L'indépendance belge

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s.n. 1914, 03 Avril. L'indépendance belge. Accès à 27 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z030062/
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ilO Centimesl EN BELGIQUE ET A PARIS c: 85' ANNÉE Vendredi 3 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 7v rue des Sable», Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : É DIT! O X Q UO T1DIE N N E BELGIQUE. lin an 20 fr. 6 suis-10 ir. 3 mois, 5 fr. iUXEBiSOURfi(Gr.-D.{ ' 28 fr » .8 If. » 8 tr. ETRANGER » 40 fr. » 22 fr. ■* I2fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE Ir.ternaiisnale et d'Quire-msrl 10 PAGES, PARAISSANT^ LE MERCREDI IJo an 9K IVaucl 1 w franc» ■miiii 'Ttmr-ir- L' INDÉPENDANCE BELGE X° 03 Vendredi 3 avril 1914 Les annonces sont reçues À BRUXELLES : aux bureaux ciu jou'aai. À PARIS : il, piace de la Bourse, Jl LONDRES : chez MM, Jonn-F. Jones & G3, û° 4, Snow Hill, E. C. •, à f Agence Havas, n° 143» Cheapsicie E. C.; et chez Neyroud & Fils, LidL Boi i4-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browne^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM : chez -Nijgh & Van Bitmar, Rokin, 2» GL ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences ue la Maison Rudolf Jlossfi^ ]fV ITALIE : chez MM. Haaaenstein & Yogler, à Milan, Turin et Rome. JtMiEW.ÏORK : T.B, Browne, Ltil, l, East 42"" StrMb r———' MiiTi'rmrïïar™" wrr - teoîs iornoss bjx jotE. — six pages SMBEBVATHHÏ Mî tï FBOGBÊ3 Édition du matin — Aujourd'hui Bévue politique. LA SITUATION DANS L'ULSTER. - Explications sur l'altitude des officiers. — Cargaison suspecte. — Le débat à la Chambre des communes. Au Mexique. — L'incertitude sur la situation à Torréon. Eu Russie. — L'i.n.t.çxication en masse d'ouvriers d'usine et le mouvement gréviste, — La défense nationale. Eu Turquie. — La question d'os Iles. En Allemagne. — Le voyage de l'Impératrice. — Incidents. En France. — L'affaire Rochette. — Les conclusions de la commission d'enquête. — Protestations. — L'affaire Caillaux-Calmette. — L'instruction continue. Lettre de Turquie. Noies du .jour, par J.-B. En Belgique. — Les deux conclusions. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Variété. — Line histoire extraordinaire. — L'n chien qui parle. Les théâtres à Bruxelles. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de -la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, ptibli'éè à 4 heures de l'après-midi; les dépêchés suivies de la lettre B sont celtes qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à (3 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 2 avril Revue Politique La 'commission parlementaire qui lut chargée en-rrance.de taire enquête j-j . ç tes încidèii.U nouveaux qui ont sur- n i;i aans l'affaire HootH.'Ue a lim par q adopter le rapport de son président, M. j| Jaurès. Ce ne lut pas sans peine que l'on parvint à cette conclusion, M. J.au- ■ ré s lui-même ayant dû recourir a la menace de sa démission si ia commission ne consentait tout au moins à qualitier # de « déplorables abus d'inlluence » les J agissements de MM. Caillaux et Monis. il est a remarquer, d'autre part, que le rapport de la commission, tel qu'il a élé établi, n'a été approuvé que par 13 membres, dont quatre, MM. de Folle-ville, Pourquery ue Boisserin,Paul Meunier et Bovy, ont l'ait, de formelles ré- a serv-os.', Neuf membres'seulement l'ont a approuvé sains réserves, et tous appar- 0 tiennent soit au parti socialiste, soit au c parti radical unifié : ce sont MM. Jau- a rès, Franklin-Bouillon, Chauiemps, Au- 11 briot-, Ceecaldi, Couêsnon, Long. Pain- ® levé, Dumesnil. Deux autres membres « de la. commission se sont abstenus, M. André Lefèvre et. M. Leroy; trois ont vo- ' té contre le rapport, MM. Maurice Barrés, 'Bonlierons ét'Leb'oucq; enfin, deux 1 membres de la commission ont démis- r sionné, MM. Delahaye et Georges Ber- « rv. Le vote ayant été acquis dans ces j conditions, il est assez difficile de soutenir que. le rapport de M. Jaurès traduit fidèlement les sentiments de la majorité de la commission. A lire le résumé qui en est publié, on a l'impression qu'on a voulu atténuer les responsabilités qui incombent, à MM. Monis et Cail-, laux. Le fait nettement établi, incontestable, c'est que c'est M. du Mesnil, directeur du « Rappel », ami personnel de M. C.aillaux, qui est intervenu en la- < veur de Rochette; c'est que M ..Caillaux, ministre des finances, intervint directement auprès de M. Monis, président du conseil, pour obtenir la remise du procès Rochette; c'est que M. Moins détermina le procureur général Fabre a '('c-mander cette remise au président Bidault de l'isle. Cette pression du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire en faveur d'un prévenu qui put profiter de la remise de son procès pour poursuivre ses opérations financières aux dépens de l'épargne publique, c'était la évidemment ce que la commission devait retenir et. apprécier sévèrement. Le reste ne constituait que des incidents d'importance secondaire. Or, à lire le rapport de M. Jaurès, on a l'impression que la commission a surtout, voulu mettre en lumière les incidents^ secondaires - afin de diminuer, par là-même, la p.or-' tée du l'ait capital. Le rapport constate que la démarche de M. Caillaux e! 1 intervention de M. Monis ne sont, ni des actes de corruption ni des actes de forfaiture, mais constituent « les plus déplorables abus d'influence ». Cela dit, la. commission passe à l'examen de l'attitude du procureur général Fabre et du président, Bidault de l'Isle, auxquels elle reproche d'avoir manqué de fermeté (t elle s'arrête longuement au cas de M. Briand qui, étant garde des sceaux, permit au procureur général Fabre de se dérober devant la première commission d'enquête, et au cas de M. Barthou, Qui s'appropria le document Fabre et en fit. usage à la tribune de la Chambre. Il n'est pas jusqu'à M. Bienvenu-Martin, le garde des sceaux actuel, auquel on' reproche de n'avoir pas contribué à taire toute la lumière. On distingue fort jjien que la commission,obéissant ît des préoccupations d'ordre politique, a voulu atteindre par un blâme les chefs du groupe républicain qui s'oppose au parti radical unifié. Si elle n'a pu ■ se dispenser,devant l'évidence des laits, " de qualifier de .« déplorables abus d'in-' fluence » les agissements de MM. Monis et Caillaux, du moins s'est-elle appliquée à maintenir indirectement en cause MM. Briand et Barthou, alors que . ce dernier s'est expliqué avec une netteté remarquable, sur les . raisons qui lui tirent considérer qu'il pouvait emporter le document Fabre en quittant le ministère de la justice. C'est la Chambre qui aura à se pro-, noncer en dernier ressort et sur les actes des anciens ministres et sur les con-[ clusions de la commission d'enquête. 11 faut s'attendre à une séance mouvementée, car il y a à la Chambre des éléments qui, à la veille des élections, voudront édifier complètement l'opinion publique et marquer leur volonté d'assainir l'atmosphère politique. M. Monis a agi par coupable complaisance . envers son ministre des .finances: M. Caillaux a porté malheur, au parti radical uiiiflé sous sa direction, et à vouloir . trop se solidariser avec lui la majorité . républicaine risquerait fort de se discréditer à la veille d'una épreuve électorale décisive. M. Doumergue a le devoir de prendre nettement position. S'il est vrai que les adversaires du parti ra-. dic'al unifié entendent tirer parti des in-; cideiits actuels pour mettre en échec . certaines réformes préconisées par ce , ■ parti, et notamment, l'impôt sur le reve-5 nu, le président du conseil ne pourrait 1 mieux servir son parti et la caiise qui , lui est chère qu'eu faisant loyalement la > part du feu et en demandant à la Cham-I bre d'établir franchement toutes les responsabilités. Ainsi les adversaires du cabinet ,ne , pourront, plus soutenir devant le pays que le. parti, radical, tout , entier doit, être tenu, pour responsable des,, défaillances de quelques personnalités se réclamant de lui. Il ne faut pas se dissimuler que les incidents qui ont : suivi la. fin tragique de. Gaston Gàlmet-le et les révélati'ons qui se sont.pro.dui-I tes à la commission d'enquête ont..profondément/impressionné llopinion publique française, et que si l'on manifestait quelque hésitation à blâmer des ac-' tes qui ne sont pas défendables. la con- • fiance de la nation dans le régime dé-" mocratiqu;: 'pourrait, en être ébranlée. r C'est là le. danger le plus grave auquel • il, s'agit ile parer actuellement. LA Situation dans l'Ulster VI IIIWIIWII MW1IV I VIVIWI L'attitude des officiers. — Explication Londres, mercredi, 1er avril. Le général Paget, dans un entretien qu'il a eu'ce matin avec M. Asquith, aurait dit ■ à - celui-ci que la "seule question posée aux , officiers généraux était celle de .savoir si ceux-ci ' se préparaient à placer leur devoir au-dessuS de toute autre considération, mais naturellement l'intention que la.mû-' m& Question soit transmise pat les officiers, supérieurs à leurs subordonnés n'a jamais été exprimée. La seule chose promise par le gouvernement à ces derniers concernait les officiers demeurant en Ulster, qui auraient été autorisés à se retirer provisoirement de l'armée au- cas .où leurs régiments eussent à opérer en cette contrée. Les officiers généraux devaient fournir de suite le nombre de ceux qui désiraient s'inspirer de ce motif. Les officiers généraux ayant demandé en outre si n'importe quel autre officier ne pourrait bénéficier de la même exception, il avait été répondu que quiconque refuserait les ordres donnés, serait .révoqué. (a) A la Chambre dos communes La Chambre des communes -reprend les débats en seconde lecture concernant le Home Rule. Il y a peu de monde dans la salle. -Tout est calme.. - • < M. DiRon, député irlandais, dit que depuis trente ans on voit pour la première fois la Chambre discuter la question irlandaise avec bon sens, esprit de conciliation et le désir évident des deux cotés d'aboutir à une solution. Parlant au nom du gouvernement, M Buckaniester.dit qu'il est du devoir de chacun de faire son possible pour apaiser l:ir-ritation et écarter les suspicions causées i par les récents événements. (a) Cargaison suspecte Hambourg, mercredi, 1er avril. Les propriétaires du navire soupçonné d'avoir transporté 300 tonnes a'armes pour les gens de l'Ulster expliquent que ce transport d'armes était destiné à l'Amérique du Sud. (a) * tavelles de l'Étranger ALBANIE La mission du colonel Thomson Vienne, jeudi, 2 avril. On mande de Durazzo & la « Correspondance Albanaise » : Un décret du prince met fin à la mission d>u colonel Thomson comme commissaire poiir l'Epirè et- remet au ministère le soin de s'occuper, de la ques-■ tion épirote ' (a) Intervention italienne Home, jeudi, 2 avril. Suivant le « Matin » et le « Resto del Gardino », un contingent de troupes'serait ! réuni à Brioiddà pour être mis en cas de —— H/union u .1- besoin à la disposition-de la commission d u internationale albanaise. Cette nouvelle mé- d u rite confirmation. (a) n u Les relations austro-roumaines Vienne, jeudi, 2- avril. Suivant les journaux, l'audience aceor- ■ dée, hier, par l'Empereur au comte Tisza, " et la conférence du comte Tisza et du com- ^ ie te Berchtold auraient porté sur les manifes- 8 talions austrophobes de Rouminie. On croit „ "J que le comte Tisza répondra aujourd'hui jr ou demain aux Chambres des magnats et U i. des députés au sujet desdites manifesta-"" fions. v ' Suivant les journaux, on serait porté à c croire, dans les milieux hongrois, que ces h démonstrations roumaines sont provoquées a par des influences étrangères tendant à èm- s '■ pécher la reprise des négociations entre le gouvernement hongrois et les Roumains de Transylvanie. Cependant, ajoutent lès jour-naux, le gouverneinpnt hongrois mettra tout en œuvre pour rendre ces tentatives stéri-f les. . (b) d La situation jugée à Vienne 1 e . é . Vienne, jeudi, 2 avril. • ' La question d'Epire semble devoir pi'an- ■ d-re bientôt une tournure décisive. Toute- 11 fois, les nouvelles les plus contradictoires i. se croisent avec une telle rapidité qu'on r ne reconnaît plus ici si l'on va vers une détente ou vers une aggravation de la situa-•j tion.. On se montre optimiste a ce sujet dans les cercles viennois, tandis que' dans il j" las milieux balkaniques on ne' cache pas f; un certain pessimisme. s ;e Une dépèche de Durazzo annonce que le V gouvernement albanais comprend une ma-jf jorité favorable à la répression énergique d ,j du mouvement épirote, mais la «Nouvelle j ia Presse Libre» croit savoir, que l'entrevue r prochaine de l'empereur d'Allemagne et du .. s_ roi de Grèce sera une occasion pour le roi u de Grèce de demander à la Triplice quel-». ques rectifications de frontière en. faveur ïj de la Grèce. [e L'hy.pothèse d'une rectification n'est, v d'ailleurs, plus rejetée aussi sè'cheoient . c qu'auparavant, car, dit le journal, il serait i i peut-être habile de montrer (juélqiié' 'bien- i veillancl : envers la Grèce, de manière que ' j. la question de la délimitation n'ait pasd'ef- c y. fet regroftabje au marnent où l'isolement 1 de la Triplice dans les Balkans apparaît 1 s. si nettement. ' c_ Ces lignes de la « Nouvelle Presse Libre ». i 1. montrent d'une façon assez exacte le très y. fort courant' qui se manifeste actuellement è. -ici en faveur de la'Grèce. Cei article -jiaC :.| après une . déclaration réitérée disant-que ■les puissances de la Triplice sont, prêtes à • répondre à la note grecque du 21 février, H on peut croire que la question d'Epira mar- ' elle .vers un compromis. (b) I ALLEMAGNE ; J Collision entre un express et un auto { Cassel, mercredi, 1er avril. Le train spécial emmenant l'Impératrice à \'enisa.a eu ù souffrir d'un retard important. L'express précédant son train ayant il tamponné, à, quelque distance de Cassel, lit un aiuitomobil-e dont les voj'àgeurs furent ix en partie gravement biessés, - la locomotive •-si sortit des rails et le convoi ne put repren-; 1 dre 'sa course qu'une demi-heure après.En-n, tretenjps, l'Impératrice était descendue de 1 é- son wagon et vint exprimer ses condoléan • - î rs. ces aux blessés. ] lis L'automobile renfermait quatre voya- ' ar geurs et venait de Mayence à toute vitesse, ût Après avoir dévalé une pente très rapide, u- la voiture a renversé la barrière d'un pas *e- sage à niveau et s'est engagée sur la voie its au moment ou arrivait à une vitesse de 80 >f-: kilomètres à l'heure le train 187 allant dt •te Cologne à Leipzig. L'automobile a été reii- J er versé et ses voyageurs projetés au loin-.' j nt Aucun d'eux n'a été tué, maiis tous ont été J re grièvement blessés. ne Le train a déraillé, ce qui a Occasionne ; n- une certaine perturbation dans le service j ait de la ligne. • ! L'Impératrice n'a pu partir qu'à 7 h. &> au lieu de'7 h. 15. Le prince Joaciiim accompagne l'Impéra- - ( es trice à ^*enise. (a) le la Manœuvres de « Zeppelins » - ' * On mande de Berlin à..T « Echo de Pa_ le- ris»:-Lès croiseurs « Zeppelins )> de Co-lo-■re gne et plusieurs aéroplanes militaires ont n- exécuté hier après-midi une série d'exerci-on ces importants. . 11 s'agissait d'observer tir dans tous,les détails la forteresse de Cologne, de délimiter la. position des. troupes. 1 M pendant un siège," d'espionner les --prépara-sa- tifs.de sortie et. de préciser les mouvemeiils ir- des troupes se port-an t d'un point à un •es aulre. ) Les manœuvres de l'escadre aérienne se sont prolongées bien avant dans.la nuit. A cette .occasion, toute la garnison de Cologne avait pris place dans les rues.' (a) né EN ALSACE 'ur Strasbourg, mercredi, 1er avril. Le triibunal correctionnel a condamné à 'll six semaines' de prison un peintre accusé ) ' d'avoir jeté par terre la casquette d'un sol-: „„ dat et d'avoir maltraité celui-ci. (a) — On annonce de Munich que l'état de ) l'écrivain Paul Heyse est considéré comme désespéré. (a) ANGLETERRE La grève des mineurs On mande de Londres au « Malin n ; on_ Le travail a cessé dans la -impart des mines Iice de houille du Vorkshire,. et le délai donné son par les mineurs avant la déclaration de net grève expire jeudi. . ies. Du côté des propriétaires de mines com» g " me du côté des chefs de syndicat, la situation est considérée eonune grave. En général, on croit qu'une grève d'une durée de 1 plusieurs semaines est inévitable, et l'on del craint même voir', se renouveler la grande "ait grève de 1912. de ' Cette- grève tst 'motivée: par une question de minimum de salaires. II s'agit, en effet, [ d'nn mécontentement provoqué chez les mi- . neurs par l'application inéquitable, d'après eux," de la loi sur le minimum des salaires. (a) Barnsley, jeudi, 2 avril, fl y a à l'heure actuelle 120,000 grévistes dans les charbonnages du Yorkshire. Ils seront, parait-il, 170,000 ce soir. Le charbon a, de ce fait, augmenté de 3 shelling par tonne et le coke de 2 sliel-ling par tonne. Une commission mixte de patrons et d'ouvriers a été formée pour solutionner ' le conflit, mais on pense que de toute façon les mineurs ne reprendront pas le travail avant que les fêles de Piques soient passée»' (b) ARGENTINE Les élections Buenos-Ayres, mercredi, 1er avril. ■ Le scrutin pour les élections des députés de la capitale est terminé. Sept socialistes et trois radicaux sont t élus. < Les. socialistes ont obtenu 43,336 voix et ( les radicaux 37,317. (a) i AUTRICHE-HONGRiE Les réfractaires Berlin, jeudi, 2 avril. On ma-hite'cle Vienne que dans ces derniers temps 18,000 personnes ont passé la frontière hongroise pour se soustraire au ! service militaire. (a) — L'Empereur a nommé le prince Cyrille 1 de Bulgarie' lieutenant au deuxième régiment .de hussards austro-hongrois, dont le roi Ferdinand est colonel honoraire, (a) , CHILI Arrivée du prince Henri de Prusse Santiago du Chili, jeudi, 2 avril. Le prince et la princesse de Prusse sont : ■ ; arrivés par train .spécial. Le- ministre des ■ affaires étrangères et .\lmo Viliegas, des gé- ■ néraux et des sociétés allemandes, étaient ! venus les attendre à la gare. Le ministre ■ des affaires étrangères a souhaité la bien-, venue au prince et à la princesse. La co-.. lonie germanique, a chanté des chansons allemandes au moment de l'arrivée. La t réception a été enthousiaste. ' (a) CHINE Les pliâtes , Hong-Kong, mercredi, 1« avril. On annonce qu'une bande de pirates a , arrêté, à hauteur' de Linlin-Island, le vapeur chinois Shihg-Tai, à destination de VVuohe. Après avoir tué le gardien des provisions, deux gardes gouvernementaux chinois et plusieurs autres, les pirates se sont 1 emparés d'un butin évalué à 30,000 dollars.' (a) ESPAGNE Déclaration de M. Dato Madrid, mercredi, 1er avril ; Les députés et sénateurs ministériels s.e ; sont réunis dans la soirée au ministère de l'intérieur, sous la présidence de M. Da-to. Celui-ci a, dans un bref discours, fait l'exposé de la politique du cabinet, expliquant son arrivée, au pouvoir et les .lignes générales de son programme, qui s'inspire d'idées largement libérales. (a) OUVERTURE DES CORTES Discours du trône ) Madrid, jeudi, 2 avril. Le discours du trône qui sera lu cet après-midi par le Roi au Sénat à l'occasion de ; l'ouverture des Cortès aborde en premier ; lieu la question de l'action marocaine. Le Roi exprime l'espoir que lés sacrifices . allègrement oensentis parle pays aur.-nt , bientôt leur récompense naturelle et méri-. tée dans un développement pacifique.du p:o-, tectorat dans la zone d'influence, espagnole 11 affirme la résolution du gouvernement , de maintenir constantes et inaltérables les .relations de bonne entente qui unissent si ■heureusement les deux pouvoirs ' civils et • .religieux, relations qui répondent.aux pro-. fonds sentiments du pays et à la vénêra-. tion filiale du Roi envers le Saint-Père. [ Le Roi se félicite que l'Espagne entre-_ tienne d'heureuses relations avec toutes les r nations. Les liens spéciaux qui, du fait, d'une mis-- sion. commune de civilisation, unissent l'Es-... pagne et lu République française se mani-', lestent et se resserrent chaque joui- davan-tage au cours de l'action entreprise par les deux peuples dans leurs zones respectives e de protectorat au Maroc. Les gôuverne-H. ments espagnol et français, dans lès limi-e tes de l'action indépendante assignée à chacun par les traités, cherchent, avec des démonstrations réciproques de considération et un concours amical, à faciliter le déve-^ loppement pacifique et progressif delà mis-sion cjue chacun a à remplir, montrant I ainsi aux yeux de tous, et particulièrement des" populations marocaines, l'harmonie et l'accord qui existent entre eux. (b) Le Roi se félicite de l'amitié tirés ferme e 'qui ' unit l'Espagne au Royaume-Uni. U e ajoute : Mon gouvernement, délibère actuellement avec celui de Sa Majesté britannique et; celui de la République française sur l'or-' ganiisatiion- qui devra être donnée à la ville de Tanger et à sa zone, et j'ai la confiance : que les points de vue différents qui se sont ■s manifestés sur cette matière trouveront é une.- solution satisfaisante dare> les disposi-« tions qui, adaptées aux conditions sipôciales de la dite région et. au caractère interna-if tiona! que les traités lui ont assigné, tien-i- dront, dûment compte de la représentation 5- spéciale qui revient à l'Espagne et aux in-.e térêts espagnols. n Mon gouvernement n'aurait que des mole tifs de satisfaction au point de vue .international sj nous n'avions pas été péniblement n touchés, par les violences qui, en même i temps que. contre des citoyens d'autres - pays, ont été commises contre quelques-uns P '• de nos compatriotes dans une partie du tar- • ritoire mexicain. Mon' gouvernement a cher- « ehé et cherche encore à adoucir la situation 0 des Espagnols qui sont établis dans ce'pays. e i En même temps, par la présence d'un na- P i vire de guerre dans les eaux de la ^ era-Cruz, il démontre sa sollicitude pour les t nombreux ' intérêts de notre pays au Mexà- - que, intérêts auxquels il désire prêter tout l'appui moral 'et tous les secours possibles p • de la nation espagnole. Celle-ci n'a d'ail- é ! leurs pas' assisté indifférente aux maux qui n i affligent la République mexicaine. Elle fait, ( 1 au contraire, des vœux pour le rétablisse- D • ment de la paix intérieure, répondant ainsi f aux sentiments d'affection particulière que c nous éprouvons pour les peuples américains h de race espagnole. c. Le Roi dit qu'il' sera possible prochainement. de réduire les troupes espagnoles dans la zone marocaine. Il annonce la création d'un miniistère du travail et la modification de divers articles c des différents Codes ,ce qui équivaudra à apporter des' dérogations à la loi sous le nom de » Loi des juridictions ». (c) Entrevue royale Madrid, jeudi, 2 avril. d Suivant une dépêche de Las Palmas, pu- u bliée pan- les journaux, on continue à affir- p j mer que le roi d'Espagne et le roi d'Angle- n teire se rencontreraient aux Canaries et s'entretiendraient de questions de politique o internationale. (a) d L'impératrice d'Allemagne à Las Palmas a ! Une dame d'honneur de l'impératrice ù d'Allemagne ,1a duchesse Silly Moork, a vi- r sité récemment Las Palmas afin de retenir s un apparteûiènit pour l'Impératrice, qui doit y faire une cure d'air. L'empereur d'Allemagne viendrait la rejoindre. Les souverains allemands visiteraient ensuite ensem-. ble les Canaries. (a) ^ ; ETATS-UNIS « ; Grève de mineurs i Ohicago, mercredi, 1er avril, Cinquante mille mineurs des houillères i bitàm-eusés se sont mis "en grève à la suite c i d'un 'conflit relatif aux accoi'ds à intervenir \ pour l'année prochaine. (a) r On' annonce de Pennsylvanie que 75,0tW I mineurs .menacent de se mettre en grève le [ 3 avril, si un ïuiseasi n'intervient pas avec les patrons. ITALIE f La grève des cheminots Rome, jeudi, 2 avril. On mande de Cagliari au u Popolo Ro- - mano » que la grève générale des chemi- ■ *. nots do Safdaigne, qui a un réseau distinct s ■ de celui "de l'Etat, est annoncée pour le £ 8 avril (a) Le plan de grève des cheminots | De Rome au « Matin » : Voici ce que pu- t blie la ic Tribuna », après avoir interviewé i e un des membres du comité central exé- < e cutif qui soutient le syndicat du personnel des chemins de fer : Dans le cas où le gouvernement ne pour-t rait pas donner satisfaction aux revendica- 1 . tions des cheminots, la grève éclaterait à 1 _ coup sûr, et il ne faut pas oublier que les 1 employés des postes et télégraphes, ainsi 1 que le personnel maritime se joindraient aux cheminots. .Tout cela fait partie d'un plan arrêté en vertu d'accords pris entre la comité central, la fédération des postes et télégraphes _ et le syndicat des gens de mer. (a) I AU VATICAN Le consistoire s Rome, jeudi, 2 avril, t Des bruils fantaisistes continuent à ciir-i- cuiec au sujet d'une prétendue remise de )- la date du consistoire. La vérité est que ; si le consistoire est évidemment prochain, it la date n'en a jamais été fixée, et que par' ® conséquent il n'est pas nécessaire de la re-si mettre. Quant aux noms mis en avant pour ■t les postes de cardinaux, ils constituent une > simple hypothèse qui, comme toutes les hy-i- potlièses, a quelque chance, si minime soit- J elle, de réalisation. On pense que l'annonce du consistoire 's pourrait être faite dans la quinzaine courante par l'-n Osservatore Romano ». Une 3- pareille annonce est généralement publiée s- à ' l'avance, ainsi que lés noms des nou-i- veaux cardinaux créés. . (a) » MEXIQUE ;s »_ A Torréon .i- Eagle-Pass (Texas),-mercredi,- 1er avril, a- Le consul des Etats-Unis à Durango au-é- rait reçu un télégramme disant que les coin mités fédéraux sont en train de discuter les e- conditions de la capitulation de Torréon en-s-: tre les mains des insurgés, it Washington, mercredi, 1" avril, at M. Biyan ne croit pas à la discussion des et conditions de la capitulation de Torréon, annoncée par une dépêche d'Eagle-Pass. Il ne ie croit pas1 non plus que les fédéraux puissent II envoyer rapidement des renforts à Torréon. >1- Tous les. étrangers résidant dans la ré-le gion de Torréon sont sains et saufs. r- Juarez, mercredi, 1" avril, le I.e général Carranza dit que les fédéraux 3e sont encore maîtres d'une grande caserne nt à Torréon et de deux autres plu s petites, (a) nt Juarez, mercredi, 1" avril. >.i- On annonce que le général Carranza a es reçu un long message du général Villa, dà- a- saut qu'un combat sérieux se poursuit à n- Torréon. . m n. Un message du général Huerta Mexico, mercredi, 1" avril, o- Le Congrès s'est réuni. Le général Huerta a- a lu lui-même un,message au cours.duquel nt il a déclaré que son intention était de ré- je' tabiir la paix au Mexique, La déclaration présidentielle a été approuvée avec enthousiasme. Le Président a fait ensuite allusion aux difficultés rencontrées par le Mexique pour [Obtenir de l'argent, à caïuse de l'influence exercée par l'attitude etrange d'une certaine puissance, (a) PORTUGAL AU ScNAT Le ministre des colonies, répondant à des demandes d'explications, a déclaré que la rébellion qui a éclaté au Congo portugais était" sans importance et que le missionnaire anglais BrovvshiH sera jugé par un tribunal civii, . en présence d'un fonctionnaire du consulat anglais. 11 a ajouté que, relativement à l'accord' anglo-allemand, au* cun-fait nouveau ne s'était produit depuis les-dernières déclarations du président du conseil. (a) ROUMANIE — On mande de. Bukarest : Le général de division Zotta est nommé chef de l'état-major général de l'armée, (aj RUSSIE Elèves révolutionnaires Saint-Pétersbourg, mercredi, 1" avril.. Hier ont été jugés des jeunes gens dia dix-sept à vingt-trois ans, appartenant ai une organisation révolutionnaire. La plupart étaient des élèves des écoles moyens nés. Sous prétexte de soirées littéraires -ila organisaient des réunions politiques dana des écoles privées. Quatre d'entre eux ont été condamnés au bannissement; un, à un an, et un antre à deux ans de détention dans une forte, resse, déduction faite de huit mois de pri< son préventive. Enfin un a été acquitté. (a). Le mouvement gréviste Saint-Pétersbourg, mercredi, 1" avril. Les ouvriers d'un grand nombre d'usines et de petites exploitations ont commencé l"* grève ce matin. Les ouvriers des usines Poutiloff n'ont pas tardé à se joindre à eux. A midi, il y avait-en tout -70,000 grévistes.! A la sortie <ies usines, il s'est produit un certain nombre de manifestations. Les gré. vistes ont entonné des refrains révolutionnaires et ont déployé des drapeaux rouges.! La police a dispersé les manifestants et $ procédé à .une centaine d'arrestations. *** Le nombre des grévistes a atteint le chif. fre de 83,000. Les chômeurs appartiennent à 121 établissements. ) *** Dans un quartier dé la .ville, un agent serré de près par la foule a fait .usage de son revolver. Deux ouvriers ont été bies* sés, 'Une fabrique d'articles en caoutchouc S donné un congé temporaire avec plein trai-< ternent à ses 12,000 ouvriers, afin de. lesj tranquilliser à la suite d'un empoisonne? ment en masse occasionné à l'usine paà des vapeurs de benzine.. ** * La police met ces empoisonnements sur le compte des grévistes, qui auraient fait répandre du chloroforme dans les ateliers,, pour forcer les non-grévistes à se joindre au mouvement,. * * » En présence de l'indisposition persistant® dont souffrent actuellement les ouvrières de certaines usines, le ministre, du commerce a décidé que les fabriques employant un grand nombre d'ouvrières auront à leur, assurer de manière permanente les secours d'un .médecin. (a). Intoxication en masse dans les usines On nous écrit de Saint-Pétersbourg : L'opinion publique et la presse restent fortement impressionnées par les cas simultanés d'empoisonnement dont ont été victimes une grande proportion des ouvriers occupés dans plusieurs usines de caoutchouc ou de tabac se servant de gommes ou de; iubréfiants ,à base de benzine... C'est avec la plus grande appréhension que ; les employés, hommes et.femmes, reprennent lo.travail dans les usines que la commission sanitaire a autorisées à rouvrir.. Ces incidents, coïncidant avec.les différentes grèves qu'on signale, un peu partout, font rendre encore les mesures de la police plus rigoureuses. Dès le. premier jour, alors que la nouvelle d'intoxications en masse se répandait dans les ateliers de l'usine « Triougqlnik »,.les ouvriers,, au nombre d'une dizaine de mille, se réunirent dans la cour pour tenir un meeting ; la police à cheval, intervenant, fut. assez mal accueillie pour se croire obligée de dégainer et de - charger les manifestants dont beaucoup ; furent blessés ou contusionnés par les che- - vaux ou les coups de fouet. Bien qu'une certaine agitation régnant depuis quelque temps dans ' les milieux ou-! vriers ait perinis à certains d'attribuer les - empoisonnements à ta malveillance par ! provocation, on doit adopter- cette thèse t avec les plus grandes réserves ; il est, en . effet., douteux que des ouvriers,, des l'ein- - mes surtout, se soient risquées à employer des moyens pouvant mettre leur vie en danger. De plus, les symptômes observés ; chez la plupart des victimes se rapprochent ; sensiblement des cas ; d'empoisonnement ) provoqués en des conditions semblables et décrits dans les ouvrages de médecine. On i sait que les graisses et, les gommes em- - ployées dans ces fabriques sont fournies 1 périodiquement aux différentes usines; il est possible que l'on ait profité d'une récente fourniture pour la mise à l'essai d'une nouvelle formule devant fournir de meilleurs résultats, en provoquant par in-i advertance les effets que l'on sait sur l'or-1 tanisme des plus prodisposés. Les ouvriers - des ateliers où sont, utilisés ces mélanges se sont toujours plaints' de maux de téta

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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