la puissante association, aux acclamations de l'assemblée'. M. de Sadeleer a remercié en termes émus le peuple américain de tout son dévouement pour nous. L'Institut américain de Droit International.Voici encore d'autres faits intéressants à co point cle vue. L'Institut Américain cle Droit International vient de tenir récemment un. congrès à Washington. Les 21 républiques américaines y sont représentées, chacune par cinq délégués. Quoique privé. en apparence, l'Ins&itut est considéré comme ayant un caractère quasi-officiel. L'Hon. Robert Lansing, secrétaire d'Etat—ce qui équivaut au rang de premier ministre.—et deux anciens secrétaires d'Etat ayant consenti à faire partie de la délégation des Etats-Unis. Le congrès a adressé au peuple américain une déclaration des droits des nations. Celle-ci proclame le droit à l'existence, à la liberté et à l'indépendance de chaque nation ei l'obligation pour les autres nations de le respecter. Elle condamne énergiqueinent les actes des Etats qui attaquent des nations "innocentes et inoffensives" et qualifie ces actes de criminels. Elle considère que les nations les plus petites et les plus faibles ont, dans la famille des peuples, les mêmes titres au respect que les plus puissants empires, et que ce respect est la plus grande garantie contre l'oppression des forts. Elle affirme, en outre, que chaque nation est autorisée à revendiquer le respect de ses droits et que c'est un devoir pour les autres nations de les protéger, les droits et les devoirs étanf corrélatifs: les droits de l'une constituant une obligation impér.ative pour les autres de faire respecter ces droits. Cette déclaration fortement documentée, appuyée sur les plus hautes déci-, sions administratives et judiciaires des Etats-Unis, a produit une grande sen-; sation. Le "New-York Times" et d'autres journaux importants en ont fait une application à la Belgique, faisant ressortir que c'était la condamnation formelle de l'odieuse agression dont elle a été la victime. L'appel adressé par le cardinal de Malines et les évêques belges à l'épiscopat allemand, bavarois et autrichien est parvenu aux journaux de New-York, qui l'ont inséré à une place d'honneur. L' "Evening Post," le principal journal ciu soir, l'a publié in extemo, Unanime ment ils louent le courage des évêques belges et flétrissent l'attitude du gouvernement allemand, qui non seulement a laissé ce document important sans réponse, mais en a interdit la publication en Allemagne. On en déduit que les Allemands, n'osant se risquer à discuter de telles charges, reconnaissent l'absolue véracité des crimes imputés aux armées allemandes dans notre malheureux pays.. L'activité de nos comités. L'activité de nos comités américains, pour l'envoi de vivres et de vêtements en Belgique, se maintient. Il y a quelques jours, le Belgian Relief Fund de Bridge Street, dont le P. Stillemans et M. Lionel Hagenaers sont la cheville ouvrière, a envoyé à Rotterdam un nouveau bateau, le " Pantopo-ros," chargé de 30,000 sacs de farine et d'autres vivres, à destination de la Belgique.Ce comité, qui fut le premier à organiser notre relief, a déjà recueilli depuis le début de la guerre des donations pour la Belgique d'une valeur de plus de deùx millions de dollars. C'est avec sa collaboration aussi que M. John D. Rockefeller a envoyé en fin 1914 pour un million de dollars de vivres. M. Rockefeller a fait dernièrement un nouveau don de 200,000 dollars pour l'envoi de vêtements en Belgique. C'est à tort qu'on a annoncé un don de la Carnegie Foundation. " Le Cardinal Mercier Fund," qui a été constitué récemment sous les auspices de M. Havenith, ministre de Belgique à Washington, de M. de Sadeleer, ministre d'Etat, et de M. Mali, consul général, a obtenu les plus beaux patronages parmi les dames de la haute société de New-York. Des sous-comités sont en voie de formation à Boston, Baltimore, Philadelphia, Washington, St. Louis, efc dans d'autres centres importants. Une réunion tenue au Colony Club, le principal club de dames de New-York, pour faire connaître l'œuvre nouvelle, a obtenu le plus grand succès. Le nouveau comité " Books for Belgian Soldiers," fondé pour recueillir des livres pour nos soldats blessés internés ou prisonniers, a vu son appel reproduit par la Presse. Le succès a été grand. De toutes parts lui sont venus de précieux témoignages de sympathie pour nos braves. Il a pu, la semaine dernière, déjà faire un premier envoi de plus de 5,000 livres divers en Europe. La tournée du! président Wilson. C'est sous la pression de l'opinion publique, et peut-être aussi dans un but électoral personnel—-bien qu'il s'en défende—que le président Wilson a entrepris sa tournée de conférences clans les différents Etats. II n'est pas douteux qu'il cherche à influencer le Congrès et le Sénat pour obtenir le vote de nouveaux crédits pour la marine et l'armée. Les Allemands ont fait l'incessible pour agir sur les membres des deux assemblées législatives en leur faveur, et voir notamment décréter la prohibition de l'exportation de munitions au bénéfice des Alliés. Il parait certain néanmoins que cette nouvelle tentative 11e réussira pas davantage que les précédentes. Sans l'avouer publiquement, les pro-Germains veulent empêcher que les Etats-Unis puissent, à un moment donné, intervenir dans la guerre actuelle. II va de soi qu'ils redoutent l'extension des forces militaires des Etats-Unis. Aussi l'accueil enthousiaste, que rien ne faisait prévoir, à l'appel direct 5u président au public a été une cruelle déception pour eux. Même dans les centres qu'on considère comme les plus acquis à l'influence germaniques, tels Cincinnati, St. Louis, Chicago, St. Paul, Milwaukee, etc., 3e sentiment national américain s'est réveillé et s'est bruyamment manifesté en faveur du renforcement de la défense du pays réclamé par le président. Ceci promet aussi de tenir en échec l'effort déjà commencé par les Allemands pour la prochaine élection présidentielle. Des journaux bien informés, notamment le "Sun," ont révélé que les pro-Germains sont parvenus à recueillir à cet effet deux millions de dollars par semaine dans ces derniers temps. Le sentiment national américain, si profondément imbu de l'esprit de liberté et d'indépendance, est aux antipodes des idées d'autocratie et de servilisme qui caractérisent le régime teuton. Aussi la masse a-t-elle applaudi à la nouvelle politique inaugurée par le président:" "Pas de paix sans Justice et sans Honneur!" et qui contraste si heureusement avec sa déclaration déconcertante qu'il a depuis bien regrettée—faite au lendemain du crime du "Lusitania" :j "Too proud to fight"—Nous sommes treo fiers pour nous battre !... STEVE. No. 43

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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