L'indépendance belge

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s.n. 1918, 12 Août. L'indépendance belge. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/833mw2990t/
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LINDEPENDANCN BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRES ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes HOLLANDE 6 CENTS I! ADMINISTRATION ET REDACTION : BUBEAU A PARIS: LUND! 12 AQUT 1918 (3 MOIS, 9 SHILLINGS ' TUDOR HOUSE, TUDOK ST.. E.C. 4 ll, PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS • 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEJVHONS: CITY 3960 ' TELE.! 311-57 et 23«-75 En Ve.lte a LondreS k 3 h. 13 samedi 10 aout ll an, 32 SHILLINGS LA SITUATION aamecu miai. tr< L'offcnsive de sir D. Haig se de\e- mi 1 loppe avec une rapidite qui doit singu- se i lisremerit inquieter les Allemands. Le d', premier jour de combats permit a nos cd allies de s'assurer une \ ictoire substan- co lielle, dont l'effet immediat a ete de met- qu ire Amiens hors de portee des canons ca cn'nemis et de rendre & ce centre vital de m< nos communications toute l'activite dont lei il etait capable avant 1'offensive alle- qu mande d'avril dernier. ric Le deuxieme jour de bataille n'a pas ete moins fructueux, bien que sur les ecl deux ailes l'ennemi ait continue a oppo-ser une resistance opiniatre. Au nord de na la Somme sa reaction a ete particuli^re- ™ ment violente. Nos allies n'ont pu jus- j* qu'a present reduire la defense enriemie 1 a 1'ouest de Morlancourt, ou les Alle- e mands tiennent ii vrai dire de puissantes m> positions sur des hauteurs dominant la en contree. A Chipilly, la lutte a egalen.-ent . ete acharnee et les troupes hritannirjues. lc qui s'etaSnt emparees de ce village jeudi cu dernier, semblent 1'avoir perdu dans la ^ journee d'hier, cedant momentanement a une contre-attaque lancee en formation serree. Les combats continuent sans re-lache et avec opiniatrete dans cette region. Au sud de la Sommej la journee de vendredi a ete marquee par de nouveaux , progres pour les di\ isions de sir H. Raw- / linson. Les unites australiennes et cana-diennes notamment se sont admirable-ment comportees, a\ anijant leur ligne de plus de trois kilometres, ayant du livrer j . des attaques souvent sanglantes en de ^ nombreux points. Les Francais, apres avoir forc^ la defense de l'Avre et vaincu rC1 la resistance obstinee de l'ennemi dans cette region, ont dtendu leur front d'at-taque vers le sud, et ont capture le vil- ^ lage'de Pierrepont et le bois au nord de ^ ' celui-ci. Au nord et au nord est de ce village les regiments du general Debeney ont fait de grands progris et ont realise une avance de plus de six kilometres au tr( cCiurs de la jburnee. Vendredi soir la ra nouvelle ligne alliee suivait le trace Pierrepont, Arwllers, Rosieres-Raine-court, Morcourt, pour rejoindre l'ancien front & 1'ouest de Morlancourt. En rea-lite cette ligne a ete depasste en plusi,eurs tndroits, les Canadiens ayant atteint ^ Uarvillers, qui, avec Rosieres, se trouve ,)t a 17 kilometres et demi du point de de- ^ part de l'offensive et a moins de six kilo-metres de Chaulnes. Cependant, les tanks et les- autos blindes, quit avec la sa caValerie, continuent a jouer un role tres important dans la bataille, ont pousse des an pointes audacieuses tout le long du front d attaque, avanyant jusqu'a Lihons, -j>c silu<5 a environ un kilometre et demi de y( Chaulnes, point strategique de la plus to haute importance, dont la capture—con- tcj >ider6e comme trfes probable—privera I ennemi d'uri noeud de communications te, essentielles & sa defense. La chute de a cette place entrainerait vraisemblable- se ment une retraite generale allemande sur ^ toute la partie meridionale du front de la u ■Somme, comportant 1'evacuation preci- Da pit^e de Montdidier et de Roye, pour une se nouvelle ligne de resistance qui pourrait gj etre etablie de Noyon a Peronne, en pas- ^ Sant par Xesles." co Sans tenir compte de ces contingences, Sc les objectifs atteints jusqu'i present et d'< les captures enormes d'ores et deja aux de mains de nos allies, sont d'une impor- nc tance telle qu'on peut affirmer que l'of- qu tensive du marechal sir D. Haig est vie- br torieuse. En effet, outre le degagement ne d Amiens, les troupes franco-britanni- te; Ques ont pris k l'ennemi des trophees ur tres importants : .U,uuu prisonniers, par-. mi lesquels plusieurs generaux, sont pa"s-' i • se - par les postes de concentration, et : d'autres continuent a affluer de tou^> i c6tes. Le butin conquis n'est pas moins - considerable, et comporte pour autant . qu'il ait pu 6tre evalue, de 200 a 300 ; canons, dont un de tres gros calibre, : monte sur rails, des milliers de miti'ail-. leuses et de mortiers de tranchee, ainsi ■ qu'une immense quantite d'autre materiel et d'approvisionnements de tous genres, y compris un train complement equipe. Les communiques allemands recon-naissent que l'attaque declenchee jeudi matin a ete une surprise, en ce sens qu'ils affirment qu'elle a ete favorisee par le brouillard. Les memes bulletins avouent des pertes en prisonniers et en canons, mais corrigent immediatement cet aveu en disant que notre avance a etc arretee ! Sur la Vesle, notre pression se main-tieht toujours et les.Americains ont oc-' cupe Fismette, faisant unc cajitaine de prisonniers. Plus a l'est, sur le.front de Giampagne, l'ennemi a tente plusieurs C(?i'ps-de-main dans la region de Prosne, dr Mont sans Nom et de Souain, sans obtenir le moindre succes. hur le front de la Lys, il a continue son jrepii, evacuant toutes ses positions avan-c^v entre la Lawe et la Bourre, au nord-ouest de Merville. Les troupes britanni-ques ont de ce fait avance leur ligne sur une profondeur de pres de deux kilometres et sur une largeur d'environ neuf kilometres et demi,' et reoccu'pe Locon. ' Le Cornet, Malo, Quentin, Le Petit Pa-caut et Le Sart. Plus au nord, dans la | region du Mont Kemmel (secteur-d'Ynres) les troupes britanniques ont Hvn une attaque locale qui leur a permis d p. >gt-«sser sur un froti'. uc 300 y.ietvcs, [ et de faire une trentaine de prisonniers. \ En Italie, nos allies ont encore fait ^chouer deux attaques austro-hongroises dans le saillant du Col del Rosso, et les 1 troupes britanniques ont execute huit : raids simultanes entre Asiago et Canove, ramenant de cette serie d'operations 315 captifs et une quantite respectable de 1 materiel, apres avoir inflige des pertes severes a l'ennemi. En Albanie, les AutrichienS, apres leur echec de jeudi, n'ont plus renouvele leurs attaques contre les positions franfaises et un bulletin de Vienne annonce que l'activite combattive est'arriv^e a un ' point mort! Est-ce un aveu d'impuis-1 sance? ' Un communique officiel bolsheviste ' annonce que les troupes des Soviets ont ' remporte une grande victoire sur les Tcheco-Slovaques dans la region de la ' Volga et que Stavropol est a la veille de ' tomber entre leurs mains, les troupes tcheques se retirant en desordre sur'Sa-1 mara. De meme source, les Maximalis-' tes affirment que les Tcheco-Slovaques, : ayant occupe Shishadrinsk, dans 1'Oural, se sont vu obliges de battre en retraite devant les gardes rouges. Si exag^ree 1 que semble etre cette information, il n'est pas douteux que les forces dont dispo-' sent les Tcheques, tant en Russie qu'en Siberie, sont insuffisantes pour resister a une armee organisce et nombreuse, comme parait 1'etre a present celle des So\ iets, cpmpletement sous le controls : d'officiers austro-allemands, et encadree : de prisonniers magyars et teutons en ■ nombre considerable. Aussi est-il urgent ■ que des renforts allies soit envoyes k ces ■ braves qui, depuis plusieurs mois, tien-: nent la campagne pour la defense des in- - ter6ts de la Russie et de I'Entente, avec > une admirable bravoure. !~7 LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL 21,000 prisonniers Suivant le " Petit Journal," les der-nier^s nouvelles accusent un chiffre de ^1,000 prisonniers captures sur le nou-^eau front de la Somme. L' " Echo de Paris," commentani I importance de ces captures, attire l'at tention sur le nombre considerable d'offi-tiers tombes aux mains des Allies. Le "Gaulois " ecrit, d'autre part, qu'i y a des raisons de croire que d'impor-'ants mouvements sont en preparatior qu'on peut assurer que le prochair communique contiendra d'excellente: louvelles, OPERATIONS NAVALES Les sous'inarins coules Dans un artiol© qu© publie 1© "Times," notre confrere evalue a 360 le nombre des sous-marins construits par l'Allefaiagn© • (y compris eeux qu'elle possedait au de-: but de la guerre) efc a 150 le nombre de ceux coules par la marine britannique. t La construction navale Les chiffress d© la production naval© dans les chantiers allies pendant 1© mois I de juillet 1918 sont tres satisfaisants, et 1© tonnage construit porte a 800,308 ton-j nes le total du deuxieme trimestre de . cetfc© annee, alors que le dernier tri-5 mestre n'avait donne que 550,370 tonnes. Cette augmentation est urincipale- ulliuu ixavaic ■cu xiiuciujuc. Les ohiffres de la construction britannique sont moins satisfaisants, bien squ'ils donnent pour le mois de juillet 141,948 tonnes coatre 134,159 tonnes pour le mois de juiu. Toutefois, le record de mai, ayant dbnne 197,274 tonnes, rest© imbattu. OPERATIONS AERiENNES Nouvelles prouesses d'aviateurs Le communique britannique -dit: Le 8 aout, nos esoadrilles d'aeroplanes cnt coopere avec les autres armes sur le champ de bataille pendant toute la journee. La ligne atteiule par notre infante-rie d'attaque fut signalee par nos aeroplanes de contact; la position de 1'artillerie ennemie en action et des co-lonnes d'infanteri© et de transport en march© fut signalee a nos canonniers par nos aeroplanes d'art-illerie. D'autres ap-pareils porterent par voi© des airs des munitions a nos troupes avancees. La cooperation a ec les Tanks fut execute© methodiquement. Nos appareils donnerent aux equi'pes des Tanks des informations, attaque rent-des points fortifies et autres obstacles au nioyen de bom-b©s et de feu de mitrailleuses et, en lan-yant des bombes a umee le long de leur ligne de marche, aiaerent a caclier a l'ennemi l'arrivee des Tanks. Nos appareils d© contact operant avec la oavalerie ren-dirent des services 'mportants. Volant a une faibl© hauteur devant notre ligne en marc lie, nos esoadrilles de combat mitraillereut et bombarderent l'ennemi dans sa 'etraite, causant des ravages parmi les )'lasses de troupes en-nemies et les transports sur les routes encombrees. Nos esoadrilles cl bombardement, vo-a qyslqwe gSBT metres du sol, ont attaque des trains, des jonctions de che-min d© fer, et des ponts. Quarante-huit appareils ennemis sont signales comme ayant ete detruits par nos aeroplanes et 17 autres ont ete forces a descendre desempares. Cinq ballons ennemis ont ete incendies. Cinquante de nos appareils sont manquants, la plus grande partie des pertes a la suite de feu subi Sur le sol. Un de nos appareils pour vol nocturne est egalemeut manquant. Le 9 aoiit, nos aviateurs ont continue leur ceuvre de cooperation avec l'infan-teri©, 1'artillerie, la cavalerie et les Tanks britanniques sur 1© front de bataille. Les troupes et les transports allemands, ont de nouveau ete attaques d'une faible altitude au moyen de bombes et de feu de mitrailleuses chaque fois qu'une cible convenable se presentait. Les ponts cle la Somme ont ete copieuse-ment bonibardes nuit et jour. Ailleurs le long du front britannique l'activite a^rienne a ete legere, m'ais le travail ordinaire de photographie, de reconnaissance et d'observation -a ete execute. Gabriel d'Annnnzio a survole Vienne On mande officiellement de Vienne que vendredi huit aeroplanes (un bi-plan et s^pt monoplaiis) commande par 1© major Gabriel d'Annunzio, ont fait un brillant raid sur Vienne. L'escadrille a couvert une distance d'environ 990 kilometres, dont 800 au-dessus d© territoires ennemis. Les appareils ont quitte leur bS.se a 5 h. 50. du matin, et malgre le temps peu favorable, ont atteint Vienne ? 9 li. 20. lis ont survole la ville a un© altitude de moins de 800 metres, jetant pltisieurs milliers de pamphlets invitant la population viennoise a renoncer a son a^sujettissement a la Prusse. La foul© dans les rues a ete fiettement aperyue par les pilotes. Les aviateurs italiens, qui n'ont pas £t6 attaques, ont regagne leur base en suivant la ligne Wiener-Neustadt, Graz, Laibach, et Trieste, atterrissant toujours en forfnation, a midi 40. Un des appareils a ete force de descendre pres de AViener-Neustadt, par suite d'une panne au "moteur. Une epreuve preparatoire Une epreuve preparatoire a la traverse de l'Atlantique en aeroplane aura lieu 1© 15 aout aux Etats-Unis; ©11© com-prendra un parcours de 4,800 kilometres. LES EYEWEMENTS EH RUSSIE Arrestation du consul britannique a Moscou Le gouvernement britannique a reyu avis que M. Lockhart; consul general bri-tannique a M6scou, a ete arrete par les Bolskevisfces il y a quelques jours. Le gouvernement a demande sa mise en liberte. Une declaration britannique a la Russie Les representants britanniques a Vladivostok, Mourmansk, et Arkhangel, ont publie une -declaration aux peuples de Russie. II declarent qu'ils sont venus aider les Russ©s pour les sauver du de-membrement par l'Allemagne, qu'ils ne garderont pas un pied du t-erritoire russe et qu'ils n'ont pas l'intention d'im-poser a la Russie aucun systeme politique.Les Allies en Siberie Le noyau du detachement americain en Siberie consistera en deux regiments d'infanterie reguliere actuellement aux Philippines, qui seront ^enforces ulte-rieurement par des troupes yen ant des Etats-Unis. Les Americains ooopereront avec les troupes japonaisfts, britanniques et franyaises dans l'aide a donner aux Tcheco-Slovaques pour purger la Siberie des prisonniers de guerre allemands et autrichiens. Le consul americain a Moscou informe le Departem©nt d'Etat -de ce que Lenine a declare a une recent© reunion des Soviets a Moscou qu'un etat de guerre exist-e entre le gouvernement russe et I'Entente. Tchitcherin, en reponse a des questions posees par les consuls allies, a dit que cette declaration ne devait pas etre consid^ree comme une declaration de guerre, mais comme la declaration d'une situation de defense semblable a celle qui exista a un mom'ent donne avec l'Allemagne. On apprend de Shanghai', a la date du 7 aout, que les negociations ©ntre le gouvernement siberie-n et celui du general Horvath n'ont pas abouti jusqu'ioi. On signale, d'autre part, de la Siberie occidental© que les Allemands et les Hon-grois ont actuellement la direction complete des Gardes Rouges ©t autres forces bolshevistes <?t s'organisent eriergioue-ment pour r&ister aux Allies. Les prisonniers de guerre ont reyu 1'ordre d'Al-lemagn© de tenir la Siberie contre les Allies jusqu'a ce qu'ils soient seco.urus par des troupes d'Allemagne. TOUJOURS LES STOCKHOLM ISTES! Apres le refus du gouvernement britannique d'accorder des passeports au socialists pacifiste Troelstra, notoirement pro-allemand, celui-ci a adresse a M. Henderson une lettre ouverte qui a fait l'objet d'un examen de la part du comite parlementaire du congrSs des trade unions et du comite executif du Laboar Party, qui ont examine aussi divers documents reyus d'organisations socialistes en pays ennemi en reponse au memorandum des socialistes allits sur les buts de guerre. Ces comites deciderent de demander des passeports au Premier Ministre pour permettre a leurs delegues d'aller voir M. Troelstra en Suisse, ou il se trouve actuellement. M. Lloyd George leur a declare que le cabinet imperial de guerre avait decide qu'il etait inopportun de delivrer des passeports pour aller con-ferer avec. des personnes ayant traverse des pays ennemis pour se rendre en pays neutre. Naturellement les comites ont vote une protestation energique contre ce refus qui, "s'il n'etait pas ra-pporte, empe-cherait les travailleurs organises d'ex-aminer des questions d'une importance vitale pour leur avenir" et priant le jiror chain congres des trade unions cf'expri-mer son opinion a ce sujet d'une maniere categorique ©t d© fortifier ainsi la position des comites dans toute politique qu'ils jugeraient necessaire de suivre pour oljtenir 1'annulation de la mesure." II n'y a pir©s sourds que^ ceux qui ne veulent pas entendre; les avertissements n'auront pas manque aux stockliolmistes, transformes actuellement en bernistes ou plutot en berneurs, car il est certain que si nous les ecoutons nous serons ma-3iif©stement...bernes. Eooutons plutot le socialiste americain Frank Bohn, dont le "Matin" reproduit, en oes termes, une declaration parue dans le "New-York Times": Le piege boche "Le parti socialiste franyais sembl© avoir signifie, a une faible. maiorite, son desir de se rencontrer avec les socialistes allemands a Berne. C'-est encore le meme piege allemand de Brest-Litovsk qui est tendu maintenant dans la capitale de la Suisse. La propagand© socialiste pacifiste allemande a gagne une bataille en Italie, 511 OUlULHtS UtSniltJI. -Lit; jJiUgC, BUlgXXCUSC- 4 ment camoufl^, est maintenant place sous 'es pas des ouvriers franyais. Tout socialiste allemand qui ira a Berne sera un igent gouvernemental, un jouet entre le« mains de la Willielhmstrasse. On rcnoon-trera a Berne Scheidemann et Sudekum, lesquels me disaient, en 1915, que T'em-pire britannique etait une relique pre-historique et devait etre reduit en pous-siere. Ces etres malfaisants marchent la main dans la main avec von Tirpit-z et le 3omte Reventlow. A Berne, leurs levres ne prononceront que des douceurs paci-fistes et internationalistes". Ce qu'ils me-ritent e'est- une dose de moii aux rats et non la confianc© des socialistes des autres p&ys, surtout celle des socialistes franyais."M. Frank Bohn, qui est fils d'un revo-lutionnaire allemand de 1848, etait avarjt la guerre un ardent internationalist©. Avec la guerre, ses idees ont evolue; il a rompu avec son parti, adoptant avec Spargo et d'autres la politique national© et antiallemande. II est revenu derniere-ment en Suisse, ou il fit un sejour de plusieurs mois, voyant assidum©nt Rosen-meyer et l'auteur de "J'accuse." MQEURS BULCARES o On signalait ici dernierement les mceurs singulieres des hauts fonction-naires bulgares. N'est-c© pas le cas de rappeler une anecdote qui tendrait a prouver que de pareilles moeurs sont, en quelque sorte, une tradition nationale? II y a quelques annees, un Franyais, de passage a Sofia, s'etait rendu a une reception du prince Ferdinand. Ayant, au cours de la soiree, lie conversation avec un personnage cliamarre de decorations, et d'ailleurs f.ort aimable, il ne fut pas peu surpris de constater, quand celui-ci 1'eut quitte, que sa montre avait dis-paru.Il se mit aussitot en quete du prefet de police, a qui il conta sa mesaventure. — Pouvez-vous m'indiquer la personne que vous soupyonnez ? dit le prefet. Le Franyais designa 1'homme aux decorations.-— Diantre! fit i'autre. C'est le ministre de la justice. — Peu m'importe! Je veux ma montre, sinon je ferai un esclandre; je dirai tout au prince. — Attendez toujours; je vais essayer de vous la fair© retrouver. Au bout de quelques instants, le prefet revint et remit discretement la montre au Franyais. — II n'a pas fait troo de difficultes? demanda celui-ci. Et le prefet de repondre, le plus sim-plement du monde: — II ne s'en est pas aperyu.—Le "Matin." AUTOUR DE LA GUERRE GRANDE-JBRETAGNE — Des prospections ont fait decouvrir des gisements importants de manganese i et de mica d.ans la Guyane britannique. DERNIERE HELRE PROGRES SPLENDIDES — 24,000 PRISONNIERS Le communique britannique Samedi, 10 h. matin. Hier apres-midi et hier soir 1'avancS des armeeS alliees a continue sur tout le front depuis le sud de Montdidier jusqu'a l'Ancre. Les troupes francaises, atta-quant au sud de Montdidier au cours de I'apres-midi ont capture Le Tronquoy, Le Fretoy et Assamvillers, et menacent Montdidier du sud-est. Plus de 2,000 prisonniers ont ete captures par nos allies dans ce secteur. Des divisions canadicnnes et australiennes ont pris Bouchoir, Meharicourt et Lihons, et sont entrees a Ranecourt et Proyart. Dans la soiree des troupes britanniques et americaines ont attaque dans 1'angle entre la-Somme et l'Ancre et ont remportd des succes imrhediats. A la tornbee de la nuit tous les objectifs avaient ete pris, y compris le village de Morlancourt et les hauteurs au sud-est de celui-ci. • Des contre-attaques lancees par l'ennemi dans ce secteur ont ete repoussees apres un vif combat. Les prisonniers captures par les Allies depuis le matin du 8 aoiit depassent 24,000. ■ 89e annee Wo 188

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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