Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 10 Août. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v97zk56m22/
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ANVERS, Mardi 10 Août 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année ■ No 17.380 . jm£ÇTI0N & RÉDACTION : WVLEMINCKX, 14 envers ,7 P déphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lij;nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51 Anvers, 10 août 1915, 9 1/2 h. du matin - Baromètre 764-— Thermomètre cent (max) I 21. — Thermom. cent, (min.) 4 17.— Pluviomètre — m/m.—Vent. O.-S.-O.— Prévision : Nuageux (pluie). Astronomie 11 août Lever du soleil 4 h. 22 m. matin — ' 4,22/ Coucher du soleil .... 7 „ 13 „ soir = «19.13) Lever de la lune 4 , 48 „ matin = l 4.48; Coucher de la lune .... 7 „ 19 „ soir = '19.19) Premier quartier le 18 août . . 2 „ 17 matin (2.17) Pleine lune le 24 août ... 9 „ 40 „ soir — (21.40) Dernier quartier le 1 sept. . . 2 „ 57 „ soir = (14.'j7) Nouvelle lune le 9 sept.. . . 12 „ 53 „ soir — f 12.53| Haute marée à Anvers I Matin Soir 11 août 3 h. 42 m. =• ( 3 h 42) 3 h. 59 m.— '15 h 59; 12 août 4 h. 15 m. = ' 4 h. 15) 4 h. 33 m.- (16 h. 33) 13 août 4 h. 50 m. = ( 4 h. 50) 5 h. 6 m. 17 h. 6) (Heure belge). Hauteur du Rhin Cologne 8 août 2,'5 m Strasbourg 6 août 3,71 m. Huningen 6 .. 3,07 „ Lauterbourg „ 5,53 .. | Kehl 6 „ 3,71 „ Maxau ,, 5,50 „ Mannheim 4,90 „ Germersheim „ 5,30 „ Caub 8 „ 2,98 ., Mayence „ • 1,76 „ Ruhrort „ 1,78 „ Bingen K 2,50 „ Duisbourg 5 „ 1,58 .. Coblence .. 2,66 „ Waldshut . 3,65 „ Diisseldorf „ 2,25 Lobith 7 „ 11.19 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 6 août 2,06 m. Heilbronn 6 août 0,44 m Haut#ur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 6 août 0,12 m. Constance 8 août 4,32 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 9 AOUT ) Steamer Wilford IV, de Tamise. Union VI, de Bruxelles. » Telegraaf II, de la Hollande. Bateau-moteur Eclair III, de Bruxelles. >. DankbaarReid, de la Hollande. » zoesie-ivlarkie, de la Hollande. Allège Vigilance, de Lillo » Doel 7, de Doel. » Stanislas, de Calloo. » Voyageur, de Moll. » Joseph-Marie, de Moll. » Gustave, de Willebroeck. » Cornelia, de la Hollande. DEPARTS DU 9 AOUT Steamer Jenny, pour Liège. Bateau-moteur Maria, pour Tamise. » Melanie, pour Bruxelles. » Nellie, pour Bruxelles. » Zoesie-Markie, pour Bruxelles. Allège Doel 7, pour Doel. Anna, pour Merxem. » Marie-Louise, pour Merxem. » Hélène, pour Merxem. » De Gerlache, pour St-Job. « La Concurrence, pour Looybroeck. » Le Jeune Raoul, pour St-Léonard. >» VRBEiDSVRUCHT, pour Beeringen. « Sophie, pour Aerendonck. » Maria-Tiiérésia, pour Moll. » Olympia 4, pour Beersse. Alphonse, pour Liège. Hortense, pour Liège. » Julia, pour Mons. Asenceur, pour Mons. » ' Aline, pour Mons. " Johannes, pour Mons. » Matiiilde, pour la Hollande. » Vertrouwen, pour la Hollande. » St-Anto'ine, pour la Hollande. » Jonge Piet, pour la Hollande. » De Vrouw Louisa, pour la Hollande. » Nil, pour l'Allemagne. Notes de jurisprudence TITRES NOBILIAIRES Le ministère public, à Bruxelles, avait appelé d'un jugement de première instance au sujet d'une demande de- Mr de Boisdavid;, qui agissant en son nom personnel et en qualité de père et administrateur légal de son fils mineur, avait sollicité et obtenu la rectification de son acte de mariage et de l'acte de naissance de son fils, en ce sens que le nom patronymique « de Boisdavid » devrait être précédé du titre de baron. L'intimé plaidait devant la Cour que l'appel n'était pas recevable, le ministère public n'ayant pas été partie principale en première instance, le jugement ayant été prononcé .selon ses conclusions et la contestation ne touchant pas en tout cas à l'ordre public. L'arrêt décide à cet égard que par la nature même des intérêts dont la garde est confiée au ministère public celui-ci doit pouvoir intervenir à tous les 1 degrés de juridiction ; aucune disposition légale ne lui interdit d'exercer, par la voie de l'appel, l'action directe lorsqu'il n'a pas été partie en première instance.Do même, il ne peut, par les conclusions qu'il prend en première instance, compromettre la défense de l'intérêt de l'ordre public, dont il n'a pas la libre disposition, et il conserve la faculté de déférer au juge supérieur la décision intervenue conformément à son avis. Enfin, la demande qui a pour objet la rectification d'actes de l'état civil par addition d'un titre de noblesse intéresse nécessairement l'ordre public ; il y a des gens qui peuvent s'attribuer indûment des titres de noblesse. La fin de non-xecevoir opposée par l'intimé a donc 1 été déclarée sans fondement. ] Sur la recevabilité de la demande en rectification : 1 Aucune disposition légale actuellement en vigueur 1 n'impose aux officiers de l'état civil l'obligation d'insérer les titres de noblesse dans les actes qu'ils re- 1 coi vent ; d'autre part, la Constitution belge (art. G et ( 75) proclame qu'il ne peut, plus y avoir dans l'Etat 1 ni distinction d'ordres, ni noblesse privilégiés. < L'intimé soutenait que l'insertion par lui réclamée 1 doit être faite parce que le titre nobiliaire fait par- 1 tie intégrante de son nom. La Cour n'admet pas cette assertion. Le titre ne fait pas partie intégrante du nom. Le nom, qui sert à désigner chaque famille, appartient à tous les membres de celle-ci, tandis que le titre est une distinction particulière dont souvent certains d'entre eux seulement se trouvent investis. Le nom est acquis au citoyen dès sa naissance et ne peut lui être enlevé ; le titre, au contraire, peut se modifier et même se perdre pendant le cours de l'existence. En ' outre, si le titre se confondait avec le nom, il de- 1 vrait comme celui-ci se transmettre en vertu des lois civiles, tandis que sa transmission, lorsqu'il n'est pas strictement personnel, est réglée par l'acte de ; concession octroyé par le souverain et que le souve- ' rain seul peut octroyer. 1 Conséquemment, les officiers de l'état civil ne sont 1 pas tenus de mentionner les actes de noblesse dans 1 les actes qu'ils dressent. i Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. 1 Christmas Rose. — Le vapeur Dirksland, de la f Scheepvaart- en steenkolen Maatschappij, a débar- i qué à Rotterdam l'équipage du bateau de pêche ] Christmas Rose qui a été coulé. < Costello. — Rotterdam, 9 août. — Le steamer La Campine, venant du New-York, est arrivé ici hier soir, après avoir débarqué à Falomuth 13 hommes de l'équipage du vapeur Costello qui a été torpillé au sud-ouest des îles Scilly. Un canot avec des occupants du Costello est encore manquant. Malmland, Rabbel, Océan Queen. — Londres, S août. — Suivant une communication du Lloyd's le steamer suéd. Malmland, le steamer angl. Rabbel et le chalutier Océan Queen ont été coulés. Les équipages sont sauvés. (Le Malmland, construit en 1904, jaugeait 3076 tonnes brut et 2319 tonnes net et appartenait à l'armement Tirfirig, à Gothembourg. Le Lloyd's Register ne mentionne pas de steamer angl. Rabbel. Le chalutier Océan Queen, appartenait au port d'Aberdeen. Réassurances Londres, 7 août. — Baron Driesen, (s.), 40 gns ; Cap Horn, (v.), 90 gns; Domingo Joaquim de Silva, (v.), 90 gns ; Grantley, (s.), 60 gns ; Hendoniiall, (s.), 00 gns; Jeanara, (s.),.G5 gns; Kenora, (s.), 40 gns; Middleton, (s.), 5 gns ; Penrhyn Castle, (v.), 85 gns ; Samui, (s.), 80 gns. BELGIQUE DANS LE CENTRE La grève, qui s'était déclarée la semaine dernière aux puits de la Société charbonnière de La Louvière et Sars-Longchaïups, est terminée. Les ouvriers ont repris le travail aux anciennes conditions. TOURNAI Les bons de réquisitions Pour se conformer à l'arrêté du 5 juillet du gouvernement général, les habitants possédant des bons de réquisition antérieurs au 15 janvier les présenteront jusqu'au 20 courant au bureau du service des Eaux. Les réquisitions faites sans bon doivent également être déclarées. EXTÉRIEUR FRANCE La loi du 17 avril 1913 et la Protection Internationale des Dessins La loi du 17 avril 1913 porte approbation, en ce qui concerne la France, de la convention signée à Washington le 2 juin 1911 pour la protection internationale de la propriété industrielle (brevets, dessins, marques de fabriques....). Quoiqu'elle ait besoin d'être complétée et précisée, tant du côté étranger que du côté français, par une série, de ratifications et de dispositions réglementai-, res prévues par la Convention elle-même, nous croyons utile d'en donner les dispositions principales, qui sont trop peu connues. Nous ne donnerons pas la liste de tous les Etats faisant partie de l'Union, disons seulement que les principales puissances du monde entier y oiit ad-néré.En vertu de l'article 2 de la convention, les sujets ou citoyens de chacun des pays contractants, jouiront, dans tous les pays de l'Union, en ce qui concerne les brevets d'invention, les modèles d'utilité, les dessins ou modèles industriels, les .marques de fabriques ou de commerce, le nom commercial, les indications de provenance, la répression de la concurrence déloyale, des avantages que les lois respectives accordent actuellement ou accorderont par la suite aux nationaux. En conséquence, ils auront la même protection que ceux-ci et le même recours légal contre toute atteinte portée à leurs droits, sous réserve de l'accomplissement des conditions et formalités imposées aux nationaux. Aucune.obligation de domicile ou d'établissement dans le pays où la protection est réclamée ne pourra être imposée aux ressortissants de L'Union. En vertu de l'article 4, celui qui aura régulièrement fait le dépôt d'une demahde de brevet d'invention, d'un modèle d'utilité, d'un dessin ou modèle industriel, d'une marque de fabrique ou de commerce, dans l'un des pays contractants, où son ayant, cause, jouira, pour effectuer le dépôt dans les autres pays, et sous réserve des droits, des tiers, d'un iroit de priorité pendant les délais déterminés ci-iprès.En conséquence, le dépôt ultérieurement opéré, clans l'un des autres pays de l'Union, avant l'expira-tion de ces délais, ne pourra être invalidé par des faits accomplis dans l'intervalle, soit, notamment, par un autre dépôt, par la publication de l'invention 3u son exploitation, par la mise en vente d'exemplaires du dessin ou du modèle, par l'emploi de la narque. Les délais de priorité mentionnés ci-dessus seront le douze mois pour les brevets d'invention et les nodèles d'utilité, et de quatre mois pour les dessins >t modèles industriels et pour les marques. Quiconque voudra se prévaloir de la priorité d'un lépôt antérieur, sera tenu de faire une déclaration ndiquant la date et lé pays de ce dépôt.. Chaque >ays déterminera à quel moment, au plus tard, cette léclaration devra être effectuée. Ces indications se-•ont mentionnées dans les publications émanant de "Administration compétente, notamment sur les brevets et les descriptions y relatives. Les pays contrac-•ants pourront exiger de celui qui fait une déclara-ion de priorité, la production d'une copie de la demande (description, dessin, etc.), déposée antérieu-■ement, certifiée conforme par l'Administration qui 'aura reçue. Cette copie sera dispensée de toute légalisation. On pourra exiger qu'elle soit accompagnée d'un certificat de la date du dépôt, émanant le cette Administration, et d'une traduction.D'autres ormalités ne pourront être requises pour la déclamation de priorité au moment du dépôt de la demande. Chaque pays contractant déterminera les îonséquences de l'omission des formalités prévues )ar le présent article, sans que ces conséquences missent excéder la perte du droit de priorité. Ultérieurement, d'autres justifications pourront être demandées.Ces dispositions sont très favorables aux produc-eurs étrangers qui elles assurent toute l'efficacité le la protection française. Elles sont beaucoup noins intéressantes pour les Français qui sont loin le pouvoir en trouver l'équivalent, dans la législa-ion industrielle de certains pays, des Etats-Unis )ar exemple. Notons cependant que par l'article 10 bis de la Convention tous les pays contractants s'engagent, à assurer aux ressortissants de l'Union une protection effective contre la concurrence déloyale. U appartient aux gouvernants de s'appuyer sur ?et article 10 bis, pour assurer à l'étranger une législation convenable et efficace. Au Congrès international pour la protection industrielle qui s'est tenu à Londres les vœux ci-après ont 'té adoptés dans ce but par les représentants de tou-es les nations. Le Congrès demande : al Que les dessins et modèles et les œuvres d'art ippliqués à l'industrie jouissent, dans tous les pays, piels que soient leur mérite et leur destination, de a protection des lois et conventions relatives à la jropriété artistique, sans être soumis à d'autres formalités que celles imposées par ces lois aux auteurs protégés pa.r elle. h) Que les œuvres artistiques restent protégées, juels que soient leur mérite et leur destination, nême industrielle, par la législation sur la propriété irtistique, indépendamment, des droits qui peuvent ■ésulter des lois spéciales sur les dessins et modèles. c) Que le Bureau international de Berne, en exécu-ion du vœu émis par la Conférence de Washington, nette h l'étude, un projet de convention relatif à 'enregistrement, des dessins et modèles, en tenant :ompte, dans la plus large mesure possible, des dis positions votées à Bruxelles par l'association intei nationale. d) Qu'il étudie en même temps le système d'envc loppe perforée étudié par l'Association française e préconisé par elle, sur laquelle l'Association fran çaise attire l'attention de l'Association internatic nale et de ses groupes nationaux pour la création dans chaque pays, d'un mode facile de prendre dat de création. e) Que l'on profite de l'élaboration d'un enregis trement international pour unifier, en matière d dessins et modèles, la durée du droit de priorité ei portant ce délai h douze mois, comme pour les bre vets, et pour faire disparaître l'obligation d'explo ter et l'interdiction d'importer existant dans cei tains pays. Réduction du port des lettres entre la France et l'Angleterr La commission des postes et télégraphes de 1 Chambre française vient d'approuver un projet di ministre de commerce, tendant à abaisser à 10 cen times le port des lettres destinées à. l'Angleterre. RUSSIE Le gouvernement russe a chargé la « Stand an Oil Company » de tous les achats à faire pour soi compte aux États-Unis. SUEDE Défense d'exportation Le gouvernement suédois vient de défendre l'ex portation du nitrate de natrium et de calcium, ains que du mica. AUTRICHE L'exportation des œufs L'Autriche a interdit l'exportation des œufs dan tous les pays européens, à l'exception de l'Aile magne. HONGRIE Le « Journal officiel » publie un arrêté ministérie ordonnant de renseigner tous les stocks de cotoi dans le Royaume et la vente et les produits travai. lés sont sujets à des restrictions. PANAMA Londres, 7 août. — D'après une information d Colon, un fort éboulement a eu lieu dans le cami de Panama, à la percée de la Culebra. Plusieur vapeurs ont subi des retards. Mines et Métaux Une parenté étroite unit entre eux les métaux. L'industrie minière, longtemps pratiquée par de moyens et des procédés rudimentaires, doit tou son progrès aux transformations profondes que lu a lait subir la science moderne. Le XIXe siècle, qu a marqué une époque glorieuse de l'activité hu uiaine a ajouté a l'exploitation des mines et ai traitement des minerais une page essentielle. L; science appliquée a'accompli de vrais prodige dans la derniere moitié du siècle qui vient de finir et i'olectricité apportant son concours magique au: moyens dont disposait déjà la métallurgie, a per mis aux chercheurs de produire en quantités appré ciables et à des prix de revient satisfaisants ui grand nombre de métaux dont, jusqu'ici, il était ; peine possible d'obtenir quelques grammes à l'aid" d'opérations de laboratoire longues, laborieuses e coûteuses. On connaît la puissance de la cliaieu produite par l'arc électrique, dans les» fours spécia îeinent appropriés aux opérations métallurgiques Elle se rapproche des conditions thermiques de epoques geognostiques. L'nomme, aux époques où la science n'avait pa encore dissipé le voile épais qui obscurcissait ei lui la vision raisonnée et exacte des choses, a tou jours éprouvé comme une sorte d'horreur instinc tive pour les opérations qui s'accomplissent dan les entrailles de la terre. C'est de là que sont née ces légendes mythologiques qui nous représenten les redoutables mystères du royaume de Plutori e des forges terrifiantes de Vulcain, aidé dans se: secrètes opérations, par les Cyclopes ! Aujourd'hui nous savons que, sans doute, ce: géants fantastiques et difformes n'étaient que le: mineurs de ces temps mythologiques et que l'œi unique qui brillait au milieu de leur front n'étai autre chose qu'un luminaire fixé au moyen d'ui bandeau de métal. Longtemps ces légendes ont ei cours, aussi bien au Nord qu'au Midi. Longtemps les imaginations ont été troublées pa: ces légendes. L'époque n'est pas si reculée où s'aven turer, la nuit, dans le voisinage de certaines rniniè res que la croyance populaire disait hantées par Le: Kobolds, eut semblé à beaucoup un téméraire déf aux puissances diaboliques. Bien des gens considé raient comme des envoyés de l'enfer ces mallieu reux, connus sous le nom de pénitents, qui, le plu: souvent, étaient des criminels graciés ou des misé rables ayant fait d'avance le sacrifice de leur vie e chargés d'allumer, au moyen d'une torche, avan l'entrée des mineurs, les gaz exploisibles formés dans les charbonnages grisouteux. Que ces vision; sont loin de nous, qui utilisoiis chaque jour, sam nous douter combien peinèrent nos devanciers, h cuivre, l'étain, le plomb, le nickel, le zinc et tan d'autres métaux I Quoi qu'il en soit, le travail des mines remonte ; une haute antiquité. Chez la plupart des peuples anciens, notamment chez les Egyptiens, les Babylo niens, les Grecs et les Romains, nofis voyons le prin cipe de la mine à l'Etat mis en pratique. Des esclaves publics exploitent, pour l'Etat, les mines d'argent, de fer, de cuivre et d'étain, et des milliers d'existences humaines sont jetées, chaque année, en pâture au Minotaure souterrain. En poursuivant ce rapide historique, parlons di cuivre, qui a des droits d'ancienneté incontestables Les origines de l'emploi du cuivre remontent à l'époque préhistorique. Chacun sait qu'une des grandes périodes de l'his toire de l'humanité porte le nom d'âge.de bronze. Les Grecs allaient chercher le cuivre dans l'île de Chypre, qui paraît avoir donné son nom à ce métal L'Arménie, l'Afrique et l'Espagne, qui est encore pour nous une grande pourvoyeuse de cuivre, four nissaient, dans l'antiquité, au commerce et à l'industrie la plus grande partie de ce métal, dont ln nature, d'ailleurs, s'est montrée abondamment pro digue. Les exploitations de cuivre, dans l'Etrurie ne sont pas moins fameuses. Aussi rencontre-t-on encore aujourd'hui à chaque pas, dans cette partie de l'Italie, comme du reste en Espagne et même en Portugal, des traces d'exploitations minières remon tant à une époque antérieure à l'ère chrétienne. Au Moyen Age, c'est à la Bohême, à la Saxe, à la Tliûringe, au Hanovre et à la Suède, dont les mine? de cuivre répandent leurs produits sur les marchés de l'Europe dès le XII* siècle, que la consommation demande ce métal. La découverte de l'Amérique, qui a eu une si gran de influence sur l'industrie des métaux, apporte, au XVIe et au XVIIe siècle, les produits des riches gise ments cuprifères du Brésil, du Pérou, du Mexique et, des autres contrées du Nouveau Monde. C'est aussi au XVIIe siècle fine des sondages prati qués en Angleterre amènent la découverte de nom breux gisements de cuivre, notamment dans les Cor nouailles, dans, le Devonshire et dans l'île d'Angle sea. Ces derniers ont connu, pendant la seconde moi tié du XVIII0 siècle, une période de prospérité vrai ment prodigieuse. D'après un auteur contemporain, la méthode d'ex ploitation était d'une simplicité primitive et rudi mentaire, puisqu'elle consistait à puiser dans l'immense masse de minerai dont les affleurements at teignaient le niveau du sol. La quantité de métal que ces mines versèrent sur le marché, de 1775 à 17S5, fut tellement considérable que la valeur du cuivre baissa de moitié et que la plupart des corn pagnies qui exploitaient les autres mines du Royaume-Uni furent ruinées. Plus de 3000 tonnes de mine rai, quantité énorme à cette époque, furent fournies par les seules mines d'Anglesea en 1785. , Mais cette extraction intense ne put être soutenue. Dés 1795, ces mines ne fournissaient plus que 1000 tonnes à la consommation, pour tomber dans la suite à 350 tonnes. Il est vrai que, sous la conduite in-'a telligente de l'ingénieur Vivian, elle jetèrent un nouvel éclat et que l'extraction s'accrut de nouveau pendant un temps, mais sans atteindre toutefois les 3" chiffres des belles années passées. Depuis, elles sont retombées à un chiffre de rendement assez bas, con-1 trairement aux exploitations des Cornouailles, où la production a suivi un développement lent, mais constant. Les mines les plus anciennement connues en Europe sont celles de Goslar (Hanovre). Leur exploitation remonte au Xe siècle. Dans les montagnes du Harz (Bohème) et dans celles de Mansfeld (Thurin-q ge), on puisait déjà le minerai de cuivre au commencement du XIII* siècle. Elles ont alimenté l'Europe, avec les mines de Suède, pendant près de trois cents ans. Vers 1850, elles donnaient encore 425 à 450 tonnes de minerai par an. Aujourd'hui, on peut les considérer comme à peu près épuisées. Le mines de cuivre de Suède étaient déjà en ex-■ ploitation au XII" siècle. Celle de Falken, en Dalé-carlie, était la plus importante ; elle figurait pour les trois quarts dans le total de la production cuDri-fèxe de la Suède. Les gisements d& Linkoeping, d'Orebro et d'Aster-sund fournissaient l'autre quart. Les chiffres, qui se rapportent actuellement à la Suède sont relativement minimes, comparés à l'extraction des derniè-1 res années du XVIII' siècle. Le cuivre se rencontre aussi eh abondance en Russie, dans les monts OuraJs et dans la Sibérie. En Asie, il existe des gisements considérables de minerais cuprifères, entre le Tokat, l'Euphrate, l'An-s ti-Taurus et dans les monts Altaï. On sait que la Chine et le Japon possèdent aussi des dépôts de cuivre puissants et d'une grande étendue. Outre les pays du Nouveau Monde énumérés plus l haut, il convient encore de citer la Bolivie, le Colo-! rado et la Californie. On rencontre aussi le cuivre e.i Belgique et en France ; mais les minerais, dans notre pays comme chez nos voisins, ne sont pas suffisamment, riches pour donner lieu à des exploitations fructueuses. 3 On traite généralement le cuivre à l'état de 1 sulfure de cuivre chalkosine, ou de sulfure s double de cuivre et de fer (pyrite cuivreuse ou chalkopyrite). Quelquefois, mais rarement, on le trouve sous la forme de malachite (avec 57 p. c. de cuivre), substance minérale précieuse, d'un beau vert clair, dont on fait eles objets d'ornement et que son aspect et son.prix ont même fait adopter par la bijouterie. > La métallurgie presque toute entière de, ce métal 1 se résume dans le traitement de la pyrite cuivreuse, j On commence par soumettre le minerai à l'opéra-1 tion du grillage, qui a pour objet d'éliminer l'arsenic, l'antimoine et. le soufre, qui se trouvent géné- i ralement associés au cuivre, et de préparer en i même temps l'élimination subséquente du fer, qui, > se transforme en oxyde et forme, avec la silice, un composé très facilement fusible, lequel, sous l'in- : fiuence de la température, se sépare à l'état de scorie. En Angleterre, on applique la méthode, dite galloise, qui consiste à faire succéder les grillages et les fusions. Ces dernières s'effectuent dans des fours à réverbère. On obtient, par cette méthode, d'abord une matte bronze, puis une motte blanche, et enfin, au troisième traitement, du cuivre brut, contenant plus de 95 p. c. de cuivre. On fait également usage, pour obtenir plus rapidement le cuivre brut, d'un convertisseur, analogue au convertisseur Bessemer, où l'on soumet la première matte à l'état de fusion à l'influence d'un courant d'air qui oxyde rapidement le soufre, l'arsenic, le fer, etc. Les deux premiers sont rapidement éliminés à l'état de gaz et d'anhydride ; l'oxyde de fer est. entraîné dans la scorie à l'aide d'une petite quantité de sable quart-zeux.Le raffinage du cuivre brut s'obtient en exposant l, le métal en fusion à un courant d'air oxydant en 1, présence d'argile et de charbon. Quand l'oxydation 5 du soufre est terminée, on enlève la scorie, on jette quelques pincées de poudre de charbon sur la sur-• face du bain et on le brase avec un morceau de ; bois vert, cpii donne des gaz réducteurs dont l'ac-1 tion ramène l'oxyde cuivreux à l'état, de métal. On L reconnaît que l'affinage est terminé quand le métal , ne se gerce plus sous le marteau. L'électrcrlyse, qui [ permet, le traitement des mattes et des minerais pauvres, donne un cuivre extrêmement pur et convient surtout pour les minerais de cuivre aurifère ou argentifère'-.Le rôle utile du cuivre dans l'industrie est trop . connu pour que nous insistions sur ce point. Non seulement le cuivre est employé seul, mais il entre dans un grand nombre d'alliages, parmi lesquels les principaux sont : le bronze, alliage de cui-; vre et d'étain, ou de cuivre, d'étain, de plomb et de zinc, suivant qu'il s'agit de produire du métal de canons, du métal de cloches ou du bronze statuaire ; — le laiton, dans lequel le zinc entre en moyenne | pour 30 p. c. et qui, avec les proportions de (i() p. c. ! pour le cuivre et de 40 p. c.pourle zinc, devient le ! laiton malléable ou le yellow, métal des Anglais. La prodûction du pétrole North Caucasian Oilfields La production jusqu'au 3 août s'élève à 12.892.352 ponds (l'année précédente 11.988.382 pouds). AVIS BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE Succursale d'Anvers Les bureaux et caisses seront fermés ce jour, mardi 10 courant, à partir de midi (H. B.). INFORMATIONS FINANCIERES COURS DU CHANGE Rotterdam, 9 août. — Lonelres, fl. 11,77. Berlin. 50,35. Paris, fi. 43,50. Amsterdam, 9 août. — Londres, fl. 11,71 à 11,81. Berlin, fi. 50,10 à 50,60. Paris, fi. 43,25 à 43,75. Suisse, fl. 40 à 46,50. Vienne, fl. 36,95 à 37,45. Scandinavie, .11. 63,95 à 64,45. BOURSE DE NEW-YORK New York, 7 août. 7 août 6 août 7 août 6 août Hypothèques nom 13/4-2 0ntario£Western,or. 27 3/4 27 Changes.Londr.G.T *.7660 4,76 85 NortnernPaci.'.,ord. 10/ 1/4 107 7^8 Chg«s. Londr.60d.v 4 7075 4,7!— Norfolk<£.Western,ord 106 — '06 1/2 Change s. Paris vue. 5,67- 566 - NorUWest.4%c.ohl 10S 1/2 106 1/2 Change s. Berlin . 82 - 82 - Pennsylvania, ord. 108 3/4 108 '/4 Argent .... 47 1/8 47 1/8 Philad. & Read., ord. '50 3/8 150 5/8 Philad.(£Read.,1epréf 80 - 80 — FONDS GreatNorthern, 1 «préf 118 1/2 119 — Amérique 2 p. c. obi. 97 — 97 Texas & Pacific, ord. 10 1/2 10 1/2 Atch. i. & S. F. h % 101 3/4 10' 3/4 Southern Pacif.. ord. 88 1/4 88 3/4 Aich.T.&S. F. a.ord. 101 3/8 101 7/S Southern Rail//., ord. 15 5/8 15 1/2 Atc.T.&S.F.Mgb.4% 90 1/4 90 1/1 Southern Raiiw.,préf. 45 1/4 47 — Atch.T.&S.F. a.préf. 98 1/8 98 1/8 Union Pacific, préf. 130 1/4 131 1/2 Am.Car&Foundryor. 611/2 62 1/2 UnionPacif.4%, obi. -,3 ;/2 K31/2 Baltim. & Ohio, ord. 80 1/2 80 5/3 Wab.SiLouisc£Pac.,o. 1/'. 1/4 Canad. Pacific, ord. M8 3/4 147 1 ;2 Wab.S1Louis^Pac„pr :/4 1/4 Chesao Ohio, oril. 41 1/2 42 - Amalgamat.Copper,o — — — — Chic. &North West. o. 123 1/2 193 1/2 AnacondaGopper.ord 69 - 69 5/8 Chic.Milw.iSt.Paulo 82 1/6 83 - U.S.SteelCorp..ord. 72 3/8 72 3/4 Rock Island ord. . 16 1/2 17 7/8 U.S.SteelCorp.,préf. 112 1/4 112 1/i Am.Smelt<£Ref.C°,o. 80 1/4 80 3/8 U.S. Steel Corp. 5% Bethl. Steel Corp.,ord 293 - 300 - 2e H. Obi. 102 1/2 102 1/2 Denv.<£ Rio Grande,o. 5— 5— lntern.Merc.Mar.,ord — - Erie Railway, ord. . 26 7/8 27 1 /8 Intern.Merc.Mar., pr. — ErieRailw., 1® préf. 411/2 41 1,2 Americ.BeetSug.,ord 54 7/8 55 7/8 Erie Railw., 2° préf. 33 33 - American.Can. ord. 59 - 59 3/8 ErieRailw. Gen.Lien 65 1/2 65 1/2 Unit. SugarC",ord. 45 - 44'/2 Illinois Central,ord. !03 103 1/2 Amer.Hide<€Leath.,pr 341/4 34 — Kans. City South., ord 24 1/8 24 1/4 Amer. TeUTel., ord, 122 1/8 122 - Kan -.CitySouth., pr. 56 3/4 56 3/4 Am.Tel.4%conv.obl. 95 — 95 — Louisv. ife Nashv.,ord. 103 109—, lntern.Cont.Rubbo',o 7— 7- Nat.Rlw.ofMex.,1pr. 14— 14- Int. Merc. Marine Nat.Rlw.of Mex.,2pr. 5- 4 4Vs %. obi. 62 — 60 1/8 v;ss.Kans.<£Tex.,ord 8 1.8 75/8 Pittsburg Coal. ord , 24 — 1 24 - Miss.Kansas&Texas CentralLeather, ord. 43 1/4 43 3/4 2° h.g.-obl. 5! 1/4 51 ./'4 lnterbor.Metrop.,préf h-- 75 Missouri Pacific.,ord 2 1/2 2 3/4 lnterbor.Metrop.,ord. 20 !/-• 20 3/8 N.-Y.Centr.<£Huds.,o 89 7/8 90 - StudebakerCor., ord. 81- 83 3/4 Mont.Dom.S'.Corp. BOURSE DE LONDRES Londres, 7 Août 7 août 6 août 7 août 6 août Consols. . . . 65 1/16 65 1/16 South. Railway. . 16— 155/8 RépuDiiq Argentine. 70 1/2 Union A . . .137 1/4 135 3/4 4% Brésil ... 441/2 Wab., préf. . . — — - — 4% Japon . . .65 1/8 -- U. S. Steel A. . 76 - 75 1/2 Japon 1 esc. . . 86 1/2 Amalg. C. . . . — — Mexique inter. . . Great Cobar. . . — — Pérou, ord. ... Columbia ... — — 43 3/4 Pérou, préf. . . — — Ver. Dipl. ... —— Portugal. ... Mexic. pr. . . . — — Russie 1889 . . — — — Rock Isl. ... — — Marc, of A . . .18 1/2 17 — Randmine ... — Turquie.... : Marine, pr. . . - — 31,2% Uruguay. .62 1/4 Shell . . . . 5 % Uruguay . . — — Rio Tinto ... - Acht. Top . . . 106 1/2 106 - Anaconda ... Préf. d» A . .102 1/2 1025/8 Schib., préf. , . Denver.tRio Grande 61/4 Schib., ord. . . —— Erie, ord. . . . 28 1/2 281/4 Kon. Petr. . . — Missouri ... 8 3/4 7 3/4 Escompte . . . 4 7/ p 4 7/8 p Ontario A. ... Argent .... 22 7/'6 227/1Sd South. Tacific . . 92 1/2 91 1/8 ASSEMBLEES DE SOCIETES Mines de fer de Djebel Slata et Djebel Hameima, société anonyme. — L'assemblée générale ordinaire aura lieu à Bruxelles, au siège social, 22, Avenue Marnix, le 21 août 1915, à 11 heures du matin. SOCIETE ANONYME D'ARMEMENT DENDER & SCHELDE A ANVERS MM. les Actionnaires sont priés d'assister à l'AS-SEMBLEE (iENEBALE qui se tiendra le samedi 21 août, au siège social de la société, 28, rue Osy, à 15 heures (IL B.). ORDRE DU JOUR : Approbation du bilan de l'exercice 1914 P. S. — Les titulaires d'actions ne seront admis aux assemblées générales que s'ils ont déposé leurs actions ou en ont fait connaître les numéros, trois jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, au siège de la société. Caisse des Valeurs Industrielles SOCIETE ANONYME SIEGE SOCIAL : ANVERS Le Conseil d'administration a l'honneur de convoquer MM. les Actionnaires à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE, qui se tiendra lè samedi 28 août, à 11 1/2 heures (H. B.), au siège social, 10, rue Kipdorp, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'administration ; 2° Rapport du Collège des commissaires ; 3° Examen et approbation du Bilan et du compte de Profits et Pertes de l'exercice clôturé le :îl mars 1915 ; 4° Décharge à donner aux Administrateurs et Commissaires.MM. les Actionnaires, pour assister à cette assemblée, doivent se conformer à l'article 30 des statuts. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s occupe des formalités, de sortie. Beurt Charles Opdebeeck & Co ANVERS BREE, MAASTRICHT, LIÈGE REMISE ET PRISE A DOMICILE En charge bateau moteur " FRANÇOIS „ partant lundi prochain 16 courant (s.i.). Pour conditions et frets s'adresser à CHARLES OPDEBEECK & Co, 36, Grande Montagne aux Corneilles, ANVERS. Mannheimer Lagerhaus-Gesellschaît (Agence Générale) En charge pour DUISBURG - COELN - MANNHEIM le bateau KOELN 47 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux pour TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis■ L DENS & Co Beurt ANVERS-GAND& vica-versa Le bateau moteur FRANCO-BELGE 6, en chargé au No 7 des bassins. Le service se fera régulièrement le Samedi de cha'/ue semaine. Pour frets et renseignements s'adresser à ANVERS : I. DENS & Co, Meir, 52. GAND : L. DENS & Co, Quai du Pont Neuf, 5 KARL SCHROERS - VOSS & LANGEN (armementsThenans) Forfaits pour toutes quantités et toutes destinations. Eu charge : " VOSS & LANGEN " Pour DUISBURG - RUHRORT - DUESSELDORF-NEU SS-UERDIN GEN- CREFELD Départs : Tous les 5 à 6 jours, sauf imprévus. Pour frets s'adresser 35, QUAI VAN DYCK, (Entrée rue Sanders,2) AUG. BULCKE & Co Service de groupage entre: 1° ANVERS et les principales villes de la Belgique. 2° et la SUISSE. EXPÉDITIONS PROMPTES

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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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