L'Yser: journal hebdomadaire du front belge

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s.n. 1918, 31 Août. L'Yser: journal hebdomadaire du front belge. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rj48p5wb16/
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JOURNAL HEBDOMADAIRE DU FRONT BELGE ABONNEMENT s RÉDACTION & ADMINISTRATION : ADMIS PAR LA CENSURE Un An 4 Francs MAKAR Frères, Z. 143 l/i N' 1278 du 29 août 1918 Pas de Bière î Ce matin-la, en se levant, Bolleke décida que, toute affaire cessante, il devait se rendre au village voisin. A vrai dire, nulle raison spéciale ne motivait ce déplacement — si ce n'était la perspective de boire quelques verres de bière en compagnie de gentlemen qui, comme lui, estimaient que l'eau doit servir surtout pour les usages externes. 11 persuada à l'adjudant de lui accorder la permission nécessaire. Des camarades le chargèrent de quelques petites commissions dont il promit de s'acquitter avcc un soin diligent. Puis il se mit en route du pied gauche, fredonnant le « Clairon » de Dérou-lède : Le ciel est beau, La route est large... En arrivant au village, sa première visite fut pour l'estaminet où il était accoutumé de se rendre. La marche l'avait altéré. Quoique l'heure officielle fut dépassée, la salle était dé-■ serte. ■ serte. — Un verre de bière. Une servante qui languissait derrière le comptoir, regarda Bolleke comme s'il lui eut demandé la lune : — De la bière !... Nous n'en avons plus... Voulez-vous du porto ? — Soit. La servante lui versa*un verre d'une mixture bizarre: — Voilà... C'est soixante centimes. — Le poison est cher celte année, proféra Bolleke après avoir vidé son verre. Cela ne l'empêcha pas d'en prendre un autre. — On ne peut s'en aller sur une jambe, n'est-ce pas,, expliqua-t-il à la servante. Pour son usage personnel, Bolleke avait adopté cet axiome *. « Quand j'ai bu un verre, je suis un autre homme. On ne peut empêcher cet autre homme de prendre encore un verre. » En vertu de cet axiome et de transformation en transformation, il lui arrivait' de temps à autre de se mettre dans des états plutôt vaseux. Le second verre avalé, l'autre homme qu'il était devenu mit le cap sur un autre café. Il fut déçu en lisant sur la porte, écrit à la craie, cet avis bilingue : Geen bier Pas de bière Néanmoins, il entra. — Vous n'avez plus de bière ?... Donnez-moi un porto alors. Un camarade survint. Il offrit une « tournée ». — De porto ? — Hé! oui, puisqu'il n'y plus que cette cochonnerie-là à boire ! Le nouveau venu fit part de ses doléances à Bolleke' : * — Plus de bière ! En passant devant chez Marthe, j'ai lu cet autre avis : « Plus rien à boire » ! Notre vieux camarade Chauspi a failli en faire une maladie. Où allons-nous ? .— Je m'en f..., répondit simplement Bolleke, qui fit remplir les verres. — La bière a disparu... — ... comme la baleine et la girafe... — Ne blague pas... Où veux-tu que le poilu aille passer ses quelques heures de loisir ? — Il y a les cantines... — Elles ne sont pas toujours à proximité... Puis, c'est encore le milieu militaire... On aime à en sortir de temps en temps... L'estaminet est notre seul refuge. Depuis qu'on n'y trouve plus de bière, il est pratiquement fermé aux jas, dont la bourse est légère. Ceux qui persistent à le fréquenter, s'y empoisonnent en buvant cette saleté de porto. — Tu as raison, bec d'azur... Censuré Il y eut un silence. Les deux compères songaient au temps où ils vidaient des « piutes » remplies d'nne bière fraîche, dont la mousse débordait, leur faisant des moustaches blanches. — Comme ce serait bon d'en boire encore une, pensa tout haut Bolleke. — En attendant, tu reprends un porto? — Ça va... Tout en déplorant l'absence de bière, ils vidèrent plusieurs verres de cette « saleté de porto ». Ils étaient loin de leur cantonnement el ils ne' pouvaient rester au café sans consommer. Mais ils consommèrent tant et si bien qu'à la fin ils furent pompette... ... Il paraît que seule une marche habilement zigzaguante permet d'échapper à la poursuite du serpent. Si cela est vrai, le crotale qui eut donné ce soir-là la chasse à Bolleke en eut été pour son astuce. Un bon Samaritain, sous les traits d'un mitrailleur, collabora LE N° : 10 Cme 31 AOÛT 1918 N° 3

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Cet article est une édition du titre L'Yser: journal hebdomadaire du front belge appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à S.l. du 1918 au indéterminé.

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