L'indépendance belge

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s.n. 1914, 13 Mai. L'indépendance belge. Accès à 18 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz03z18/
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I io Centimes EN BELGIQUE ET A PARIS c 85' ANNÉE Mercredi 13 mai 1914 administration et rédaction 1 ï, rue des Subies, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20 fr. 6 mois- 10 fr. 3 moi», 5 (r. AUXEUSQURG(6r.-0j » 28 fr. 5 fr. 8 fr. ETRANGER » 40 fr. » 22 fr. ™ IZfli ÉDITION HEBDOMADAIRE linternationale et d'Outri-mirl 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Uq an francs f|!x mol» 1K franc» L'INDÉPENDANCE S* 133 l Mercredi 13 mai 1914 Les annonces sont reçues? A BRUXELLES î aux bureaux du joiraai. À PARIS : il, pifice de la Bourse. _ A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & C°} Dr* Snow Bill, E, C.; à l'Agence Havas, n° 1113, Cheapside E. CL; ei chez îieyroud & Fils, Uà, BoS 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. BrowiW^ Lia. n° 163, Queen Victoria Street. Sk. AMSTERDAM : ehez Nijgh & Van Ditmar, Rokia, g» fa ROTTERDAM i même firme. Wynhaven. 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E® SUISSE, aux Agences de la Maioon Rudolf Moss^ A ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. âèïSlEW-ï'ORK : T.B. Browne. Ltd, l, East42Dd StreeW TROIS ÉDITIONS PAT? JOUR. — SIX PAGES BELGE COSSERYATIOX VAS. LE PROGBSS - Édition du matin • JLujourd'huï Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. Incident embarrassant. — Obsèques d soldats américains tombés à lu Yerc Cniz. — Discours du- président Wilson.-Huerta transfère-ait la capitale à Puebli — Tampico serait aux mains des const tutionuiuistés. — La médiation. En Autriche. — La santé de l'Empereui — Les Délégations. En Allemagne. — Au Reichstag. En Angleterre. — Les suffragettes. — Au Communes. En Italie. — Les tremblements de terre. - Nouvelles secousses. Lettre de Londres. En France. — L'occupation de Tazza. Les certes de la colonne Gouraud. —Le ballottages. — Les fraudes de Lille. -Arrestations de frères de la Doctrir chrétienne. En Belgique. — La droite et les oppositions Chronique mondaine. Informations financières et industrielle! — Nouvelles diverses de nos correspoi dants. Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui oui paru d'abord dar notre première édition, publiée à 4 het res de l'après-midi; les dépèches suivie de la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans noire deuxième éditioi publiée à 6 heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui or paru d'abord dans notre troisième éd tion, publiée le matin. BRUXELLES, 12 mai Revue Politique On possède maintenant les résultai complets et les chiffres ol'iiciels des élei lions législatives irançaises, avec touti les données relatives aux élus, qui pe mettent de se rendre exactement comp des tendances qui doivent prévaloir a sein de la Chambre nouvelle. Le succi des socialistes unifiés n'est pas à coi .tester, puisque leur représentation moi te en l'ait de 70 sièges à 102 sièges, ma la qualité de ce succès est très cliscul ble, car il suffit d'examiner attentiv ment les chiffres obtenus dans bea coup de circonscriptions par les dive candidats en présence pour se convai; cre. qu'une quinzaine de socialistes t moins doivent leur élection au fa .qu'une candidature modérée ou réa tionnaire avait été maintenue contre candidature républicaine la plus favoi sée, de telle sorte que le candidat.soci liste y est élu à la pluralité des voix, te en étant loin d'avoir obtenu la moit des suffrages exprimés. Les élus soci listes de celte catégorie sont donc « m élus »; ils doivent uniquement leur su cès à une manœuvre des réactionnair ou à de regrettables divisions entre rép blicains de même nuance. Une dizaii d'autres socialistes unifiés doivent lei élection uniquement au généreux dési tement des radicaux et radicaux-soci listes unifiés, qui n'ont pas toujours é payés de retour pour ce beau désint ressement. Il se trouve donc que 1 socialistes unifiés disposent à la Char bre nouvelle de vingt à vingt-cinq si ges pour lesquels on peut dire que nation n'est pas exactement représe tée. Le seul fait que des élections dans < telles conditions soient possibles Suffit l'aire condamner le système élector français. L'avance socialiste obtenue de cet manière est d'autant, plus regrettai) qu'elle modifie sensiblement les po: tions des partis en ce qui concerne 1 deux grandes questions sur lesquell se sont, faites les élections : le servi' de trois ans et l'impôt sur le revenu av déclaration contrôlée. Des voix qui s' taient portées au premier tour sur d noms de candidats radicaux favorabl au service de trois ans et hostiles à l'ir pôt sur le revenu avec déclaration co trùlée ont assuré au second tour l'élc tion de socialistes unifiés hostiles ; maintien du service de trois ans et fav rables à 1 impôt sur le revenu avec d cïaratioh contrôlée. On voit par là coi bien fut peu logique la tactique préc nisée au second tour par les radicaux les radicaux-socialistes unifiés, pui qu'elle a contribué dans une telle m sure à fausser la . représentation réel de la nation à la Chambre. Malgré cela, il reste acquis que 1 élections se sont faites en faveur t maintien du service militaire de tre ans. En effet, les statistiques établies i se basant sur les déclarations des cani (jats permettent d'affirmer qu'il v dans la Chambre nouvelle 334 partisa du service dp. trois ans, une douzaine douteux et 256 adversaires des trois ar L'espoir que M. Jaurès exprimait hi de voir le Parlement réagir contre la tje trois ans ne se réalisera donc pas sitôt. En ce qui concerne l'impôt sur revenu avec déclaration contrôlée, second_ tour de scrutin a sensiblemf modifié les indications données par premier tour, qui était, nettement h til© à la déclaration contrôlée. En efl la Chambre nouvelle compté 275 : versaires de l'impôt sur le revenu ai 'déclaration contrôlée, 29 douteux et : partisans de la réforme fiscale dans sens le plus radical. Ce sont donc les douteux qui feront pencher ici la balance d'un côté ou de l'autre, mais il est peu probable que l'on puisse donner une solution pratique à ce grave e problème avec une si infime majorité. _ Quant à la réforme électorale, il semble ^ bien que la Chambre nouvelle sera en mesure de trancher nettement la ques-tion dans le sens de la représentation des minorités : elle compte en effet, 319 députés qui se sont nettement décla-' rés pour la R. P.; 40 douteux, qui inclinent ii la formule du scrutin de liste avec représentation des minorités, et 243 adversaires de la réforme électorale. Le groupement des élus tel qu'il est établi par les partis qui donnèrent l'investiture aux candidats est sensiblement différent de celui que donnaient hier les statistiques officielles que nous ® avons reproduites à titre documentaire en' faisant les réserves d'usage. En clas e sant les nouveaux élus d'après les groupes régul'èrement constitués à la Chain-!- bre française, on trouve ; 138 radicaux unifiés; 102 radicaux indépendants et '• républicains de gauche; 100 membres 1 de l'Alliance démocratique; 30 républicains socialistes et socialistes indépendants; 54 progressistes; 34 membres de l'Action libérale; 26 droitiers; 16 indépendants et 102 socialistes unifiés. • ^ Les radicaux unifiés, les socialistes s unifiés et les républicains socialistes! i- s'ils constituaient un bloc d'extrême-s gauche ne disposeraient donc que de ■ 270 voix. Tout gouvernement pour s'assurer une certaine stabilité devra donc '• s'appuyer sur une majorité essentielle-s ment républicaine constituée par les ra-t dicau-x unifiés, les radicaux indépen-i- dants, les républicains de gauche, l'alliance démocratique et les républicains socialistes, qui disposeront ensemble de 3SO voix, soit 60 voix de majorité, contre une extrême-gauche forte de 102 députés et une droite.forte — y compris les progressistes — de 130 membres. - Il est vrai que les premières séances de la Chambre pourront encore modi-È fier quelque peu cet aspect général de ' l'assemblée, car 1 n'y a pas moin de 171 députés nouvellement élus et il faudra attendra ceux-ci à l'œuvre pour apprécier leurs véritables tendances. > Le Mexique et les ntats-Unis i- i- is Obsèques de soldats américains -1' Discours du président Wilson New-York, lundi, 11 mai. Assistant aux obsèques solennelles des b marins et des soldats morts à la Vera-Cruz, 1_ le président Wilson a fait leur panégyrique. u II a dit notamment : ^ « Notre sympathie et notre affection en- p" tourent leur mémoire, mais à notre retour la de cette cérémonie funèbre, nous n'éprou- 1_ veront pas d'abattement. Nous resterais -1- avec la confiance que tout se terminera heureusement. Nous sommes allés au Mexi-que pour servir l'humanité et nous avons a- trouvé un moyen de le faire. Nous ne vou-Ions pas combattre les Mexicains, nous c- voulons les servir. Mourir ou cours d'une ■•S guerre d'agression n'inspire aucune fierté, i- Mais c'est un honneur de périr pour rendre le service. Je n'ai jamais été au feu moi-mê- ir me, mais j'imagine qu'il est aussi pénible s- de faire son devoir en face des ricanements a- qu'en face des balles, car les ricanement? té percent le cœur. » (a) !Ts Anglais tués ti- Washington, lundi, 11 mai: è- C'est au cours d'une perquisition à 'i. la Lalx>r, près de GuataLajara, pour recher-1- cher de l'argent en barres volé, que les ouïe vriers révoltés attaquèrent les étrangers à et tuèrent deux Anglais.Ges Anglais avai<wv al rendu leurs armes. ILs furent poignardé* et fusillés. Les autres étrangers furen! te faits prisonniers, puis relâchés. (a) J® LA MEDIATION ?s La Vera-Cruz, lundi, 11 mai. 3S . Les médiateurs du général Huerta sont i ;e bord du Krqriprinzessin Cecil.;, en rade di ?-C Nigaïa. L'amiral Fletcher las v.sna et leu é- offrit ses services. Les Mexicains les décli 2 S nèreait et ne lui rendirent pas sa visite ?s désireux de rester en territoire neutre pou rt- des raisons diplomatiques. (a) cl A TAMPICO iu Washington, iundi, 11 mai. 0- Le consul américain a Tampico et le vice é- oonsud sont à bord d'uuie canonnière, h n- ont entendu hier soir 23 coups de canon di 0- côté de Tampico. (a) et s Victoire des insurges e- On mande de la Vera-Cruz au » Times le que Tampico est tombé aux mains des in surgés. (a) es Rebelles repousses lu Mexico, mardi, 12 mai. 1S Le générai fédérai commandant, à Tam jH pico annoncé que les rebelles ont été re V poussés samedi dernier avec de grande pertes. (b ;le Vice-consul prisonnier is. Le ministre de France à Mexico dit qu er le vice-consul des Etats-Unis à Saitillo es loi bien prisonnier et qu'il s'efforce d'obteiii do sa mise en liberté. Les employés du cor le sultat ont été relâchés. ILs ont été embai le qués à la Vera-Cruz. (a) inl le Munitions renvoyées >s- La Vera-Cruz, mardi, 12 mai. et, Le vapeur allemand « Kronprinzessi içl- Cocilie » est reparti avec les munition ree qu'il avait apportées pour le généra] Huei 598 ta, l,es commissaires de ce -dernier sont le bord du bâtiment. Co ïncident embarrassant Washington, lundi, 11 jrnai. Les cercies diplomatiques sud-américains de Mexico ont été informés aujourd'hui de la nouveille que le général Funston avait rintemtdon de traduire devant la justice militaire trois Brésiliens, un Chilien et un Péruvien, arrêtés il y a quelques jours pour avoir tiré sur les Américains au moment où ceux-ci se préparaient à occuper la douane de la Vera-Cruz. Le ministre du Brésil étant chargé de défendre l'existence et les biens des Américains, sa démarche a été considérée comme pouvant offrir Le plus grand poids et il a été prié d'intervenir.' M. Garnison, ministre de la guerre, a réservé sa décision, rappelant que Les pro-tesita.tiions utiles devaient être formulées par les ministres représentant à Mexico les pays intéressés et adressées au Département d'Etat. Cette affaire, fait-on remarquer ,est assez embarrassante. Il ne s'agit de rien moins que de reconnaître au général Funstôn le droit de traduire une personne quelconque devant los tribuanux militaires, car le gouvernement de Washington ne reconnaît pas l'existence de l'état de guerrè à la Vera-Cruz. . En ce qui concerne l'incident de l'île Lobas, Le Département d'Etat attendra les résultats de l'enquête des autorités • navales. Mais il estime qu'il n'y a pas eu prise de possession de territoire et l'amiral Mayo s'est borné à assurer le service d'un phare important pour la Vera-Ciuz. (a) L'incident de l'île de Lobos Washington, mardi, 12 mai. Un télégramme du contre*amirai Mayo apporte les premières nouvelles officielles sur ie débarquement à l'île de Lobos. Eiies déclarent que les gardiens du phare de Lobos avaient déserté leur poste et que l'équipage d'un des bâtiments- américains les fit revenir afin de maintenir les feux. Les Américains n'occuperont pas l'île. I^e télégramme ajoute qu'un envoyé du consulat' de Saltilïo arrivé, de la Vera-Cruz a raconté que, conduit de la prison au consulat, il avait dû, sous la menace des revolvers, ouvrir le coffre-fort et remettre au commandant fédéral toutes.^les archives et les objets de valeur du consulat. (b) Line nouvelle capitale A propos de'bruit suivant lequel il,ser;\jf posslible que le général Huerta, comme jadis Le président Juarez, transférât sa capitale dans une autre ville que Mexico, on dil qu'en effet le Président songe, au cas où le général Villa franchirait les lignes fédérales, de descendre jusqu'à Puebla, qui constitue une position militaire bien défendue. (a) tavelles de l'Étranger ALLEMAGNE Contre les avions français Strasbourg, lundi, 11 mai. On affirme qu'à la suite de l'atterrissage de deux avions militaires français sur le sol d'Alsace-Lorraine des instructions nouvelles ont été données aux fonctionnaire.: des douanes, aux gardes forestiers, aux gendarmes et aux maires des communes situées sur la frontière. A l'avenir, il serc permis à toute personne ayant- un pouvoir policier de requérir l'aide de personnes civiles et étrangères en vue d'arrêter les aviateurs étrangers qui atterri-raient dans le pays. Celui qui refusera de prêter inaai-Iorte au fonctionnaire, ou celu qui s'emploiera à aider au départ des avia teurs étrangers sera dénoncé à la police, Ce serait d'après les indications de Berlin que le gouvernement alsacién-lorra.ir aurait donné ces instructions. (a) AU REICHSTAG Fin de la aêuuce de Lundi Au Sv-.jot-UC xa. u-iscuoo.uii uli nudget de l'armée, le ac^aie soe.aas-.e Licoknechi ci t pris' ju pd.ro. e et dans un long. ùiscoiirs i » à cisi, eieve contre les relations nnernaiio-.-u.es e^stam enue quelques grand# iii-. ausi'iie-s et labiieants d'ar-ues ayant des aitereis coiiiniuiLs et dont l'exisltnce est ui 7 pèi'ii suspendu sur la tete ues nations, i-orateur cite, les relations existant entrt ^es grands établissements ivrupp, les -usines Pouiiioff et bivoda et d'autres-'entreprises be^<.-s, françaises, italiennes et aile • mandic-s.. Ces entreprises embrassent touU 3 .a.terre, ait-il li en esL de même de k 1 compagnie Nobel, a Londres, qui est re présentée dans toutes Les parties du mondt .i dont la fabrication des poudre est de .enue internationale. L: situation est près > que la même pour les constructions nava - tes et celle des moteurs d'aéroplanes. I ii es' malheur; <usement pas possible, di l'orateur, de contrôler dans quelle mes u in des membres de nos administrations et di notre Parlement sont intéressés dans ce: affaires II est fort regrettable de consta t.r que des officiers et des amiraux aile J inands font partie des conseils d'adminis tration de certaines de ces rociétés indus trieLles et que, d'autre part, des officier - français représentent les capitaux françai, t dans les consens d'administration' de cer r laines grandes entreprises nllemandes. Passant au procès Krupp, l'orateur di '- que ce procès a prouvé que le bureau ber llnois de la maison Knw a été un puis sant agent de corruption. Dans ce procès i':-îl, il s'agissait en partie de notre minis tire de la guerre et de l'administration d 1 notre marine. La maison Krupp est en re s !ations étroites avec les organes officieu: '■ du gouvernement. Lorsque l'étranger pass li -los commandes d'armes, La maison Krup ) *r'«rche à acheter la presse. Cela a ét prouvé dans 1e procès. Je ne retirerai pas Le mot de « Panama » qui a été prononcé au sujet de cette affaire. Un grand nombre de témoins, dit-il, n'ont pas prêté serment et dans cette affaire tous, les coupables n'ont, pas été arrêtes. Le ministre de la justice personnellement déclare lui-même se solidariser avec la présomption de corruption. (Premier rappel à l'ordre.) De même, le ministre dets affaires étrangères a couvert également de son autorité ces manœuvres. (Nouveau rappel à l'ordre.) L'orateur relaie ensuite plusieurs points de l'affaire et (au milieu de l'agitation générale) certains points de ce « procès de haute tmliison », dit-il En terminant, il dit. que la corruption ne fait que croître. Les fabriques d'armes mangent des pommes d'or, pendant que les dangers de guerre planent sur la tête de tous les peuples. L* ministre de la guerre prend la parole. Il conteste que le procès Krupp ait fourni la preuve de faits de haute trahison. Tous les intéressés ont eu à s'expliquer, dit-iL Il est incompréhensible que l'on rouvre ici cette question, après que l'administration die l'armée a fait remarquer éneirgique-ment qu'elle était décidée à intervenir et qu'elle a fait tout ce qu'il est possible de faire pour éviter le renouvellement de ces faits regrettables. Le ministre termine en disant que cette affaire causa à l'industrie et au commerce allemands un grand préjudice. (a) — La presse allemande a reproduit, d'après les ' journaux 'français, l'information kïivant laqueMe, le 8 mai, un express aurait failli ' écraser- sur la ligne de Bâle-Str-as, bourg l'automobile dans lequel se trouvait- l'empereur Guillaume et qui venait justement de'franchir la voie. L'administration des chemins de fer s'est livrée à çe sujet'à une enquête approfondie. 11 en résulte qu'il n'y a pas un mol de vrai dans cette affirmation. (a) ANGLETERRE La visite des souverains danois Londres, mardi, 12 mai. Les souverains danois se sont rendus ce matin au Guild Hall, où ils ont été reçus par le lord-maire, entouré d'une brillante assistance. Après un lunch, des discours ont été prononcés faisant ressortir les liens de famille et d'intérêts communs qui unissent ^Angleterre et le Danemark. (aj Manifestations suffragistes Londres, lundi, 11 mai. La représentation de gala donnée en l'honneur des souverains fut des plus brillantes. Une suffragette spectatrice des balcons se leva et voulut haranguer, le ro: George. Elle fut aussitôt expulsés. D'autres suffragettes lâchèrent du haut de le salle des papiers suffragistes. (a) Difficultés dans le Rand Johannesburg, lundi, 11 mai. Des difficultés semblent imminentes au3 mines de Randfontein, où les grévistes se plaignent d'être victimes de représailles Les salaires des contremaîtres blanc? auraient AfA diminués (ci) AUTRiCHË-HONGRîE La santé de l'Empereur Vienne, mardi, 12 mai. Le bulletin publié ce matin dit que l'Em. pereur a passé une bonne n-yit. Les manifestations catarrhales sont les mêmes. L'état général continue à être bon. (a) Les Délégations A LA DÉLÉGATION AUTRICHIENNE Budapest, lundi, 11 mai. Le comte Bêrchtold, parlant à la com mission de l'armée de la Délégation au tri chienne pour répondre à une question sui les manifestations a i itia u tr i cl ui ei mes er Italie, se déclare heureux d'annoncer qu'i est inexact que le drapeau autrichien au rai-t été brûlé à Venise. Il entretiendra h gouvernement italien au sujet de ces ma nifestations et il ne doute pas que ces ex plications se poursuivront dans l'espri qui répond aux rapports d'alliés des deu: nations. (a) La commission de l'armée de la délégation autrichienne a adopté les crédits de le marine. (b] A LA DELEGATION HONGROISE Budapest, liundi, 11 mai. La discusion de l'exposé du ministre de1 affaires étrangères à la Délégation hon groise a commencé. Elle a fait ressorti: quel,s efforts la monarchie a faits pour pré : venir une guerre européenne. La natio-r hongroise sans distinction doit mainteni: la*Tri'plioe, qui n'empêche pas les relation: : amicales avec Les autres puissances^ Auss les orateurs de l'opposition, notamment 1' . comte Apponyi, se déc.arent partisans iné . branlables de la Triple-Alliance. Mais 1< 1 gouvernement hongrois est coupable s t l'opinion publique, qui jusqu'à présen ? adhérait complètement à la Triplice, n'es • plus unanime. ; Le comte Andrassy désire une solutioi . pacifique des troubles de l'Epire, de ma . nière que l'amitié s'établisse entre la Grèc . et l'Albanie. L'orateur désire aussi que le; . îles occupées restent grecques, j Le comte Apponyi salue avec satàsfac j tion l'améliora tion des relations avec 1; . Russie, la France notamment, et 1'.Angle terre. (a) t M. Michel Karolyi déclare : C'est l'Aile magne qui profite de la politique du comti Bêrchtold. Nous nous sommes faits des ad versaires de tous les Etats balkaniques e nous n'avons manqué aucune occasion d'ê 2 tre désagréables à la Russie. L'orateur reconnaît, il est vrai, l'attitud' ç amicale de la France envers la monarchie e II termine en demandant au ministre com -j ment, après l'échec du projet Vitali, relati i aux chemins de fer orientaux* il entend as surer les intérêts économiques de la monarchie vis-à-vis de la Serbie au cas où les chemins de fer orientaux seraient expropriés par la Serbie. (*>) BRÉSIL Nouveaux dreadnoughts Rio-de-Janeiro, lundi, Il mai. Les journaux annoncent que l'Amirauté a décidé de faire construire un dread-nought de .30.000 tonnes, armé de canons de 15 pouces et qui remplacera le « Rio-de-Janeiro ».• Le ministre de la marine et le représentant d'une maison de construction anglaise seraient sur le point de signer le contrat. (a) BULGARIE AU S08RANIE Le Sobranié' continue la discussion de» responsabilités dans les désastres de la dernière guerre. M. Malinoff, chef du parti démocrate, se prononce' en faveur d'une large enquête parlementaire qui embrasserait toute la durée de la crise balkanique. (a) ESPAGNE Etat grave de M. Monteros Rios Madrid, lundi, 11 mai. L'ancien président du conseil libéral, M. Monterio Rios, est très gravement malade. 11 a reçu lundi matin- Les derniers sacrements. M. Montero Rios représenta l'Espagne dans les négociations de paix hispano-américaines et dans la conclusion du traité de Paris de 1898. (a) Mort de M. Montero Rios Madrid, mardi, 12 mai. On annonce la mort, ce matin à 7 h. !i0, de M. Montero Rios, ancien président du conseil. (a) Madrid, mardi, 12 mai. L'ex-président du conseil Monteros-Rios laisse une lettre adressée au Roi dans laquelle il exprimé sa gratitude pour tous les honneurs dont il fut l'objoî, de la part de. la reine Christine. Il manifeste le désir d'être enterré simplement et renonce, dans ce but, à la Toison d'Or et aux autres décoration;,. Le corps sera transporté ' demain à la gare du Nord, sans honneurs d'aucune sorte,conformément au désir du défunt, que le souverain a décidé de respecter. Il sera ensuite transféré dans un caveau de famille à Loureza (Pontevedra). (b) AU MAROC Macfnd, mardi, 12 mai. Une dépêche officielle reçue du Maroc annonce qu'une colonne espagnole a razzié un camp ennemi. Quatorze rebelles ont été tués. On a retrouvé le cadavre d'un cheval dont le harnachement a été reconnu pour appartenir à Raissouli. Les Espagnols ont eu cinq soldats européens et dix Aska- ui/hi — On mande de Barcelone : Les grévistes ont décidé 'e boycotter la Compagnie Transatlantique espagnole, (a] ITALIE TREMBLEMENT D£ TERRE Nouvelles secousses. — L'Etna entre en activité Catane, iundi, 11 mai. La direc-tion d* l'Observatoire de l'Etm communique ce matin que deux secousse; légères de tremblement de terre ont ét<! ressenties à Pronte. Elles n'ont pas occa' sionné de dégâts. Le cratère de l'Etna crache une quantité de cendres et de la fumée. (a Les socialistes et la franc-maçonnerie L u Humanité » reproduit une dépêche de Rome annonçant que les députés socia listes se réuniront aujourd'hui et, aprè: | avoir affirmé leur anticléricalisme, ils don lieront leur démission de francs-maçons J conformément à la décision du congrès so ci al i ste. (a ! Les étudiants de Rome Rome,, mardi, 12 mai. Les cours de l'Université de Rome, qu: ' avaient été suspendus à la suite des mani-• fes talion s des étudiants à propos des fête; de Trieste, ont repris aujourd'hui. Une réunion des étudiants a eu lieu auparavan dans la cour de l'Université. Pendant cette réunion, un étudiant, nommé Priolo, a déclaré que de même qu'ils ont su descendre dans la rue et faire entendre leurs pro ; testations, les étudiants seront prêts demain à courir à la frontière pour faire va-. loir une revendication sacrée. (b. ; PORTUGAL Les élections ^ Lisbonne, mardi, 12 mai. ' Suivant les journaux les élections géné raies des députés et sénateurs auront lier " dans la seconde quinzaine d'août. Le Par : lement actuel fonctionnera s'il est néces ^ saire jusqu'au 30 juin. (b t RUSSIE 1 La mission iiucî^t; r^çut: par le Tsar Livadia, lundi, U mai. 2 Lu mission extraordinaire turque a éL s reçue en audience solennelle au grand pa «ils. t'a'aad Dey a été introduit à V heures du soir auprès du Tsar. Après l'audienct i il lui a présenté les membres de la mis - sion. Un dîner de ^ala a étc offert à la mis sion turque. LVmpereur de Russie as ait i sa droite Taiaad bey et a sa gauche Izzc : pacha. A la même tabie avaient, pris plac< - tes autres membres de la mission, le mi L nistre des affaires étrangères, M. Sa.sonotf l'ambassadeur de Russie ù. Constantinople M. Je Giers; le directeur de la chancellerie : baron de Schilling; le directeur de section prince de Troubezltoï, etc. L'Empereur a levé son verre à la santi f du Sultan et à la prospérité de l'Empire ot tomaa. Après le thé, l'Empereur s'est entretenu gracieusement avec les membres de la mission turque. ta) SERBIE Les chemins de fer orientaux Belgrade, lundi. 11 mai. Le ministre d'Autriche a demandé au gouvernement que la Serbie rende à la compagnie les railways orientaux situés en territoire serbe. (a) rÏA (De notre correspondant.) Le sixième budget de M. Lloyd Gsorge. — Une grande réforme centralisatrice. — D'où vient l'argent. — Le taux de 1 u In-come-tax u et de la u Super-tax ». — Les nouveaux droits de succession. — Accueil favorable de l'opinion. LONDRES, 10 mai. M. Lloyd George u montré, pur- les propositions budgétaires qu'il a soumises a la Chambre dès communes, le 4 mai dernier, que, d'accord aveu ses collègues ou cabinet libéral, il restait fidèle a la politique financière inaugurée par lui en 10oa avec son laineux budget qui, au dire de lord liosebery, constituait, à lui seul, une « révolution politique et sociale de première grandeur ». Se trouvant en face d'un déficit de 5,330,000 livres causé par l'augmentation dès dépenses pour la marine (70 millions sterling), pour l'armé" (15 millions) et pour la mise, en œuvre. des réformes sociales .votées par le Parlement depuis quelques années, etc., le chancelier de l'Echiquier ne songe pas à le dissimuler, il le grossit, au contraire, et de ce déficit délibérément grossi, il se fait un outil pour réaliser d'autres réformes. Depuis longtemps, tin rouage important de, la machine politique anglaise fonctionne mal ou même ne fonctionne pas. Quantité de loi votées par le Parlement concernant l'éducation, l'assainissement des villes, la grande voirie, etc., stipulent que les dépenses auxquel-• les elles donneront lieu devront être couvertes par des taxes locales (rates), mais les autorités looa'es répugnent, à braver la mauvaise humeur de leurs concitoyens en leur ;mposant des contribu-tions.nouvelles.il en résulte que les actes du Parlement restent pour ainsi dire en panne. Ils y restent malgré les subventions annuelles s'élevant à peu près à huit millions de livres par lesquelles le Trésor public vient aujourd'hui en aide aux municipalités, mais sans que Je gouvernement impérial mette à ces versements aucune condition et sans qu'il ait aucun moyen d'en contrôler l'emploi. M. Lloyd George propose de changer tout cela. Il prend les. subventions existantes et y ajoute deux millions de livres spécialement affectées à l'application de la loi sur les pauvres, à la police, à l'entretien des routes, etc. Il prévoit de plus 4 millions de livres pour la santé' publique, 3,892,000 livres pour l'éducation et 750,00 livres pour les soins aux malades, etc. Ges subventions, tou-! tefois, ne seront accordées que si elles sont employées d'une façon judicieuse et efficace. Pour augmenter leurs ressources, M. Lloyd George donne aussi aux municipalités le droit, de taxer, d'après les évaluations faites par l'Etat, les immeubles bâtis ou non actuellement, taxés arbitrairement d'après leur valeur ' locative. M. Lloyd George propose, en somme, 1 une vaste mesure de centralisation éta-tiste. Il part de ce principe que les. .dépens. pour les routes, la police, l'éducation, la santé publique, et autres ser-1 vices publics du même genre sont aussi bien d'intérêt national que celles qui ont, pour objet la marine ou l'administration de la justice. 11 veut mettre fi à la rigide séparation entre les finances de l'Etat et les finances municipales qui existe aujourd'hui et qui, souvent, l'ait obstacle à tout progrès. On sait comment M. Lloyd George entend se procurer les sommes nécessaires pour combler le délicit du budget et pour accomplir les réiormes qu'il annonce. 11 ne demande rien à .ceux qui n'ont que peu ou pas de fortune. Il n'augmente pas d'un penny les impôts indirects, qui sont avant tout des impùts de consommation relativement plus onéreux aux pauvres qu'aux riches. Il pré-lère l'impôt direct avec lequel peut être réalisé le principe de la proportionnalité ou celui de la progressivité. II se contente d'user avec énergie des instruments fiscaux qui caractérisent la nouvelle politique financière de la Grande-. Bretagne et qui sont 1' Income-tax » ordinaire, la u Super-tax « et les droits sur les successions. L' « income-tax » ordinaire donnera, en plus de ce qu'elle donne maintenant, 5,500,000 livres, ia «Super-tax» 2,500,000 livres et l'impôt sur les successions 650,000 livres avec la perspective d'un rendement beaucoup plus important l'année suivante. Pour les revenus non gagnés par le travail, le taux de 1' « Income-tax » est porté de 1 shilling 2 deniers à 1 shilling 4 pence par livre. Les revenus gagnés par le travail ne dépassant, pas 1,000 livres continueront ;'i payer comme aujourd'hui 9 pence. De 1,000 à 1,500 livres, ils paieront 10 pence 12 au lieu do 9; de 1,500 à 2,000 livres, 1 shilling; de 2,000 à 2,500, 1 shelling 2 pence; de 2,500 à 3,000, 1 shilling 4 pence. taux de la « Super-tax » est modifié d'une façon non moins rigoureuse. Il

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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