L'indépendance belge

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s.n. 1916, 23 Juin. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ff3kw58d40/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : bureau a paris: upunnrim iudor house, tudor st.. london, e.c. 11, place de la bourse. VENDREDI 23 JUIN 1916. ..«.«mm™. f3 mois. 9 shillings. ) _ telephona' city" 'îûr{> teleph • i 31 1-57 ©t c . . . - . , . j- • . abo^^emb^ts : -, 6 mois. 1? shillings. conservation par le progrès» ulephoke. cirY 3960, BUErH.. j238_7S> En vente a Londres à 3 h, le jeud ! 22 jui n. ( 1 an, 32 shillings, l LA SITUATION. Jeudi, midi. La lutte entre les armées russes et austro-allemandes reste momentanément confinée dans les deux secteurs nord et sud visés par l'offensive russe : la région Lutsk-Kovel et la Bukovine. Dans le secteur de Lutsk, aucun changement essentiel n'est survenu depuis hier. Dans la partie nord-ouest du saillant (région de Kolki), Eusses et Allemands se disputent le village de Gruzia-tin, qui a changé de mains plusieurs fois. En dernier lieu, nos Alliés y firent plus de 400 prisonniers, mais la violence du feu de l'artillerie ennemie les obligea à évacuer la place. Du côté de Kieselin, sur la route de Lutfsk à Kovel (où les lignes russes sont le plus rapprochées de Kovel), les Allemands livrent attaque sur attaque et la grosse et moyenne artillerie "donne'' sans arrêt. Russes et Allemands disent avoir fait des prisonniers dans cette région, et il semble bien qu'aucun des deux adversaires n'ait réussi à réduire la résistance de l'autre. Les Allemands continuent de diriger de ce côté les renforts qu'ils sont parvenus à glaner un peu sur tous les frouts, mais dans cette lutte d'effectifs ils sont certains d'être battus par nos Alliés. Le général Brussiloff, et c'est là l'essentiel, lient sa proie. Il l'a solidement agrippée, et rien n'indique qu'il ait l'intention de la lâcher. Comme la région de Verdun, le saillant. de Lutsk va, sauf surprise, devenir le champ clos où se mesureront deux armées animées de la même volonté de vaincre et décidées à ne rien négliger qui puisse assurer leur triomphe. Au point de vue des communications, les Austro-Allemands ont, provisoirement, l'a/vantage, leur front étant desservi par la ligne parallèle KovehLem-berg, mais les Russes disposent, ■eux aussi, de la ligne Sarny-Rovno reliée directement à Kieff, le grand arsenal qui alimente les années russes du sud. En Bukovine les troupes russes, s étendant en éventail, rayonnent vers ;6 sud et le sud-ouest de Czernowitz, et elles ont passé en force la rivière Sereth. Rien de particulier n'est signalé du centre où les opérations ont depuis deux jours un caractère plutôt démonstratif. Par contre le maréchal von Hinden-burg manifeste des velléités d'offensive plus sérieuses dans le nord. Tant «.u nord qu'au sud de Dvinsk ses troupes ont attaqué celles du général Kouropatkine sans réussir cependant à les ébranler. L'offensive la plus violente «ut lieu, autour de Smorgon, et Berlin parle de plusieurs positions prises d'assaut du côté de Dubatovka. Dans la région de Riga, l'artillerie seule opère. Maintenant que l'offensive russe s'est "tassée," on commence à voir plus clair dans le plan que semble s'être tracé le général Brussiloff. Ce plan, pour autant qu'il nous est révélé par les faits,' consiste à tourner les Autrichiens par les deux flancs, l'armée du centre ayant pour objectif principal de fixer les forces ennemies afin de rendre impossible leur utilisation sur les ailes. Jusqu'à présent, l'aile droite seule de l'ennemi est disloquée et virtuellement défaite et l'opération dans ce secteur aura un lendemain. L'aile gauche ennemie, renforcée par les Allemands, résiste et l'impression produite dans ce secteur est moins iécisive. Mais la menace contenue dans l'avance partielle sur Kovel est suffisante Jour ébranler l'ennemi sur toute l'éten-nue de ses lignes et l'a obligé, effectivement, à déclancher une contre-offensive Rui risoue d'être coûteuse. Le général Brussiloff a dit qu'il n< s'agit encore que d'un commencement e il est nécessaire de le rappeler à Pinten tion de ceux qui croient voir dans 1< ralentissement momentané des opéra tions—plus apparent que réel—l'indicf d'un arrêt complet et prochain. Le rou leau russe s'est remis en marche et il n< s'arrêtera plus. Nous assistons en et moment à la première' phase de 1a- deuxième grande offensive de nos Alliés. Le façon magistrale avec laquelle 1er opérations sont conduites, le suc ces mathématiquement certain qu'el les, ont eu jusqu'ici, le calms et la méthode qui président à l'exécution du plan de campagne mûremëïii étudié dans ses moindres détails, sont les sûrs garants d'une victoire qui peut être lente à venir, mais qui est certaine, inévitable. On est tenté de voir dan.^ l'accalmie relative qui se manifeste depuis quelques jours à Verdun, le " résultat direct de l'offensive russe sur le front d'Orient, et il est, en tout cas, cuiieux que, pour la première fois depuis quatre mois, le communiqué de Berlin ne mentionne pas la cité meusieune dorénavant historique. Les communiqués de Paris se font également plus laconiques, et seul celui de minuit signalait de nouvelles attaques allemandes (repoussées) du côté du Mort-Homme et au sud et à l'ouest du fort de Vaux. Le "Petit- Parisien" émet l'opinion, fort judicieuse, que les Allemands ont, ou bien expédié des hommes du front de Verdun en Russie ou bien sont occupés à rapprocher leur grosse artillerie de la place forte en vue d'une nouvelle et puissante attaque. L'offensive d'hier aurait eu pour but de faire croire à la continuation de l'offensive. Nous ne voyons pas, quant- à nous, pourquoi les deux hypothèses ne seraient ,pas justes. Les Allemands, on le sait, ne ménagent pas leur hommes et l'état-major en t.irr le maximum, en tonte occasion. Il est donc très, possible qu'il estime que les quatre ou six jours de " repos " que représente le voyage de Verdun à Kovel sont suffisants pour exiger de ces malheureux un effort qui, comparé à l'enfer de Verdun, doit leur .paraître anodin L'offensive italienne dans le secteur d'Asiago progresse, et nos Alliés ont reconquis différentes positions stratégiques d'une grande valeur. En Afrique-Orientale Allemande les troupes du général Smuts, aussi bien que celles du général Tombeur, ont- fait des progrès sérieux. L'avant-garde belge a repris contact avec l'ennemi qui, battu pour la seconde fois par nos vaillantes troupes, a dû se retirer sans même pouvoir recueillir ses morts. Ainsi petit à petit, l'ennemi est refoulé vers le centre de la coloniesoù, avant longtemps, il sera cerué et contraint de capituler. Des nouvelles venues du Caire signalent un soulèvement des tribus de l'Arabie Centrale et Occidentale contre le gouvernement turc. Les insm-gés, soutenus par le grand-prêtre de La Mecque, ont proclamé leur indépendance. La Mecque, la ville sainte, ainsi que le port de Jeddah et la ville de Taif (sauf deux forts), sont entre leurs mains. I Comment se comporte l'administration allemande à l'égard des Belges du pays occupe L'Allemagne a nettement conscience lu poids qui pèsera toujours sur elle Sans l'opinion du monde civilisé à la fuite du crime commis contre la Belgique. Ses efforts pour se dégager de la lourde et terrible responsabilité qui pèse (ur elle se continuent et se répètent avec Une insistance d'autant plus hypocrite rçu'elle est inefficace. Ce qu'on a produit ™ livres, de brochures, d'articles de journaux pour expliquer, se disculper, ® exouser où se plaindre et accuser, c'est ' 'iiouï. Depuis que le chancelier a entre- j pfis de "panser nos blessures" 011 n'a su 1U imaginer pour faire croire au monde lue les Allemands s'occupaient sérieusement de se rendre s-upportables en Bel-pque et de répandre les bienfaits de leur "Kultur" supérieure sur notre Pays. On a entassé des montagnes de Juments à cet effet. Maïs je ne connais rien de plus astu cieux, de plus impudent que les intei views tendancieuses du gouverneur d Belgique qui ont paru régulièremen dans la presse allemande et même dari la presse neutre. Et comme en Amérique le sort d notre pays a sérieusement ému et remu les âmes droites et loyales, voilà que 1 gouverneur von Bissing "accorde" — quelle générosité, n'est-ce pas ?—une in terview au représentant de Berlin d> "Chicago Daily News." Nous devons au respect de la vérité— et aussi au devoir qu'a tout homme d combattre la fausseté et le mensonge d répondre à l'éloge présenté ]>ar le gou verneur allemand de Belgique de sa pro pre action dans le pays que les siens on violé et martyrisé. La protection du travail. Les autorités civiles allemandes, dit M. va. Fîi««iriF +■ inîs; #»n vïwnam* hommrvnrï Jo 1/iJ créées par les Belges, mais qui étaient restées ensevelies dans les tiroirs. Ce l'ut le cas surtout pour les mesures de protection des femmes, et des enfants. Quelle dérision ! Protéger le travail des ; femmes et des enfants dans un pays dont la plus grande partie des usines ont été détruites, les outillages enlevés par l'ennemi et où les ouvrier, et les industriels se refusent à travailler pour les armées allemandes. La Société, des constructeurs ie , , . a proteste energiquement contre le scandale de l'enlèvement des tours et des machines-outils, et de toijt le cuivre. Dans ^ la seule province de Liège 011 estime à 'l environ 5,000 le noipbre des machiues-j outils qui ont été dirigées sur l'Allemagne.e -« • . En 1910, le nombre des ouvriers des \ deux sexes occupés da:is le pays était de 1,359,450. En juillet 1915, le fonds de chômage national soutenait 744,234 chô-meurs clés deux sexes ! La reprise du tra-" vail dans les industries n'ayant aucun rapport avec les besoins de l'armée alle-,e mande a été nulle malgré les tentatives ." des syndicats. Les autorités allemandes n'ont favorisé la reprise que des industries qui pouvaient venir en aide à leur ■' armée. A cet effet, tous les prétextes ont été e invoqués. Ou s'est emparé de la Croix-'* Rouge pour disposer de son avoir. On a secouru des femmes sans travail... en leur !! faisant confectionner des sacs qui servent " à l'armée. Des Allemands ont créé des u fabriques de cigares pour les besoins de l'armée. En réalité, ils protègent le travail des b femmes et des enfaut- pour l'exploiter s dans leur intérêt militaire. e r Les écoles.—La question flamande. s L'enseignement, obligatoire qui n'exi6tait que théoriquement en Belgique est devenu un l'ait. e Pour la première fois, continue le gouvex--~ rieur allemand, les Flamands ont obtenu , égalité de droits avec les Wallons. Nous leur ; avons accordé l'usage libre de leur langue, 5 leurs propres écoles et l'université flamande < de Gand va en fin de compte être créée. 1 Ceci, est vraiment di ■'-r.itreeuidance. e Qui ne sait que l'usage des langues est-s .libre en Belgique? Qui 11e sait que les 3 Flamands ont leurs écoles propres et que r dans les villes flamandes l'enseignement , est donné en flamand à tous les enfants, r même à ceux qui sont d'origine wallonne? L'Université flamande — désir légitime des Flamands — était sur le point de devenir réalité quand la guerre a éclaté et l'on sait aussi que les Flamands du pays occupé refusent le eacïeau intéressé que veut leur donner l'ennemi. M. von Bissing a fait déporter en Allemagne des professeurs wallons et flamands qui ne se courbaient pas devant ses volontés. Au surplus, les Flamands sont en ma- , .-■jjorité en Belgique; ils ont le droit de 1 - suffrage comme leurs frères wallons,. ils ■ 5 concourent- ainsi à la confection des lois qui régissent le pays et ont leur influence ' ; jusqu au sein du gouvernement, sous un : régime constitutionnel et parlementaire démocratique, ce qui n'est pas le cas i pour les millions d'Allemands de la 1 grande patrie de M, von Bissing, où le 5 gouvernement dépend non de la souveraineté populaire, mais du caprice d'un t seul individu : le Kaiser, et de l'influence > d'une camarilla militariste. ' - Les Allemands en Belgique on cru pou- 1 voir diviser les Belges en excitant les 1 Flamands et les Wallons. Des manœuvres : innommables ont été employées à cet effet > en pays occupé et eu Hollande. Tout cela pour permettre au chancelier de se pré- 1 senter devant les neutres en libérateur ' du peuple flamand. Pour tous ceux qui '> connaissent la situation, c'était enfantin • et grotesque. Le gouverneur von 'Bissing est resté dans la même note. L'hygiène, 3 \ ces lignes directrices générales de l'admi- ' nistration sont venues s'ajouter de nombreuses 1 ordonnances relatives à l'hygiène, à une fa/;on i de vivre plus conforme aus exigences sanitaires. parce que les Belges ne se sont jamais , particulièrenieni distingués dans ce domaine. 1 Je suis particulièrement bien placé pour pouvoir répondre à cet égard au 7 gouverneur allemand de Belgique. Peu- -j dant de nombreuses années, je me suis t occupé spécialement des questions d'hygiène à la Chambre de3 Représentants, j Je connais l'Allemagne, ses institutions < hygiéniques, ses villes de cure. J'ai même cherché un jour en vain à s Berlin un musée d'hygiène qu'on avait - tant vanté et qui avait disparu ! c Ceux qui ne connaissent pas la Belgi- -\ que et qui auront lu les lignes citées plus j haut- de l'interview de M. le Gouverneur c von Bissing, s'imagineront sans doute c que la Belgique était un pays absolument r arriéré au point de vue des règles de r l'hygiène. La vérité, la voici: Nos i grandes villes n'avaient rien à envier à l n'importe quelle autre grand agglomé- 1 ration de FEurope. Le souci de la dé- j fense sanitaire y était fortement déve- c loppé. Les - institutions d'hygjè.ue y \ étaient nombreuses, et la Belgique a en plus d'un point innové en cette matière. Les statistiques de la mortalité et les statistiques des maladies dans nos grandes villes, sont là pour démontrer qu'elles étaient citées parmi les premières villes au point de vue de la santé publique. Evidemment, il y avait encore bien des améliorations à apporter à la situation, le progrès est infini. M. von Bissing n'oserait pas dire qu'il n'en est pas de mêni9 en Allemagne. Chez nous, dans les dernières années, le parlement avait compris l'importance des questions sanitaires, et un vaste projet de loi avait été déposé par le parlement. Il était à l'étude dan9 une section spéciale de la Chambre lorsque les hostilités sont venues nous surprendre. Il est donc faux, archi-faux de dire que *'les Belges ne se sont jamais particulièrement distingués dans le domaine de l'hygiène." S'il n'en était pas ainsi, pourquoi avant la guerre les Allemands eux-mêmes sont-ils venus puiser des enseignements dans l'organisation de nos grandes villes, dans nos hôpitaux, et même dans notre enseignement uni ver -» si taire ? Maintenant, pour les besoins de la cause, le gouverneur allemand tente de nous représenter comme des arriérés à ce point de vue. Le monde saura pourtant, qu'il n'est p.as difficile, et en fait d'hygiène physi- j que, comme en fait d'hygiène morale, de dépasser le niveau de la capitale de l'Allemagne. Les impôts. i M. t 011 B.ssmg insista tout.particulièrement sur la plus récente mesure administrative, la nouvelle ordonnance relative aux impôts, en Belgique où, ainsi qu'il l'expliqua, il n'existe jamais d'impôt direct sur le capital. La conséquence en a été une charge trop lourde au détriment des classes moyennes et inférieures. Notre budget pour la première année, encore qu'il ne se montait qu'à 174- millions, se balança, par un déficit de 23 millions, déficit qui fut couvert réceTiiûient par des sources de revenus inattendues. Sur la base de l'ancienne loi sur les impôts, le budget actuel qui se monte à 274 millions, eut donné un déficit de 26 millions. C'est pour ce motif que nous avons introduit un impôt direct sur le capital. Nous entendrons probablement des réclamations k ce propos, mais ce nouveau système partage pour la première fois en Belgique d'une façon équitable la charge des impôts et contraint les riches à y contribuer d'une façon proportionnée. La somme obtenue de cette façon couvrira te déficit pour moitié environ. Nous avons cette année inscrit dans le budget les intérêts de la contribution de guerre belge. La première contribution que nous avons imposée aux Belges conformément à notre droit de puissance occupante, se montait à 480 millions qui furent répartis entre les provinces comme un impôt. La seconde contribution, du même montant, fut créée | sous forme d'un emprunt et elle témoigne, par j le fait que cet emprunt fut fort demandé, de ] la confiance qu'éprouve le pays. Les intérêts I de cet emprunt sont portés au budget et tombent ainsi à charge uniforme de tout le j pays. Encore une question au sujet de laquelle il n'est pas bien difficile de mon-1 trer que les autorités civiles allemandes n'ont pas agi en Belgique par pure humanité vis-à-vis des populations malheureuses, mais bien toujours dans le même esprit d'exploitation et d'intérêt. Inutile de refaire l'historique de toutes les réquisitions et de toutes les impositions de guerre. Inutile de répéter, qu'ayant établi une première imposition de 40 millions par mois, avec promesse de ne pas en réclamer d'autres, les Allemands saisirent la première occasion pour ne tenir aucun compte de l'engagement qu'ils avaient pris. De plus, en vertu de la Convention de La Haye, l'occupant d'un pays envahi ne peut innover en matière d'impôts. Il doit se borner éventuellement à percevoir les contributions d'après les lois existantes dans la contrée. Le3 conventions n'étant que chiffons de papier pour les Allemands, il n'est pas étonnant que von Bissing se glorifie de parvenir à plumer les Belges par les modifications qu'il a introduites arbitrairement, par simple décret autocratique, dans leur régime fiscal. Les Beiges n'avaient pas d'impôt direct proprement dit, frappant le capital, déclare-t-il. , ^ La Hollande protestera pour nous, sans doute. Nous sommes régis en effet —en Belgique—par le système général d'imposition hollandais (un chef-d'œuvre fiscal de 1821, modifié et s'adaptant parfaitement à des situations nouvelles) qui frappe le Capital Mobilier d'une contribution foncière proportionnée au revenu cadastral—qui atteint la richesse mobilière par une contribution personnelle réglée suivant l'estimation de l'habitation (ou des habitations) du contribuable, la valeur de son mobilier, l'importance de sa domesticité et des moyens de locomotion qu'il emploie (chevaux voitures, autos, etc.) et qui sous forme d'un droit de patente prélève une partie proportionnée des bénéfices réalisés dans une profession, un métier ou dans une société industrielle, commerciale ou •financière. C'est sans doute parce qu'il juge la contribution foncière inique que von Bissing l'exige même (car c'est une de ses principales innovations) à raison de V ^ il.' wuaua |ji;o u. tLO" Ions ont été expédiés en Allemagne, et - que de nombreuses ventes de chevaux de notre pays ont été faites dans certaines villes allemandes. M. vou Bissing fait d'ailleurs un aveu lorsqu'il dit: "Il reste suffisamment d'étalons."Saus doute faudrait-il encore remercier les Allemands de ce qu'ils n'ont- pas enlevé le tout. Personne ne se laissera éprendre non plus à cette malice de comparer le cheptel de 1916 à celui de 1915. La comparaison qu'il eût fallu faire, c'est celle de notre cheptel national de 1916 et 1915 à celui de 1913. Le général von Bissing a trouvé bon de s'étendre aussi sur une question délicate : La prostitution. Voici les paroles du gouverneur allemand i l.'étai de~ mœurs dans beaucoup de parties de la Belgique était pire que dans maint quartier de grandes villes modernes. Nous nous efforçons avec zèle de combattre la contagion que ce mal apporte avec lui. Nous avons découvert que les instruments les plus 'indispensables tels que les microscopes 87èms anné#.: No. 147

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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