L'indépendance belge

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s.n. 1918, 17 Mai. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx36b0q/
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L'INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION TD lO ï . TffT1 ' , „ *IIIR<lf^ ROYAUME-UNI: 1 PENNY D,B , p ppnpnèQ SlÉ ËHa ti liw SPj LE NUMERO J continent. . 15 centimes r'KUVarî&o - JmLSÎw JÊSt^Jâ faJH» hollande 5 cents »" — 1 i m ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: VFNFS^EOÏ 17 MAI 1918 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS TUDORHOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE /C"UI1C" , . ' . " ABONNEMENTS ] 6 MOIS. 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 233-75 En Vente à Londres à 3 h. le jeudi 16 mai l 1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. I Les permissionnaires allemands qui t dès la mi-avril avaient repris le chemin î du pays, ont reçu avis de rejoindre leurs unités pour le 9 mai inclusivement et s l'.annonce de la suspension des congés r pour une période de deux mois a paru t aux ordres de l'armée teutonne. Les 1 mêmes mesures avaient été prises à la 1' veille de la fameuse offensive déclenchée 1' le 21 mars dernier. Ceci nous amène à r conclure, d'abord, que le Kaiser pensait ^ pouvoir atteindre tous ses objectifs en deux mois et qu'il ne les a pas atteints 8 puisqu'il est obligé de reprendre ses atta- v ques, et qu'une nouvelle ruée germanique r vers Calais et Amiens-Paris est proche. € 11 résulte des déclarations de prisonniers que y&rrêt de l'offensive provoquerait j dans l'armée comme à l'intérieur de - l'empire une réaction peut-être plus forte ! que l'annonce d'une défaite sérieuse. I C'est dire que pour le moment c'est la presse militariste et les pangermanistes j' qui l'emportent. 1 Nous faisions prévoir hier un effort c considérable de Lud-endorfî pour "cueillir" Ypres. Il est à peu'près cer- 8 tain rqùe la capture des ruines de la c célèbre cité flamande ne sera qu'un ob- ^ jectif secondaire de la poussée, et que /tout le poids des attaques imminentes se portera du coté d'Amiens. Quel e<=t le ® plan de l'ennemi ? On peut attaquer la j capitale picarde par trois routes natu- ^ relies, soit en marchant dans la direction sud-est-nord-ouest, c'est-à-dire, par une attaque débouchante de Montdidier-Moreil; soit dans une directiou est-ouest, . en d'autres termes par des assauts directs déferlant du front Albert-Villers j Bretonneux, enfin en suivant la direction nord-est-sud-ouest, en lançant des divisions en masse sur le front d'Arras.à. £ Albert. Notre éminent confrère Polybe c du "Figaro," qui se trouve actuellement j aux armées britanniques, croit, pour £ des raisons qu'on ne peut exposer à présent, que c'est la dernière hypothèse qui j a la préférence de l'ennemi, et l'on ra- j conte dans l'armée gue Mackensen est c sur le point d'arriver sur le front occi- r dental aveo ses troupes d'orient pour c , prendre une part prépondérante, sinon r la direction, de la prochaine manoeuvre offensive. La plupart de nos confrères français confirment cette hypothèse, et h "Journal" signale "plusieurs indices 1 annonçant, la possibilité d'une attaque 8 prochaine en Artois : les apprêts inhé- } rents à toute ruée de grand style, comme la multiplication des hôpitaux de campagne, l'installation des dépôts de' muni- \ tions avancés, le dédoublement brusque e de lance-flammes et des batteries d'ac- j compagnement, la distribution de mi- j trailleuses légères, etc." Le haut commandement français, on le voit, ne manque pas d'indications, et il est permis de croire qu'il aura'pris toutes les mesures nécessaires pour opposer une résistance vigoureuse et déterminée à l'avance allemande, où qu'elle se produise. Les opérations en Flandre se sont bor- c nées à des actions toutes locales et à des , luttes d'artilleries parfois formidables c d'intensité. Dans les secteurs de la côte • et au nord de Dixmude, les batteries belges Ont donné des répliques efficaces £ aux'pièces boches dont le feu visait nos organisations. Dans la nuit de mardi r nos braves soldats ont envahi les tran- j chées allemandes devant Ramscapelle et < Merckem d'où ils ont ramené une quinzaine de prisonniers. Un pilote belge a j mis en feu un ballon d'observation aile- j mand vers la forêt d'Houthulst. La presse britannique et française fait au- j jourd'hui un éloge très flatteur de la j valeur combattive de notre armée et des r qualités individuelles de nos hommes, j qui, malgré les circonstances toujours pénibles où ils se trouvent, étant pour la j. plupart sans nouvelles de leur foyer et e cle leurs parents restés sous la botte prus- 0 ■sienne, ont gardë une confiance fervente j dans la glorieuse destinée de leur pays et j dans la victoire des armées aljiées. Et ç général Gillain dans une interview ac- c cordée au correspondant de l'Agence j Havas résume admirablement l'esprit c qui anime notre armée lorsqu'il dit que j-le souvenir des crimes allemands restera j, gravé à jamais dans la mémoire de nos a soldats dont le mot d'ordre sera désor-, j mais: "Toujours haïr." à Sur le front de l'offensive un combat d local a eu lieu au nord du mont Kemmel, 1, au cours duquel les troupes françaises ont capturé plusieurs prisonniers et avancé a leur ligne dans, la région de la Cote 44. d >— L'artillerie ennemie a augmenté son activité dans le secteur de la forêt de Nieppe et au nord de.Béthune. En Picardie, les troupes françaises se sont également signalées dans une vigoureuse attaque lancée mardi vers la tombée du jour, contre les positions allemandes au sud de Hailles. Après une lutte obstinée, au cours de laquelle de lourdes pertes furent infligées à l'ennemi, nos alliés se sont emparés -d'un bois s'ê-tendant sur la rive occidentale de l'Avre. Mercredi matin, une puissante contre-attaque allemande conduisit à de nouveaux oombats violents. Les Français maintinrent néanmoins tous leurs gains et capturèrent 70 prisonniers'. Une tentative ennemie au sud de Roi-lot, près <de Montdidier, ne fut pas plus heureuse, et ici aussi l'ennemi subit des pertes sanglantes sans la moindre compensation matérielle. L'artillerie a déployé de part et d'autre une très grande activité au nord de l'Avre, au nord de Montdidier et de ce dernier point à Noyon. Sur le reste du front occidental il n'y a rien à signaler en dehors de l'échec d'un coup de main ennemi dans la région de La Bovelle, au nord du Chemin des Dames. v On confirme que les Autrichiens massent des troupes et de l'artillerie en quantité considérable (de 60 à 70 divisions) le long des Alpes et des plaines friuliennes. Les pilotes autrichiens font des efforts désespérés pour empêcher nos aviateurs de survoler indiscrètement les régions où se prépare la manœuvre prochaine, mais ils n'ont ni le nombre ni la qualité de nos aviateurs pour réussir à entraver leurs reconnaissances. Enfin, Vienne vient de reconnaître la perte du Mont Corno, mais vftici en quels termes': "Au cours d'engagements locaux 'secondaires' dans la région du Mont Corno, les Italiens se sont établis dans un de nos nids d'avant-postes." L'activité de l'artillerie sur le front de la prochaine offensive a été considérable. Les batteries italiennes ont dispersé des détachements ennemis dans le Val di Ge-nova, sur la route du Col de Câprile, et dans le bassin dè l'Alano (Piave supérieure). ' « • * D'après les correspondants des journaux allemands et autrichiens, l'alliance austro-allemande a été renouvelée pour vingt-cinq ans disent les uns, trente ans disent les autres. Une nouvelle convention militaire a été signée; entre les deux pays ainsi que de nouveaux arrangements économiques, droits de douane, etc. La presse viennoise approuve et loue le resserrement de l'alliance avec les Allemands.Mais les Slaves ne désarment pas, au contraire. Les Tchèques et les ^Slovènes se déclarent nettement hostiles à l'Allemagne, et la "Frankfurter Zeitung" doit reconnaître que le nouvel Mittel-Epropa ne pourra s'affermir sans soulever de graves conflits. La presse de Berlin, à l'exception du "Vorwaerts," représente la confirmation de l'alliance avec l'Autriche comme une importante victoire remportée par la diplomatie allemande. Mais elle ne va sans rencontrer de sérieuses critiques. C'est ainsi que les rois de Bavière et de Saxe ne paraissent pas satisfaits. Les "Neueste Nachrichten" de Munich impriment que "l'heure est grave. La Bavière ne peut pas permettre à la Prusse d'être seule l'arbitre des destinées de l'Allemagne." Et le roi Louis est parti pour le front pour, sans doute, aller se plaindre au Kaiser. Celui-ci a cru devoir remonter le moral de son peuple et il a impérialement bluffé, ainsi qu'on le verra par la lecture de son discours à Aix-la-Chapelle. Pendant ce temps, il semble que l'Au^ triche renouvelle sés tentatives de paix en Italie pendant qu'elle promet la coopération de ses armées au Kaiser. L'Agence Catholique Internationale de Presse, dont le siège est à Alten, a, en effet, publié une note absolument tendancieuse, mettant en relief "le fait que l'offensive allemande n'est pas' soutenue comme on,en avait primitivement fixé le plan" et "les ménagements dont l'Autriche use ainsi à l'égard de l'Italie," ajoutant : "L'Empereur oonnait la situa-. tioh de l'Italie, mais il préfère s'en tenir à une politique pleine de noblesse et de dignité qui lui paraît propre à donner une assise nouvelle à l'idée de paix." Les Italiens ont répondu à ces avances aussi nettement formulées en prenant, d'assaut le Monte Corno. OPÉRATIONS AÉRIENNES ! L'activité des aviateurs alliés Mardi, les aviateurs britanniques ont abattu six appareils allemands et en ont contraint un autre à atterrir très endommagé, au cours de combats aériens. De plus un aéroplane allemand a -été détruit ' par l'artillerie anti-aérienne, et un autre par le feu de l'infanterie britannique. Deux appareils britanniques ne sont pas rentrés. Les aviateurs britanniques ont également jeté 12 tonnes de bombes sur , les gares-de Lille, de Menin, de Chaulne et de Péronne, sur les cantonnements de Bapaume et dans la région au sud de la Somme, ainsi que sur les docks de Bruges. Hier les pilotes britanniques ont exécuté un raid sur Thionville et ont lancé vingt-quatre bombes de gros calibre sur la gare, les voies Ôe chemin de fer et les 1 usines Carlshutte, situées près de la gare de cette ville. L'usine a été atteinte quatre fois. Tous les appareils britanniques sont rentrés de ces. diverses expéditions. De leur côté, les aviateurs français ont abattu deux appareils allemands le 12 mai et deux le 14 mai. Dans la nuit, une escadrille française a bombardé la gare de Châtelet-sur-Bitourne (Ardennes), sur laquelle 7,000 kilos de projectiles ont été lancés. Dans la même nuit (14 mai), des aéroplanes allemands ont bombardé la région de Dunkerque, faisant des dégâts matériels peu importants. Il n'y a pas eu de victimes. Une 'alarme à Paris L'alarme annonçant l'imminence d'un raid aérien a été donnée à Paris, hier mercredi, à 10 h. 10 du soir. 'r L'ESPRIT DE L'ARMEE BELGE a Le correspondant spécial du "Times" ls aux armées fait de l'armée belge l'éloge j» suivant: u "L'armée britannique n'est pas la is seule pour laquelle -les soldats français montrent de l'enthousiasme. Us ont, le pour les Belgps aussi, la plus vive admi-5. ration. Je pense qu'il est probable que îs les Allemands feront une nouvelle ten-3" tative de percer du côté nord du saillant ?t d'Ypres. S'ils le font, les Belges auront s- une fois de plus à supporter le fort de la J>ataille. En présence de la manière splendide dont ils se sont comportés le 17 r_ avril, il n'y a pas de crainte à avoir v6 quant à l'issue. Non seulement ce sont lr d'j beaux lutteurs, bien entraînés et bien ls commandés, et pleins d'ardeur et de con-x. fiance, mais ils défendent une position x naturellement forte. (jg Les Allemands montrent leur respect pour l'armée, belge par les efforts les ie plus incessants et les plus insidieux pour ]_ corrompe et affaibli» son moral. Une des épreuves les plus cruelles des soldats u belges, c'est que les parents et familles xg des neuf-dixièmes d'entre-eux vivent 3_ sous la domination de l'envahisseur en Belgique. L'Allemand, avec sa menta-ia lité perverse et vile, tente constamment [e de tirer parti de ce fait en adressant des -appels spéciaux aux soldats belges du u front. Je viens de parcourir une série n de journaux illustrés spéciaux, tous l6 écrits en Flamand, qui ont été et sont i_ journellement recueillis sur les fils de fer ls barbelés où ils sont déposés pendant la nuit. Les illustrations sont pour la plu-;e part des photographies des familles1 de soldats au froht. En dessous de ceux-[e ci figurent des appels imprimés de mères, de sœurs, ou d'épouses de ces soldats, W-[e implorant d'une manière détournée ou " même explicitement de mettre bas les it, armes et de venir les rejoindre en Flan-u dr. Quelques-unes des photographies !r montrént des soldats belges qui ont été faits prisonniers, assis avec leurs_ femmes a et leiîrs enfants, leur bonheur familial j. étant acôentué par des remarques telles j. que : "après tout, nous ne sommes pas si x mal traités en Belgique." En dessous > de ces photographies sont imprimés les -, noms de ceux qu'elles représentent, [e En dehors des appels imprimés et de n lettres de leurs familles que les bons Alle-i- mands transmettent par la poste des. fils ie de fer barbelés devant les lignes, il y a ie "ne distribution aérienne d'une autre [e littérature; la morale de tout ce tissu de i- mensonges spécieux est toujours identi-" que: "Mettez bas les armes et venez i- avec nous." Le seul effet de ces efforts . ir est de rendre le soldat belge d'autant ie plus résolu à combattre, comme il l'a •r fait le glorieux 17 avril, jusqu'à ce qu'il ait délivré son pays de l'Allemand dé-îs testé. Et il est aussi convaincu que ses it„ frères d'armes français et britanniques qu'il peut le faire et le ferai. L'AFFAIRE DU ' BONNET ROUGE ' Duval condamné à mort Duval a été condamné à mort par le Conseil de guerre de Paris. Marion a eu 10 ans de travaux forcés; Goldsky 8 ans; Joucla 5 ans. Leymarie a été condamné à 2 ans de prison et 1,000 francs d'amende, et Vercasson à 2 ans de prison et 5,000 francs d'amende; ce dernier béné-1 ficiera de la condamnation conditionnelle en ce qui concerne la prison et n'aura que l'amende à payer. Le conseil eut' à répondre à 15 ques-. tions et la réponse fut unanime à chacune de ces questions. La majorité des juges admit l'existence de circonstances' atténuantes pour Marion, Landau et Goldsky. En réponse à la question habituelle posée aux accusés: "N'avez-vous rien à ajouter pour votre défense?" Duval a prononcé une harangue très intelligente et qui a certes produit une impression. Il commença par une défense animée de ses co-accusés, déclarant catégoriquement qu'aucun d'entre eux ne connaissait ses affaires financières ni l'origine do, son argent. Parlant de ses articles (nettement défaitistes) signés Badin, il réclama le parrainage de Rousseau et de Voltaire pour ses "travaux littéraires" et demanda ce qui serait arrivé si eux avaient été condamné par un conseil "de guerre. Les articles, dit-il, ne s'adressaient pa à la masse, incapable d'apprécier leur irônie, mais aux intellectuels. Avec une ou deux ■ références à l'histoire du premier et du second Empire, il fit valoir que le tempé-1 rament français demandait- toujours qu'on fît étalage d'un certain esprit frondeur. Bref, M. Badin était un frondeur intellectuel. Duval se dépeignit très habilement comme un homme cultivé et de grande intelligence, qui avait tm\;^uï«, vécu modestement. Malgré son argent n déclara n'avoir jamais cherché le bon-1 heur qu'à son foyer et auprès des amis de famille de son temps de pauvreté relative. Un homme qui n'a jamais trompé ' sa femme et qui est resté fidèle à ses amis ne saurait trahir son pays. -y ^ -p» KAISER SE VANTE DES RUINES CAUSEES ET DU BUTIN VOLE Un télégramme de Berlin déclare qu'en passant par Aix-la-Chapelle il y a quelques jours, le Kaiser a visité la cathédrale et l'hôtel-de-ville; le Conseil communal était en séance lorsqu'il arriva dans la ville. Le Kaiser adressa au conseil l'aimable petit discours suivant: "Je suis heureux d'avoir l'occasion de vous saluer. J'ai inspecté à l'ouest la France à moitié dévastée. Ce n'est là qu'on obtient la véritable impression des conditions terribles qui ont été épargnées à notre patrie. "Si quelqu'un se sentait faiblir, il n'a qu'à aller au front et voir cette dévastation. U cesserait alors de se lamenter et serait satisfait de son sort. U subirait 1 alors avec patience les misères, les privations et les horreurs de la guerre. "L'offensive marche bien. Déjà 600,000 Britons ont été mis hors de combat et 1,600 canons ont été capturés. Les Français sont obligés d'aider partout. Nos adversaires ' ont passé de mauvais mo-v ments;. ils n'ont eu que ce qu'ils méritent."Notre tâche à l'Ouest sera accomplie, mais nous devons être patients. Nous ne pouvons en finir en un jour avec une armée de millions d'hommes, mais nous atteindrons notre but. Une tâche difficile nous attend, ihais pour l'accomplir nous avons des forges efficaces. "En Crimée, nous avançons aussi,t..Lcs première trains chargée de denrées de l'Ukraine sont arrivés à Berlin, augmentant ainsi nos approvisionnements de vivres.. A Sébastopol, nous avons capturé une flotte marchande richement chargée. Nous allons faire revivre la navigation sur la Mer Noire. La situation est donc - bonne. "Je suis heureux du patriotisme qui règne ici, sur la frontière dé "l'Empire. L'esprit des troupes est excellent. J'ai •parlé dans les- hôpitaux à de nombreux Rhénans et à des natifs d'Aix-la-Chapelle et je leur ai remis des décorations. Je ppnse qu'il est temps d'abolir tout ce qui est étranger. NOus devons cesser de parler français. Parlons plutôt le bas-allemand." (Tout ce qui est bas ne peut évidemment que leur plaire.) LES VISEES ALLEMANDES SUR TR1ESTE Les Allemands de St-yrie ont adopté une résolution proteg^WWs^e la création d'un Etat yougoslave, demandant un libre accès à la mer pour les Allemands, et affirmant la nécessité de la création d'une école navale allemande à Trieste, dans le but d'empêcher que oette ville ne devienne un centre commercial slave, qui pourrait nuire au commerce allemand. Le député slave Pavitehitch a protesté contre l'établissement d'une telle école, qui, a-t-il déclaré, constituerait un acte de provocation via-à-vis des slaves méridionaux. AUTOUR DE LA GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — L' "Idea Nazionale" publie un article d'après lequel les Habsbourg tenteraient de se concilier les Yougoslaves et les Polonais par la création d'une grande Pologne autonome dépendant de l'Autriche, et d'une province autonome comprenant la Croatie, la Dalmatie, la Bosnie et l'Herzégovine, dépendant de la Couronne de Hongrie. ITALIE — Le général Dall'Olio, ministre de l'armement, et signor Bianchi, ministre, des transports par rail et par mer, ayant donné leur démission, leurs portefeuilles ont été respectivement confiés au général Zupelli et au sénateur signor Villa. Le général 'Zupelli n'a accepté 1-e ministère de l'armement qu'"ad intérim." PAYS-BAS — Les déserteurs boches internés au camp de Bergen ont, refusé de manger parce que leurs rations avaient été réduites au même niveau que' celles de ia population hollandaise. Lundi soir, ils ont «tenté de brûler leurs fnatelas en / guise de protestation. U a fallu les enfermer et doubler leur garde. ! PORTUGAL — Le nouveau cabinet portugais a été constitué comme suit: Justice, M. Osoris Castro; intérieur, M. Tamagnini Bar-boza ; affaires étrangères, M. Espito Santo Lima; finances, M. Esteves; commerce, le capitaine J. Mendes Amaral; guerre, M. Amileal Motta; marine, J. j E. da Maia; colonies, M. Vasconoellos; p instructioli publique, M. A. Magall-haes; travail, M. H. Forbes Bessa; ravitaillement et transport, M. M. Santos; ' agriculture, E. F. Oliviera. La première réunion du cabinet aura i lieu aujourd'hui sous la présidenoe de major Paes, président de la République. » RUSSIE 1 — Un télégramme de Constantinople t dit que la paix entre la Finlande et la s Turquie a été signée le 11 mai, à Ber- ; lin. ( ? !) — On mande de Kieff que le nouveau ■ gouvernement ukranien déclare que sa tâche principale est de rétablir l'ordre et ' d'administrer le pays jusqu'à la convo-' cation d'un Parlement. Le gouvernement dément qu'il serve les intérêts des grands propriétaires fonciers et néglige ceux des ' paysans'. En -tout cas, il ne néglige pas ; ceux de l'Allemagne. — Le général Monnerheim, comman- I * • A dant les Gardes Blancs finlandais, a été décoré de la Croix de fer de Ire classe par le Kaiser. — Le Comité central du Parti socia-. liste révolutionnaire russe a envoyé au Conseil national du Parti socialiste fran-i çais et au groupe parlementaire socialiste j une communication protestant contre ; l'esprit de la politique étrangère actuellement poursuivie par la Russie et de-; mandant que le groupe bolshéviste soit , absolument exclu de l'Internationale. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 9 h. 59. Nos troupes ont pénétré dans lés tranchées ennemies, hier soir, dans le voisi-nage de Gavrelle et ont fait quelques prisonniers.En dehors de l'activité d'artillerie da part et d'autre, en différents points, particulièrement dans les vallées de la Somme et l'Ancre, à l'est d'Arras et sur , le front de bataille septentrional, il n'y a rien d'important à signaler. S9e annea ) Uo 116^^

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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