Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 16 Janvrier. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52g46s/
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ANVERS, Samedi 16 Janvier 1915 Cinquante-septième Année - No 17.209 direction * lî£dic™ 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone : 3761 LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne. Émissions et Annonces financières : Prix à contenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Astronomie 17 janvier , „|.:i 7 h. 38 m. matin — ( 7.38) Leve'dr li, 4 7 „ soir =116.7) : : '• : • ?:: £ ■■ : W : : î;:.a:sï=iai Haute marée à Anvers Matin Solr lliinv 4 h- 41 m. = ( 4 h. 41) I 4 h. 59 m - (16 h. 59) anv 5 h. 17 m. = ( 5 h. 17) 5 h. 34 m. (17 h. 34) 19 janv.' 5 h. 50 m. = ( 5 h 50) | 6 h. 7 m.-'18 h. 7) Hauteur du Rhin Coiiwne 13 i'"v. 5.97 m Strasbourg 13 janv. — m Hufcn » Vo? " Lau,erb0urg " •ehl .. 2.91 „ Maxau Mannheim „ 4 70 Germersheim „ - rftnv „ 4.52 „ Mayence 2-78 «,.0.1 .. 5 66 „ Bineen „ 3-64 .. ISST I " " : Sfef : S3: iValdshiit Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 13 janv. —m. Heilbronn 13 janv. 2 30 m Hauteur Je la Moselle Hauteur du Bodensee \tcves 13 janv. 3.89 m Constance 13 janv. 2.86 m VILLE DrANVERS l'autorité allemande, d'accord avec l'administration communale, a décidé qu'à l'avenir les officiers .wUiToat obtenir un logement à titre privé chez les particuliers. Jusqu'à présent l'administration com-waalè procurait le logement aux officiers et aux iïdupes d'occupation, et les officiers étaient logés dans des hôtels aux frais de la ville. Si les citoyens de la ville sont disposés à louer aux officiers, les prix de loyer à convenir, doivent I être payés immédiatement. Cette location volontaire na rien de commun avec le logement forcé chez l'imitant. VILLE DTANVERS SALUBRITE PUBLIQUE Le bourgmestre, croît devoir rappeler au public j que, toute personne ayant des doutes sur la pureté I d'un produit alimentaire liquide ou solide, débité à i Anvers, peut s'adresser au Bureau d'hygiène, quai Cockeriïl, 19, qui se chargera de faire analyser gratuitement les denrées. L'intéressé est tenu de faire connaître, en même temps que son nom et son adresse, la provenanec de la denrée suspecte. Anvers, le 8 janvier 1915. Le bourgmestre, (s.) J. De Vos. AVIS Le Collège des bourgmestre et échevins procédera le jeudi, 21 courant, à 1 heure (heure de la tour) en la Salle Leys de l'hôtel de ville, à la distribution des diplômes d'honneur aux membres du personnel enseignant qui ont plus de 25 ou 35 années de service dans les écoles officielles d'Anvers. MM. Yes membres de la commission d'enseignement sont priés d'assister à cette solemnité. Anvers, le 15 janvier 1915. L'échevin de l'instruction publique, Victor Desguin. (Tenue de ville). Service postal avec les Flandres ! il y a moyen de correspondre avec les localités suivantes da'ns les Flandres : Gand, Thielt, Courtrai, Alost, Eecloo, Deynzè, Beernem, AUdenarde, Gràm-mont", Termonde, Lokeren, St-Nicolas, Ertevelde. ! Les correspondances destinées aux personnes de ces localités devront être écrites en langue aile mande, flamande ou française. Elles devront être mises dans une enveloppe ouverte munie du nom et de l'adresse du destinataire ainsi que de l'expéditeur. Cette enveloppe sera mise dans une seconde enveloppe adressée : An die Etappen Inspection, Gent Postlagernd Briïssel laquelle pourra être fermée et devra être affranchie aux conditions du tarif officiel. Les imprimés, échantillons sans valeur et lettres recommandées ne sont pas admis. Les différentes Kommandantures des endroits ci-(lessijs tiendront les lettres à la disposition du pu-I blic. ' Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Il résulte d'un acte sous seing privé en date du :il décembre 1914 que la firme « Alfred Schuchard & Ou», à Anvers, constituée le 21 avril 1909, n'existe plus-que-pour sa liquidation à partir du 31 décembre 1914, et que les deux gérants, MM. Alfred Scliu-civard et Gustave Schuchard sont chargés de cette liquidation. Il résulte d'un acte sous seing privé en date du 31 décembre 1914, qu'entre a) M. Alfred Schuchard, négociant, à Anvers, et M. Gustave Schuchard, négociant, à Anvers, d'une part, et b) 1° Mme Alfred •Schuchard, née Anna Ebbinghaus, à Anvers ; 2° Dlle Clara Ebbinghaus, rentière, à Letmathe ; 3° Mme Thérèse Gaspey, née Ebbinghaus, épouse de •V le docteur Otto Gaspey, médecin, à Anvers ; et ■i" Mme veuve Hugo Schuchard, rentière, à Barmen, il a été constitué une Société en commandite simple, sous là raison sociale «Alfred Schuchard & Co», avec siège à Anvers. La société a pour but les affaires de commission à l'exportation et à l'importation et spécialement la continuation d'affaires similaires celles traitées par la Société en commandite simple « Alfred Schuchard & Co », et arrivée à son terme, contractuel le 31 décembre 1914. La société commence le 1 janvier 1915 pour finir le 31 décembre 1920. MM. Alfred Schuchard et Gustave Schuchard sont'i seuls .gérants de la société et indéfiniment responsables ; ils. ont seuls la signature sociale. La société est commanditée pour une somme totale de 16.000 L. st. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Ashdene. — Londres, 13 janvier'. — On est fort inquiet sur le sort du steamer Ashdene, parti le-3 coupant pour la Tyne et qui n'est pas encore arrivé à destination. Ce, steamer est construit en 1893 à South Shields i et mesure 285 t. reg.). Eleonore Woermann. — Melbourne. — Le 8 janvier 1,1 >tearner allern. Eleonore Woermann, a été coulé llR'un croiseur australien. Tout l'équipage a. été sauvé. ' . Hardie. — Baltimore, 11 janvier. — On a clé- I1 du steamer John Hardie, 115 tonnes de mar-r|i:i»dises non avariées. Suivant le rapport des ligueurs le fond du navire est avarié. (Voir Lloyd | nv.ersois du 15 courant). fv ,e'— Shimonoseki, 12 janvier. — Le st. angl. ILFi appartenant à la p & O. et ayant Greenock | pj^Ne port d'attache, a touché le fond à Iwa'yima, 1 il sombré. Les passagers ont été sauvés. e steamer Nile mesure 6702 tonnes, reg. et a été J-'O'isïruit en 1906. Il avait quitté Londres le 4 novem-| lrJ e'i route pour Yokohama. Noorderdijii. — Londres, 13 janvier. — Le steamer rffiWlJK, chargé, en effectuant la sortie de Port ,;ubot en route pour Baltimore, toucha le fond. On «tend à ce qu'il se renfloue à la marée prochaine lotir continuer après son voyage. _Joiidres, 15 janvier. — Le steamer Noorderdijk ' ^renfloué et a continué le voyage. 0/.y*en of Devon. — Londres. — Le trawler Queen c()l. Von, toucha une mine dans la mer du Nord et 1,8 • les quatre hommes de l'équipage ont péri. Réassurances 12 janvier. — Ashdf.ne (s.), 3 janvier (le l')Ii!!lves à la Tyne, 50 gns ; Burbridge (s.), échoué tle Dakar, 60 gns; Clan Stuart (s.), échoué routp 1,aie (le Simons; 80 gns ; Engelhorn (voil.), en HEvnVde v^lparaiso ou . Royaume-Uni, 65/70 gns; i • wall (s.), échoué près de Pontes des Montes (Lawrence) 80 gns ; Leconfield (drag.), 25 gns ; Ma-lakka (mot.), échoué à l'île Cambroles. (Californie) 70 gns; Océan Wave (voil.), de Londres à Swansea, le 21 novembre à la hauteur de Dungeness, 40 gns. Roosendaal-Anvers A partir de ce jour, 16 courant, le train de 11 h. 30' ,mat. partant de Roosendaal pour Anvers ne roulera plus. II n'y aura donc qu'un seul départ pour Anvers et ce à 2 li. 30' de l'après-midi. La navigation sur le Rhin Rotterdam, 14 janvier. — Le. niveau d'eau était décroissant vers le haut-Rhin. Il n'y avait pas de demande et très peu d'arrivages. Le tonnage disponible était limité et la tendance très faible. Vers le bas-Rhin le niveau-cl'eau était favorable. Par très peu de demande et d'arrivages il y avait assez de tonnage disponible. La tendance était très faible. Minerais 1/4 temps de déch. 20 c. ainsi que 22 1/2. Id. 1/2 temps de déch. 30 c. ainsi que 32 1/2 c. Le taux de remorquage se calculait suivant le tarif de 30 à 32 1/2 c. environ. Danemark-Brésil Lundi passé est arrivé à Copenhague le premier vapeur de la nouvelle ligne Copenhague-Brésil de la Société de Navigation à vapeur danoise. C'était le st. Holmblad avec 24.000 packets café de Santos et 9000 de Rio-de-Janeiro. On est d'avis d'expédier un steamer mensuellement. Association des intérêts maritimes de GAND Rapport annuel présenté par le Comité à l'Assemblée générale du 24 avril 1914 (suite.) CHAPITRE VI US ET COUTUMES DU PORT DE GAND AU 15 AVRIL 1914 L'Association des Intérêts Maritimes de Gand a décidé de mentionner chaque année, dans son rapport, les us et coutumes Un port de Gand de maniéré à arriver peu à peu à une codification systématique. Tous ses membres se sont mis d'accord, après un examen détaillé, sur les textes adoptés, reproduits ci-dessous. 11 est bien entendu que ces textes ne sont applicables qu'aux cas pour lesquels rien n'a été stipulé dans les chartes-parties. 1. — Taxe du courtage. — Elle est de 37 1/2 centimes par tonnes net register bedge. 2. — Assurance des ouvriers contre les accidents du travail. — Le navire devant livrer et recevoir sous palans, c'est à lui qu'incombe cette assurancé pour tes opérations de prise et de mise sous palans. Les stevedores reçoivent du capitaine, pour se couvrir des charges de cette assurance, 5 % de majoration sur le montant des opérations en question. 3. — A qui incombent les frais d'emploi des engins du port ? — Le navire", étant tenu de livrer et de recevoir sous palans, doit payer ces frais jusque clél i -vraison iranc de bord (alongside), lorsque c'est lui qui requiert l'emploi de ces engins. Si, à la demande du négociant, le capitaine délivre au-delà du franc de bord., il lui sera dû par le négociant le 1/4 de ces frais. Si c'est le négociant qui a requis l'emploi de ces engins et qui prête ceux-ci au navire, le capitaine doit le 1/4 de ces frais si on a pris du ou délivré sur le pont, et la 1/2 de ces frais si on a pris ou délivré en cale. 4. — Staries pour la navigation maritime (bois, guano, nitrate, chiriaclay, charbon, minerai). — En cas de silence de la charte partie, il est d'usage que les réceptionnaires /doivent décharger ou prendre livraison aussi vite que le steamer est en état de recevoir ou de délivrer par toutes les écoutilles. 5. — Surestaries tauxi pour la navigation maritime (bois, guano, 'chirraclay, charbon à l'entrée, minerai) : Voiliers : 40 centimes par jour et par tonne Moor-som.Allèges de mer : 50 centimes par jour et par tonne MdorSom. Steamers : 50 centimes par jour et par tonne Moor-som.Les surestaries se calculent par 1/2 jour. (Fin de la 1™ partie). Les ressources économiques de la Turquie d'Asie Depuis que la guerre des Balkans est terminée, il est intéressant de rappeler qu'en perdant la. presque totalité de ses provinces européennes, la Turquie est fort loin d'avoir perdu toutes ses richesses économiques. Il se trouve en fait des personnes bien informées, q-ui prétendent que ce sera pour le plus grand avantage de la Turquie d'être obligée de donner toute son attention à l'exploitation de ses provinces asiatiques. La seule question, est de savoir si la Turquie est disposée à tourner ses regards de ce côté ou si elle continuera à faire tous ses efforts pour regagner les provinces européennes qu'elle vient de perdre. Que la Turquie d'Asie ait été autrefois un des"pays les plus riches du monde est hors de question ; il suffit cle se rappeler les richésses de Babyl'one, de Ninive, les provinces agricoles de la Chaldée ; toute l'histoire ancienne nous apprend la fortune considérable de ces régions aujourd'hui désertes et qui furent autrefois le centre de l'univers habité. Actuellement, les ingénieurs s'occupent et tâchent de reconquérir à l'agriculture, par des barrages énormes et de savants travaux hydrauliques, le terrain envahi par le désert, mais ce sont là des entreprises de longue haleine et sans aller aussi loin, on peut trouver, dans les provinces les plus avancées de la Turquie d'Asie, un champ assez vaste pour occujier l'activité d'un grand Empire pendant de longues années.On oublie trop facilement, à vrai dire, l'étendue des possessions asiatiques de la Turquie. Prenez, par exemple, l'Asie Mineure et chez elle, seule, la province d'Anatolie : elle a une superficie presque' égale à celle de la France et, si l'on considère toutes ces provinces ensemble, on .arrive à un territoire qui égale presque, le total combiné de ceux de la Grande-Bretagne, la France, l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. Cependant, la population de ce vaste espace ne dépasse pas 20 millions d'habitants,d'après les estimations les plus-récentes qui sont forcément vagues et on la divise comme suit : Asie Mineure, environ 11 millions; Syrie, 4 millions; Arménie et Kurdistan deux millions et " demi ; Mésopotamie, 2 millions, et provinces arabiques, 1 mil-Ion. Or, même en tenant le plus grand compte des régions désertiques ou montagneuses, il est bien évident que la population de ces provinces pourrait être augmentée dans des proportions considérables, au plus grand bénéfice de tous, car (c'est un point à noter) les tribus ou races qui les peuplent sont naturellement beaucoup plus prédisposées aux opérations agricoles que ne l'est la race turque. Celle-ci les domine et ses groupements dans l'Asie Mineure seule atteignent des totaux de plusieurs millions, mais les races agricoles, industrielles et commerçantes qui vivent depuis si longtemps sur ces terres restent vigoureuses et, concentrées dans les grands ports de la mer Egée, continuent à dominer en fait la race conquérante elle-même. Ce qu'il faut à ces peuples, c'est une administration sage, et qui se prête au développement de leurs ressources économiques. Pendant longtemps encore, l'Anatolie sera considérée comme la seule province intéressante de l'Asie turque, mais il ne faut pas oublier qu'elle est tout particulièrement favorisée au point de vue agricole et qu'elle a devant elle le plus grand avenir dès que son développement économique aura atteint toute l'ampleur dont il est susceptible. Possédant presque tous les climats depuis les plus extrêmes jusqu'aux plus doux, riches à la fois eu produits- agricoles et en produits minéraux, l'Anatolie est une des régions les plus favorisées qui soient. La terre est presque partout fertile, les récoltes sont variées et nombreuses ; par exemple, on y cultive les poires, les pommes, les prunes, les cerises fruits de nos climats, aussi bien que les oranges, les citrons, les cédrats, les dates, les olives, les figues et les grenades. Les évaluations cle la superficie des terrains cultivés varient forcément dans cle très larges limites; en prenant la moyenne, on peut évaluer qu'elle atteint dans les environs de 7.000.000 d'hectares produisant à peu près 5i millions d'hectolitres de blé, 39 millions d'hectolitres d'orge, et 18 millions d'hec tolitres de maïs, d'avoine et de seigle. Certains de ces produits ont une très grande réputation ; ainsi les blés de la province de Sivas, dans le nord de la Péninsule sont exportés jusqu'en Amérique et la Grande-Bretagne achète annuellement pour plus de 62.500.000 francs d'orge. La. vigne y est aussi cultivée d'une façon intensive (n'est-ce pas sa patrie) sur une superficie de près de 700.000 hectares. On estime à 400.000 hectares celle pour le coton et le lin et une seule province, celle d'Adana, sur la côte de la Méditerannée, exporte près de 80.000 balles de coton par an. Il y a quantité d'autres productions intéressantes : celle de la soie,par exemple.Il faut également ajouter la culture du fameux tabac d'Orient qui est actuellement l'objet d'un monopole expirant en 1915, ce qui permet d'espérer que la superficie de culture du tabac sera considérablement augmentée. Il faut aussi mentionner le mohair ou laine de la chèvre angora qui est une des richesses les plus appréciées de l'Asie Mineure et à laquelle il faut joindre les laines ordinaires d'agneaux et de moutons. La liste seule des productions de cette région suffit à en indiquer la valeur au point de vue économique, car on doit y ajouter les cafés célèbres, les meilleurs au goût des amateurs ; les riz, les noix de galles et autres produits destinés à la teinture et à la tannerie, l'opium, la canne à sucre, le benjoin, les gommes, la réglisse, le safran, les graines de sésame, les graines de coton, l'aloès, l'anis, les peaux crues et séchées, etc. Le commerce des fruits est particulièrement intense. Outre ces richesses agricoles l'Asie Mineure possède des richesses minières considérables. Le charbon et le lignite y sont déjà exploités et leur rendement est d'environ 500.000 tonnes par an ; les mines de cuivre paraissent avoir un bel avenir à la condition qu'elles soient bien administrées car, au fond c'est là tout le secret de ces entreprises ; les mines de plomb argentifère produisent 20.000 tonnes par an ; on exploite un peu partout le zinc, l'antimoine, l'é-meri, le borax, l'écume de mer à Esk-Sehr. Tous ces produits sont l'objet de transactions commerciales importantes, et il faut y ajouter les minéraux qui sont l'objet de recherches actives et dont la présence en quantités plus ou moins larges a été révélée dans le sol, tels que le fer, le soufre, le nickel, le manganèse, l'amiante, la magnésie, l'alun, l'arsenic, le salpêtre, le mercure, le wolfram, le Kaolin, la terre à foulon, etc. Ainsi qu'il fallait s'y attendre, on a trouvé des gisements d'asphaltes en Syrie et dans la vallée cle l'Euphrate, et des eaux thermales dans la vallée du Méandre. Avec toutes ces richesses naturelles l'Asie Mineure devrait devenir l'un des pays les plus prospères de la terre. Toutes les grandes nations européennes se disputent l'avantage de la doter de moyens de transports suffisants, ce qui, dans des pays pareils, est toute la, question. 11 faut de suite laisser de côté l'Arménie. La Russie y a réclamé, pour diverses raisons, des droits préférentiels et même exclusifs qu'elle a négligé de mettre en pratique jusqu'à présent. A part cela, l'Asie turque possède près de 5000 kilomètres de voies ferrées dépendant soit de l'entreprise allemande des chemins de fer d'Anatolie (Gesellschaft der Anatolien Eisenbahnen) ou des entreprises françaises et anglaises. L'Allemagne possède le monopole de la construction des chemins de fer sur le grand plateau intérieur et la vallée de l'Euphrate. C'est le fameux chemin de fer de Bagdad. Il n'est pas encore achevé, mais les ingénieurs espèrent qu'il sera prêt pour 1918, le chemin de fer est entré désormais dans la catégorie des choses probables. Il ne faudrait pas, toutefois, en exagérer l'importance, il semble beaucoup plus destiné à favoriser le développement des régions qu'il traverse qu'à tout autre usage. Aidé par lès lignes anglaises et françaises, il sera probablement un des plus puissants facteurs du développement de. l'Asie Mineure. Quant aux' autres lignes, elles nous semblent trop connues pour qu'il soit utile de les rappeler. Sous l'administration d'une puissance européenne, l'Asie Mineure est appelée Su "-plus grand développement ; si même les Turcs voulaient y consacrer toute leur activité, elle aurait un grand avenir. Honduras Britannique Le Honduras britannique est une des possessions les moins importantes de la Grande Bretagtie. Au point cle vue géographique, ce n'est qu'une régio® limitée arbitrairement dans la péninsule de Yucatan. Au nord cependant, sur la frontière du Mexique, les limites sont marquées par la côte méridionale de la baie de Chetunal et par la rivière Hondo ; au sud, vers le Guatémala, une autre rivière, le Sarstun, a été choisie comme ligne de séparation politique jusqu'aux rapides connus sous le nom de Gracias à Dios ; de là, une ligne de démarcation fictive se dirige plus ou moins au nord vers les cascades Garbutt's Falls, sur le Mopan, rivière Viejo ou Belize, et, de là continue jusqu'au point où elle rencontre la rivière Hondo. La superficie de la colonie est approximativement de 8598 milles carrés, le nombre d'habitants, de 40.458, soit environ 4,71 par mille carré. De tous les pays de l'Amérique centrale, Belize est celui où les habitants se trouvent le plus disséminés. Le noyau de la population est composé d'Africains plus ou moins mélangés. Les villages, très éloignés l'un de l'autre, sont peuplés de Caraïbes, c'est-à-dire d'Indiens qui descendent des bannis de St-Vinvent, que les Anglais déportèrent en 1907 dans les îles de la baie. Au Nord de Belize, la rivière est parsemée d'un grand nombre de collines artificielles qui ont été des tombeaux ou des sortes de campements destinés à servir de refuge aux habitants durant les inondations. Ce serait là une preuve que le pays n'aurait pas toujours été désolé. Les plus hautes montagnes sont appelées « Cocks-combs mountains », le pic Victoria a 1127 mètres d'altitude. La rivière « Sarstun » a 600 mètres de largeur à son embouchure. A Belize, la température moyenne est de 26 à 30 degrés ; bien que la chaleur ne soit pas excessive,' elle est souvent difficile à supporter à cause de l'humidité de l'atmosphère dans cette ville entourée de rivières, de lacs et de marais. La rosée est abondante et l'état nuageux du ciel permet rarement de voir la lune et les étoiles. Quand soufflent les vents de l'ouest, les moustiques arrivent avec les émanations des marais, et c'est alors que les fièvres intermittentes font leur apparition. La meilleure saison est celle où dominent les vents du nord, en hiver. La flore et la faune sont semblables à celles du Yucatan, mais dans toutes les vallées bien arrosées, où les terrains ne sont pas calcaires, les forêts sont plus vastes et plus épaisses. A l'intérieur, on.pourrait élever des milliers de têtes de bétail, mais, depuis quelque temps, celui-ci a été attaqué par certaines épizooties, entre autres la « nigua ». Aux environs de Belize, on pêche les tortues ; celles-ci sont expédiées à Londres. Le Honduras britannique est politiquement divisé en 6 districts : Belize, Corozal, Orange Walk, Stann Creek, Toledo, Cayo. La capitale, Belize, est située à niveau de la rivière de même nom. Le sol est' tenu dans un admirable état de propreté, mais il est si bas qu'on a dû l'élever au moyen de- bois et de lest de navires. Si la marée dépasse la moyenne de 0 m. 50, l'eau de mer entre dans les habitations, presque toutes en bois -et construites sur pilotis. Pour l'alimentation de ses habitants, Belize a du poisson et des molusques en abondance ; les cultures sont presque impossibles dans ses environs. Anciennement, toutes les provisions venaient de Baca-lar, dans le Yucatan, par la baie de Chetunal, mais, depuis la ruine de cette ville, les importations de vivres se font de différents points du littoral, mais surtout des Etats-Unis par le golfe du Mexique. Belize, bien qu'entourée d'eau, ne peut pas se servir de celle-ci pour son alimentation. A cet effet, on emmagasine l'eau de pluie dans de grands réservoirs d'où on la distribue. Afin de la. préserver des moustiques, on y verse du pétrole qui surnage, paraît-il, sans communiquer son odeur à l'eau. Le commerce de Belize consiste principalement dans l'importation de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, de produits et marchandises que l'on distribue ensuite dans les ports atlantiques du Guatémala, du Honduras, du Nicaragua et du Costa-Rica. Belize constitue ainsi un entrepôt important de marchandises destinées aux différentes républiques de l'Amérique centrale. La population de la colonie pourrait s'accroître si l'on créait des plantations de canne à sucre, de caféiers, de bananiers, d'orangers, de caoutchouc, de henequén, mais les monopoles, fortement constitués en faveur de certains propriétaires souvent absents, sont un obstacle des plus sérieux au développement de l'agriculture. A l'embouchure de la rivière « Nuevo » et à proximité de la rivière « Hondo », se trouve le port de Corozal, entrepôt naturel des bois coupés sur le* rives des deux fleuves. La destruction de Bacalar, situé à 50 kilomètres au nord-est, sur le lac du même nom, a fait la prospérité de Corozal, les fugitifs échappés à la fureur des Indiens ayant émigré en masse vers le territoire britannique. Corozal est entouré de plantations de canne à sucre.Les escales commerciales cle la côte sont Stann C.reek et Punta Gorda, peuplées de Caraïbes agriculteurs qui ont déboisé de grandes étendues de terrains et envoient à Belize du bétail, des fruits et des légumes. Des nègres de la Louisiane, établis à 15 kilomètres de Punta Gorda, ont créé le district de Toledo et s'occupent surtout de la culture de la canne. La colonie de Belize est administrée par un gouverneur, assisté d'un conseil législatif de 10 membres.Le prix de vente des terrains appartenant à la colonie est fixé à 25 fr. l'hectare. Les dernières statistiques commerciales parues se rapportent à l'année 1911. Cette année là, le commerce d'importation de Belize s'est élevé à 2.886.677 dollars. L'exportation a atteint 2.685.849 dollars, dont 1.083.623 dollars de produits ou d'articles fabriqués dans la colonie, et 1.602.226 dollars de produits anglais ou étrangers réexportés.Le tableau suivant indique la distribution de ce commerce par pays de provenance ou de destination (en dollars) : EXPORTATIONS Produits Produits Total . de anglais ou des Ifîiprr'ati ns la coîonio étrangers exportât. * Royaume-Uni . 620.961 300.130 35.335 335.465 Colonies angl. 24.988 — — — Belgique . . 1.558 — — — Chine . . . 1.387 — — — Danemark 2.028 — — — France . . . 36.077 23.600 — 26.600 Allemagne . 51.113 — — — Guatémala 95.634 3.163 9.618 12.786 Hollande . . 8.275 — — — Honduras . 63.513 4.287 97.093 101.380 Mexique . . 682.055 18.141 270.127 288.268 Nicaragua . 4.876 113 248 361 Espagne . . 8.595 — — — Suisse . . . 3.080 — — — Etats-Unis . 278.219" 731.184 1.189.805 1.920.989 Divers ... 4.318 — — — Totaux . . 2.8o6.677 1.083.623 1.602.226 2.685.849 .On remarquera que les Etats-Unis accaparent *44 % environ du commerce d'importation et plus de 71 % du commerce d'exportation et que, par contre, le commerce de la Belgique avec la colonie anglaise de la mer des Caraïbes est presque nul. Voici les chiffres d'importation des produits belges au cours des dernières années (en dollars) : 1905 1906 1907 1908 1910 1911 701 347 # 1315 848 1620 1558 Notre consul à Belize fait remarquer à ce propos que plusieurs articles de fabrication belge, importés d'Angleterre, sont mentionnés comme originaires dans le Royaume-Uni. «D'autre part, je crois,» ajoute Mr Morlàn, dans un de ses rapports, «que le commerce entre la Belgique et le Honduras britannique pourrait être fortement développé si des échantillons de marchandises belges consommées dans la colonie pouvaient être soumis à l'examen des acheteurs et à la comparaison avec les articles similaires d'autres provenances. La plupart des marchandises fournies par l'Allemagne, à l'excepiion des jouets et des instruments de musique, pourraient être livrés par la Belgique. Enfin, le manque de communications directes entre les deux pays est une sérieuse entrave pour le commerce. » Le tableau ci-dessous donne le résumé des importations et des exportations, du Honduras britannique, par groupes de marchandises (en dollars) : EXPORTATIONS Produits de Produit* Importations la colonie étrangers Animaux vivants, produits alimentaires et narcotiques .... 916.545 271.524 198.510 Matières premières . . 7<i6.829 808.863 1.235.384 Produits textiles . . . 415.938 — 45.827 Produits métalliques 174.038' — 47.859 Produits autres . . . 561.510 3.236 74.646 Espèces métalliques . . 31.817 Totaux 2.886.677 1.083.623 1.602.226 Importations. Vêtements. — 67.388 dollars, importés des Etats-Unis, d'Angleterre, d'Allemagne, etc. Lard et jambons. — 29.521 dollars, des Etats-Unis. Livres"et papeterie. — 11.027 dollars, dont 65 p. c. des Etats-Unis, le restant du Royaume-Uni. Beurre et succédanés. — 34.354 dollars, des Etats-Unis, de France, du Royaume-Uni, etc. Bottes et chaussures. — 98.864 dollars, dont 95 p. c. des Etats-Unis. Ciments et chaux. — Etats-Unis, 878 dollars ; Angleterre, 693 dollars ; Belgique, 86 dollars. Fromages. — 17.796 dollars,, des Etats-Unis, de Hollande et d'Angleterre. Tissus de coton et de soie. — 227.481 dollars : Etats-Unis, 125.389 dollars ; Royaume-Uni, 92.435 dollars ; Allemagne, France, Japon, Suisse ; Belgique, 348 'dollars. Produits chimiques et pharmaceutiques. — 46.139 dollars: Etats-Unis, 39.313 dollars ; Angleterre, Allemagne, France, Belgique, etc. Faïences, porcelaines et verreries. — 13.150 dollars: Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis ; Belgique, 257 dollars. Farine. — 105.366 dollars, des Etats-Unis. Fruits et légumes en conserves. — 28.161 dollars, des Etats-Unis et d'Angleterre. Meubles. — 10.556 dollars, des Etats-Unis et d'Angleterre.Armes, fusils et carabines. — Etats-Unis, 6771 dollars ; Belgique, 565 ; Angleterre, 387 dollars. Merceries et articles de mode. — 51.170 dollars, dont 37.749 d'Angleterre, le restant des Etats-Unis, d'Allemagne, de Suisse et de F'rance. Quincaillerie et coutellerie. — 64.338 dollars, des Etats-Unis, d'Angleterre et d'Allemagne. Chapeaux et casquettes. — 18.125 dollars, d'Angleterre, des Etats-Unis, etc. Tôles,de toiture, tuyauterie, etc. — 15.365 dollars, d'Angleterre et des Etats-Unis. Articles manufacturés non dénommés. — 104.668 dollar^, des Etats-Unis, d'Angleterre, d'Allemagne, etc. Allumettes. — 5272 dollars, des Etats-Unis ; Belgique, 19 dollars. Lait conservé et lait condensé. — 65.816 dollars, dont 51.117 d'Angleterre, le restant des Etats-Unis, d'Allemagne, de Hollande. Viande conservée. — 37.453 dollars, des Etats-Unis. Instruments de musique. — 8799 dollars. Huiles non minérales. — 10.917 dollars. Couleurs et vernis. — 15.183 dollars. Parfumerie. — 17.171 dollars, des Etats-Unis, d'Angleterre,- de France. Riz. — 44.522 dollars, d'Angleterre, de l'Inde britannique et des Etats-Unis. Cordes et ficelles. — 17.693 dollars. Sellerie et harnais. — 5.675 dollars. Machines à coudre. — 4.582 dollars. Savon. — 71.274 dollars, fourni en presque totalité par les Etats-Unis. Jouets. — 7903 dollars. Tissus de laine. — 33.611 dollars, dont 30,873 du Royaume-Uni. Viandes de bœuf et de porc. — 41.165 dollars, des Etats-Unis. Bière, porter, cidre et poiré. — Etats-Unis, 7801 dollars ; Angleterre, 6719 dollars. Café. — Etats-Unis, 12.410 dollars ; Guatémala, 5466 dollars. Huiles minérales. — 22.129 dollars, des Etats-Unis. Sucre raffiné. — 9690 dollars, des Etats-Unis et un peu du Royaume-Uni. Sucre brut. — 3601 dollars, de provenance nord-américaine.Tabac en feuilles. — 14.764 dollars, des Etats-Unis. Bétail vivant. — 32.632 dollars, du Honduras. Charbon e: coke. — Angleterre, 1 s.102 dollars ; Etats-Unis, 4123 dollars. Noix de coco. — 10.358 dollars, dont 6888 du Honduras.Fruits et légumes frais. — 17.058 dollars, en presque totalité d'origine nord-américaine Machines. — Angleterre, 12.853 dollars : Etats-Unis, 3326 dollars. Acajou. — 320.052 dollars, du Mexique. Chicle gomme copal). — Mexique, 338.998 dollars; Guatémala, 84.337 dollars. Exportations Principaux articles et produits de la colonie, avec leur valeur et leur destination : Bananes. — 450.365 régimes, d'une valeur de 93.392 dollars, dirigées vers les Etats-Unis. Bois de cèdre. — 11.860 dollars pour les Etats-Unis, et 7484 dollars pour l'Angleterre. Noix de coco. — Etats-Unis, 118.337 dollars ; Angleterre, 8631 dollars. Peaux. — 4534 dollars, exportées aux Etats-Unis. Bois de campêche. — Angleterre, 27.949 dollars ; France, 26.600 dollars. Acajou. — Angleterre, 234.289 dollars; Etats-Unis, 233.993 dollars. Caoutchouc. — EtatsrUnis, 15.741 dollars ; Angleterre, 872 dollars. Chicle. — Etats-Unis, 222.568 dollars ; Angleterre, -2114 dollars. Sucre brut. — 71,64 dollars, exporté au Mexique. Ecaille de tortue. — 12.336 dollars, vers les Etats-Unis.Principaux produits d'origine étrangère réexportés, (valeurs et destinations) : Viandes de bœuf et de porc. — Mexique, 17.056 dollars. Cèdre. — Etats-Unis, 66.830 dollars ; Grande-Bretagne, 3281 dollars. Tissus de coton. — Honduras, 28.396 dollars ; Mexique, 9900 dollars. Farine. — Mexique, 15.932 dollars. Quincaillerie et coutellerie. — Mexique, 17.467 dollars ; Honduras, 2658 dollars. Acajou. — Etats-Unis, 358.726 dollars ; Angleterre,-23.793 dollars. Chicle. — Etats-Unis, 743.710 dollars. Viande fraîche ou conservée, lait, riz, pour des valeurs n'atteignant pas 10.000 dollars. Finances Les recettes de la colonie se sont élevées, en 1911, à 459.295 dollars, contre 395.855 en 1910. Les dépenses ont atteint la somme.de 542.810 dollars, contre 592.120 dollars en 1910. Les principaux revenus proviennent des douanes, 258.118 dollars, et des taxes intérieures, de l'accise sur les spiritueux principalement, .83.507 dollars. La vente de terrains de la Couronne a produit 23.068' dollars. Quatre emprunts, d'un montant global de 946.415 dollars, constituent la dette publique de la colonie : 27.875 dollars 5 p. c. en 1885 ; 47.740 dollars 41/2 p. c. en 1887 ; 97.200 dollars 4 1/2 p. c. en 1891 ; 777.600 dollars 4 p. c. en 1911. Le produit des trois premiers emprunts était destiné à des travaux d'amélioration de la ville et du port de Belize. Le quatrième devait fournir les fonds nécessaires à la construction du chemin de fer de Stann Creek et à l'exécution de certains travaux d'utilité générale. Mouvement maritime En 1911, il est entré dans les ports de la colonie 439 vapeurs jaugeant 281.174 tonnes, soit 134 nord-arhéricains, 67 anglais, un danois, 3 allemands, 2 guatémaltèques, 44 honduriens, 6 mexicains, 181-nor- -végiens, un suédois. Les voiliers, au nombre de 613, d'un tonnage de 14.643 unités, se répartissaient ainsi : américains,' 73 ; anglais, 426 ; guatémaltèques, 4 ; honduriens, 71 : mexicains, 27 ; nicaraguayens, 11 ; espagnol, un. Les ports de la colonie sont au nombre de quatre, savoir : Belize, Corozal, Punta Gorda, Stann Creek. Voies de communication Voies ferrées. — On ne compte qu'une seule ligne de chemin de fer, dont la construction remonte à 1907 et qui appartient au Gouvernement; elle part de « Commerce Bight Pier. Stann Creek » et s'étend sur une longueur cle 25 niilles à l'intérieur. Elle est à voie simple et à écartement des pieds. Elle sert au transport de bananes et d'autres produits de l'intérieur vers le port. Le « British Honduras Syndicate's Tramway » va du Pier de Stann Creek Town, en traversant des propriétés particulières et des terrains de la couronne, à un point situé sur la rivière, à 3 niilles au delà dp Melinda. Sa longueur est de 8 3/4 milles. Il existe aussi un tramway reliant, la rivière Sen-nis au bras Swasey, de Monkey River. Il circule à travers dés propriétés particulières et a une longueur de 3 1/3 milles. Ces deux tramways servent au transport des bananes vers la côte/ Canaux. — Un petit canal en cours de construction doit relier la « Northern Lagoon », Matee, à la rivière Siburn, et un autre fait communiquer la même rivière et Jones Lagoon avec la mer. Routes. — Il n'existe guère que deux routes : l'une de Belize aux districts du nord, Orange Walk et Corozal, et " l'autre allant vers, l'ouest, à El Cayo, en passant par Butsher Burns. Télégraphes et téléphones. — Une ligne relie Belize à Consejo, sur la frontière du nord (98 milles environ), une autre va de Belize à Punta Gorda (164 milles), une troisième part de Belize et aboutit à Cayo (100 milles). Une ligne téléphonique de 10 milles de longueui relie Guinea Grass à Orange Walk ; enfin, Belize possède un réseau téléphonique, avec 200 abonnés. Banque « The Bank of British Honduras » est la seule qui existe dans la colonie ; elle a commencé .ses opérations en 1902 et a très bien réussi. Maisons de commerce .General merchants. — James Brodie & C° ; Hofius & Hildenbrandt ; Arturo Burgos ; Perdomo Bros, Carrillo, Kettle & C° ; Mrs. C. Biddle ; A.-E. Morlan ; Krug & C° ; John Harley & C° ; Steven Bros & C° ; C. Melhado & Sons ; Cuthbert Bros ; John Henry Lind ; Meyer, Usher & C° ; John Gentle & C°. Epiciers. — J. Peters & C° ; W.-B. Haylock ; J. N. Munoz ; A. Winzerling ; G..-R. Lindo ; Joseph Lewis ; Tui'ton & C° ; Walter Hood ; George Winzerling ; M. Franco. Droguistes. — A.-L. Cuevas & C° ; Henry Gabb. Exportateurs de bois. — C.-C. Mengel Bros ■& C° ; J.-Robert Boatman ; The Otis Mfg C° ; The Belize Estate and Produce C° ; The Geo D'Emery Co. Renseignements commerciaux Le commerce de la coutellerie dans la région de Bahia (Brésil). — Les articles de coutellerie trouvent de bons débouchés dans la région de Bahia, mais il est indispensable d'envoyer, sur place, des voyageurs munis de catalogues illustrés et d'échantillons. A égalité et même ayec une légère supériorité de prix, nos fabricants feraient une concurrence sérieuse aux articles similaires de provenance étrangère. Les emballages se font en caisses et en boîtes ; les paiements ont lieu habituellement par traites à 6 mois. L DENS & Co Beurt AN VERS-GAND & vice-versa Le bateau à moteur " STAD ROESSELAERE chargera fin de la semaine pour GAND, au No 7 des bassins. Pour frets et renseignements s'adresser à L. DENS & Co, Meir, 52. Rhein- und See-Speditions Gesellschaft m. b. H. 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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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