L'indépendance belge

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s.n. 1914, 31 Mai. L'indépendance belge. Accès à 05 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7wr58/
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slO Centimes «Q 65' ANNÉE Dlmînche 31 mai 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1T, rue <l£M> Saf.on, lii-u^cllca E'JSEÀtlX MBiSIcSS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE! BSl5l(]Ut, Sn ib ÎS ii. S r.îis. 15 îr. 3 atis, 5 If. ïmimWù-l) - 2S îr. » 5 Ir. » Sir. tlWSif " 'Gif. » 22 Ir. » ÉDITION HEBDOMADAIRE Inicrnvïionsls c: d'Outra-meri XJ PAGES, PARAISSANT LS MERCREDI I ïn an.. «v**. ></>» L'INDÉPENDANCE X" XS! Dimanche 31 mai 191 i Les annonces sont reçues2 A BRUXELLES : aus bureaux Us joaraai» À PARIS : il, place de la Bourse. à LONDRES : chez MM. Johi^F. Joca* à &, tfi $ Snow flill, E. C.; à f Agence Haras, n° lij, Cheapsiae E.C.; eî eb«z Nevroud <fc fils, Tfti n#s 14-18, Queen Victoria Streot. et T. B, Brox72S» Ltd. n° 46S, Qucen Victoria Street. H AMSTERDAM ï cher jNijgh à Viu Ûitmar, Uoiîo, 2* Cà ROTTERDAM : même lifme, Wynkaron, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRiCHE-HONGRiE et SUISSE, aur Agences de la MaL*jn Rudolf Mos fi ITALIE : chez MM. Haaseosteiii & Yogler, à Milan Tttria et Rome. (J^Î4EVV-VORK ; T,B, Browce, Ltd, ï, Ea3t4£ad StreeW Î20ÏS i»nTGS3 P4T? — snr VACrVs BELGE zussEBXjœax par r.s pso-asSa Édition du matin teix 121 frau A-ujourd'hui Revua politique. LE NAUi'P.AGS DE L' « EMPRESS ( IRELAND. :i — Plus de mille vietim — L'état des survivants. — Premiers c tkiiis. — Récits de rescapés. — Les sur vants à Québec. — L'impression au C nada. — Condoléances. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNiS. La'médiation. — Les constitutionnaiist protestent. LA QUESTION ALBANAISE. — Le ne Veau cabinet. — Demande officielle d'i U-rvention étrangère. En Espagne^ — A la Chambre. Lettre du Vatican. Notes du jour, par J.-B. En France. — La situation ministérielle. En Belgique. —Leur minorité dans le pay Les grands travaux. Lettre sur la Mode. Chronique mondaine. Metal-ïJxchange de Londres. Informations financières et industrielle; Nouvelles diverses de nos correspon dants. Les dépêches suivies de la lettre Sont celles qui oui. paru d'abord dai notre première édition, publiée à 4 lie res de l'après-midi, les dépêches suivr de la lettre 13 sont celles qui ont pai d'abord dans notre deu.xienie éditio. publiée à ù heures du soir; les dépêctn suivies de la lettre C sont celles qui oi paru d'abord dans notre troisième éc lion, publiée ie malin. Nos ateliers étant fermés à l'occasit du congé traditionnel de la Pentecôt te journal ne paraîtra pas demain. DDl'VfT T T?o 0/-1 _ : Revue Politique Le cabinet Doumergue va-t-ii abat Hônaer le pouvoir en France ? Tout luit prévoir, et les imormations reçue: lies dans les milieux parlementais français s'accordent à établir que la £ tuation du ministère est devenue e. t:\imement ditlieiie. Le l'ait peut su preïidre quand on.se rappelle qu'au le. demain du scrutin du ballottage c constata que le pays, s'était pronom là une grande majorité ai laveur de politique pratiquée par le cabinet. Do morgue; mais il se trouve, en réalit jque cette politique n'est plus celle qi veulent les radicaux uniilés ailiés an socialistes unifiés. Les radicaux unilii entendent rappeler qu'il y eut un pn gramme de Pau — le l'ameux progran me de Pau établi surtout sur la ba: du principe du service de deux ans < ;qu principe de l'impôt sur le reven avec déclaration contrôlée. Le parti r; riical unifié sait que ce n'est qu'à la coi 'dition de s'efforcer de faire triomphe ces deux réformes qu'il peut comptf sur l'appui sans réserve des socialiste unifiés. Aussi le bureau du comité ex. entif du parti radical et radical-socii liste unifié a-t-il décidé de proposer la séance plénière du parti qui se réi nira le 3 juin un ordre du jour invitai les élus à n'accorder leur confianc qu'à un gouvernement décidé à pou: suivre avec le concours des groupes c: gauche — entendez les socialistes un liés — la réalisation du programme c Pau et, notamment, de prendre les nii sures nécessaires pour mettre en œi vre la conception de la nation_ arme qui, «impliquant une réduction cl temps de service actif, accroîtra lapui sance défensive du pays », et, en ce qi concerne la politique financière, de rei dre définitives les dispositions fiscale adoptées par la Chambre en 1909, c'e.s à-dire l'impôt sur le revenu avec décl. ration contrôlée. Cette idée que la réduction du tenir 'de servies actif pourrait accroître 1 puissance défensive de la France e: une des plus étranges et des plus ai dacieuses qui aient jamais été formulée: Aussi pent.-on considérer comme ce: tain que le cabinet Doumergue ne s' ralliera pas. Le cabinet Doumergue e; arrivé au pouvoir avec la mission d réaliser le fameux programme de Pai de préparer le retour au service mil taire de deux ans et de réaliser l'irr pôt sur le revenu avec déclaration cor frôlée. Or, dès, ?îs premiers jours d son existence, le cabinet Doumergu reconnut la nécessité impérieuse "d maintenir le- service militaire de Iroi ans, si on voulait mettre la France i'abri de toute surprise mauvaise. L gouvernement abandonna les «Jeu points essentiels du programme d Pau ; non seulement il ne fit rien pou préparer le retour au servi.ee de deu ans, mais deux de ses membres, MÎ Nouions et .Maginot, affirmèrent leurv< lonté d'appliquer loyalement la loi de trois ans, suprême garantie de la séci rité de la France. Quant à l'impôt su le revenu avec déclaration contrôlé! sans l'abandonner formellement e principe, on s'efforça de l'oublier « d'en ajourner la réalisation. D'ailleur: les résistances, du Sénat n'eussent, po parrnis au gouvernement de le faii aboutir, s'il avait sérieusement tent j'aventure. Le contraindre à prendi etyourd'ljui des mesures en vue. du ri tciir au service de deux ans, ce serait ] contraindre à désavouer brutalement £ politique d'hier. II est certain que p'a sieurt" membres du «sabir, et Doutnei çue ne s'y prêteront pas et, 'îsns « eoasJiUon», la toloc-atiM d« cateioef m c» rait inévitable, puisqu'il représente si tout au pouvoir le parti radical unif Quelle combinaison pourrait prend >F éventuellement la succession du ca, js, net Doumergue ? La question est bea lé- coup plus complexe qu'elle ne l'apj ,i- rait au premier abord. Tout cabinet q ;a- voudra préparer le retour au service deux ans et faire aboutir l'impôt sur _ revenu avec déclaration contrôlée : ;s peut s'appuyer logiquement pour l'e semble de sa politique que sur le gro u- pe radical-socialiste unifié, le grouj n- socialiste-indépendant (nuance Aug gneur) et le groupe socialiste unifié, s< au total environ 290 députés sur dC Le bloc dès deux parfis de gauche ur fiés ne constitue pas la majorité de Chambre, et il importe de retenir qi s. de nombreux députés radicaux unifié élus avec l'estampille de ce parti, o formellement abandonné avant les éle tions le programme de Pau et ont pi des engagements trvs précis e.i ce q concerne le maintien du service de fro ans. Vont-ils dès les premiers jours < la législature oublier la parole donnée On ne peut le supposer. Enfin, il ir porte de souligner le fait que le pr A mier four de scrutin donna une in îs mense majorité dans le pays en'favei j- du maintien de la loi des trois ans. îS que nombre de députés radicaux unifie •u et socialistes unifiés furent élus au s i, cond tour, grâce' au système d'une m ;s ralité politique douteuse des désist it inents, par l'appoint, de massés élect. i• raies qui, au premier tour, s'étaient pr nçncées en faveur de la formule du se ^ vice militaire de trois ans. Préparer retour au service de deux ans, ce sera n donc, non seulement sacrifier la'séci î, rité immédiate de la France, ce sera encore aller systématiquement à l'et contre de la volonté de la majorité t ~ la nation. Aucun gouvernement ne pei le tenter sérieusement à l'heure pn sente en France, et si parti radieal-s! ciali.ste devait s'obstiner dans cet éfl'or à il en arriverait tout simplement à di * montrer son incapacité à gouverne La reconstitution définitive du bloc r: dical-soc'ialiste serait l'erreur la pli î- grossière qui pourrait être cornmisi le d'abord parce que cette politique a fa 1- son temps .et ne répond plus aux néce: ;s sités du moment et que les exigenct ï- socialistes doivent naturellement di s- tourner du parti radical les. élérnen r- républicains tpii conçoivent, la sOliïfK) i- des réformes démocratiques autreme; n que par les formules collectivistes; ei :é suite, p;uéè que le parti socialiste' un la fié, tenu par la fameuse décision d i- congrès international d'Amsterdam, n 5, peut collaborer officiellement avec u 10 gouvernement bourgeois et assumer £ x part de responsabilités dans l'aclmini: ■s tration dés affaires publiques. 3- 11 n'y a qu'une solution normale, 1< i- giqu'e, impérieuse, à état de choses c'est' celle que nous avons indiquée i< ;t au lendemain des élections française: u la constitution d'une majorité nettemei i- républicaine, comprenant tous les grot i- pes républicains et démocratiques < :r soiitcnant fermement un cabinet qi :r gouvernerait contre la droite et conti s rextrême-gauche socialiste, contre 1 s- réaction et contre la révolution. Il fai (. espérer encore que les radicaux unifié à français comprendront que le véritab) i- devoir républicain est là et qu'il sacr it lieront finalement le programme de Pai e qui leur a déjà valu tant de déboires, •_ la grande œuvre de réconciliation d c tous les républicains. i- ï, —ammmmam Le Mexique l et les Etats-Uni! 11 Les constitutionnalistes protestent t_ Washington, vendredi, 29 mai. ,. Le général Carrânza a adressé aux m. diateurs une communication se plaignai o de ce que les médiateurs n'aient pas attei a du la nomination de représentants des coi stitutionnalistes et déclarent que le eonfl américano-mexicain ne sera pas résolu pt , la conférence sans que les constitutionn; listes y soient représentés. Les rnédiateui v ont décidé de ne pas recevoir ce message.(< p Les constitutionnalistes et la médiatio: I, Niagara Falls, samedi, 30 niai, i. Les médiateurs estiment que les r.égocic !_ tions sont trop avancées pour permettr [. aux rebelles de participer à la médiatioi e sauf s'ils consentent à accorder un armi: e tice au général Iluérta. e On .commence à croire que le génér; S Carranza, môme e:. retardant l'issue de ! à conférence, est capable d'influencer favora e blernent la situation. x Jusqu'ici la seule explication vraisembk e ble que ''on puisse fournir au sujet de so r intervention à Washington est la suivante x Le général Carranza s'étant rendu compt [. de son erreur s'efforcerait de. satisfaire un i- ambition personnelle en donnant à la mt s diation le gage de sa bonne volonté pou i- faire accorder r&miâsîie au général Huert r de façon à pouvoir, dans la suite, faire pai !, tie d'un nouveau gouvernement. (. LA Question Albanaise e e Le prince fait appel aux puissances a Durar.zo, vendredi, 29 mai. Le prince a demandé aus puissant* d'envoyer de petits détachements' intçrfia « Uooa',u peu- fekï placés le lo.lg des fhjr »ur je* j( Êditioi: ir- 1(5 Le nouveau mimstere re Durazzo, vendredi, 29 ma: Di- f.e ministère albanais est ainsi con u- tué : Turklian pacha, président; MuXid b ia- justice; N'ogga, finances; Midliat bey F ui schèsi, travaux publics, postes et télég île plies; Afik pacha, Turtulis, insfructic le prince Bibdoda, affaires étrangères; Acl ie intérieur; Abdid bey, Toptani, agricultu n- Ces trois dernières personnalités n'ont ] u- encore accepté. )e a- Nouveaux combats en perspective JJ' Durazzo, vendredi, 29 mai *:* On annonce que de forts groupes d' ll" surgés sont concentrés ù Tirana et à Si; ';l L'effervescence est grande i la suite nou-'elles reçues de l'Epire. Deux canc ont été envoyés d'Alesio à Valona où u trouvent réunis 9,090 catholiques. i\: f:~ Liunci et d'autres notabilités qui sont ai v.és proposeraient de marcher contre ;u insurgés. Une conférence a été tenue à sujet, mais il n'a pas été pris de décisù ? i- Un blâme aux agitateurs e- Durazzo, vendredi, 29 mai, i- La commission de contrôle internatioi ir a décidé d^ prier les puissances de fa ?t des représiàîtàtions sérieuses i Constat is nople en raison de ce fait qu'il est prou î- que le mouvement a été machiné et diri > par les Jeunes-Turcs. )- Demande d'intervention Rome,. vendredi, 29 mai. [»_ Turkban pacha a adressé au marquis W San Giuliano, ministre dés affaires étr; _ gères, une dépéchè demandant d'urgec H l'envoi de Scutari à Durazzo de 500 ho: mes du contingent européen pour pourvi p à ta sécurité de la-capitale'. I.e marquis San Giuliano a répondu à Turkhan pac s; qu'il renouvellera auprès des cabinets « j_ ropéens la démarche déjà faite afin d'< I tenir'leur consentement à l'envoi de f( ces internationales ù Durazzo. [•' " Avance de fonds s Cettigne, vendredi, 29 mai. ; Deux banques étrangères ont consenti it avancer 3 millions sur l'emprunt de ;. millions accordé' au Monténégro par 1 5 puissances. s. s Notification d'avènement au trône h Celtigné, samedi, 30 mai. it Le. prince d'Albanie a notifié son avèr i- ment au trône au roi du Monténégro. i- u Le départ du major hollandais Schleu Durazzo, samedi, 30 mai. II Le major hollandais Schleuss, qui a di a gé pendant la nuit du 19 mai les opératio contre Essad. pacha, est parti pour la H. lande.: I La commission de contrôle q' Valona, samedi, 30 mai. ; Les membres de la commission de co j trôte sont arrivés .. Valona pour y faire i !_ court séjour. Ils se rendront dimanche ,j Durazzo pour prendre part aux négoci q tions avec les insurgés. ( e i, lli m a • "'_ s nouvelles de l'Étrange* \ AUTRiCHE-HONGRiE e A LA OELECATION HONGROISE Budapest, vendredi, 20 mai. !■ La Délégation hongroise a adopté le bu get des affaires , étrangères. Elle a ejcprlr: sa confiance dans la politique du- minist des affaires étrangères. i Les délégations autrichienne et liorigroi 5 ayant terminé leurs travaux, ont,tenu u: séance de clôture dans laquelle elles ont co st-atô l'identité de kurs décisions. La séan, a été.close par des hommages enthousiast pour Ternpercur-roi François-Joseph, ( îi BULGARIE L'emprunt bulgare it Vienne, samedi, ,30 mai. r M. Tontcheff a déclaré aux correspo i_ dants de plusieurs journaux que le nouv s emprunt de 500 millions qui doit, être conc ) à Berlin servira ix des buts économiques. est absolument impossible que le produit : :i l'emprunt soit employé à des buts milit: res, car la Bulgarie ne nourrit aucune, id . de revanche. I l ESPAGNE A LA CHAMBRE j Les députés républicains qualifient < ' sauvage la conduite de la police, à l'égal du public qui stationna aux abords de Chambre. Le ministre de l'intérieur proteste. Il c ( que la police fait son devoir. Les genda . mes ont le droit d'entrer à la Chamb J comme d'autres personnes venant s'info mer de ce qui arrive. Les journalistes qui occupent la tribui r de la presse, croyant que cette allusion 1 a vise, protestent bruyamment et se retirer A la séance de demain, le député. Buri \ demandera des explications au président. la Chambre et au ministre de l'intérie * sur les phrases que les journalistes par! ment-aires ont estimé offensantes pour eu Les journalistes ont décidé de ne plus fai j de compte rendu de la séance. ( GRECE Le conseil d'Etat Athènes, samedi, 30 mai. s La Chambre a voté en première lectu t- la création d'un conseil d'Etat, i- Lés souverains et M. Venjîeios partira: l' jour Corfou demàin pour assister .au ci i du matin > quantenaire de l'union des îles Ionienn à la Grèce. ( sli- monde d'Athènes : On dément ey, lï^formation concernant l'achat par. ra- Grèce de deux cuirassés américains. ( ra-. > n; ITALIE iu> AU VATICAN re* Le discours papal >as Rome, vendredi, 29 mai. Le discours,- prononcé par le Pape, me credjj devant les' cardinaux ayant prov g.ié de nombreux commentaires, r « O servatotre Rom a no » publie une note pj laquelle il détiare que le Pape, parlant d. exemptions et des dispenses nuisibles poi ae les institutions qu'on voulait obtenir t ns lui, n'a eu nullement l'intention de fai se allusion au serment antimoderniste institi ë- en Allemagne. Quant aux associations mi n* te3, le Pape n'a fi.it que confirmer l'enc, ^es clique « Singu'lari qnadam ». fi ce È RUSSIE ,n Le chemin de fer du Caucase^jpt Saint-Pétersbourg, samedi,. 30 n»W Le conseil dés ministres a décidé, setm >al proposition du ministre des commuiîHS re tiona, de soumettre à la Doiuna et au coi ti- ' seul d'Empire un projet de loi sur la coi vé struction du: chemin'de fer du Caucase av gé frais de l'Etat. Les frais de constructioi [aj non .aimpris le parc du matériel roulant,: l'équipement pour l'exploitation électriqu sont évalués à 101,523,988 roubles pourl'u des : deux tracés et à 104,216,132 roubl. pour le deuxième. Sans s'exprimer en 1; n_ veui- de l'un ou l'autre des deux tracés, çe ministre des communications a demanc n„ i'approbation des frais de construction coi )J(, forméuient au deuxième projet,attendu qi (U c'est celui dont le devis est le plus élevé. ha a réclamé un million de roubles pour u. commencement des travaux durant l'anïii 1jJ. en cours. Le clioix définitif du tracé dépei ,r_ dra de la ligne principale de Moscou à T -a> flis, pour laquelle il.existe également deu projets de tracé. Le conseil des ministres a approuvé 1'. . missîoa de l'emprunt municipal de Moscc , à 4 ly2 p. c. d'une valeur nominale de c „ 36,920,000, dont lé produit est affecté à di exploitations municipales. {; ;a) SUISSE Le comité interparlementaire iranco-alleman ,e- Bâle, samedi, 30 mai. a) Le comité permanent intei-parJementaii franco-aSeinand s'est réuni ce matin. 11 ss donné connaissance d'un communiqué coi statant que la conférence qui a eu lieu dar .j. les deux pays a eu- un heureux retentiss-ment et a déjà produit des effets utiles. El jj. a accru chez tous les citoyens éclairés d France et d'Allemagne l'espoir d'un ra] prochement durable entre les deux natioi: et la volonté d'y coopérer. L'heure est pr. pice pour une action méthodique dans c n" sens. Le jour est proche, ajoute le commi in niqué, où l'opinion publique dans tous le â pays demandera des comptes à la press a" chuuvine et à ses inspirateurs, qui aggrc a) vent tous les incidents et cherchent san — cesse à créer des malentendus. Le comi! —' franco-allemand est résolu à redoubler d'e forls pour mettre en pleine lumière la v< ' lonté pacifique de l'Immense majorité de citoyens des deux peuples. Il décide notan ment qu'il y a lieu de rappeler d'un con mun accord et avec insistance, si des diff cultes se produisant pour le règlement d'u litige, que la procédure de l'arbitrage, ne . tamment avec les moyens de concili-atio prévus par les conventions de La Haye I est oelî-e qui convient le mieux à la dignit et au bien des peuples civilisés. Il croit atts le si qu'il y a lieu de tenir désormais en Frar ce et en Allemagne les assemblées plér.ii ,e res des Parlements adhérant à l'œuvr-îe de la conférence de Berne. Pour assurer i n"' paix définitive et confiante entre las deu ;'e grandes nations un effort immense est ni cessaii'e. 11 n'est pas au-dessus du géni a' des deux peuples. Le comité organisera cette année et ' même jour en France et en Allemagne deu réunions interparlementaires auxqueïle participeront dans chacun dés deux pav des membres français et allemands adhé rani à la conférence de Berne. f* Les députés français comme les député l'J allemands expriment leur plus vive isatis , faction sur les résultats de l'entrevue <1-•® ce matin, (c) ie Banquet. — Toasts, a) Bftle, samedi, 30 mai. La note communiquée par la comité per manent interpaflementaire franco-allemand a été voté par les membres de la commis sion. 'e Après la réunion commune, qui a dur 'd de 11 heures à 1 h. 1/2, a eu lieu un ban la quet au côurs duquel le député Con-ra. iiiussmann a dit, rappelant l'entrevue d it l'an -dernier : r* « M- y a lieu de répéter la mot prononc. "e alors : .. Si nous nous cherchons, nou r* nous trouverons et en nous trouvant, nou trouverons du même coup la paix. Nous 1< i® trouverons d'autant plus aisément qu'étl ;'3 est dans le cœur de nos peuples et que tou '• les travailleurs maudissent la guerre, n Ùi -U poète anglais a dit : « Etre prêt, tout eàt lè. le Soyons prêts, Messieurs, à nous tendre 1< ■ l' mai n. « e" M. Haussmann boit à l'œuvre de la r^ S- conciliation. Son discours a été interrom |v^ pu fréquemment par de chaleureux applan -0 dissements. Le sénateur d'E-stournelles de Constant . répondu : -.. Xous rentrons dans nos pay respectifs' avec le sentiment d'avoif- aCeôm pli uhe œuvre heureuse, fraternelle et pa triotique. Novls avons bien servi nôtre pày; 'e Nous n'avons pas de trouble de conscience. M. d'Estournelles de Constant boit-,- Je it. aussi, à l'avenir et, à la réalisation pre i- chstae -de l'œuvre entreprise » (c) '' Terrible catastrophe en mi ci PREMIERS DETAILS a) Rimoùski, vendredi, 29 mai. Le naufrage de l'.« Empress of Iré-land le plus désastreux qui se soit produit c puis celui du .. Titanic »,• est sui'venu 1 h 45 du matin, au. milieu d'un épi brouillard, à 20 milles de Fatlier Point, r- la suite d'une collision avec le bateau chc 0- bonnier norvégien .. Storstad ». L' .. Ei s- press of lreland » coula en dix minutes, ir avait été éventré ù bâbord presque en s. :s milieu. Le navire abordeur, ayant pénét ir à l'intérieur de 1' .. Empress of lreland le avait tourné dans, la direction des hélic "e de 1' .. Empress of lreland » qu'il avait pre té que atteintes avec sa proue. Il en est i ï- sulté une voie d'eau énorme par laque! )'■ la mer s'engouffra avec une telle rapidi *) que 1' « Empress of lreland », donnant au sitôt de la bonde, ne pouvait tarder à êt ; englouti. Il a donc été matériellement ir il possible de mettre beaucoup de canots la mer. Avant que beaucoup de passage t eussent pu se rendre compte de ce. qui v •_ nait d'arriver, le télégrapliis-te avait dé • envoyé à plusieurs reprises par le télégr plie sans fil la court signal de détresse x O. F. pour demander du secou-rs. Ce sign j fut recueilli par le bateau-pi-lote .. Eurêka ^ qui se trouvait à 10 milles de distance, par le. bateau-poste « I^idy Evelvn ». Ci deux navires accoururent à toute vapei et quand ils arrivèrent sur le lieu du d '_ sastre, ils ne trouvèrent que les quelqm e canots de sauvetage que 1' « Empress ^ lreland » avait pu mettre à la mer et q contenaient des survivants. ie LES' SURVIVANTS. — LES VICTIMES 11 I.e capitaine Kendall, qui commandait e bâtiment pour la première fois, se troui 0 au nombre des survivants. Il avait été r cueilli au milieu de débris par l'un des c nots de sauvetage trente minutes après x désastre ; 339 survivants furent sauvés p: le .. Lady Evelyn » et 60 par F .. Eurêka l^a plupart des passagers de première cla u se semblent avoir péri. I/e médecin t bord, le premier et le second mécanicien le maître d'hôtel ont été-sauvés égalemen L' Le premier officier et le commissaire sm parmi les manquants. I.e bâtiment avait quitté Québec hi. à 4 h. 20 de l'après-midi à destination c 1 Livarpool avec 1:7 passagers de prïmiè: classe, 206 de seconde et 504' dé troisièm e ce qui avec l'équipage faisait un total c a 1,200 personnes.. Parmi les manquants : 1- trouvent de nombreux Anglais, dont A s Lawrence Irving, l'acteur bien connu, fi du célèbre acteur Henri Irving, et sa fen e me, sir Henri Seton Karr, avocat, ancie e membre du Parlement et 120 délégués c )- l'Armée du Salut, sur 140 qui se rendaiei s à Lon®res à une conférenca international )- L' n Empress of lreland » se trouve par 1 e brasses de fond. 11 a coulé si rapidernen i- que.ceux des passagers qui ont été ass< ;'s heureux de trouver place dans les cano' e de sauvetage étaient en chemise. Ils n'j .- voient sauvé aucun bagage. Leur état e: s lamentable. Quelques-uns ont les jambf è et Jes bras cassés. D'autres ont été en pro, f- à des souffrances terribles. >• M. Gosslin, avocat à Montréal, s'est sai s vé en sa oramponnant à un radeau. I i- Saint-Laurent est couvert d'épaves sur ur i- étendue de plusieurs centaines de mills i- autour de l'endroit où la catastropha ; a produisit. Le soleil n brillé pendant la mi i- tinée, et, quoique l'eau soit extrêmemer n froide, l'air se maintient heureusement i, une température plus élevée. La plupai é des sauvés appartiennent ù Téquipègei 1 ,- capitaine était encore trop abattu pour dor i- ner de longues explications au sujet d décastre. : Les habitants de Rimouski se sont rer a dus en silence dans les docks où l'on a d< x bnrqué les morts et les survivants. Ils or - donné à ces derniers tous les soins poss e bles. Tous les médecins de la ville étaier là. Un grand nombre de blessés ont ét e transportés dans des cliniques. Les hab ç tanis apportèrent aux naufragés des vête s ments de toutes sortes. Deux dépôts or » été établis : l'un aux docks, l'autre à 1 - gare du chemin de fer. C'est dans ce dei nier dépôt qu'ont été transportés ceux ai s n'ont pu trouver place dans les clinique -, et les maisons particulières. SPECTACLE NAVRANT L' « Eurêka » et ie « Lady Evelyn » e) arrivant sur le lieu de la catastrophe on assisté à un spectacle analogue à celui qu- - virent les paquebots venant au secours d* , .. .Titanic ». La mer était heureusemen - calme. A l'endroit où 1' .. Empress of Ire land » venait, de disparaître, on apercevai - de tous côtés des épaves flottantes. Et par - mi elles les chaloupes de sauvetage dan 1 lesquelles les survivants se tenaient ser ; rés les uns contre les autres, très abattu et poussant des gémissements, quelques ^ uns à 1 article de la mort. Peu d'entre eu.' > étaient capables de donner autre chose qu 5 des, explications incohérentes. i Deux des survivants, M. Back et sa fem - me, racontent que réveillés en sursaut pa 3 le choc et ne pouvant trouver de canot e;i 1 sauvetage, ils .se jetèrent l la. mer où il > furent recueillis par une 'chaloupe du « La 1 dv Evelyn ». L'eau qui pénétra dans la chambre de ■ machines a provoqué une explosion. Quel - ques-uns des survivants se jetèrent a h ■ mer. C'est ainsi que le commissaire adjoin dit qu'il sauta du pont et fat «cueilli pa 1 la chaloupe n° 3. Cette chaloupe resta su: 3 les lieux du sinistre pendant quelque temps - Elle trouva le capitaine cramponné à un» - épave. Il avait saiité à la mer à l'instar, ■ oii son navire s'engloutissait. • RECIT D'UN SURVIVANT Rimouski, vendredi, 29 mai. .'.i, DaVi^ de Moàtréa^ l'un survi JiàNEVV-V.' OUi ; ï.B, Browiie, LM, ï, Ka3t -U1-- Slresi. vants capables de elonner un compte rendu rite la catastrophe da 1' « Empress of Ire tond »,. disait en arrivant hier soir aus docks que sa femme et lui ne furent pas réveillés par le choc. Ils ne s'aperçurent qu'il y avait un accident qua lorsque l'eau commença à s'engouffrer dans leur cabine. '' Le navire donnait déjà terriblement de la bande. 11 était impossible de mettre un ca-not à la mer. Alors sa femme et luî mon->s tèrent péniblement sur le pont qui présën< a tait un plan incliné. Pendant que le vais-seau s'enfonçait rapielement, sa femme là-J" cha. prise et tous deux furent entraînés " dans un tourbillon. Ils s'accrochèrent à an ^ morceau de bois et fure>nt enfin secourus. A ce moment, sa femme était évanouie. "> lin M. Langlot, propriétaire d'un ranch, 3 resta U-anquitiement assis sur la balustra-de du pont, se laissa engloutir avec le na-vire en retenant sa respiration, puis re- * monta à la surface. Il s'accrocha au rebord ;e d'une' chaloupe et resta dans oette position jusqu'à ce qu'il l'ut recueilli par 1' .. Eure* ^ ka ». l'n musicien de l'Armée du Salut se glissa en dehors de la balustrade du pont, des-3 cenetit dans l'eau et nagea dans la direc tion du bateau de sauvetage à bord duquel a il fut accueilli. (a) LES SURVIVANTS A QUEBEC d LEUR TRAIN DERAILLH |, Québec, vendredi, 29 mai. 't Une dépêche dit que 387 passagers d« s 1' i. Empress of lreland » sont arrivés à! r 7 h. 45, dont 20 de première classe, 29 da •- deuxième, 101 !de troisième et 237 hommes s d'équipage. if Le train amenant les survivants da, li 1' .. Empress of lreland » a déraillé près dei Rimouski. On ne croit pas qu'il y ait de,* blessés. Un autre train fut immédiatement for-mé. (âj L'ETAT DES RESCAPES e. * ,_ Rimouski, vendredi, 29 mai. Les survivants d;a 1' « Empress of Ire» e land » sont dans un état navrant. Une fem-r me a. la jambe et l'épaule brisées. Un hom. (_ me a les deux jambes brisées. Un jeunet ,_ Anglais raconte qua le clioc fut terrible,, u Réveillé en sursaut, il se vêtit sommaire, ment et se rendit sur le pont. Le navire cou'ait rapidement et comme il ne pouvait 1 se tenir itebout, il saisit une corde qui pendait sur le pont du navire et sauta dans! r la chaloupe de sauvetage. Ï1 y a peu da 3 femmes et el'enfants parmi les survivants. g Tous les passagers dormaient et l'accident se produisit si rapidement qu'il fut impos-j si ble aux passagers de se sauver. Les pasw; e s'igers ne tarissent pas d'éloges à lTégar<î des capitaines et des équipages de 1- « Eu-g reka » et du « Li^ly Evelyn ». (a) LE CAPITAINE KENDALL AGONISE 1 2 Rimouski, vendredi, 29 mai. t, Le briiit court qua le capitaine Kendair* commandant de 1' « Empress of lreland »,■ 3 épuisé par les souffrances qu'il a endurées lors de ta catastrophe, est maintenant à j l'agonie. (à); 3 PRES DE MILLE VICTIMES Québec, samedi, 30 mai. t .Trente-sept survivants de 1' « Empress 3 of lreland » sont restés à Rimouski. La ' .chiffre total des passagers sauvés est ainsi (te .433. D'après les chiffres révisés il jij - avait à bord 1,367 passagers. 11 apparaît î ainsi que 934 d'entre eux ont probablement 3 Péri. (aj 3 Montréal, samedi, 30 mal. - Le président d-a la Canadian Pacific Cv " dit à la fin de son communiqué qu'il dé-1 coule des renseignements qu'il a reçus, que 1 vers 2 heures du matin 1' .. Empress ol ' lreland » était arrêté un peu avant Pdmous-3 ki dans un brouillard intense. Le charbon-" nier norvégien .. Storstad » le prit en échar-1 pe du milieu jusqu'à l'arrière, de telle sorts que les cloisons étanclies devenaient inu-" tiles. 1.' .. Empress of lreland » fut en- ■ gloûti en quelques instants. Au moment de l'accident, tous les passagers étaient cou- ' chés. L'intervalle entre la collision et l'on. J gloutissement du navire, fut trop court '■ pour que les officiers pussent réveiller les ■ passagers et les. conduire aux chaloupes... ■ Ces dernières étaient en nombre suffisant • pour recevoir un plus grand nombre da 1 personnes qu'il n® s'en trouvait à bord,. ; passagers et hommes d'équipage compris. ' 11 est déplorable que pareil accident soit 1 arrivé dans le fleuve Saint-Laurent à ua navire d'un type supérieur comme 1' .. Empress of lreland », h bord duquel toutes les précautions avaient été prises par les propriétaires pour assurer 1a séourité des pas-' sagers. Le communique ajoute : La côté le ' plus triste de la catastrophe est, cela va san. dire, le nombre considérable des morts - et les sympathies de toutes les personnes qui tiennent de près ou de loin à notre compagnie vont aux parents et aux amis de ceux qui ont trouvé la mort dans ce naufrage. (n) LES PASSAGERS SAUVES Le directeur général du Canadian Pacific and Cy, de Lon'res, .vient de donner par télégraphe, aux bureaux de la Compagnie à Anvers, la liste des passagers de cabina qui ont été sauvés : Passagers de. 1" classe. — Merfsrs lac. Atkinson, Abbott, de Toronto; if. M. Aber-erombic, de Vancouver; M. et M™ P.-J. Adi-vde Birmingham; Mr A. J. Burrows, de Nottingliam; M. et M»" Ilar.vood Cash ,de Nottinghain; M. H. A. Cunnigtram, de Wia-nipeg; M. D. A. Darling, de 'Londrès; W„ Fenton, de Manchester; Mu* !3o~l3 Gauint, de 3i:-ningha2r. ; P. Godsor,, ;le Kingston ; L. A. Hourlerson, de Mo:i'J>éai; 1- A. Hyau-son, de Londres; D. Jonhson, de iE-Yédéric-ton; fiond Kent, de Motairési; Mt» Grâce lvoli!, dï Montré-!; M"' Alise Lee, de \Yanneau Braliamas; C. E. Lyon, de Vancouver; C. Mattoch, de Larda; Mmi A. E. Mullins,de Londres; Chara et sa fille, de Toronto; W. Ë. Fâton, de Cherbrooke; M"» Tcrwnsend, j» Ne\v-2eeland; Mr E. Sevbold, de Ottawa : Rever, I, Walier. de LoildTes; Chas. R.C'ai'-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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