L'indépendance belge

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s.n. 1914, 07 Mai. L'indépendance belge. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5m6251gf8t/
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SiO Centime&H EN BELGIQUE ET A PARÏ3 85* ANNÉE Jeudi 7 mai 1914 administration et rédaction I 7 rue de» Sable», Bruxelles BUREAUX PARISIENS . 11, place de la Bourse abonnements: ÉDITION QUOTIDIENNE jELGIQUE. Un in 20 »r. G mois, 10 fr. 3 moii, S(r. tUXEMBGURGlSr.-Dj 28 fr ■- 5 fr. •- S fr. ETRAHGEH -> «lr. » 22 (r. » Ufr. ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale ei d'Outre-men ■a pages, paraissant le mercredi Usi un 9S fWuica mil. moi» ISS t'rauca L'INDÉPENDANCE BELGE THOIS EDITIONS PAR JOUR. — SIX PAGxla \ ZÛNSERVATÏGIÏ PAR LE PROtiSES 1»7 Jeudi 7 mai 1914 Les annonces sont reçues» _ A BRUXELLES : aux bureaux du jou'jai. A paris ï il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM. John-F. Jones & G3, n<> Snow Bill, E. C.; à l'Agence flavas, n° ItS» Cheapside E. C.; et chez Neyroud & Fils, Ltd. n<M 14-18, Queen Victoria Street, et T% B. Browne^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. A AMSTERDAM ï chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2» A ROTTERDAM î même lirme, Wynhaven. 413. IN ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et M SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ 'Pi ITALIE : chez MM. flaasenstein & Vogler, à Milant Turin et Rome. (KtfiEW-YORE ; T.B, Browne. Ltd, lt East^d Stred» —'ni " I i H «111111 IHIBIH—■——1—TITI'M Édition du matin — itgggtMBH—naBBaMaMBM w MiB'.simmw JLujov.rà'hu: Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. -L'attitude des constitutiohnaiistes. — Le successeur éventuel du président Huerta. — Récit de réfugiés. — La haine contre les ;Américains. — Les douanes de la Vera-Cruz. En Russie. — La situation financière. — héiurmes importantes. — Emprunt- nécessaire.En Turquie. — Les différends aveci 'lira Grèce. En Albanie. — Prétendues cruautés contre les mu.su Lm an s. — Habitants turcs cruci-!i "'S. — Les combats en Epire. Aux Etats-Unis. — Catastrophe maritime. — In vapeur en feu. — Les survivants. Lettre de Turquie. Notes du jour, par J.-B. En France. — L'affaire Caillaux-Galmette. En Belgique. — Le Congo. Chronique mondaine. Les théâtres à Bruxelles. Les Chemins de fer chinois et les intérêts belges. (5e page). Chronique industrielle et scientifique (58 page). Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de, nos correspon liants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre Ç sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 6 mai Revue Politique -M. Lloyd George, chancelier de l'Echiquier, & présenté à. la Chambre des communes, il y a deux jours, le projet de budget pour 1914-1915. C'est le sixième budget qu'il présente et c'est de loin le plus considérable. Depuis le budget de 1909, qui prévoyait la grande réforme fiscale' et qui, pour cette raison, fut qua-liiié un ic budget historique », on ne vit une loi de finance produire une telle impression dans les milieux politiques. Ce budget dépasse, en effet, le chiffre de 5 milliards .230 millions, en augmén-tation de plus de 340 millions sur celui de l'année dernière. En 1013-1914, le budget était établi sur les bases suivantes : 198,243,000 livres sterling de recettes et 197,493,000 livres sterling de dépenses, soit un excédent de 7,500,000 livres sterling. Pour 1914-1915, les bases du projet de budget sont : 209,450,000 livres sterling de recettes et 209,203,000' livres -sterling 'de dépenses. Etant donné qu'on avait laissé entendre que le gouvernement libéral voulait réduire les dépenses et alléger les charges publiques, on doit reconnaître que ce budget accuse un sérieux recul dans la voie où l'on paraissait disposé à s'engager. 11 faut constater à la décharge du cabinet libéral que cet énorme accroissement des dépenses est rendu nécessaire d'abord par l'augmentation de la marine et de l'armée, ensuite pour couvrir les dépenses résultant des réformes sociales, enfin par l'obligation où se trouve le gouvernement de venir en aide aux budgets locaux et de développer les travaux publics. Les ressources nouvelles exigées par l'armée et la marine s'élèvent seules'à 85 millions de francs et le total de l'augmentation des dépenses courantes atteint environ 200 millions. En ce qui concerne la contribution de l'Etat" aux budgets locaux, M. Lloyd George propose de l'élever cette année de plus de cent millions de francs. 11 importe évidemment de créer de rtbuvelles ressources pour faire face à ces dépenses et, suivant, le principe qui l'a guidé jusqu'ici, M. Lloyd George entend les demander à la richesse acquise. 11 demande 5,500,000 livres sterling à une augmentation de l'income-taxe, 2,500,000 livres sterling à une surtaxe et environ 800,000 livres sterling aux impôts de succession. Seulement, le chancelier de l'Echiquier se garde de frapper davantage les petits revenus et les revenus moyens. L'income-taxe reste sans changement pour les revenus en dessous de 25.000 francs._Pour les revenus de 25,000 francs à 37,500 francs, l'income-taxe est. portée à 4.2 p. c.; les revenus de 37.500 à 50,000 francs payeront un droit de 5 p. c.; ceux de 50.000 à 32 500 francs, un droit de 5.80 p. c.; ceux de 62,500 à 75,000 francs, un droit de 0.20 p. c. De plus. !a Jaxe supplémentaire. qui ne frâppait i que les revenus supérieurs a l^o,OUO trancs, atteindrait désormais les revenus supérieurs à 75,000 francs. Quant aux droits de succession, la meme penséi de np frapper que les grosses fortunes a guidé le chancelier de l'Echiquier : ils sont augmentés de un pour cent pour les successions de un-million et demi a deux millions et demi et de 5 p._ c. pour les fortunes supérieures a deux millions.et d Du' côté libéral et démocratique. i< projet de budget de M- Ll°yd es fort bien accueilli, parce qu'il permet de supposer qua le gouvernement veut aller de l'avant en ce qui concerne, les réformes sociales et, notamment, qu'il veut compléter l'organisation .des services des assurances. Par contre, les conservateurs et les unionistes ne peuvent, manquer d'attaquer violemment le projet de budget, tout en évitant de combattre ouvertement les réformes sociales et d indisposer par là les éléments populaires. Ce qui prouve que les unionistes entendent exploiter la présentation de ce budget formidable avec les charges nouvelles qu'il comporte, c'est qu'ils insistent, dès à présent, pour la réunion du Parlement en une session extraordinaire d automne, afin de discuter les différents projets, notamment celui relatif à l'extension des assurances sociales. Les aiiiis du gouvernement ne paraissent pas disposés à entrer dans ces vues, 11 leur apparaît, qu'une session extraordinaire en automne pourrait présenter certains risques parlementaires pour le cabinet. 11 est à remarquer, en effet, que certaines dispositions du projet de budget de M. Lloyd George pourraient déterminer la défection de quelques éléments libéraux et. provoquer par là un malaise politique. C'est le cas pour l'augmentation des impôts de succession. Le principe de cette augmentation est combattu par des libéraux qui font valoir que cette charge ajoutée à la charge considérable de l'income-taxe sur les gros revenus doit pousser les possesseurs de grosses fortunes à prévenir les effets dé la loi en transférant de leur vivant leurs biens à leurs enfants et héritiers. Quoi qu'il en soil, on ne peut que constater que M. Lloyd George poursuit sa politique fiscale avec une rare unité et une rare opiniâtreté. Plus que l'action de tout autre membre du cabinet As-quith, celle de M. Lloyd George marque profondément le caractère social du cabinet libéral anglais. Le Mexique et les Etats-Unis LA MÉDIATION Mexico, mercredi, 6 mai. Le gouvernement mexicain a désigné MM Rabosa Louis Elguerrb et Auguste Rodriguez, jouissant au Mexique d'iine réelle -autorité- et offrant toutes garanties d'impartialité, pour servir d'intermédiaires auprès des républiques de l'Amérique du Sud qui ont offert leur médiation. Washington, mercredi, (j mai. . On essaie toujours de persuader le général Carranza à prendre part aux négociations des médiateurs, " (b) Les intentions des Etats-Unis Washington, mercredi, ti mai. Un haut fonctionnaire affirme que les Efcàts7ûriis ne voudront pas borner la médiation à un règlement pur, et simple de l'incident de Tampico, mais qu'il faudra l'étendre à l'intégrité du. problème mexicain et a l'établissement définitif d'un gouvernement constitutionnel. Jusqu'à ce moment, les forces américaines resteront probablement à la Vera-Cruz. Les médiateurs auraient fait un deuxième appel pour un armistice au général Carranza, afin qu'il puisse envoyer un représentant à Niagara-Fatls. Ce lieu a été choisi en raison de la proximité des Etats-Unis et de la facilité des communications téléphoniques. Niaga-ra-Fails est une station de villégiature; ce qui enlèvera t-o-uite idée d'une influence anglaise et européenne. (a) A LA VERA-CRUZ L'attitude des constitutionnalistes Torréon, mardi, 5 mai. Le général Vil-la a repouss'é toutes les offres des partisans du général Huerta; 1 engageant à se joindre à lui contre les Américains. Il reprocha aux partisans du général Huerta d'avoir eux-mêmes provoqué l'intervention de l'étranger pour arriver à leurs fins. Chihualiua, mardi, 5 mai. Les généraux Obregon, Gonzales, Matora et CaJXitlero et d'autres officiers supérieurs de l'armée rebelle ont refusé de se joindre aux fédéraux pour repousser l'invasion américaine. Washington, mardi 5 mai. Le représentant des rebelles mexicains annonce que l'artillerie que l'on attendait pour commencer l'attaque est arrivée à Tampico. (aj Les intentions des Etats-Unis New-York, mercredi, B mai. I.e « statu quo » ■ sera maintenu à La Ye-ra-Cruz, sauf, cependant s'il se produisait une attaque des fédéraux. Dans ce cas, les Etats-Unis mettraient à exécution le plan qui a été. préparé. L'intention bien arrêtée des médiateurs est d'ailleurs d'obtenir la suspension complète des hostilités durant les négociations. J (a) Les douanes de la Vera-Cruz Washington, mercredi, 6 mai. La question des recettes des douanes de la Vera-Cruz pendant l'occupation américaine est., réglée. 11 est entendu que tes fonds seront gardés intacts, afin d'être employés éventuellement au règlement des réclamations des porteurs étrangers de titres mexicains. (a) Ponts dynamités La Vera-Cruz, mrecredi,-G mai. . Dn.confirme que le, pont de San Francisco a sauté, ainsi qu'un autre plus petit s:; . tout, près de la Vera-Cruz. (b) ——» Edition Récits de réfugiés Londres, mercredi, (i mai. Le correspondant du « Daily Telegraph à New-York a envoyé , un compte, rendu h léressant de l'arrivée à la Nouvelle-Ortéan de 032 réfugiés venant du Mexique... Sa-v quelques exceptions, tous les Améric^jti paraissent très mécontents de la pôlitiq.1 des États-Unis au Mexique. D'autres oi: déclaré que c'était grâce àu drapeau ai glàis qu'ils avaient la vie sauve. Le d.'f peau américain, disent-ils, ne command plus aucun respect, au Mexique. « Je sui Américain, disait l'un d'eux,, mais je vou le dis, j'ai honte de mon pays. » Le , coi respondant ajoute des détails émouvant sur tes actes de sauvagerie commis pa les Mexicains contre, les Américains, hoir mes, femmes et, enfants. Ces actes de sat vagenie, dit-il, n'ont jamais été vengés, (s La succession de Huerta Londres, menc-redi, 6 mai. Le correspondant du- « Morning Post >: dans une longue dépêche de Washington fait observer que le gouvernement arnéri vain aura à, choisir pour la présidence d,: Mexique entre Carranza et Vilk), iorsqu le général Huerta aura été dépossédé d< pouvoir. Le correspondant pense que c'es Villa qui sera choisi. Il fait ressortir 1 faiblesse de la politique des Etats-Unis a: Mexique. (a L'hostilité contre les Américains Londres, mercredi, 6 mai. Une dépêche reçue de Washington indi que que bien que les vaisseaux de corn mer.ee américains soient l'objet de toute espèces . de. menaces, personne n'empéch les navires anglais d'embarquer leur charges. Cette dépêche ajoute que beaucou; d'Américains, se-tirent d'affaire de leu rnieax en se disant Anglais. (o taveîies de i'Ètranger ALBANIE Les horreurs recommencent Durazzo, mercredi, 6. mai. D'après des télégrammes reçus aujoui d'huà par le gouvernement, ' 200 Albarijju musulmans qui n'avaient pas puis là fuit devant les EpLrotés avaient été faits pr: sonniers" à 'Hermova,v au s"iid-est' dë Trep'É lâin, et traînés au village voisin de Kodra Là ils avaient été menés à l'église orthe doxe où on les aurait crucifiés vivant: L'église aurait été incendiée ensuite. Hier deitix jours après cet acte'de barbarie:quan les gendarmes ont. occupé Kodra, ils au raient découvert les cadavres à moitié cai bonisés. Cette nouvelle .a soulevé ici' un grande irritation. (e Les combats en Epire Athènes, mardi, 5 mai. Les troupes épirotes, à la suite des dei niers combats avec les Albanais, ont ' rr massé quelques cadavres d'officiers iU liens et bulgares. (f Fourniture d'armes Rome, mercredi, G mai. A propos des envois d'armes en Albanie le « Corriere d'ï-talia » écrit : Depuis que! que temps. La presse française insiste su l'envoi d'armes italiennes en Albanie, dor nant à ces nouvelles l'apparence d'une noi veauté, comme si de semblables envois ce chaient quelque but ténébreux. Or, tout 1 monde sait que l'Italie et l'Autriche se son engagées à doter lè nouvel Etat albanais d 20,000 fusils. (b) ALLEMAGNE L'impôt militaire Berlin, mardi, 5 mai. Plusieurs gouvernements étrangers or fait à la Wiilhelmstrasse des démarche pour, obtenir en faveur de leurs ressorti: sants l'exemption de la contribution extrc ordinaire pour la loi militaire. Quatre puis sances, la Grèce, la Roumanie, l'Italie et 1 Russie, ont des traités spéciaux et anale gues. Seule la Russie s'en est prévalut D'autres puissances, parmi lesquelles 1 Belgique, la Hollande et la France, s'ai puient, pour défendre leur thèse, sur 1 droit au traitement de la nation la plus f£ vôrisée; L'Autriche, les Etats-Unis" et l'Ar gleterre se sont abstenus de réclamer. I. gouvernement français a fait appuyer pa son ambassadeuir à Berlin la démarch russe et il a fait faire des démarches an* iegues. Dans les milieux.allemands on rappel! les déclarations officieuses du gouverm ment ailemand, d'après lesquelles il ne s'e git pas d'un impôt'de guerre et dont, pa conséquent, les étrangers n'ont pas à ûti exempts. On ne semble pas disposé enoire ail su-ccès des réclamations préseï tées.- (i Le traitement des fonctionnaires Berlin, mercredi, 6 mai. La commission du budget du Reichstag adopté aujourd'hui, en première lecture, l'unanimité, une loi portant modification dt traitements des fonctionnaires, bien que 1 secrétaire d'Etat aux finances eut. déclai que les conclusions -de la commission po: tant relèvement des traitements. des haut fonctionnaires eussent été jugées inaccej tables par le gouvernement. (b! L'exposition du Livre Leipzig,' mercredi, 6 mai. Aujourd'hui, à midi, a eu lieu .l'inauguri tion de l'Exposition internationale du livr et de la lithographie, en présence du roi .d Saxe, de la.princesse Mathilde de Saxe, d nombreux invité?,, parmi lesquels les secr< tnir.es d'Etat Delbruck et Soif, les ministre de Saxe,, le corps diplomatique. Le Roi du matin — visité l'exposition et notamment les pavil. Ions officiels'de l'Italie, de la France et de l'Angleterre. (b) ANGLETERRE s A la recherche d'une solution au problème de l'Ulster s De> Londres au' « Ma tin » . ® Le <( Times » de ce matin se dit. en mesure d'annoncer qu'une entrevue privée a eu lieu hier entre M. Asquith, premier ministre; M. Bonar Law. chef du parti conservateur-, et e Eii* Edward Cars on, chef des protestataires s de l'Ulster. s Cent soixante députés libéraux et un nombre un peu moins élevé de députés unionis-s tes ont donné leur assentiment au régime r; fédéra:!, comme.étant le seul moyen de sor- - tir de l'impasse où l'on se trouve dans l'af- - -'faire de l'Ulster. (a) AUTRICHE-HONGRîE L'état de l'Empereur Vienne, mardi, 5 mai. ' D'après le bulletin publié ce soir, aucun \ .changement n'est signalé dans l'état géné-ral de l'Empereur, l^a toux seulement a } été moins forte pendant ta journée. L'Em-J pereur a passé une heure dans la petite j galerie, dont les fenêtres étaient ouvertes. , (a) , . Vienne, mercredi, G mai. j L'Empereur a passé une bonne nuit. '.1 n'y a pas de changement à signaler dans son état. (a) La visite de l'escadre anglaise Trieste, mercredi, 6 mai. ' ] Le commandant de ta flottille austro-'. 'hongroise de torpilleurs a donné aujour-' d'ïui'i un déjeuner à bord de son croiseur ^ n Saint-Georges » en l'honneur des officiers r de la marine anglaise qui sont actuellement , à Trieste. Ceux-ci ont assisté ce soir chez ' le, préfet maritime à un dîner suivi d'une ■ - réception. (a) Trieste, mercredi, G mai. Au dîner qu'il- à offert hier en l'iionneur des-officiers anglais, le contre-amiral Kou- - "delka a porté un'toast au roi d'Angleterre et à la continuation de l'amitié traditionnelle entre la Gtande-Bretagn ; et l'Autriche-Hongrie.Le contre-amiral Troubridge a répondu .en portant un toast, à l'Empereur et à la ma-3 rine austro-hongroise. (a) ESPAGNE La grève des marins Bilbao, mercredi, G mai. ■ Les capitaines, officiers et mécaniciens de la marine marchande ont déclaré la ', grève générale à partir de minuit. Leurs 1 collègues de Barcelone, Gijon, Santander, - La Corrogne, Sévillè et, autres ports ont - adhéré au mouvement, I.e nombreux navi-e res sont immobilisés à Bilbao et dans di-,) vers autres ports. (a) ETATS-UNIS CATASTROPHE MARITIME Un paquebot en feu. — Les survivants New-York, mardi, 5 mai. ) Un radiogramme reçu à Sable Island du paquebot « Krancûnia », de la Compagnie Cunard, annonce qu'une embarcation contenant treize survivants du vapeur anglais , Çolumbian », parti d'Anvers pour New-. York, a été sauvée par le vapeur « Fran-r conia ». Le « Col u m bran » avait pnis feu - au large dimanche passé. Une autre ern- - bareation, contenant le premier et le deu- - xième lieutenants et dix-sept hommes, n'a e pas encore été retrouvée. t L'agent de la Compagnie Cunard à New-e .York a reçu une dépéclie du vapeur «Fran-conia » disant que l'embarcation du (t Co-lumbian » avec le premier et le deuxième lieutenants et dix-sept autres marins n'a pas été nècfueiî'lie et- que Les recherches continuent. Les hommes sauvés sont dans un état pitoyable. Ils ont passé quarante t heiu-es dans leur barque. Ils disent que s l'incendie s'est déclaré à bord du « Colum-i- bian » dimanche, et que presque immédia-.- tenicnt après il y a eu une série d'explo-i- sions violentes. L'appareil de télégraphie a sans fil a été détruit. Parmi lies sauvés se - trouvent l'employé du télégraphe sans fil !.. nommé Di'ohan, Anton Elias, charpentier, a Iverson, second maître, Au-gust Prunz. i- La Compagnie Loland, propriétaire du e « Columbian )>, annonce que le navire ne l- portait pas de passagers et que son équi- i- page se composait de G0 à 70 marins, (a) e r * * * e Le capitaine du « Franconiâ » annonce par radiogramme qu'il a abandonné à 7 heures la recherche de l'embarcation du e « Columbian » et qu'iil va coniinuer son voyage ver-3 Boston. Deux autres navires ■" se dirigent vers le lieu du sinistre pour r continuer à rechercher la barque. (a) e _ Les rescapes [. New-York, mercredi, 6 mai. L) Un radi otéiégr a m me reçu du navire «Manhattan», par voie de l'île "de Sable, annonce que ce vapeur a sauvé le capitaine et treize hommes de l'équipage du vapeur « Colurn-a bian ». Un mécanicien a été tué par une des à explosi "ns'qui ont u lieu à bord du vapeur s et un'matelot s'est, noyé en sautant du na-e vire. Le a Manhattan » continue à reclier. cher le troisième canot contenant dix-neui ■. hommes. Le nombre total des sauvés est iS maintenant de vingt-sept. (b) )- L'Exposition de San-Francisco lxndres, mardi, 5 mai. M. Asquith, recevant une délégation .qu demandait que l'Angleterre participât offi-i ciellement à l'Exposition de San-Francisco, e fait bon accueil à !a proposition que le gou-e vernement élevât un pavillon spécial. Il a e promis .de soumettre cette idée au cabinet, î- ajoutant que sa réalisation constituerait un s acte de courtoisie, s-^qs entraîner de gros-a . sos dépenses. (a) ITALIE L'Italie et la Triplice Rome, mercredi, G mai A propos des tendances allemandes vers lin accord, avec l'Angleterre, « Il Resto del Cariino » écrit : Pourquoi l'Italie ne suit-elle pas l'exemple de l'Allemagne ? Pourquoi. ne revient-elle pas à là politique de liberté des mouvements" en dedans et en dehors de la Triplice pour la défense efficace des intérêts italiens en traitant avec l'une ou l'autre des puissances juropéennes ? Est-il possible que quelqu'un chez nous puisse concevoir et. ce qui est pire, poursuivre une politique • tripiieienne aveugle, étroite, inspirée par • ia crainte non pas même de tomber dans le péché d'infidélité, mais d'être soupçonné d'infidélité ? (b) ROUMANIE La revision de la Constitution Bucarest, mardi, 5 mai. Le Parlement a adopté en troisième lecture la toi concernant la revision de la Constitution. Il s'est ensuite dissout. Les nouvelles élections commenceront le 31 mai. La convocation de l'assemblée constituante est fixée au 18 juin. (a) RUSSIE La situation financière . Saint-Pétersbourg, mardi, 5 mai. Le ministre des finances a déclaré qu'il était nécessaire de différer l'émission de nouvelfles valeurs sur le marché jusqu'à ce qiue les'circonstances - soient plus favorables. La commission des finances a émis le vœu de voir établir la quantité d'or cir-cudant dans l'Empiré e.t aussi de voir restreindre l'émission des billets et des petites valeurs. (a) Le budget Saint-Péter sbourg, mercredi, 6 mai. Les chiffres essentiels du projet de budget pour 1914 qui ont été cités par le rappor. teur de la commission du budget, à la Douma, sont les suivants : Recettes ordinaires : 3,571,159,258 roubles, dépassant de 330,000 celles de 1913. Recettes extraordinaires : 13,400,000 roubles, sans changement. Dépenses ordinaires : 3,299,119,168 roubles, dépassant de 287 millions de roubles celles de 1913." Déipenses extraordinaires : 253,209,000 roubles. La commission a compris dans: le budget 28 millions de roubles pour le rachat des obligations 4 1/2 p. c. de l'emprunt de 1905, en imputant cette dépense sur l'encaisse disponible. L'encaisse disponible pour 1914 s'élève à 515 millions, de roubles environ (a) A LA DOUMA Suite de la séance de mardi Réformes ïinancières M. Bark, administrateur du ministère des finances, a déclaré au cours de la séance d'aujound'hui que l'utilisa tion des ressources naturelles inépuisables de la Russie était le but principal de la politique financière russe. M. Bark a ajouté que la réforme de la Bourse de Saint-Pétersbourg était devenue nécessaire et que, d'autre part, il fallait établir une banque pour le crédit agricole. L'organisation d'un tel établissement, a-.t-il déclaré, doit être reliée aux affaires de la Banque de la Noblesse et de la Banque des Paysans. Le ministre des finances, a continué M. Bark, s'occupe d'améliorer le réseau des chemins de fer, les routes et les voies navigables. Emprunt nécessaire Pour cela, un emprunt est nécessaire. D'autre part, comme les voisins de la Russie ne cessent de s'armer, celle-ci ne saurait renoncer à augmenter Les dépenses afférentes à la 'défense nationale. Critiques M. Chingaroff, cadet, a fait une longue critique du discours de M. Bark. Une augmentation des dépenses, a-t-il déclaré, conduirait. promptement à la perte de l'équilibre financier*. Les relations par trop étroites dies banques russes et dès syndicats industriels ont été préjudiciables à la prospérité économique de la Russie. Ije président du conseil a invité les députés à venir le trouver parfois, afin que certains faits ne soient pas faussement interprétés. C'est à la tribune que les fausses interprétations doivent être corrigées. Il appartient à la Douma de critiquer la politique générale du gouvernement. La prochaine séance aura lieu jeudi. (a) * * C'est la première fois que M.Gorémykine, président du conseil, prenait la parole en séance, plénière de la Douma. C'est la première fois que le président a dù faire appel à la force armée pour l'expulsion de députés depuis la constitution de la Douma. L1 en est résulté une certaine émotion sur les bancs de la Chambre et dans les tribunes occupées par le public. (a} TURQUIE La convocation de la Chambre C'.nstantinople, mardi, 5 mai. Ijx convocation de la Chambre des Députés est fixée définitivement au jeudi 14 courant. Le gouvernement a envoyé l'ordre par télégraphe aux gouverneurs des vi-Wyets d'aviser les députés. Halil bey, député ■ de Castamouni, président du conseil d'Etat, est seul candidat à la présidence d£ la Chambre. Nail bey, sénateur et ancien .ninistne des finances, sera probablement rmimé président du Sénat. (a! Les musulmans en Macédoine Constantinople, mardi, 5 mai. La Porte a envoyé à ses ambassadeurs près des grandes puissances, pour être communiqué aux gouvernements, un deuxième mémorandum contenant une longue mÊOfi-ïJ-:■■—il 11 iib 11 atca—ï i liste de nouvelles vexations créées à l'élément musulman en Macédoine et qui les frappent sous les yeux des autorités hellènes civiles et militaires. Les vexations sont indéniables, dit le mémorandum, et il donne des détails et cite des faits. Trois cent mille musulmans auraient diî abandonner le uns maisons et leurs biens, pour émigrer en Turquie, et le gouvernement est fort gêné pour subvenir aux besoins de tous ces malheureux. Le mémorandum signale'en terminant la même si» tua tion à Mytiiène. Il espère que les puissances interviendront auprès du gouvernement grec pour sauvegarder les biens et l'honneur de l'élément musiuitman. (ajj L'emprunt. — Premier versement Constantinople, mardi, 5 mai. La Banque Ottomane a effectué au jour-» d'huà au Trésor turc un premier versement sur l'emprunt de 22 millions de livres. Lé ministre des finances a payé deux mois de traitement aux fonctionnaires. (a)' La réorganisation de la flotte Constantinople, mercredi, 6 mai. Le comité de la flotte'a envoyé hier 249,000 livres turques, comme premier versement pour- le nouveau dreadnought « Fathy ». Les réformes en Asie-Mineure Les deux inspecteurs généraux Weste-nenk et Hoff. partiront, pour l'Asie-Mineure aussitôt après la ratification par la Chambre de la loi concernant l'administration des vilayets. Les sept provinces de l'Anatolie orientai© sont divisées en deux zones d'inspection. Ua première comprend les vilayets d'Har-pout, de Diarbekir, de Bitlis et de Van. L'inspecteur Hoff aura sa résidence à Harpout.- La deuxième zone comprend-les vilayets de Trebizonde, de Sivas et d'Erzeroum. L'inspecteur Westenenk aura sa ' résidence à Trebizonde ou à Erzindjan. (b) — L'ambassadeur de Turquie ' à Vienne,; Ililmi pacha, est attendu à Constantinople.; Oh prétend qu'il aurait demandé son rap« pe.l pour des raisons personnelles. (a)' — Les sénateurs des territoires annexés! de Thrace, de Macédoine et d'Albanie devront présenter leur démission avant l'ouverture de la session parlementaire. (a).' v --j Lettre de Turquie {De notre correspondant.) Les réformes en Anatolie. — La Turquie eC les puissances. — Les Grecs de Thrace.—. I.a mission du général Coanda. CONSTANTINOPLE, avril. Depuis que l'on parle de réformes dans l'empire ottoman, et spécialement en'Anatolie, les représentants ou agents turcs ici et à l'étranger s'efforcent d'état blir l'efficacité future de ces réformes qui, selon eux, amèneront la rénovation complète du pays. On a lu récemment dans ce journal un exposé détaillé tendant à servir cette dialectique invar'a. ble dont le défaut principal est d'être officielle ou officictre et complètement en désaccord avec l'histoire. Aussi ne peut-on qu'applaudir aux ré. serves, sag-es entre toutes, qui ont précédé cette publication, lui enlevant d'avance tout caractère probant. Sur quoi se basent, les Jeunes-Turcs pour annoncer des résultats mirifiques comme ceux qu'ils évoquent dans leurs journaux ? Sur le projet discuté au temps de Mahmoud Chefket pacha, revu et corrigé par le cabinet Saïd Halim et, enfin, amendé par l'Allemagne et la Russie (représentant chacune l'un des deux groupements européens) en ce qui concerne 'les sept vilayets formant !e^ deux zones d'inspection en Anatolie orientale. Ce n'est pas la première fois, hélas, que l'on se base sur ce projet pour concevoir des espérances que les événements ont toui jours démenties. Après la guerre de Crimée aussi, lorsque la Turquie jouissait de la bienveillance des puissances occidentales, 011 a cru à une rénovation politique de cet Etat à la faveur du Hatti Humayoun, promulgué sui l'ordre du sultan Abdul Medjid I". La Porte était, alors, parée de bonnes intentions, et, après Rechid pacha, qui obéissait en tout au buyuk eltçhi {grand ambassadeur), Sir Stratford de Redcliffe, plus tard lord Canning, elle a eu à sa tête des hommes comme Aali pacha et Fuad pacha. Ceux-ci édictèrenfc maintes près» criptions telles que la loi des vilayets, l'inspection de l'administration au moyen d'agents spéciaux qui devaient en référer au pouvoir central et que l'on désignait sous lé nom de djornal-djis1 une série de mesures, enfin, témoignant de leur désir de régénérer l'Empire. Et, pourtant, rien n'est résulté ds ces tentatives. Seules, quelques chaussées, construites par Midhat pacha dans le vilayet du Danube, attestèrent la prij-sence d'un effort fait dans la voie d'une bonne administration. Mais cet effort tenait, à Midhat pacha, père de la Constitution actuelle. Le reste de la Turquie d'Europe et l'immense Anatolie continuèrent * croupir dans le marasme,tant il est Vrai que le sort du pays ne dépend pas des lois promulguées sur :e papier, mais de leur application sur place avec les tempéraments qu'exigent la configuration du sol et le caractère des différentes populations soumises à la domination turque. Or, jusqu'ici, •! n'y a eu aucune application et l'on n'a fait pour ainsi dire que ranger des paperasses en jouant sur un clavier qui ne donnait aucun son. Pourquoi cette impuissance qui, à mesure qu'elle se perpétuait, obligeâ t le gouvernement de Stamboul à jffirmor de plus en plus -sa sincérité réformatrice, payant ainsi par des mots ce qu'il 11e fournissait point

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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