L'indépendance belge

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s.n. 1914, 28 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 24 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17th14/
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llO 6M ÇgfceigUE S~ P^tS C3 85* ANNEE Samedi 28 lévrier 1914 administration et rédaction l V? rue «les sia±ilo«» Bruielle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» abonnements : édition quotidienne IEW. Un ut. 20 tr. 6tsr.ii, 10 fr. Sosie, 51t. iOïîliBSSRSlSr.-îl.l » 28 fr. » .5 fr. » Sir. ETfUUTSÇR » 40 tr. » 22 Ir. » Bfc édition hebdomadaire Daisrnatioaals <t ifOutrt-in<rl 10 pages, pa2aissant le mercredi Un an SS fK-anc» âix moié,,, I2S franc* V^^^^KtX^0MBBKHBQHHB82Z&KS&X&B9&E9HflHK L'INDÉPENDANCE sbois icirikfs pae jotas. — sis sasts BELGE - Édition du matin £KPrïTA37f,7î ViS. X2 PBJlCSia *• Samedi 28 février 1S14 Les annonces sont reçuesî & BRUXELLES : aux hureaui «a jou"jal. a. PARIS ï ii, place de la Course, & LONDRES : eue* Mil, John-P. Jones & C°, îl° Snow Hiil, K. C.; à F Agence Bavas, n° Cbcapside E, 0.: ei; chez Neyroud & Fils, LàsS^ u®114-18, Quecn Victoria Street, et T. B. fcrowne^ Lîd, n° 103, Queen Victoria Street. ftàHSTEPJ)AM : chez Kijgh & Van Diimar, Ratio, 2% & ROTTERDAM : même ûrme, Wynhaven, 413, «N ALLEMAGNE, EN AU TR ICHE-BONGRl E ei E3S , SUISSE, aus Agences tie la Mai«m Rudolf Mos&sfc jfr ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Aîilm^ Turin et Rome. ÊHEW-VOHK. ; T. B. Btowae, ttd, l, Essi 42M Street JLujouz^â'hui : Revue politique. LA QUESTION DES ILES ET LA FRONTIERE D'ALBANIE. — Les Epirotes proclament leur autonomie. Au Mexique. — La situation jugée à Washington. — Pas d'intervention des Etats-Unis.Au Portugal. — La grève des cheminots. — Mouvement révolutionnaire. — Attentats à la dynamite. — Fusillades. Eu Allemagne. — Attentats contre des soldats en Alsace. — La Ligue de défense do l'Alsace-Lorraine. En Angleterre. — Le tunnel sous la Manche. — Aux Communes. En Turquie. — Les relations serbo-turques. — Versement de fonds. Lettre da Luxembourg. En France. — A la Chambre. — La politique financière du gouvernement. — Vifs débats. — La grève des mineurs. En Belgique. — Le projet scolaire au Sénat.Les Grands Travaux, Les Théâtres à Bruxelles. Chronique mondaine. Informations financières et in.in»»ureBss. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre t sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 hei res de l'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans notre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui or paru d'abord dans notre, troisième éu Uon, publiée lé malin. BRUXELLES 27 février Revue Politique Oïl •. reste îrès mal , impressionné â Belgrade en ce qui concerne la politique actuelle de Ut Porte et les intentions (.lui peuvent exister à Constantinople ai: sujet d'une guerre de revanche. Ce pessimisme s'explique surtout par la l'ai' tiue la Turquie met une extrême lenteui à conclure avec la Serbie le traité qu doit servir de base à une reprise des relations régulières entre les deux Etats Pourtant, la Turquie et la Serbie n'ayan plus de frontières communes, les négo ciations entre Constantinople et, Bel grade sont beaucoup moins difficile: que ne le furent celles entre Constanti nople et Sofia, et surtout celles entre Constantinople et Athènes. Le fait est que le désaccord entre le: Heux gouvernements porte sur des ques lions assez minces et qui ne peuven 'flans la pratique susciter des conllit: bien dangereux. Ainsi, la Turquie refu se de reconnaître le droit, d'option au: individus originaires des provinces an nexées habitant la Turquie, alors que 1; Serbie exige la reconnaissance de c droit, tout au moins pour les chrétiens La Turquie se refuse à admettre l'exten sion du privilège des vaLoufs aux l'on dations pieuses serbes qui se trouven en territoire ottoman, sous prétext qu'aucune fondation de ce genre n'exis te dans l'Empire; mais le gouvememen de Belgrade insiste, surtout en faveu des fondations serbes de Smyrne. Pa contre, la Porte prétend obtenir la re connaissance die la qualité de bien, vakoufs au profit des cimetières turc en territoire serbe, prétention que 1 cabinet, de Belgrade repousse_ parc qu'en Turquie infime les cimetières n sont pas assimilés aux biens vakoufs Enfin, la Porte prétend l'aire admettre 1 juridiction du Cheik-ul-'Islam pour le intérêts religieux musulmans en Serbie ce qui est inadmissible en principe, 1 Constitution serbe ne permettant de re connaître aucune, autorité politique oi religieuse étrangère. If n'y a dans aucune de ces question matière -à contestations politiques biet sérieuses et l'on na comprend pas qu la Porte fasse preuve d'intransigeanc dans cet ordre d'idées. Pour les Serbes son mauvais vouloir ne, peut s'explique autrement que par le vague espoi d'un guerre de revanche contre la Gré ce, dans laquelle la Serbie serait foret ment, entraînée, puisque c'est elle qi devrait paver par une cession territc riais en Macédoine la complaisanc Éventuelle des Bulgares à l'égard de Turcs. Si vraiment, la Turquie ne m< dite pas un coup de ce genre et. si se intentions sont aussi pacifiques qu'o le prétend dans les cercles officiels d Constantinople, la Porte peut en donne une preuve manifeste en hâtant la cor cltision du traité serbo-turc. L'affaire Benton continue à Taire coi 1er beaucoup d'encre et, l'opinion publ que anglaise s'énerve quelque peu d calme avîc lequel les cabinels de Loi dres et de Washington envisagent U choses. On avait déjà affirmé que le déclarations de Sir Edward Gre n'étaient pas tenues pour satisfaisai tes, le secrétaire d'Etat pour le Poreig Office paraissant surtout, soucieux c minier la susceptibilité des Uirîgesn' américains. Le «Times» dit à, ce sujeî que les Américains ont accepté avec tan' de calme l'assassinat d'un nombre considérable de leurs propres concitoyens qu'ils ne comprennent évidemment, pas l'indignation des Anglais devant, l'assas sinat d'un sujet anglais. D'autres journaux, soulignant l'illégalité absolue de 1a. procédure dont on aurait usé envers M- Benton — car même la condamna tion par un conseil de guerre aurait ét< illégale, le général Villa n'ayant été reconnu par aucune puissance — disen que si les Etats-Unis refusent de recon naître la façon de voir de l'Angleterre, i sera essentiel de leur faire comprendre que l'Angleterre compte bien saisir 1e première occasion qui se présenter; pour faire respecter elle-même les droit: de ses nationaux. 11 était inévitable que la* polémique anglo-américaine, à propos d© l'affaire Benton en vînt à ce. ton et on doit, recon ■naître que les Anglais ont parl'aitemen raison de tenir le langage qu'ils tien nent. Le général Villa a finalement, con senti à ce que le corps de M. Bentor soit exhumé et examiné par une corn mission composée de deux représen tants des Etats-Unis, deux représentant: de l'Angleterre et deux médecins; mai: dès l'instant où cette enquête a été déci dée, une nouvelle version de la fin di M. Benton est donnée de source mexi caine. M. Benton n'aurait pas été exé cuté il la suite d'une condamnation pa un prétendu conseil de guerre, mais 1< général Villa l'aurait fait fusiller San: aucun simulacre de procès. Ce serai donc l'assassinat pur et simple. Comme le bruit court avec persis lance que d'autres étrangers, auraien été exécutés dans les mêmes conditions notamment un sujet français du non de Simon et un sujet américain du non de Bauch — bruit dont on n'a aucuni confirmation officielle jusqu'ici — e comme il est assuré qu'un véritable ré gime de terreur existe à Juarez, la ques tion de l'intervention directe est tou jours sérieusement envisagée. Le gou vernement. de Washington y est host-il en principe, mais il risque d'avoir 1: main forcée par les événements. On : préconisé cà et là l'idée d'une interven tion collective des Etats-Unis, de l'Ai gentine, du Brésil et, du Chili, mais le républiques die l'Amérique du Sud pa raissent, peu disposées à une telle ac tion d'ensemble. D'autre part, le contre 1 amiral Fletcher, qui commande l'esca cire américaine à Tampico, a demand l'autorisation d'envoyer un millier d marins américains à Mexico pour pare à l'agitation contre les étrangers qu pourrait s'y produire en cas d'inlerven tion. Le cabinet de Washington a refus cette autorisation, mais il a décidé poui tant d'augmenter de trois cents homme le contingent d'infanterie cta marin dont dispose le contre-amiral Fletchei afin de parer à toutes les éventualités. LA Situation au Portugal LA GREVE DES CHEMINOTS Attentats Madrid, jeudi, 2C février. Les journaux reproduisent une dépêche de Budajoz disant que les nouvelles reçues do Lisbonne par courrier, avec trois jours de retard, ajsnoncent qu'une bombe a éclaté à la gare Sanla-Apolonia, à Lisbonne. Il n'y a aucune victime, mais les dégâts sont importants. Trois cheminots grévistes ont été arrêtés. Ils étaient porteurs de bombes. Des déraillements, causés par l'enlèvement des rails,se sont produits à Aigos, Za-bregas, Sacaven, Mapra et. sur d'autres points. 11 n'y a aucune victime, mais ces déraillements ont occasionné des dégâts; presque toU3 les trains qui ont déraillé étant des convois de marchandises, (a) Fusillades Paris, vendredi, 27 février. Le « Petit. Journali) reproduit une dépêche communiquée par le ministère d'Etat à Madrid et annonant qu'à Lisbonne des patrouilles de scîdats parcourent les rues.Les soldats ont fait feu sur les manifestants. 1J y a plusieurs morts et blessés. (a) Mouvement révolutionnaira Madrid, vendredi! 27 février. Le sous-Secrétaire d'Etat- à l'intérieur déclare que les renseignements reçus par lui semblent confirmer l'existence au Portage, d'un mouvement révolutionnaire important, Le pays serait actuellement, dans un état de 'véritable anarchie. Il ajoute que, maigri tous ses efforts, il lui a été impossible d ob tenir, même radio-télégraphiquement, de plus amples informations. (a) Nouvelles de l'Étranger ALBANIE Le soulèvement en Epire Vienne, vendredi, £7 février. On mande d'Athènes à la Nouvelh Presse libre que le soulèvement en Epir, menace de devenir général» Samedi commencera l'évacuation de Co ritzo, mais un soulèvement est prévu pou le même jour à TepoJeni, Tiaskovitcti, Er seiia tA Pmneti. Le gouvernement autonome émettra de titres à'emgmat portant intérêt et «tes (hn ^"ss-ixjste, ' De nombreux Epirotes résidant ù l'étranger arrivent journellement en Epire. ifil ALLEMAGNE EN ALSACE Prétendues agressions contre des soldats ^ Strasbourg, jeudi, 2C février. On signale de source autorisée trois nouvelles agressions contre des soldats. ( Dans la soirée de samedi, un sous-officier du 51" d'artillerie a été insulté dans la , rue de la façon la plus grossière par huit j civils. L'un d'eux l'ayant inenat-é d'un f couteau, le sous-officier dégaina et, avant ( que son agresseur eût le temps de le frapper-, il lui asséna sur la tète un violent coup de sabre. Lundi soir, un infirmier militaire a été attaqué et frappé safis aucun motif par quatre civils. Le même soir, une sentinelle de faction ' au polygone a entendu ces mots, pronon- ! cés non loin derrière.elle : Ce soir,je vais 1 faire encore son affaire a cette sentinelle: ! Le soldat a crié n halte », mais n'a reçu aucune réponse. Soudain doux personnes l'ont, attaqué et frappé. Ije soldat n'est pas -parvenu à charger son fusil à temps et ses ' agresseurs ont pu prendre la fuite. En présence de ce fait le gouverneur a ordonné que désormais toutes les sentinelles de faction dans la ville auront leur fusil chargé. • *-» De source compétente, on transmet à ce , sujet le communiqué ruivant : Trois sous-officiers du 126° d'in'anterie qui rentraient à la caserne furent apostrophés alors qu'ils débouchaient de la Lang-strasse par un groupe de civils qui les traitèrent de u Sales Schwabs ». Comme ces sous officiers demandaient raison aux civils, ces derniers allèrent appeler dix à douze jeunes gens dans un café voisin et atitaquèrent les eous-o/ficjèrs. Queïques-uns d'entre eux ayant tiré leur couteau,les sous-officiers dégainèrent pour se défendre. L'un des agresseurs reçut un coup au visage. Tandis qu'il essayait d'arrêter deux des jeunes gens, un sous-officier reçut un cou-p de couteau il la tête. Pendant que les sous-ofieiers se retiraient vers la caser-3. en se défendant, la fouie qui les pou?» suivait avait grossi et le nombre en était finalement de quarante à cincjuante personnes.La, police aex:r.urut et prit Ie3 noms de plusieurs des agresseurs. L'enquête se poursuit actuellement, En outre, le commandant du 12fls d'inrante2ie a déposé plainte pour offense, en conformité de l'artiole, 194 du Code pénal allemand. (a) la Ligue de défense de l'Alsace-Lorraine Strasbourg, jeudi, 20 février. Aujourd'hui a eu lieu une réunion de membres du Parlement et, de journalistes pour la fondation de la Ligue de défense de l'Alsace-Lorraine. La réunion, présidée par le président de la Deuxième-Chamiere, a décidé la nomination d'une commission comprenant des membres Jes deux Chambres et. des journalistes en vue d'élaborer les statuts de la ligue. Journalistes condamnés Strasbourg, jeudi, 20 février, -M. Yung, rédacteur au «Journal d'Alsace-Lorraine », poursuivi: sur plainte des autorités scolaires d'Alsace-Loraine, bien qirtiyant fourni la preuve des mauvais traitements qu'il avait dénoncés, a été condamné à 300 mark, d'amende et un moi9 : de prison. .(a) ANGLETERRE Nouvelle victoire unioniste Leith, jeudi, 2G février. Aujourd'hui a eu lieu une élection complémentaire en remplacement de M. -Fer-' guson, libéral, nommé gouverneur génér; lie l'Australie. Le candidat unioniste a été élu par 3,1.>9 voix contre 5,lé3 au libéral,et 3,348 au travailliste. (a) ■■ Retour de l'expédition Mawson Adélaïde, jeudi, 28 février. L'expédition antarctique du docteur Mawson vient de rentrer à bord de 1' « Auro-ra ». Elle a donné des résultats remarqua-bles.Les dragages lui ont permis de recueillir une collection biologique très iiclie. en poissons et animaux de mer, dont beaucoup * recueillis à 2,000 mètres de profondeur. Beaucoup de ces spécimens étaient incon-3 nus. La collection d'eiseaux. rapportée est l magnifique. L'expédition a découvert1 aussi de riches gisements de charbon et autres minerais. (a) Le tunnel sous la Manche Londres, jeudi, 25 février. ; Le groupe parlementaire du tunnel sous I la Manche, qui oompte aujourd'hui urne centaine de membres appartenant y. tous g les partis et dont lj nombre va sans cesse ^ augmentant, avait convoqué cet après-midi unie grande réunion. Cette réunion, e à laquelle assistaient de nombreux négociants de la Cité, des représentants'du ministère ùe la guerre et des autres minis-» tores, a voté, a l'unanimité, un ordre d-u jour en faveur de la construction éi tunnel.Le « Times dit : « Nous n'avons aucune _ foi dans le tunnel sais la Manche comme moyen d'augmenter nos approvisionnements en temps de guerre et nou3 adhérons sans réserve a l'opinion émise par. M. Asquit-li que pour approvisionner notre po pulation et maintenir nos communications e <i travers la Manche, il ne peut être ques-'e tion jpour nous que d'avoir une marine invincible et l'empire de la mer. Si le tun-> nul était construit, on en tirerait, croyons-ir nous, argument en faveur des projets ejui i'- tendent à l'affaiblissement de notre marine. Nous espérons que nos amiraux déJibére-is ront longtemps .avant d'approuver un pro-i- jet- si évidemmsm nuisible fe aotre défense , nertiftsale, ig) AUTRICHE-HONGRiE Procès d'espionnage Vienne, v-anelrodi, 27 février. Vendredi a commencé le procès de l'an-len j'-eufte&an-t Gedopiil Jandric, inculpé ■'espionnage de secrets militaires ea fa-eur de la Russie. Les' débats ont eu [ieu à huis clos'. L'ac-usé a avoué. , M conseil de guerre a fait publier la entence prononcée contre le frère du colo-,el Je ' irkv Alexandre Jandric,. lieutenant n premier, qui a été cassé de son grade et-ondanmé à 19 ans de réclusion. (a) ESPAGNE La grève â Valence Valence, jeudi, 2li février. La grève continue. Tous les magasins t màivtœa sont fermés. Des incidents se ont produits ce matin à la première heu-e ét cet après-midi entre manifestants et » gendarmerie. Celle-ci a dû -charger avec énergie. Dix-bsuÏ individus, qui faisaient parti d'un groupe criant ; » Vive l'anarchie ont ■té aiTètéœ. (a) GRECE Les Epirotes proclament l'autonomie Athènes, jeudi, 28 février. Le drapeau de l'autonomie de lvhirftarra :t du nord de l'Epire a été arboré dans eut le district Les musulmans de Kliimar-a, aiuxquels un délai de quatre jouis avait ité donné pour reconnaître l'autonomie ou ibandonner Je pays, ont déclaré qu'ils étaient attachés au destin de l'Epire et ju'ils combattraient, avec les Grecs. Argy-rocastro a été proclamée siège du gouver-lement épirot.e. L'autonomie serait i>rocla-mée dès que les membres du gouvernement provisoire seront, arrivés à ArgjTocastro. t.e cabinet d'Athènes prendrait toutes les nesures possibles pour éviter l'extension iu mouvement. (a) ITALIE Le testament du cardinal Rampolia Fiome, vendredi, 27 février. Suivant les journaux, l'avocat We la duchesse de Campobello a dénoncé '®u pro-aureivr du Roi un de3 serviteurs du cardinal Rempdlla, qu'il accuse d'avoir soustrait div vs objets dans l'appartement, du ssijfeiaV • (a), Les P. ï. T, Rome, vendTedi, 27 février. La nu# dernière, d'importantes réunions to employés des postes et télégraphea ont eu lieu en vue de 'l'amélioration des salaires et de la situation générale des employés. Après ies réunions, une démonstration hostile s eu lieu dsvani te bureau d'un journai, (a) a la cnausrg La Chambre discute depuis seize jours te projet de dépenses de l'occupation de la Libye.Le ministre des colonies, après avoir con, stat-v le-i résultats atteints en Tripoiii '.&e, a montré les difficultés rencontrées en Cy-rén.-lc.ue, où les Turcs ont pra'iie du fanatisme religieux. 1-e ministre a exposé ensuite ce qu'il a fait et ce qu'U fera pour mettre en valeur la Libye. (a) — La Chambre italienne continue de consacrer ses séances- a la discussion sur la Libye. On. prévoit' que la discussion durera probablement encore une semaine. Le « Giornale d'IUilia » dit que M. Gio-litti pariera sur l'ordre du joui- que le gouvernement acceptera comme conclusion aux débats, puis commencera la discussion du bili des . colonies. On espère, continue le même journal, arriver ainsi jusqu'aux vavances de Piques et la loi sur l'antériorité du mariage civil sera de ce-fait renvoyée. (b) JAPON a la diete La Diète a repoussé par 204 voix contre 152 mi ordre du jour censun-ant le ministre de l'intérieur pour les brutalités de la police Bendant les • manifestations du 10 février. Le ministre a couvert complètement ses subordonnés. (a) MEXIQUE l'enquête sur l'aîfaire Benton El Pasb,. vendredi, 27 février. On annonce que M. Carothers, envoyâ spécial du département d'Etat, part aujourd'hui pou- Chihuahua, pour préparer l'examen <iu coups de M. Benton. «■'* » On annonce que -d'après de nouveaux renseignements reçus >'e l'entrevue qui a eu lieu entre M Benton et le général Villa, M. Benton.n'aurait pas été jugé par un conseil de guerre,-mais aurait été fusillé sans aucune formalité. • * » On annonce de Chihuahua. qu'à la suite d'une cceiférençe avec le ecosed américain le général Villa a décidé que la commission qui sera chargée d'examiner le corps de M. Benton se composera de deux représentants américains,' deux représentants anglais et deux médecins. Le général Ville déclare qu'il sera permis aux médecins de faire un diagnostic des plus exacts sur le nombre et la nature des blessures de M Benton. li a ajouté qu'il ne serait pas con venable de faire eidever le corps de M Benton de l'endroit où il l'a fait transporte] par son train spécial, car i! a choisi Je ci matière le plus- vénérahla de l'Etat' d< OirihuaJ'iua pour le. faire inhumer, (a) Le gouvernement mexicain proteste Mexico, vendredi, 27 février. On annonce qu'un memorajidum du gou versement. a été envoyé a-Washington, Dé; exemplaires ont £14 remis aux Içjgatipas étrangères U Mexic-o.-. Ce mémorandum Wif» me indirectement les Etats-Unis an sujet de l'affaire Benton et exprime l'esjwir que le gouvernement américain comprendra ie mal qu'il a fait, par la levée de l'embargo sur les armes destinées aux rebelles. 11 ajoute que des mesures seront prises pour remédier à la situation, .(a). Les Etats-Unis s'abstiennent Washington, jeudi, 28 février. Un communiqué , du président Wilson déclare que les Etats-Unis no demandèrent jamais l'autorisation d'envoyer des troupes au Mexique et n'ont jamais discuté cette question avec les fonctionnaires mexicains. (a). La situation jugée à Washington Washington, jeudi, 26 février. Le président. Wilson dit savoir de bonne source que le général Carranza, loin de se proposer d'établir un gouvernement indépendant dans le nord du Mexique, rejette, au contraire, toute proposition de cette nature.Le président Wilson est également informé que le générai Huerta est aujourd'hui aux a-bois au point-de vue financier et se livre maintenant à des exactions qui détachent de lui ses propres partisans. Lu situation actuelle au Mexique diffère totalement de celle de la China à l'époque des Boxers. Tout débarquement de troupes étrangères qui serait opéré sans l'autorisation des autorités mexicaines constituerait une violation du droit des gens et dégénérerait en une guerre. (a)- Départ du ministre d'Angleterre Mexico! vendredi, 27 février. Le ministre d'Angleterre, qui 'retourne en Angleterre, est parti hier sur le croiseur « Essex ». Il se rendra tout d'abord à Washington avant de regagner Londres. (a) PERSE Un combat à Kazeroun Téhéran, vendredi, 87 février. On annonce qu'un combat, epii a commencé hier, continue aujourd'hui à Kazeroun entre les gendarmes et les carabiniers de Naeiidiwan. Le major suédois Qliîson a été tué. Les gendarmes, au nombre de 150, détendent actuellement la caserne. De petits renforts, avec deux mitrailleuses, sont partis de Shiraz* (a) PORTUGAL — La Chambre commencera samedi L discussion des rapports entre i'Egtise e l'Etat. M — On mande de Londres : La Société des missionnaires baptistes a été informée que le Père Bowskill, ur do ses missionnaires à Son-Salvador, dani 15 Congo portugais, a été arrêté pour avais cherché à recruter de la main-d'cwivn indigène pour les Heg ils Sao-Thomé e du Prince. Le Foreign-Office a réclamé i Lis bonne la mise en liberté du missionnaiii Bowskill, . (a2 RUSSIE Le prince de Wied Saint-Pétersbourg, vendredi, 27 février. l*e prince de Wied est arrivé à S h. la accompagné do son secrétaire. Il a été re çu à la gare par l'aide de camp, comte Tôt leben, qui a été- attaché à sa personne, e qui l'a conduit, dans une voiture de 1 Cour, au Palais d'Hiver, où des apparte ments lui avaient été préparés.. (a) Saint-Pétersbourg, vendredi, 27 février.; Le prince de Wied s'est rendu, à midi, : Tsarkoé-Sélo, où il a été reçu, à midi c demi, au Palais Alexandre, par l'Empereui puis par l'Impératrice, il a ensuite déjeun avec les souverains. ,(bj SERBÎE A la skoupcht1na M. Pa^hiteh déclare qu'on peut s'attendr à ce que les sept prisonniers serbes qui s trouvent encore ea Bulgarie soient rendu sous peu. Le ministre de la guerre répond ensuit à une inteipeliation de M. lvatzlerovitcl socialiste démocrate, relativement au mauvais traitements dont les soldats ai raient été victimes pendant les deux guet res. 11 a déûlaré qu'e;i temps de guerre le chefs ont des responsabilités particuliôr, iiKsxit 'lourdes et sont, en certains cas, obi gés d'user des droits exceptionnels qui lei appartiennent, Cependant, tout abus ser sévèrement réprimé. L'interpellateur réplique que cette réj»i se ne lui donne pas satisfaction. Le dépul socialiste a alors reproché à l'àdministri tion de la guerre des cas porticuiièremei nombreux de mauvais traitements à la su te desquels un nombre assez considérabi de soldats auraient perdu la vie, 11 a d. mandé qu'une commission parlementai: soit instituée pour faire une enquête sur ( point. Le ministre do l'intérieur s'est déclai opposé à cette enquête. Les débats reprendront demain. (e) TURQUIE Le traité serbo-turc Constantinople, jeudi, 28 février. 1 Le secrétaire général du ministre de Se 1 bie est arrivé pour continuer les négoci : tions touchant le traité de paix serbo-lur i (a) On paye Constantinople, jeudi, 20 février. La Porte a payé aujoui'd'hui ii la comp Rtae allemande des chemins de fer d'Anat lie et de Bagdad 0 1/2 millions de franc solde de ce qui était dû il cette compagn pour les transports militaires effectués d rant l'année dernière, La datte publique, a payé i cette mên - compagnie 700,000 francs qui lui revenais 3 pour la garantie kilométrique de ses 3 gneg.Le £oijy_çrnemeiit ottoman SKTâ Mo cher une somme de 700,000 francs, repr sentant-sa quote-part dans les excédents c la ligne de Aïda-Pacha-Angora au delà d chiffre des recettes garanties,. (a) —• Djemal pacha,ministre intérimaire de travaux publics, est. nommé cléfinitivemei à ce posté pan suite de la démission i Nizami pacha. (a) — IjC directeur, général des postes bu gares est arrivé pour conclure une conve Lettre du Luxembourg (De îioiio correspondant.) LUXEMBOURG, le 25 février, Notro Parlement a à s'occuper, ai| cours de la présente session, il au projet de loi extrêmement important pli dont le vote comblera, dans notre législation, une lacune dont notre commerce a eu souvent lieu de se plaindre. En effet, nous sommes en-core sous le; régime du Code de commerce de 1808,-dont l'insuffisance n'est plus à démontrer; la situation économique a varié à! tel point, au cours du-siècle derniert que la pression des circonstances a fait céeleï, pour bien des matières, le cadra trop étroit du Code, et que la jurisprudence a dû suppléer a ce que celui-ci avait do trop insuffisant. C'est surtout en matière de sociétés commerciales que le besoin d'une législation nou^ velle se faisait sentir ; ce sujet, si im-jwrtant et si vaste, est actuellement en--core régi chez; nous par les quelque, trente articles que le Code y a consacrés et dont uno dizaine règlent ce qui est relatif aux sociétés anonymes! Una législation aussi sommaire suffisait ài l'époque de la promulgation du Code, mais, actuellement, le développement extraordinaire des sociétés commerciales de tous genres ne permettait plus* de s'en tenir à un système aussi nol toirement insuffisant-. Et, pourtant, jusqu'à ce jour, aucune. modification, aucune ajoute n'y a été faite par notre législateur. Seule, une! loi du 17 novembre 1SC>0, accordant aux) sociétés anonymes étrangères la faculté d'ester en justice devant les tribunaux luxembourgeois* marque T"interventiom de notre Parlement en cette matière,' Cependant, il n'est guère de piiys dans lesquels lo fonctionnement des sociétés1 commerciales, et surtout des sociétés! anonymes, prenne une place aussi con-1 sidérable dans la vie de la nation. Le] Grand-Duché, dont la production en feri tient une large place sur le marché e u-j ropéen, s'est rapidement industrialisé,1 et il est actuellement le siège de nom* breuses sociétés minières ou métallurj] giques. y La formation de toute société anon-y* me est soumise chez nous à l'autorisa'-,-tion préalable de l'administration. C'est!; ce qui nous a permis de nous aceorii-j moder jusqu'ici de la législation su-rani née du Code de 1808. En effet, l'admit nistration imposait aux sociétés en for-' mation, à titre de dispositions statut-ail, res, l'observation des règles inscrites dans les législations étrangères les plus, récentes. C'est ainsi que les statuts de; nos sociétés luxembourgeoises présen-| tent une frappante analogie avec ceu» des sociétés belges similaires. Pourtant, il est certain que ce moyen de parer à l'insuffisance de notre légis») lation était un moyen de fortune, uu' « modus vivendi » qui ne pouvait s'éterniser. L'inévitable arbitraire adaninis-. tratif et ses lenteurs bien connues erk travaient la liberté de nos sociétés ano-! nymes, et il convenait qu'un régime mieux en rapport avec les exigences-économiques modernes pût être imst-aiA" ré chez nous. , Cette idée est, d'ailleurs, loin d'être, neuve; e-n effet, les premiers travaux préparatoires d'uno réforme de ce gen-, re remontent à plus de trente ans ! E«ni 1882, le gouvernement avait fait appeli à Nyssens, l'éminent jurisconsulte bcl-e ge, qui élabora un premier projet. Mi Jean Corbiau fut chargé ensuite de mener l'œuvre à bonne fin, et.il présenta , un travail qui reproduit en ses traits e.c-. sentiels les dispositions da la législation ' belge en cette matière. La. Cour supé-, rieure de justice et le conseil d'Etat lui L donnèrent la préférence sur le projii, Nyssens; pourtant, le conseil d'Etat déroge au projet sur un point- important, ; Dans l'avis qu'il fut amené à émettre. il rappelle que la jurisprudence du j Grand-Duché a, depuis 1875, reconnu la personnalité civile à la société oivi-ie: et, " suivant en cela le législateur français da 1893, il veut permettre à toute société ^ à objet civil l'accès des formes de l'un i des cinq types de sociétés commerciales, avec cette portée que, dans ce cas, i ces sociétés seraient commerciales et sounjises aux usages du commerce. Une commission spéciale a été insti-i tuée par la Chambre pour l'examen du projet,, et elle s'est ralliée à la solution préconisée par le conseil d'Etat, Allint même plus loin que celui-ci, elle a proposé la suppression de l'autorisation préalable pour les sociétés anonymes et a,, en outre, éclairci certaines parties trop obscures du projet. Celui-ci, dans son ensemble, ressom» blc beaucoup à l'ensemble de la législation belge en matière, de sociétés commerciales, Il est fort probable et. fort " désirable que la Chambre l'adopte sans " grandes modifications, lorsqu'il lui serai > présenté, 3 ■X* f- Vf Lies lecteurs de 1' « Indépendance » -"ei souviennent peut-être que, dans nofaw e dernière' lettre, nous leur avons parlé 4 du procès intenté par différents jour-- «aux libéraux luxeunoburg-eois, à M. ■' KoppeSt éyêgue de Luxembourg, à lai

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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