L'indépendance belge

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s.n. 1914, 07 Juin. L'indépendance belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bn9x05z612/
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P iO Cêmii^Lës ci 85' ANNÉE DUncncbe 7 juin 191-i , 1DMI3SÎISTEATION ET SÊDAGTIO 1 "yv rue des »iil>lcs9 Iïruxelie» BUREAUX PARISIENS : 11, place do la Bcurs ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE jclGIOSE. Un an 20 If. C mis, 10 fr. 3 mais, 5 tlll[EMBOD!ie(Ct.-OJ ■' 28 fr. » .5 (t. » 8 EÏRJM • 40 if. » 22 If. » 2 ÉDITION HEBDOMADAIRE llntifiatioiaii et d'Outrs-merl » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an fi*an< liix mois 1^ fram L'INDÉPENDANCE S3QÏS fumOES SiB JOES- — SE PAGES BELGE SMISEfcViTMK VAS. IX TSOSBÈa x° mm Dimanche 7 juin 1914 Les annonces sont reçues? A BRUXELLES : aux bureaux du jou' oaL À PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM. Jonn-F. Jones & C°9 s& ] SnoTr Hiil, E. a-, à ï Agence Havas, n° ili Cheapside E. G. ; et chez Neyroud & Fils, Lit n°- 14-io, Queen Victoria Street, et T. Ë, BroYSTO Ltd. n° iGy, Queen Victoria Street. Jk ÀMSTLRDAil ï chez Nijgh & Van Ûitraar, Hokia, S & ROTTERDAM : même Drir.e, Wvnnaven, 113, fjj£} ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Ë SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Moss 2V ITALIE : chez MM. Haaseustein & Vogler, à Mi'ai Turin et Rome. $$JîEW-Y01lK : T.B. Erowne, Ltd, 7, East^1"1 Stred ^ Édition du matin Aujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. Protestation des médiateurs. — La f tection des étrangers. LA QUESTION ALEANAISE. — Le pril invité à partir. — La situation. En Angleterre. — Visites royales ajourné En Allemagne. — L'entrevue de Komopit Lettre d'Alsace-Lorraine. Notes du jour, par J.-B. En France. — La crise ministérielle. Echec de la combinaison Viyiani, En Belgique. — Un centre ? Chronique mondaine. Lettre sur la Mode. Les Théâtres à Bruxelles. Metal-Exchange de Londres, informations financières et industriel! — Nouvelles diverses de nos correspi dants. Les dépêches suivies de la lettre f sont celles qui ou L paru d'abord dan: notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivie: de la lettre B sont celles qui ont part d'abord dans notre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépêches «uivies de la lettre C sont celles qui on •aru d'abord dans notre troisième éui «on, publiée le matin. BRUXELLES, 6 juin. Revue Politique Le cabinet Yiviani n'est pas. encore .officiellement consumé. La solution est plus laborieuse qu on ne s y. attendait, et, encore que la conioiuaison son oïlicieusenient éiaOUe a celte neure, ou parait reuouter quelque surprise qui ia itti'aii. êchoutr au uernier moment. wen .que plusieurs concours sur lesquels il comptait fermement aient lait 'ueiaut à Al. Viv.ani, celui-ci a lait savoir hier, soir au .président ue la République qu'il .acceptait la mission■ .ue former le nouveau cabinet. Seulement, la liste des ministres probables que l'on publiait hier soir est très différente cte celle qu'on donnait hier matin. M. Léon Bourgeois a relusé le portefeuille des affaires étrangères; M. Jean Dupuy a refusé le porieieuille de -la justice; M. Peytral, de son côté, a préiéré rester a la présidence de la commission des 11-nauces du Sénat, et M. Combes lui-mèmo a invoque des raisons de santé. 11 est bien certain que l'absence uans la combinaison ue ces trois personnalités d'abord considérées comme indispensables pour bien équilibrer les îor-ces politiques du ministère donne l'impression de tiraillements assez pro-îonds. Après avoir essayé de s'appuyer sur des éléments républicains offrant toutes les garanties contre une trop brusque poussée radicale,. M. Yiviani s'est évidemment orienté vers les radicaux unifiés, et il a modifié les bases mêmes de sa combinaison. 11 est a craindre que celle-ci n'y ait guère gagné en prestige et en viabilité. Dans la liste qu'on publie il faut relever tout particulièrement les noms de M. Bienvenu Martin, de M. Nouions et de M. Thomson qui ont une signilleation précise; mais au point de vue de 1 application de la loi du service de trois ans, il est peut-être regrettable que M. N'oulens passe aux finances au lieu d'être maintenu à la tête du département de la guerre,où if serait remplacé par M. Mes-simy, qui vota l'ensèmbie de la loi des trois ans. Le maintien de M. Malvy à l'intérieur constituerait le gage donné aux rameaux unifiés. Quant aux nouveaux titulaires des autres portefeuilles ministériels, si la liste publiée est exacte, on ne trouve parmi eux aucune personnalité de premier plan : M. Gauthier, à ta marine; M. Godard, au travail; M. Mil-lies-i.acroiix, aux colonies; M. René.Re-noult, à l'instruction publique; M, Fer-nand David, aux travaux publics, ce sont là des utilités plus ou moins appréciables qui doivent surtout permettre au président dii conseil de compter sur les groupes parlementaires qu'ils roorésentênt au sein du cabinet. On ne possède aucune précision jusqu'ici sur le programme que M. Yiviani compte exposer à la Chambre, et 'es bruits qui circulent à ce sujet sont r»ssez contradictoires. Si M. Yiviani. ivait réussi d s'assurer.,la collaboration voit.' de M. Léon Bourgeois, soit de M. Osl cassé, soit de M. Jean- Dupuy, soit le M. Peytral. on eût élé fixé sur ses Intention/ réelles parce que ces noms constituent par eux-mêmes l'affirmation fur. programme. Avec eux. ou avec : un d'eux, o.i eût eu la certitude que > nouveau cabinet n'aurait pas pris ositior, contre le service de trois ans •>! qu'il n'eût pas brusqué les choses en c.i qui concerne l'impôt sur le revenu uvec déclaration contrôlée. Avec la combinaison telle qu'elle se prépare à cette heure, on n'a plus d'une façon absolue cette certitude. Certes, le nouveau ministère ne s'engagera pas à modifier le régime militaire et à rétablir le service de deux ans dès ia fin de 1915. comme l'exigent, les radicaux unifiés et les socialistes unifiés, mais une certaine dé- ! fiance ne peut manquer de subsister £ cet égard. 11 faut souhaiter que M. Vi-viaiii parvienne a la dissiper nettemenl et que son attitude apporte quelque clarté dans une situation parlementaire qui apparaît jusqu'ici comme assez con-îuse,* P.-S. — La surprise possible que nous indiquions au uebut ue notre « ne-vue poimque » s'est produite : une dépêche de Paris nous apprend) à i h. 1/2, que M. Yiviani a renoncé à former un ministère. La chose ne nous surprenc nullement, et les raisons que nous indiquions plus haut pour souligner la faiDlesse initiale de la combinaison en préparation sont apparues dès le premier contact de ceux que M. Vivian) avait appelés à collaborer avec lui. Les c-auid,mats-ministres radicaux unifiés n'ont pas voulu céder, paraît-il, sur le principe du maintien uu service des trois ans. Dans ces conditions, tout cabinet où riniluence des radicaux unifiés ■sera.t prépondérante est impossible, puisqu'il y a à la Chambre une majorité certaine en laveur du service militaire de trois ans. 11 est probable que le président de la République fera appel soit à M. Del-cassé, soit à M. Jean Dupuv. On connaît maintenant de façon précise les exigences que font \aloir les insurgés albanais. Elles sont telles que l'on comprend parfaitement que les délégués de la commission internationale de contrôle aient rompu les pourparlers, car toute entente est impossible sur ces bases. Ces exigences comportent, en effet, en premier lieu, l'abuica-tion du souverain actuel et son remplacement par un prince musulman. C'est là une question que le prince Guillaume de Wied ne peut évidemment consentir à discuter et que les puissances, qui l'ont appelé au trône d'Albanie, ne peuvent envisager pour l'instant. Les autres revendications portent sur la coni.nua-tion de l'emploi de la langue turque pendant neuf années; sur l'adoption du Croissant pour le drapeau albanais et sur les concessions des privilèges religieux aux musulmans. Mais la discussion de ces points secondaires est inutile, puisque toute tentative de conciliation viendra forcément é. ouer sur la question raC-me du maintien du prince à la tête du nouvel Etat indépendant.De deux choses l'une ; ou bien le prince est. résigné à l'abdication, et alors il agirait sagement en mettant un terme aussi vite que possible, à une situation aussi pénible pour lui que pour le pays lui-même; ou bien il veut entretenir jusqu'au bout la lutte, et alors il doit agir énergiquement et chercher à s'imposer par la force. A Vienne, on assure-qùé le prince Guillaume songerait à quitter Durazzo et à établir sa résidence à Scutari, où il s'appuierait fortement sur les Albanais catholiques, les Mirdites et les Malissores. La sécurité de la famille princière serait certainement plus grande à Scutari qu'à Durazzo, mais étant donné les rivalités religieuses qui existent en Albanie, ce ne serait peut-être pas le moyen de gagner la confiance des musulmans que de s'orienter définitivement vers les éléments catholiques. Quand on considère la situation dans son ensemble, on doit reconnaître qu'il subsiste bien peu de chances pour 'e prince Guillaume de consolider sérieusement son trôna. Le lexique et les Etats-Unis Les médiateurs protestent contre l'attitude Uss Etats-Unis Washington, vendredi, 5 juin. ' Les médiateurs ont télégraphié au prési dent Wïiison uns énergique protestutioi contre l'altitude des Etats-Unis qui n'empê chant pas le débarquement des urines et de3 munitions pour les 'eonslitutionn-alistei: mexicains. Ils déclarent que la conduite d:: Etats-Unis pourrait mettre un terme à U médiation. ^a) Armes pour les consiitutionnalistes La Vera-Cruz, samedi, 5 juin. Le navire « Sunsnine », battant pavillor américain, a débarqué à Tampico des ar mes et des munitions pour les constitution natetes, (a) Les intérêts étrangers Washington, vendredi, 5 juin. Un contre-torpilleur américain a été er voyé à Tuxpan pour protéger las intérêt, étrangers'. (a) Un démenti Washington, samedi, 6 juin M. Bryan dément le bruit selon lequel le: médiateurs et M. Riuno, représentant di Mexique, ont protesté contre le débarque ment de munitions à tampico, destinée: aux insurgés. (a Les élections Le conseil municipal de Mexico prend de dispositions pour que les élections du pré aident, du vice-président, des sénateurs e des députés aient lieu le 5 juillet. **# Le général Velasco est arrivé. Il recevrai porte'euil.e des afîaires étrangères, (a) LA Question libanaise La guerre civile Le princ3 invité à partir Londres, samedi, 6 juin. Suivant unie dépêche adressée par le D' Diilon, de Durazzo, au «Dailly Telegraph», la guerre civile va commencer. Les insurgés auraient déclaré que comme Je prinoc Guillaume envoyait des hommes contre eux et qu'un certain nombre de leurs compatriotes ont été tués, il y a du sang entre lui et eux et qu'une réconciliation ne se produira jamais. 11 faut que le prince s'en aille. (a) Une démarche du roi de Roumanie Vienne, vendredi, 5 juin. Le roi de Roumanie aurait fait faire auprès de l'empereur Guillaume une démarche afin que l'Allemagne participe aux mesures de protection en faveur du prince de Wied. (a) Le protocole de Corfou ratifié Athènes, vendredi, 5 juin. On mande de bonne source de Durazzo que le conseil des ministres d'Albanie a décidé de ratiûer le protocole de Corfçu. (a) Chef insurgé fusillé Durazzo, vendredi, 5 juin. D'après une nouvelle parvenue ici d'El-Basan, par la. voie de Valona, mais non encore conlirmée, le fameux chef des insurgés, ArU'-Hitiriet, aurait été arrêté à Ei-tlasan au moment où il essuyait d'inciter à la révoite les gendarmes en garnison dans cette ville et aurait été fusillé. (c) A Durazzo 2xud<3 dltanens Vienne, samedi, 0 juin. On mande de Durazzo à ia « Correspondance albanaise » : Après la proclamation de l'état de siège dans la ville, une panique s'est emparée des Italiens qui demeurent ici. 'lous les ressortissants italiens ont pris la fuite. (a) Un incident Italiens accusés de complicité avec les insurgés Durazzo, samedi, G juin. Le colonel italien Muriccbio et te professeur italien Chinigo ont été arrêtés à 7 h. 4j chez le directeur des postes italiennes, sous l'iuculpaUon d'avoir" ét'ê sui'pris'échangeant des signaux lumineux avec les insurgés. Le consul italien a été avisé de ces arrestations a & 11. 1/2 du soir. Le remplaçant du consul u protesté contre le retard mis a l'informer de l'arrestation de deux sujets italiens protégés par les capitulations. Il a protesté éguiement contre la violation de domicile et, enlin, a fait vérifier et mettre sous scellés les papiers saisis. Parmi ces papiers le colonel Muricchio a trouvé un carnet qui ne lui appartenait pas.. Le colonel Muricchio et le professeur Clii-nigo ont été remis en liberté à minuit, (a) Le successeur du prince dB Wied Rome, samedi, (i juin. Le « Giornaie d'Italia » publie une dépêche de Brindisi d'après laquelle lés chefs musulmans et chrétiens albanais s'entendraient sur le nom du successeur du prince de Wied au trftne d'Albanie. Leur préférence irait vers un prince de la maison - Bonaparte. (b; Les Epirotes obtiennent satisfaction Durazzo, samedi, G juin. On dit que le gouvernement a agréé les revendications des Epirotes. (a) Le général Beweer écarté Durazzo, samedi, G juin. Le prince, accompagné du colonel Thomson et du colonel Armstrong, a visité au. jourd'hui les positions fortifiées. Le colonel 'lhomson a été chargé d'organiser les torces armées albanaises. Le général Deweer part en congé poui lec Pays-Bas. La légation d'Italie a offert ce soir un dîner aux officiers de l'escadre austro-hongroise. La vile est calme. (a) La situation jugée à Rome Rome, samedi, G juin. La situation en Albanie fait l'objet principal des commentaires des journaux. Le seul ,joint d'ailleurs tur lequel ils paraissent unaninement d'accord, c'est la gravité de cette situation. Pour le reste, les avis sont très partagés. Le « Mattino » demande la division le l'Albanie en deux sphères d'iiifluence, l'une italienne, l'autre autrichienne. C'est, dit- ', ia seule solution qui puisse garantir l'avenir.L' « italia » estime que la démonstration navale au sujet de laquelle l'accord semble se faire entre les puissances, sera insuffisante.Le >i Messaggero », qui blâme la conduite du prince Guillaume, espère dans une manifestation de la volonté de l'Europe. 'a) L'impression à Vienne Vienne; samedi, G juin. Une partie de l'opinion viennoise qui, malgré tout, était demeurée jusqu'à présent résolument opimiste, ne cache plus aujourd'hui son impression que la situatior en Albanie est réellement grave.L'écliec tes pourparlers avec les insurgés et, dit-elle, l'apathie des puissances dans la questior albanaise, laissent apparaître l'avenir d< l'Albanie comme plein de dangers et d< complications. La diplomatie viennoise se montre très active depuis quelques jours, L'Empereur a accordé de nombreuses audiences, notamment à l'archiduc-hérilier, au comte Berchtold, au chef de J'état-ma jor baron Conrad de Hoetzendorf. ■ Les journaux parlent aujourd'hui de long; entretiens qui ont eu lieu hier à la Bail platz entre le comte Berchtold, le duc d'A iTnmi /Vltiill» VI rl < Xscliirsky, ambassadeur d'Allemagne. E outre, Ismaïl Kemal bey, qui est appe peut-être à jouer un rôle dans les évén ments qui vont se dérouler, a oonféré hi< longuement avec le comte Berchtold. Le « Deutsche Volksblatt » croit savo qu'Isniaïï Kemial bey a déclaiié qu'une il tervenlion européenne était devesnue tu gente. Izzet pacha, ancien ministre de Ja guéri de Turquie,-se trouve également à Vienr depuis hier. La « Neue Freie Presse » croit savoir qi le roi Caroi a conseillé à son neveu, le p'rii ce de Wied, de ne pas quitter Dunaza pour une autre ville albanaise. Toutefoi: les-journaux viennois laissaient entandi hier que le prince de Wied partirait probi lllamnnf rnpnîcnmmnnl nAn.n O /-> Nouvelles de I'Ètranqei ALLEMAGNE L'entrevue de Komopitcli Francfort, samedi, G juin. On mande de Berlin à la Gazelle de Francfort ; Le fait que l'empereur Guillaume U l'amiral von Tirpitz viennent d'être invités simultanément à une partie de chasse chez l'archiduc héritier d'Autriche, à Komopitch, porte certains journaux à penser que les différentes questions intéressant la politique navale des deux Etats vont être discutées fi cette occasion. Quelques journalistes ont même établi un rapprochement entre cette entrevue et la qiestion de l'entente navale anglo-russe qui, à notre connaissance, est toujours à l'état de question et ne s'est pas encore transformée en réalité. Dans les milieux bien informés on affir-meMe façon lorineile que i'enlrevue de Ivo-mopitch n'a absolument aucune relation avec la politique en général et particulièrement avec la politique navale. Ceux qui savent dans quelles conditions l'amiral a été invité comprennent qu'il ne s'agit rien là que d'une invitation à une partie de chasse. Il est d'ailleurs compréhensible que l'archiduc héritier, qui a rencontré l'amiral pour aindi dire en passant, ait le désir de mieux connaître le véritable fonda tenir de la marine allemande. Peut-être souhaite-t-il d'entretenir 1-amiral d'une hos» qui lui tient à cœur : la marine autrichienne, mais cela n'a rien, que de très naturel, On peut agiter la question de savoir su une convention navale entre l'Allemagne et l'Autriche est vraiment utile ou possible, mais une chose n'est pas douteuse, c'est que si des pourparlers devaient s'engager sur ce point on p.e commencerai! pas par en informer le monde entier en or-ganisant une visite du ministre allemand de la mariné chez l'héritier du trône d'Au triche-Hongrie. (a) ANGLETERRE Mort tragique du capitaine Kelsey Londres, samedi, G juin. Le « Daily Telegraph », dans une dépêche de Brooken HMI, dans la Rhodésia, an nonce la mort, au cours d'une mission dans la jungle, du capitaine Kelsey, chei de la mission, qui tentait de faire un voyait; en automobile du Cap au Caire. Le capi tarne avait été sénieusement blessé'le 21 mai par un léopard. (a) Visites ajournées Londres, samedi, 6 juin. Le « Daily Telegraph » déclare qu'il esl presque certain que le Roi ne fera aucuni visite d'avènement cette année. Le journa ajoute qu'il est douteux que d'autres visites d'avèneinont soient faites par le Roi. (a) BULGARIE — Le groupe des socialistes unifiés dt Sobranié a déposé une interpellation de mandant : 1° Pourquoi le gouvernement ne s'es pas adressé sérieusement aux banque: françaises pour les emprunts et pour quel: motifs il a préféré traiter avec les banque' a'iemandes et notamment si ces motifs im pliquent des engagements à changea- l'o rientation politique de la Bulgarie. 2° Quels sont les conditions de l'emprun négocié à Berlin? Les membres de la droite agricole on décidé de déposer une interpellation dan: le même sens et d'entreprendre une luth extraparlementaire contre toute concession du monopole des tabacs sous quelque form< qu» ce sOit. (a) GRECE 1: Chrétiens attaqués par les musulmans Athènes, vendredi, 5 juin. On signale que dans la région d'Aivali les chrétiens sont l'objet de graves sévices d< la part des Turcs, qui les obligent à. quitte] le pays. Une grande propriété située danî les environs d'Aivali et appartenant à M Dricoupis a été occupée de force par les musulmans. On craint qu'avant peu un< attaque ne soit dirigée contre la ville d'Ai vali. (a) NORVÈGE — Le conseil d'Etat ,dans sa séance d< vendredi, a décidé de demander au 'Stor ting l'autorisation de contracter un nouve emprunt d'Etut pour poursuivre la construc tion des chemins de fer et autres trav-au: publics. Cet. emprunt, qui s'élèverait i soixante millions de couronnes, serai amorti en soixante années. En raison de I; situation de la Bourse, le ministre des ii nances désire que l'autorisation soit don née dans une forme qui rende possible, f cas échéant, d'émettre provisoirement un partie de l'emprunt à l'intérieur du pays Pour la même raison on demandera .p< la fixation du taux d'intérêt soit laissée ai ministre des iioançes» Le RUSSIE — Après l'examen du budget; de l'administration .des chemins de fer de l'Empire, la Douma a adopté la formule provisoire proposée par la commission du budget,dans laquelle pour protester contre les prix élevés des lubriques russes de locomotives et de wagons on déclare nécessaire que te ministre des voies et communications soit autorisé à commander une partie du matériel nécessaire à des maisons étrangères. .(a) SERBÊE La crise ministérielle fie Belgrade au « Matin » : Le Roi a repris aujourd'hui ses consultations avec les chefs des partis politiques. A chacun d'eux, if a remis un questionnaire relatif à la politique intérieure et ext-érieu-de du pays, le priant d'y répondre par écrit. Les radicaux indépendants ont provoqué la rupture du bloc d'opposition en exigeant pour eux seuls la mission de former le nouveau cabinet et de procéder aux élections. Les nationalistes et les progressistes se déclarent au contraire pour un cabinet de coalition. Aujourd'hui, la situation se dégage nettement en faveur des vieux-radicaux. M. Pa-chi-tch a donc des chances d'être charge de former le nouveau cabinet, de dissoudre la Skoupchtina et de procéder à de nouvelles élections. Dans le cas contraire, la présidence du conseil sera confiée à M. André Niçolitch, qui s'efforcera de continuer les travaux parlementaires avec la Skoupchtina actuelle,-à moins qu'il ne reçoive le mandat de procéder à de nouvelles élections. De toutes les consultations qui ont eu heu au palais, il ressort que le Roi désire vivement voir toutes les questions pendantes résolues d'accord avec la Skoupchtina actuelle, sans qu'on soit obligé, pour des questions d'ordre secondaire, de procéder à de nouvelles élections. (a) Belgrade, samedi, 6 juin. Les,chefs des partis de l'opposition ont remis hier dans l'après-midi à ia chancellerie royale une réponse écrite aux questions que le Roi leur a soumises. On pense que la solution de la crise aura ndn pa «nÎT- (h) Lettred'Alsace-lorraine Les élections municipales STRASBOURG, 3 juin. Les élections au conseil municipal dans le pays d'Empire sont sorties, cette lois, du cadre étroit de la -paiitique locale. Cela tient à ce que, tout coAime les élections au Landtag et au Reichs-tug, elle ont élé mises au service des luttes de parti. Devant la Constitution qui vient n'être octroyée-, elles n'ont pas laissé d'être empreintes d'une forte noté politique. C'est au sein des partis qu'ont été choisis les délégués aux conseils locaux qui, jusqu'ici, dormaient d'un sommeil de bienheureux. Jusqu'à présent, ils se sont abstenus de politique. Leur domaine s'est restreint à l'administration de la commune. Seules les quatre plus grandes villes du pays d'Empire, Strasbourg, Mulhouse, Metz et Coimar, font exception. Elles ont le privilège politique de désigner au sein de leur conseil municipal un membre en qualité de député à la première Chambre, et ce avec une haute mission politique. A ce point de vue, les élections municipales ont eu dans ces villes une signification particulière. La social-démocratie, qui depuis six ans avait été écartée en tout ou en partie des conseils de ces" villes, a reconquis ses anciennes positions. A Strasbourg, quinze membres-du conseil municipal sur trente-six sont des socialistes démocrates; à Mulhouse, dix-huit sur tren-te-six; à Coimar, cinq sur quatre-vingt-trois. Ce n'est- qu'à Metz que la coalition des différents partis bourgeois a pu tenir en échec le parti socialiste. Ce résultat a différentes causes. A Strasbourg, la bourgeoisie a été bien des fois en désaccord avec le gouvernement progressiste du conseil local qui, par do coûleuses innovations, entre autres le percement d'un large boulevard à tiavi-rs un quartier très peuplé, a con-s'dératlement. augmenté les centimes additionnels. De plus, l'accord conclu entre le parti progressiste et la social-démocratie à l'époque des premières élections au Landtag, sous le régime de la nouvelle Constitution, avait pu être prorogé tacitement. Dans ce cas, le mot d'ordre du parti progressiste, au second tour, avait été de ne pas attaquer Irop violemment les socialistes. A Mulhouse, — « risum teneatis amici » — c'est le gouvernement central de Strasbourg qui est responsable de ce qui est arrivé'. Sous la nouvelle Constitution, une nouvelle délimitation de l'arrondissement avait été faite par crainte des empiétements de la social-démocratie dans une ville industrielle comme Mulhouse. L'auteur de ce changement avait été le préfet d'arrondissement von RzewusLi ; le gouvernement-, en particulier, M. Mandel, avait approuvé et dit « amen ». En d'autres circonstances, le parti n'aurait pu obtenir un tel résultat. A Coimar, il y eut des circonstances spéciales. Là, les élections au conseil de la ville ont eu un résultat dépassant les limites du pays d'empire et touchant à la haute politique. Le régime Blumenthal s'est entièrement effondré. L'Union démocratique, le parti du Centre, l'Union libérale et, les socialistes-démocrates avaient , conclu un accord dès le premier tour et avaient présenté une liste commune 'de candidats. Ici, il est nécessaire de regarder en arrière. Daniel Blumenthal père est arrivé ici du coin le plus sombre de la Pologne comme colporteur en peaux de lapin. 11 avait deux fils. L'un fut plus d'une fois en conflit avec la loi et, bientôt, on n'entendit plus parler de lui. L'autre, Daniel, était un homme de talent qui ne tarda pas a se faire, à Coimar, une situation comme « avocat du diable » et, par un mariage d'argent contracté dans les cercles indigènes, à acquérir do l'influence. Politiquement ,il fut d'abord un adepte du libéralisme du pays d'empire, marcha résolument contre les cléricaux et conquit, par ses discours, une grande considération au Reichstag allemand. En Ï908, il se lança corps et âme dans la lutte contre les mêmes cléricaux : il visait principalement l'abbé Wet-terlé. Lors des discussions au conseil, il adopta lin ton qui rappelait vivement les parlements sauvages de l'est, d'où il était originaire, il fut l'un des 'créateurs du nationalisme qui, encore toujours, attend son salut de la Fi-ance. A Coimar même, un régiment nombreux s'enrôla dans son parti et son gouvernement autocrate qui, entre autre, avait ruiné les finances de îa ville. La lutte contre lui et son parti se borna d'abord à des questions d'intérêt purement local. Ses journaux, le «Nouvelliste» et ■ le « Courrier Alsan cien », se sont employés le plus possible à dénaturer les faits. La lutte, à Coimar, devint un tournoi entre les pangerrnanistes et les nationalistes indigènes.D'autre part, les sentiments religieux furent fouettés d'une manière incroyable. La journal français de Wetterlé, la «Libie Parole», annonça à la France étonnée que Grumbach, le leader socialiste de Coimar, travaillait pour le compte du gouvernement impérial,; ou il avait corrompu le Conseil municipal nationaliste — aveu intéressant-— rt qu'il devait être banni du pays. Quoi qu'il en soit, la chute de Blumenthal doit- être attribuée au nouveau régime du pays d'empire. Comme cet événement se rattache.à son départ de la première Chambre et à la vie parlementaire du pays d'empire, ce résultat acquiert une signification particulièrement importante. Ce qui est intéressant, c'est que la proportionnelle — à Strasbourg notamment — est entrée pour la première fois dans une phase pratique du pays d'empire. En principe, chaque parti devait obtenir exactement un nombre de sièges proportionnel aux voix qu'il avait recueillies au premier tour. Les parti» devaient alors proposer, dans leur sein, les personnalités qui, au premier tour,: avaient obtenu le plus de voix. Les choses se sont passées autrement à Strasbourg. Au second tour, un parti, la « groupe économique », vit tous ses can-dluâts écartés. Sans donner la moindre explication aux électeurs, on leur présenta, peu avant le second jour des éleclions, des candidats qui, ou bien n'avaient pas jusque là figuré, sur la liste, ou bien n'avaient recueilli qu'une minorité de suffrages. Le mécontentement des électeurs lut violemment animé par ces procédés. Le second jour des élections, ou vit apparaître une série de listes dites « sauvages ». Les résultats officiels donnèrent lieu à des protestations violentes de la part des centristes et des socialistes-démocrates. Entre les deux jours d'élection, l'agitation devint inquiétante. Le fiasco de la proportionnelle fut mis spécialement sur le compte du parti progressiste., On a été trop loin en jugeant ainsi à propos d'une première tentative, il est intéressant que la commission de la première Chambre badoise se soit prononcée à l'unanimité, le 28 mai, pour l'introduction de la proportionnelle et même immédiatement en ce qui concerne Mann-heim, Carlsrtihe et Fribourg. Le résultat d'ensemble des élections municipales .montre les progrès de la social-démocratie dans les grandes viles et du parti du Centre dans les localités moyennes. Le parti progressiste ne peut que regarder en arrière, l'œil mouillé, car il n'a à enregistrer de succès qu'à Colmer et dans quelques localités-de moyenne importance de la Haute-Alsace. La politique dés intérêts purement locaux, lors des élections municipales, donne lieu à de sérieuses réflexions. D'un côté, un parti politique fortement organisé peut être mieux en situation pour désigner des personnalités compétentes pour le Conseil municipal que des unions qui se forment au hasard des événements. Mais, d'autre part, on ne peut nier que, souvent» des hommes aux vues larges et pratiques, des gens d'affaires, conviendraient beaucoup mieux pour administrer les communes que des politiciens tiux r>J.ilires parlementaires. La parole attendue dans les cercles allemands, « SitYortis » n'a pas exercé d'influence sur >:j élections. * Le pays d'empire a montré ainsi qu'il se désintéresse de cet état, de chose-s. Toujours est-il que les éleclions municipales ont donné des résultats qui pourront causer des difficultés politiques au nouveau gouvernement. Telle l'élection à Saverne du bourgmestre Knôpf-fier, qui, dans les jours cr'tiques, a joué un rôle peu apprécié par l'ancien gouvernement. Que son élection soit ratifiée ou non, il causera à M. von Dall--\vilz, de temps en temps, de violents maux do tête. De même M. Wiebicke, le rédacteur désormais connu d'une feuille de Saverne, entre au Conseil

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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