L'indépendance belge

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s.n. 1918, 26 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x34mk66d9r/
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BELGE INDEPENDANT ADMINISTBATION ET REDACTION : îîSïf!' .» TUDOS house. tudok ST.. B.C. «. JEUDI et VENDREDI 26 et 27 DECEMBRE 1918 abonnements^6 mois. u shillings TELEPHONE: CITY 39ft> _ _ (l AN. 32 8HILLINGS OBJETS ENLEVES PAR LES BOCHES OOCUMENTS - ESPECES - VALEURS MOBILIERES OBJETS DART - RECLAMATIONS A FAIRE AVIS i5.0 PUBLIC Aux termes du paragraphe II du protocole de clôture des travaux de la Commission Internationale d'Armistice de Spa, qui a fixé les conditions d'exécution des clauses financières de l'armistice, le gouvernement allemand fournira incessamment au gouvernement belge des relevés dûment certifiés, faisant connaître, d'une part, tous les documents, espèces, valeurs mobilières ou fiduciaires, ou objets d'art touchant aux intérêts publics et privés, qui ont été enlevés ou recueillis dans la partie envahie du pays, et, d'autre part, les lieux d'où les dits documents, espèces, valeurs ou objets d'art< proviennent, les endroits où ils se trouvent présentement, ainsi que ton S renseignements utiles pour leur restitution aux ayants-droit. En vue de permettre au gouvernement belge de vérifier l'exactitude des dits relevés et d'exercer auprès du gouvernement allemand toutes îevendications ultérieures relativement aux valeurs enlevées ou recueillies par les Allemands, tous les intéressés, belges ou alliés, sont priés de faire connaître à la délégation financière belge siégeant à la Banque Nationale de Belgique le détail des valeurs dont ils réclament la restitution. A l'effet de faciliter l'examen et le • classement des Réclamations, celles-ci seront subdivisées en quatre catégories : 1. Réclamations visant des documents ; 2. Réclamations visant des espèces et billets de.banque; 3. Réclamations visant des "valeurs mobilières" ; 4. Réclamations visant des objets d'art. Il est spécifié, à titre purement indicatif et en aucune façon limitatif, qu'il faut notamment comprendre : 1. Dans les "documents," les archives publiques ou privées, et en particulier celles des officiers publics et ministériels ; les matrices et plans cadastraux ; les rôles des contributions ; les registres de comptabilité, ainsi que les modèles, dessins, plans, marchés, devis, etc., pris dans les administrations publiques, les établissements industriels ou commerciaux, ainsi que chez les particuliers. 2. Dans "le?s espèces," les billets de banque et toutes valeurs monétaires prises soit dans les caisses publiques, soit , dans les caisses privées, y compris le3 avoirs de banques^ les cautionnements imposés aux banques, sociétés ou particuliers, ainsi que les avoirs enlevés par les séquestres, appartenant à des sujets belges et des Puissances alliées. 3. Dans les "valeurs mobilières," celles prises dans les services publics, dans les établissements privés ou chez les particuliers, ainsi que celles trouvées soit dans les tranchées, soit dans les habitations abandonnées, ou celles remises en cautionnement ou à tout autre titre aux autorités allemandes, l'expression "valeurs mobilières" doit s'entendre des actions, obligations, bons de caisse, chèques, accréditifs, mandats de paiement, effets de commerce, et tous autres titres de crédit nominatifs ou au porteur, à l'exclusion des meubles, outils, vêtements, objets de ménage, marchandises, etc., dont la revendication n'est pas du ressort de la Commission financière. 4. Dans les objets "d'art," exclusivement les œuvres ayant une valeur artistique caractérisée et pouvant être nettement décrites et identifiées. Pour chacune des catégories ci-dessus, il y a lieu de faire une déclaration séparée.Les déclaqftions datées et signées porteront en tête l'indication de la catégorie des valeurs qu'elles concernent (1. Documents ; 2. Espèces ; 3. Valeurs mobilières; 4. Objets d'art), et mentionneront les noms, prénoms, profession et domicile des déclarants. Elles seront adressées en franchise de port à la Délégation financière belge à la Commission Internationale d'Armistice, à la Banque Nationale de Belgique, rue du Bois Sauvage, à Bruxelles. Les intéressés sont instamment invités à formuler leurs réclamations avec la i plus grande précision possible avant le | 15 janvier prochain; à cet effet, ils n'omettront aucun détail, aucun renseignement, particulier aux objets leur enlevés et susceptible d'être admis comme éléments de preuve ou dommage subi. Citons notamment : la date exacte ou tout ' au moins approximative de l'enlèvement, le nom des militaires ou la désignation des autorités ou organismes qui y ont procédé, une copie du récépissé qui aurait été délivré, la dénomina#on complète des documents ou titres, leurs nu-" méros, leur échéance, leur valeur nominale et effective, le montant exact "des 1 cautionnements constitués ou des avoirs : séquestrés, la description exacte de l'ob-" jet d'art et le nom de son auteur, la fac- ■ ture et le prix d'achat, des témoignages > de tiers honorables, 'etc. » Pour chaque objet, titre ou document, - la valeur que leur attribue le proprié-5 taire sera indiquée. Il est spécialement recommandé aux » intéresses d'adresser leurs réclamations ■ à la Délégation financière belge à la t Commission Internationale d'Armistice - (Banque Nationale de Belgique à Bru- - xelles) au plus tard avant le 15 janvier i prochain. Bruxelles, le 11 décembre 1918. Le Ministre des Finances, (s.) DELACROIX. La QUESTION du Lî M BOURG Le "Matin" de Paris publie les deux télégrammes suivants reçus de son correspondant à La Haye : "Le ministre des affaires étrangères van Kamebeek a prononcé aujourd'hui à la seconde Chambre un long discours, plaidoyer au sujet de sa politique vis-à-vis des gouvernements alliés en ce qui concerne l'incident survenu entre le gouvernement belge et le gouvernement hollandais, à propos du passage des troupes allemandes par le Limbourg. "Le ministre explique que le débat repose sur un malentendu : la lettre adressée le 12 novembre par le gouvernement hollandais au gouvernement belge, au sujet de la libération des internés i>elges subordonnée à l'assentiment du gouvernement allemand, constituait simplement la réponse à une demande du ministre de Belgique à La Haye formulée à la date du 4 octobre. "Cette lettre n'avait aucun rapport avec l'armistice conclu le 11 novembre et c'est une pure coïncidence si la lettre rédigée avant cette date fut envoyée le 12 novembre, c'est-à-dire le jour même où, l'armistice étant un fait accompli, l'autorisation du passage par le Limbourg fut accordée aux troupes allemandes. "Dès le 13 novembre, le ministre des affaires étrangères assurait verbalement au baron Fallon, ministre de Belgique à La Haye, que le gouvernement hollandais ne voyait plus aucune difficulté au départ des internés belges. "Relativement à des projets annexionnistes belges, dont une partie de la presse belge se fait l'écho, le ministre déclare qu'il n'y a aucune raison de croire que ces projets rencontrent une approbation quelconque de la part du gouvernement belge. M. van Karnebeek ne pense pas que le ministre des. affaires étrangères belge, M. Hymans soit mal disposé envers la Hollande. "En ce qui concerne les rapports avec la France, le ministre ne peut pas s'imaginer que l'opinion française soit vraiment hostile à la Hollande. Les sympathies pour la Franoe dans le peuple hollandais sont anciennes et profondément sincères. Le ministre s'en tient au communiqué du 4 novembre, émanant des gouvernements associés et suivant lequel ces gouvernements n'ont pas discuté des questions d'anne' ions, lors de la conférence inter-alliée. Parlant de la légation» des Pays-Bas à Paris, le ministre exprime son entière satisfaction concernant lea services dirigés par le chevalier de Stuers. Le gouvernement a jugé utile de renforcer le personnel de la légation de Paris, mais ne croîtras devoir, en ce moment, apporter un changement dans la direction de la légation. "Aveo la Grande-Bretagne, le ministre pense que les excellents rapports actuels se maintiendront dans l'avenir. Il y a de bonnes raisons pour la Hollande d'avoir confiance. Le peuple hollandais doit rester uni, mais examiner les choses dans un esprit d'équité et comprendre le sentiment des peuples qui ont atteint leurs idéaux au prix de si lourds sacrifices. e "Le ministre ajouta que si la Hollande i- était appelée à participer à la Conférence - de la paix, une délégation spéciale serait s envoyée, mais jusqu'ici rien n'est connu ■- à ce sujet." Le ministère se rend solidaire de M. van !t Karnebeek La "Telegraaf" assure que le ministre des affaires étrangères, M. van Karne- . beek, a manifesté l'intention de démis-usionner. Il a même fait part de cette intention !" à la reine. II a consenti à conserver le l" portefeuille sur les instances du prési-b dent du conseil, qui s'est trouvé dans h l'impossibilité de lui donner un succes-seur, par suite du refus du ministre des Pays-Bas à Londres, le Jonkheer de h Marees van Swinderen. Le président du conseil et les mew-bres du cabinet ont décidé M. van Karnebeek à rester, en lui assurant que son départ entraînerait la retraite du mi- x nistère tout entier. .s a L'Escaut :e Les Pays-Bas ayant permis aux î- troupes germaniques de traverser le Lim-:r bourg hollandais, le■ gouvernement d,e la Grande-Bretagne vient d'aviser la Hollande qu'elle réclame le droit de ravitailler ses troupes d'occupation en Allemagne par la voie de l'Escaut et du Limbourg hollandais. I La question des vivres en Belgique X i> Au cours d'une interview avec M. Wauters, ministre belge de l'intendance, le correspondant de l'agence Reuter a n noté les déclarations suivantes: s, " Nous n'avons," dit M. Wauters., l- " ni stock de céréales, ni les moyens de transport nécessaires à l'importation et à la distribution des vivres dans les dif-férentes. parties du pays. Il est donc es-3S sentiel que les Alliés de la Belgique, dont l'aide nous fut si généreusement accor-3~ dée en d'autres circonstances, viennent 'e immédiaterrient à notre.aide en cette 5" pressante nécessité. La Belgique a ;> grand besoin de tonnage, non seulement ïa pour importer les vivres, mais pour les u #<pédier des ports d'arrivée aux endroits les plus menacés par la famine. Il est cs- II sentiel aussi de démentir les récits des 'e étrangers, qui reçoivent une fausse impression d'abondance, pour avoir vu, ^ dans les restaurants de Bruxelles, des vivres à profusion, mais à des prix exor-bitants. ' En réalité, la grande masse de ^ la population est épuisée par de longues l' privations. 1 Les Allemands ont emporté à peu près & toutes les céréales. Le pain est encore très lourd et de couleur grise. Les ma-^ lades seuls reçoivent une ration de pain « blanc. Le gouvernement a l'intention de j régulariser dans tout le pays la Qualité du pain, selon les ressources dont il disposera en matières céréales. Le prix sera fixé à 40 centimes le kilo; la ration quo-];> tidienne étant de 450 grammes, avec une •_ allocation supplémentaire d'un kilo aux .e ouvriers. i- Les pommes de terre ne manquent e. pas ; mais, à cause de l'absence de trans-3e port, le prix en est élevé en différentes !_ villes : 60 centimes le kilo à Bruxelles. lé Le sucre fait défaut. Il est impossible d'en fournir aux chocolatiers et aux fa-îc bricants de confitures, dont les ouvriers i- chôment en conséquence. i- Le bctail belge est très réduit, la riol-lande ayant suspendu l'exportation du I- bétail hollandais. Aussi le lait, le beurre, sont-ils extrêmement rares. Le lait pur l~ est réservé aux enfants, aux malades et îs aux vieillards ; il se vend, abonda ment " baptisé," à Fr. 1.40 le litre. Quant au beurre, il se paie Fr. 30 le kilo. Le ministre, parlant du comité national d'intendance, annonça que des importa-, 'e tions considérables arriveront sous peu d'Amérique. " La Hollande ne se refuse ' point à nous envoyer du bétail," ajouta g M. Wauters, " mais elle exige du char-j/ bon en retour. Et nous n'en avons pas „' nous-mêmes. Quant à la viande américaine, nous ne pouvons en importer, ,e faute de glacières et de wagons réfri-1s gérants. [e Au sujet des vêtements, l'Amérique ir nous en expédie des quantités notables, 5. qui parviendront bientôt en Belgique. Il n en est de même pour les cuirs, qui ne i- tarderont pas à baisser de valeur, :s pourront être obtenus à des prix raisonnables." NOTRE CHANGE Monsieur le Directeur, Si cette histoire amuse vos lecteurs, nous allons la continuer... Votre correspondant, W., qui garde l'anonymat — au fait, pourquoi? — s'attend-il à être pris au sérieux lorsqu'il émet ses sentences en matière de change ? On serait tenté d'en douter,car il confesse, aveo candeur : 1. Ne pas comprendre que le désarroi de la circulation monétaire en Belgique puisse exercer une influence sur les fluctuations du change belge à Londres; 2. Ne pas saisir la distinction qui existe entre le prix des billets de banque et le cours du change propremènt dit, c'est-à-dire la cote de la devise (chèque ou versement) . Or, cette cote indique seule l'état du change d'un pays. Elle peut d'ailleurs s'écarter très considérablement du prix du billet de banque, ainsi que le montreront les deux exemples suivants : En avril dernier, les billets de la Banque d'Angleterre se négociaient en Hollande au cours approximatif de 16 florins par livre sterling, tandis que le cours dv: chèque sur Londres était inférieur à 1C florins. Pendant longtemps (à l'époque où i, 'était encore possible de communiquer avec la Russie) on pouvait obtenir, à Londres, pour une livre 40 roubles pai versement télégraphique, mais 27 roubles seulement en billets de banque russes. Je ne compte pas user davantage d< l'hospitalité que vous, avez bien voulu m'aceorder dans vos colonnes. P. RAMLOT. On dit en France... On dit eh Belgique... Il y a eu un peu de mauvaise humeui au parlement français contre M. Clemenceau. On lui reproche de ne pas avoii exigç la démobilisation de l'armée allemande, par une clause du traité d'armistice signé le 11 novembre dernier. A ce: reproches, il répond que tout le monde l'a applaudi avec frénésie, lorsqu'il s donné lecture de sa teneur, et qu'ei: réalité, la démobilisation des troupe; boches a commencé virtuellement, dès h lendemain de la signature de l'armistice ce qui en somme est vrai. Cependant on fait, sinon à M. Cle n-euceau, du moins à son ministère, de* reproches plus justifiés. On dit notam ment en Franoe: "La façon dont se faii le ravitaillement de nos pays du Nord cinq semaines après la signature d< l'armistice, n'est pas' excusable: i Lille, où il y a une grosse agglomération un conseil général et un conseil rnunici pal influents, actifs et débrouillards, le choses vont encore à peu près. Mai dans les petites villes et les villages d< l'Aisne, des Ardennes, du Nord, di Pas-de-Calais, de la Meuse et de Meur the-et-Moselle, nos malheureux compa triotes continuent à être en guenilles, î peine nourris, avec pour toute fortun< des bons allemands perçus en échange di leur mobilier, de leurs vêtemeuts et di leur linge réquisitionnés par l'ennemi sans qu'on fasse quoi que ce soit pou: convertir d'urgence ces bons en argen français. Avec quoi ' veut-on qu'il achètent de nouveaux vêtements pou: remplacer leurs guenilles ? A qui fera t-on croire qu'avec les milliers et les mil liers de camions automobiles qui trans portaient naguère, jour et nuit, de: munitions au front, on n'aurait pas pi ravitailler plus décemment ces infortuné: si nous étions tant soit peu administrés Si le ministre qui s'occupe des départe meuts libérés n'est pas à la hauteur de s; tâche, qu'on le remplace, que diable Nous voulons être administrés." On dit cela eu France. On le dit er Belgique. Les Français le disent à pro pos de leur pays et de leurs compatriotes Les Belges restés chez nous le disent, i propos de notre pays, d'eux-mêmes et d< leurs concitoyens. On dit à Londres que tout n'est- pa: rose en Belgique et qu'on y murmure for tement. Ou y reprocherait surtout au? ministres et aux autorités leur lenteur ei leur manque d'initiative, en ce qui con cerne le ravitaillement. On dit au surplus — et ceci nous 1< savons par une lettre particulière qui e échappé à la censure — que, dans cer tain village des environs de Beverei: (Waes) les esprits sont très montés. Durant l'occupation, un des notable; de l'endroit a rayé de la liste des habitants secourus par le Relief Fund américain, certains individus qui travaillaient, moyennant de gros salaires, pour les Boches, ce en quoi il a eu raison. Seulement, les Boches étant partis, laissant là des munition^ de guerre, et la police de l'endroi-t étant mal faite, des malandrins se sont armés' de grenades à main et d'autres explosifs,et ils ont bombardé la maison du dit notable et celles de certains membres de sa famille habitant ce village. Un exemple a imiter par la Belgique M. Clemenceau, président du conseil, ministre de la guerre, a fait signer par le Président de la République un décret en vertu duquel chaque officier ou soldat appartenant ou ayaut appartenu à une formation des années recevra un casque muni des inscriptions suivantes: "Nom, grade, soldat de la grande-guerre 1914-1918." Pour les militaires actuellement aux armées, ce casque sera celui dont ils sont porteurs. Un casque portant les mêmes 1 inscriptions sera remis, sur demande, à la famille de tous les militaires décédés, ayant appartenu à uue formation des armées. Ces casques feront honneur aux familles de soldats français, autant qu'à leurs descendants. Pourquoi le gouvernement belge ne suivrait-il pas l'exemple «donné par le gouvernement français ? Qu'on octroie à nos vaillants soldats leur casque, muni d'inscriptions semblables à celles que porteront ces souvenirs de guerre octroyés aux poilus. Même que nos inscriptions belges soient plus complètes, qu'elles indiquent: ■ le nom, le grade du , soldât, le nom et le numéro du régiment dont il faisait partie; enfin les endroits . à jamais glorieux où co régiment s'est distingué. Voilà qui serait bien, utile peur main- % tenir le patriotisme, le rendre plus ardent, en tout cas le vivifier, chez les générations à venir _____________ DE PARIS A LONDRES ET DE LONDRES A PARIS ■ Le rétablissement d'un service public de voyageurs entre Paris-Nord et Londres, via Boulogne-Folkestone est chose • faite. Eu partant de Paris à 9 h. 15, on arrive à Londres vers 18 h. 30. En sens • inverse, le départ de Londres a lieu à • 11 heures et ou arrive à Paris à 21 h. 30. , Ces trains sont réservés aux voyageurs i de ou pour l'Angleterre. Les bagages y l sont admis jusqu'à concurrence, pa ■ cha-, que voyageur, de 30 kilos en franchise - sans excédent. s Et voilà, ami lecteur, une belle occa- ; sion de quitter les Des Britanniques, si i le cœur vous en dit, et à condition que i vous 'ayez de la galette et... un passeport. C'est tentant ! Aller passer quelques - jours à Paris,en attendant que l'on puisse i emprunter le train Paris-Bruxelles pour ; rentrer chez soi, quelle aubaine ! Profi-> tez-en, ne fût-ce que pour boire là-bas » quelques bouteilles de vin et vous prou-, ver à vous-même que vous n'êtes pas un - canard domestiqué. Car nous le sommes, - hélas ! à tous les points de vue. Ne bu-3 vons-nous pas de l'eaU" et ne vivons-nous • pas dans l'eau continuellement depuis . plus de quatre années ? Taine a prétendu que, pour s'habituer . à une résidence quelque peu longue dans 3 le Royaume-Uni, il fallait être un "ca- [ nard domestique." U ne suffit plus à cette ; heure d'être à cet effet un "canard do- ? mestique," mais il importe d'être un "ca- . nard domestiqué." Il y a là une nuance, ! et la vie est faite de nuances. ! LE MARECHAL PETAIN A BRUXELLES t —♦— Le maréchal Pé^ain de passage à Bru- ■ xelles a été acclamé d'enthousiasme pat 1 la population. Un dîne1- a îs Cour fut ■ donné en son honneur par le Roi et la Reine des Belges. UNE MlSSIofF^NCAISE A SPA M. Jean Causeret, chef de bureau au Ministère de l'Intérieur, et M. Robany, i directeur -honoraire, partiront pour Spa i en mission spéciale. Ces messieurs ont • été chargés par le gouvernement français de faire un inventaire de tous les objets de valeur enlevés par les Alle- 5 mands en France et en Belgique.. LE NUMERl 1 PlbNNY NO 26

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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