L'Yser: journal hebdomadaire du front belge

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s.n. 1918, 07 Septembre. L'Yser: journal hebdomadaire du front belge. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87j9r/
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N° 4 Le N° : 10 Cmes 7 Septembre 1918 LYSER JOURNAL HEBDOMADAIRE DU FRONT BELGE ABONNEMENT : Un An 4 Francs RÉDACTION & ADMINISTRATION : MAKÀR Frères, Z. 143 l/i ADMIS PAR LA CENSURE N° 1324 du 6 Septembre 1918 Aerschot. « Il n'est pas vrai que nos soldats aient porté at-» teinte à la vie et aux biens d'un seul citoyen belge, » sans y avoir été forcé par la dure nécessité d'une légi-» time défense. » Il n'est pas vrai que nous fassions la guerre au » mépris du droit des gens. Nos soldats ne commettent » ni actes d'indiscipline ni cruauté... » Manifeste de 93 savants, artistes et professeurs allemands. ^ Aerschot ! Il semble que -'!■ ^ ^ ce nom sonne ainsi qu'un coup de tocsin. Dans l'horrible marri ifis ï Pi ' 7i fli tyrologe de nos villes, il prend J IKL-iJ_L y| !jf Lt la place redoutable d'une des WilPttffl f premières suppliciées. ■* ÏBi li^Q «I l" p Ce ne fut pas là comme à Louvain, une mise à sac, un I ^ i massacre méthodique, mais une * folle échauffourée. Un déchaî- nement de bestialité. L'odeur - «- -- du salig du pi-emier meurtre et la tuerie commença; elle fut atroce, implacable. Nous ne parlerons pas du pillage et de la mise à sac, ils sont compris dans les méthodes de guerre allemandes. On détruisit pour détruire. Dans le rapport de M. Pierre Orts, secrétaire de la Commission d'enquête, nous trouvons une description de l'église d'Aerschot; elle donne une idée de l'acharnement que les Allemands mirent dans leur destruction : « L'église présente un aspect lamentable. Ses trois portes, ainsi que celles de la sacristie, ont été plus bu moins consumées. La porte donnant sur la grande nef et la porte latérale de droite, toutes deux en chêne massif, paraissent avoir été enfoncées à coups de béliers, après que la flamme les eut entamées. A l'intérieur, les autels, les confessionnaux, les harmoniums, les porte-cierges sont brisés, les troncs fracturés, les statues gothiques en bois qui ornaient les colonnes de la grande nef ont été arraéhées, d'autres ont été partiellement détruites par le feu. Partout régnait le plus grand désordre ». Pendant deux jours la petite ville fut en proie aux vexations, aux tortures. 155 personnes y périrent parmi lesquelles de nombreuses femmes, de malheureux enfants.Ce fut la mort du Général Stenger, commandant la 8me brigade d'infanterie qui déclancha le drame. Mais laissons parler une des tristes spectatrices de la tragédie, Madame Thielemans, la veuve du bourgmestre qui mourut en martyr. Ces déclarations furent faites à Monsieur Brand Whitlock qui les publia dans le Dailu Telenranh. « Vers 8 heures du matin, le 19 août il me fut impossible d'aller à l'église avec mes enfants, parce que les balles tombaient dans les rues; nous nous installâmes dans un salon donnant sur la Grand'Place. Vers 9 heures, des soldats belges apparurent dans une rue latérale, la figure couverte de sang, se soutenant mutuellement. J'ouvris la fenêtre et m'enquis de ce qui se passait. « Nous battons en retraite, dirent-ils, les Allemands nous poursuivent. Quelques minutes après, la Grand'Place était couverte de soldats allemands, ce que voyant mon fds descendit le volet. Us se mirent aussitôt à tirer dans la fenêtre; une balle ricocha et le toucha à la jambe. « Vers 10 heures, le commandant allemand ordonna à mon mari de se rendre à l'hôtel de ville. Quand il arriva on l'appela « Schweinhund », et avec la plus grande brutalité on exigea l'enlèvement du drapeau belge. » Mon Dieu, oui, ce modeste drapeau, vous le haïssiez de toutes vos forces depuis qu'il avait osé se dresser fièrement devant votre menace le 4 août ! Maintenant leurs troupes s'installent — une impression d'horreur saisit les habitants d'Aerschot à la gorge — ils se sentent sous le coup d'une catastrophe. Laquelle : le fusil qui partira tout seul; la rixe possible et alors... Le portrait que Madame Thielemans nous donne sur le Général Stenger, étonnera sans doute les 93 auteurs du : « 11 n'est pas vrai... » « Entretemps des officiers s'étaient rendus chez moi, demandant l'hospitalité. Il y en } avait trois, le Général Stenger, commandant la'8me brigade d'in- î'J&À fanterie et deux aides de camp. Leurs chambres donnaient sur K A \ S la Grand'Place; ils pouvaient j-f• ^ (• ni) observer leurs soldats, qui s'y ~WÊri" IleL P reposaient. Peu après ils sor- ^ "M*L\ 1 • tirent. La femme de chambre Irtfll " ,l\ m'appela pour me montrer dans quel état ils laissaient leur è) ijg - chambre. Le pire cambrioleur ^ n'aurait pas bouleversé l'ameu-blement eomme l'avaient fait ces allemands. Pas un seul tiroir n'avait échappé à leur inspection et pas un seul papier n'était intact. » Les événements vont se presser. Aerschot va connaître les heures tragiques. « L'armée allemande continuait à passer. On arrêtait tous les hommes. Vers 4 heures, mon mari rentra. Jusqu'ici tout va bien, mais je suis inquiet, me dit-il. Il prit quelques cigares pour les sentinelles qui gardaient la maison. La position de l'entrée de la maison vers la rue à travers le jardin, nous permettait d'apercevoir le général sur le balcon. Je fis observer à mon mari, que ce qu'il allait faire, pourrait ne pas plaire aux autorités. Au moment même où je rentrais dans la maison, je jetai un coup d'œil vers la Grand'Place et je vis distinctement

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Cet article est une édition du titre L'Yser: journal hebdomadaire du front belge appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à S.l. .

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