L'indépendance belge

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s.n. 1916, 13 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/833mw2983g/
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EEVDEPENDANCE BELGE. ROYAUME-UN! ; ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE i 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : 8££5lf%l 40 lllll I ETT (x mhtq q qtttt t T^rr1 q \ K°- "rZuTaWrt c '•,EUDI ^ JUILLET . ABONNBMENTS : /1 MOIs! 17 SHILLINGS. j CONSERVATION PAR LE PROGRES. telephone : city 3960. telepk.: j 233.75. en *ente a Londres a 3 h. le mercredi 12 juillet. i 1 an, 32 shillings, j LA SITUATION. Mercrbdi, midi. Lea troupes ' ritanniques 011I progresse hier sur la 'iresque t-ctu'.ite de leui front. Elles o'coupent icaintenaufc, apre® dix jours de iatte, toute la premiere ligne des ouvi-tges defensifs allemands sur un front, da quatorze kilometres et sur une profondeur de deux a quatre kilometres. La premiere etape de l'avance britar uique en Picardie a ei«: ainsi t'ranchie at nos Allies vont pouvoii tommencer 1' ssaut methodique des positions de deuxieme ligne. Les journaux allemands trouvent bon de ridiculiser les resultats accomplis pai I'armee britannique, et se plaisent a comparer I'enormitc de l'effort fourni a la medioerite (c'est eux qui parlent), des resultats acquis. lis onb tort de faire etalage de leur dedain, car ils commet-tent aujourd'hui la meme erreur qu'il-out commise jadis lorsqu'ils parlerent de la " meprisable petite armee de 110-Allies. Cette "meprisable" petite at-mee compte aujourd'hui cinq millions d'hommes, et ces oinq millions seront tous, un jour, des soldats aguerris, capa-bles, comme ceux qui ont combattu hier en Artois et aujourd'hui en Picardie. d'entamer avec succes la lutte contre le' regiments d'elite de la hautaine armee du Kaiser. N'en deplaise a nos ennemis, la nouvelle armee britannique qui coin-bat sur la Somme a ilv avec succe l'epreuve du feu. Ei.< > .-sideve des po sit-ions que les Allen . ids oonsideraient comme imprenables . -j ie a repousse de? essaut^ juges irie I • 'bles; elle a pri-uue vingtaine des .,;*aons et fait 7,50C prisonniers. Oe sont la des oreu^' w palpables de la valeur efc de la iravoure de la jeunc armee de nos Allies et quoiqu'ils disent et quoiqu'ils fassent, les Allemands sont obliges, aujourd'hui, de compter avec cette armee creee toute d'une piece et dont la seulei existence eorisfcitue le plus grand des miracles que cette guerre ait provoques. La " meprisable " armee britannique foulera un jour le sol allemand et dictera des conditions de paix a ceux qui la criti-quent aujourd'hui si maladroitement. Les derniers succes remportes par le? troupes britanniques ont eu pour theatre le village de Contalmaison, qu'elles ont enleve d'assaut, et le Bois des Tro-nes dont' elles ont repri toute la partie septeutrionale. Au cours de ces operations elles^ont fait- de nouveau plusieurs centaines de prisonniers. Les Fran§ais ont legerement progresse du cote de Biaches et s'organisent ac-tuellement sur la Cote 97, dont la possession leur a ete vivement contestee par les Allemands. La lutte deviendra plus chaude des que l'artillerie frai^aise oc cupera ses nouvelles positions sur le? hauteurs a 1'ouest de Peronne. A Verdun, le violent bombardemeni des jours derniers a ete suivi d'attaque; d'infanterie qui, d'abord repoussees, ont fini par permettre aux Allemand? de prendre pied clans lec premiere1 trancliees franeaises du Bois Fumin ei dans la batterie de Damloup. N'ayant pas pu progresser du cote df Thiaumout, l'ennemi se propose evidem-ment de prendre Fleury a rebours en essavant de se forcer un chernin war le1 « •» ' qi Bois de Fumin et du Chapitre, qui sent ^ •es- battus par le feu des batteries des forts ^ 3ur de Souville et de Tavannes. ] res Une chose est certaine, les Allemands ^ ere ne £ont pas encore mine d'abandonner ids lours tenta'ives contre Verdun et au et point de vue general de la situation sur c_ tre tous les fronts, l'entetement du Kron- , de prinz ne peut que servir les projets des eve' Allies. ' d, oir Solidement accroches partout, les Al- jp po- lemands sont incapables de porter se- • cours aux Autrichiens, et e'est a peine >on s'ils parviennent a resister aux vagues aar russes, toujours plus ])uissantes, qui de- a ferlent sur leurs lignes au sud et au 'a i a nord des marais du Pripet. des Sur la riviere Stokhod, qui represente ire actuellement le point critique du front j' et- oriental allemand, I'armee du prince 'ils Leopold de Baviere a re§u des renforts de en artillerie et en infanterie, qui ont ar- iio? rete momentanement l'avance du gene- ar- ral Brussiloff, mais il ne s'agit la que 3ns d'un repit qui pourra tout au plus per- 3nt mettre aux Allemands d'evacuer les pa- enormes approvisionnements qu'il s'a- ^ ier git de mettre hors d'atteinte des Busses 1 • , su lie. . 1 be T bi ice su im- er cu no- , • , d« gnt des Deja les Allemands >ris abreuvent de reproches ces pauvres Aus- 300 tro-Hongrois qui ne parviennent plus a se ressaisir et dont la retraite rapide ex- » la pose de plus en plus le front, allemand. me Mais o . semble oublier a Berlin que le cQ snt " brillant second " a laisse pas mal de Jilt plumes en Bukovine, et que dans le to- f vec tal de 271,620 prisonniers qui represen- j ece te, avec 312 canons et 866 mitrailleuses, :ue le bilan de Offensive russe a ce jour, les ^ tte Austro-Hongrois figureut, tant pour le >ri- materiel que pour les prisonniers, pour ^ un les cinq sixiemes. :les Or, une armee battue a ce point, 113 gi iti- peut plus opposer qu'une molle resis- )u tance a un ennemi que six semaines d<; les victoires consecutives ont rendu invinci- f- ble. les Pour le moment, e'est de 1'importance |> ro- des reserves que les deux adversaires tie peuvent amener sur le Stockhod et dans ,e ra- le saillaut de Lutsk que depend, en ^ iirs grande partie, 1 'allure que va prendre la marclie des evenements sur le front sse oriental. I/e rouleau compresseur russe ac- s'est remis en marche et il y a gros a os- parier qu'il ne s'arretera plus. iar II nous reste a signaler le succes de^ n( lus troupes beiges en Afrique-Orientale oc allemande, oil elles ont completement j!1 les chasse l'ennemi des provinces de Ruanda, Urundi et Bukoba, apres lui avoir ® ( ent inflige une derniere defaite, le 3 juillet, ues a Biaramulo. ies, Les Beiges occupent des maintenant P5 ids une superficie trois fois plus grande que res cslle de la Belgique et notre tricolore 0 et flotte fierement sur tin territoire ennemi ^ qui compte une population de quatre 8 de millions! La Belgique, 011 le voit, fait ■m- son devoir partout oil une taclie lui est eu confiee, que ce soit sur l'Yser, sur le Tan- les ganvika ou en Russie. P1 L'ACTION ECONOMIQUE. IV. — La Conference economique et le probleme douanier. T~ P ' T.l * 1 _ 11.. ..." I J . -1 ...... I 1 . . I .... J 1 ' r La Conference Economique de Par a donne d'elle ce qu'on etait en dro d'en attendre sinon. des precisions c detail, du moins un plan d'ensemble < les lignes generales du programme de di fense industrielle et commerciale des A lies contre l'eventualite d'une agressio des Puissances centrales dont les symj t6riies se multiplient. Certaines formuli — notam'nicnt celles qui visent l'actio solitaire des nations de 1'Entente et I'l nite indispensable de leurs efforts dai la production et Fechange—ont la bri< veto des apBorismes et 1'evidence cl< axiomes, comme les a fort heureusemci ciualifiees le "Morning Post." L'e.spr qui anime les resolutions prises uiianinu ment par les delegues est excellent: 1'on retient 1'esseiice du manifesto cl.6ti rant les debats, on voit que celui-ci es une charte d'affranchissem.ent •!« paj qui se trouvaient, avant la tor' raeliti sous la tutelle plu ou moins degui'-ce «. j'Allemagne; c'esl aussi une garani1 collective, ou mieux solidaire. de la re: tauration et du relevement des rosier qui ont ete parliculierem&nt eprcuv&( au pours de la guerre; p'est enfin u pit tures d'envahissement commercial des d° produits germaniques. et Dans 1'ensemble des mesures p^ecpni- ie- sees par les representanl^ des gouverne- 'VI- ments allies pour realiser l'oeuyre pro- 011 posee a leurs efforts, quel est exactement. lp- Is role devolu au regime douanier? les quelle est la part d,'influence qui lui n on ete reconnu" pour liberer les nations de 'u- la servitude teutonne et les soustraire a ms une etreinte dont la peseo se fera sentir ie- des la cessation des hostilites ? les Durant la periode dite de reconstitu- :nt tion commerciale, industrielle, agricole rit et maritime —phase transitoire qui sui- ne- vra immediatement la conclusion de la ,1 paix—les Allies, estimant a juste titre t-u- que la guerre a rompu tous les traites de est commerce qu'ils ayaient conclus avec lys l'ennemi, deeidant que la clause assu- te, rant a celui-ci le traitement de la nation la plus favorisee ne pourra lui etre appli- ie quee pendant un certain nombre d'an- es- nees que sera determine ulterieuremeut. :na II fallaifc cependant prevoir un tempe- ses rament a cette regie sous forme de un compensations eventuelles pour les pays auxquels les marches ennemis offraienl de larges debouches. Pour ne^ citei qu'un exemple, la Eussie fournissail avant la guerre a 1'AlIemagne 30 p.c du stock des cereales qu'elle exportait et d'autre part elle en recevait 54 p.c des marcliandises constituant l'ensembk de ses importations. Aussi, pour conju rer le trouble economique que 1'applica tion stricte de cette stipulation pourraii causer dans certains pays, l6s Allie; s'engagent-ils a se procurer reciproque-ment des debouches compensateurs pen dant la periode de temps ou la clause d( la nation la plus favorisee cessera de jouer au profit de l'Allemagne. La Conference devait aussi cherchei dans les tarifs douaniers un element dt sauvegarde contre 1'offensive economi que d'apres-guerre dont les preparatifi se ^fessiuent de toutes parts Outre-Rhin Si affaiblie qu'elle puisse etre a la fin dei hostilites, l'Allemagne ne renoncera pa-aisement a son reve d'hegemonie com merciale; il es4 dans ses previsions qui pour le realiser, elle recourra a ses me thodes habituelles de "dumping," con sistam, comme 011 le- sait, a vendre se< marcliandises a tout prix et meme a le' ecouler a perte, dans le but d'eliminei la concurrence el de mieux dominer en suite les marches des pays neutres 01 Lelligerants. C'est a ce danger redouta ble que la Conference entend parer ei suggerant une entente cntre les Allic: "pour fixer uue periode de temps pen dant laqueHs le commerce der Puissance: ennemies sera sounds a des regies parti culieres, et le? merchandises originaire de ces Puissances seront assujetties 01 a de= prohibitions ou a un regime specia qui soit efficace." Enfin, envisageant les mesures perma nentes d'entr'aide et de collaboratioi: entre les Allies apres Ie retablissemeni de l'activite normale, la Conference re commande parmi les moyens de nature ; assurer rindcpendance ecoiiomique de. peuples relativement aux matieres pre mieres et aux objets fabriques, le re cour' (^ventuel contre le^ Empires di Centre a des droits de douane ou a de' prohibitions a titre tempoiaire ou per manent. Ces textes, joints a tous les autre' eiabores par la Conference, sont le fruii non seulement de quatre seances de deli berations, mais d'un consciencieux tra vail preparatoire qui a ete fort actiVe ment pous.se. lis portent la marqiu d'un esprit de decision et de volonti qu'on aime a souligner, car il est indis pensable pour mener a bonne fin l'oeuvn de defense et de restauration economi que sans laquelle les plus belles victoire: militaires et diplomatiques risqueraieni de demeurer steriles. O11 remarquera que la declaration eco nomique est fort sobre sur les principe: memes que devront dominer les echange: internationaux, entre les nations d< 1'Entente. Certains esprits chagrin: s'en montrent contristes, mais il n< faut pas perdre de vue que la Confe'renci n'etait pas un cenacle academique ap pele a trancher des controverses tl J m ques; elle s'est placee, comme il h fallait, sur Ie terrain solide des realite: et, avec un grand sens opportuniste, elli a couru au plus presse, e'est-a-dire a h parade du coup oblique que les empire du Centre se proposent de porter ai negoce de 1'Europe-Occidentale pou preparer le triomphe economique de b " Mitteleuropa." A cette fin, l'Alle magne procede a ses travaux de sape > de mine, elle couvre le terrain commer cial de positions fortifiees qu'elle defenc par tout un reseau de fils de fer barbe les: c'est la le grand danger de demaii auquel il faut faire face par des me tliodes appropriees dont la Couferenci a le merite d'avoir trace le cadre essen tie!. .11 serait d'ailleurs vain de se dissi muler qu'il reste de gros problemes ; resoudre, et notamment a organiser tou le regime douanier interallied Sans douti etait-il premature d'instituer sur ce objet un debat approfondi, avant qui chaque pays interesse ait arrete sa Mgni de conduite. Mais il importe de rappele: qu'en cette matiere, tout se tient et s'en chaine, et s'il est vrai, comme nous h croyons, que le plan de defense economi quo elabore par la Conference es etroitement lie au succes d'une ententi commerciale durable entre les Allies, i est temps d'aborder de front la questioi des tarifs qui regiront les eclianges reci proques des pays de 1'Entente. Car i s'agit non seulement d'intensifier la pro duction, mais encore de creer de 11011 ve_g.iix courants commerciaux, et sail vouloir rdduire le vast-e probleme qui pose a une question douaniere, il es juste de reconnaitre que la refonte de traites de commerce, dan? un sens libe ral, est d'importance majeure et sen l'un des facteurs decisifs de l'equilibri international de demain. JULES COUCKE. LETTRE DE RUSSIE. ♦ La Banque Imperiale de Russie. De notrc corresponding.) C La derniere situation publiee par la ; Banque Imperiale renseigne 1111 stock ^ 5 d'or de 2,672 millions de roubles, soit " plus de sept milliards de francs. C'est " la plus forte reserve d'or de l'univers, J apres celle des Etats-Unis de l'Ameri- I1 1 que du Nord. Cette reserve a progresse, . depuis le ler janvier 1916, de 400 mil- V lions de roubles, soit plus d'un milliard de francs. La progression mensuelle a depasse 300 millions de francs. j, Le compte-couraiit du Tresor depasse 200 millions de roubles, les coniptes ^ speciaux de depots, 400 millions de rou- j. bles, les comptes-courants ordinaires g 1,100 millions de roubles. La Banque ^ a, en outre, en ■garde des depots pour g, plus de 7 milliards de roubles. La politique prudente observee par la ' Banque Imperiale aboutit done a 1111 5 renforcement de sa situation. La reserve d'or des Allies attaint a - present le triple de celle des empires du s 1 Centre. Le taux d'escoiTipts est reste fixe 1 6 p.c. pour les effets a troi^ mois d'e-5 cheance et 6A p.c. pour les effets a l'ecliance de 3 a 6 mois. Les grandes banques de ommerce. ' Les bilans et situations publics re- . 1 cemment montrent aussi, pour lis 1 grandes banques de commerce, una ,, situation tres favorable. ^ Au 31 janvier dernier, ies depots en comptcs-courants a la Banque de Com j, ^ merce de la Volga-Kama atteignent 522 millions de roubles, soit pres de C'1 . in 1 1,400 millions de francs; au 29 fevrier O ] ' ce total est de 469 millions de roubles ° * a la Banque Russe pour le commerce " exterieur; de 368 millions de roubles a 1 la Banque de Commerce de 1'Azov- J. 5 Don; de 332 millions de roubles a la . " Banque Internationale de CoYnmerce de Petrograd; de 273 millions a la Banque 3 de Commerce de Siberie et de 262 nid-^ lions a la Banque Russe pour le Com- p " merce et I'Industrie. Au 30 Jiovembre 1915 la Banque " Russo - Asiatique avait 11 n total de P ; 414 millions de roubles de depots en J 1 comptes-courants; ce total etait de 386 " millions de roubles au 31 decembre P 3 1915 a la Banque des Marchands de ^ " Moscou. Dans l'ensembl1 le total gene-3 ral des depots en comptes-courants dans P, L les principales banques de commerce de Russie a augmente de 1 milliard de rou- - bles environ. s Les situations mensuelles des banques r< s sont exigees par la loi et elles sont des p 3 plus utiles pour se rendre compte de la 7 s marche des affaires en general. Toute- ej 3 fois certaines banques publient ces 1! 3 situations avec quelque retard, ce qui E - rend la comparaison entre elles moins ti - facile p 3- La Banque Russe pour le commerce L s etranger a un capital de 60 millions de v 3 roubles et un capital de reserves de 20 c< 1 millioas. La Banque Internationale de B Commerce de Petrograd a un capital da 60 millions de roubles et un capital de reserves de 35 millions. La Banque de Commerce de l'Azov-Don a un capital de 50 millions de roubles et un capi tal de reserves de 41 millions. La Banque Russo-Asiatique a un capital de 45 millions de roubles, qui va etre porte incessamment a 55 millions par uue amission d'actions de 10 millions, et ur« capital de reserves de 21 millions. Viennent ensuite la Banque ds I'Union avec 40 et 8 millions respective ment; la Banque Russe pour le Com merce et I'Industrie avec 35 et 9 millions; la Banque de Commerce de Siberie avec 20 et 10 millions; la Banque d'Escompte de Petrograd avec 20 et 10 millions et la Banque de Commerce de la Volga-Kama avec 18 et 13 millions. La Bauque des Marchands de Moscou a un capital de 15 millions de roubles et se.^ reserves atteignent 14 millions. La situation generale des banques de commerce jieut done etre consideree comme tres favorable et la progression constante de tous les chiffres prouve que, si les exportations et les importations ont diminue sensiblement depuis ie commencement de la gueve, l'acthi-te economique interieure du pays a realise de grands progres. Les depots a la caisse d'epargne ie I'Etat depassent 2,600 millions de roubles — pres de 7 milliards de francs. O11 compte d^ns toute l'etendue de l'empire moscovite plus de 6,000 banques privees et institutions de credit mutuel et le nombre des caisses d'epar one et autres a egalement depasse ce chiffre. L'augmentation des depots a la caisse d'epargne de I'Etat a depasse 500 millions de roubles en un an. La suppres sioii de la vente de 1* vodka a eu les plus heureux resultats et a profite sur-tout a l'epargne. II faut tenir compte de ce que la Pologne et une partie des provinces occidentals sont occupees par l'ennemi pour mieux apprecier le progres economique du pays. L'industrie, le commerce et 1-'agriculture des regions occupees etaient tres developpes. II en re suite done que les progres constates sont dus a une plus grande activite dans un pays diminue d'un dixieme environ cle sa population. Un chemin de fer prospere. Le chemin de fer du Nord-Donetz a realise 21,645,632 R. en 1914. Les dispenses d'exploitation ont ete de 7,667.456 R. en 1914 et de 8,643,763 B. en 1915. Les benefices nets ont ete.de 11,978,176 R. en 1914 et de 12,976,397 R. en 1915. Les coefficients d'exploita tion ont ete respectivement de 39.03 p.c. en 1914 et de 39.98 p.c. en 1915 Le reseau a un developpement de 600 verstes environ. Ce chemin cje fer a rac-courci le trajet du Nord du Donetz a Kharkov. ' PRAVDA. LA VIE DE PA RIS. Paris, 8 juillet. Le petit-fils royal d'un tambour=major. —Victor Emmanuel et M. Senard en 1870.—Guillaume Ier apres Sadowa et apres boire.—Lamartine et les gros mots.—Bonnets et talons rouges.— Quelques ministres sans faeons. — Les annonces de victoire au theatre.— Vauban economise du sang des sol= dats. Parmi les officiers qui se signalcnt sur lc front italien, on mentionne un cousin germain du roi d'ltalie, a la mode ancil-laire si on peut dire; c'est le fils d'une fille que le roi Victor-Emmanuel avait eu de son manage morganatique avec la fille d'un tambour major. Toutes les forces directes et indirectes du pays con-courent a la defense dc la patrie dans cette guerre formidable. Senard, vieux repu'blicain que le gouvernement de la Defense Nationale avait envoye en 1870 vers Victor-Einnmanuelj parle quelque part de ce menage a la cantonnade qu'il avait eritrevu, qvrand le roi, ga-lant hom-me, le regut, l'embrassant "sur les deux joGes," relevant sa moustache a la cro-quemitaine el Jui exprimant le regret de "ne pouvoir rien faire" pour la France assaillie. Les armees italiennes avaient penetre dans Rome, le 21 septembre, par la porte Pia; il etait trap tard. II y a une page curieuse et interessante d'Hi.^-toire diplomatique a ecrire sur les conditions dans lesciuelles 1 "Italic aurait con sent i a se ranger aux cotes dc la France. Malgre tout ce qu'on a ecr.it a ce sujet, on n'a pas tout dit, et il est certain qu'a-prcs le 4 septemibre il ^etait trop tard ; Victor-Emmanuel disait au prince Napoleon Bonaparte, son gendre : "N... d... D..., dans quel guepier j'al-lais me f...ourrer." II avait le langag-e expressif lc premier roi d'ltalie, tout comme d'ailleurs son collegue de Prusse, le grand-perc du Kaiser actueL- qui, le lendemain de Sadowa, pleurait dans les verres de champagne sur la grandeur dc son role providentiel. Vous vous souvenez de ce passage du "Journal des Goncourt" 24 septembre 1866 : Din6s Magny—Neftzer raconte ce soir cette anecdote qu'il tient d'une personne qui dina, apres Sadowa, avec 'e roi de Prusse. Le roi, a la fin du diner, larmoyant d'attendrissement dit: "Comment Dieu a-t-il choisi un cochon comme moi pour cochonner avec moi une si grande gloire pour la Prusse." Ces manieres vulgaires se retrouvent chez les esprits les plus eminents ct Legouve a rapportc cette reflexion c|< Lamartine: "Je me f... de la gloire plus que de tout autre chose; de tous les neants, c'est le plus neant." Dans la conversation, Lamartine abusait un peu de ces mots de corps de garde;' le? f... et les b... Cela remontait > 87eme annee. No 164 1

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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