L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 01 Août. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n58cf9kf1f/
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L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ar linanc. (avis d'ass. de soc.), la ligi fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. l.( — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Béj rations judiciaires, !a ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de 11 à 1 h. et de S à 5 Les articles n'engagent que leurs auteurs Los manuscrits non insérés ne sont pas rendu PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.5 Les demandes d'abonnement son reçues exclusivement par les bureaux ï les facteurs des postes. Les réclamations concernant le abonnements doivent être adressée exclusivement aux bureaux de poste J.-B. C0LLH8D, Directeur-Propriétairi La « Tribune Libre » est largemen r\*LV)oort0 (ï tnn.S Les Œuvres Sociales après la Guerre LES OEUVRES SOCIALES APRÈS LA GUERRE (Voir wos 140 du 12 juin, 151 du 2 juillet et 163 du :S juillet) LES ASSURANCES ACCIDENTS Ce genre d'assurances est relativemen récent, tout au moins en ce qu'il a d'obliga toire. En effet, aujourd'hui, les patrons son contraints par la loi d'assurer leurs ouvrier contre les accidents du travail, et s'ils veulen rester personnellement responsables ils doi vent verser une caution assez élevée à l'Etat Gette loi, quoiqu'encore très-imparfaite, ; déjà rendu de grands services. ' Gomme pour les assurances maladies, le compagnies d'assurances ont intérêt à devoi payer le moins d'indemnités possible et à m payer celles-ci que le moins longtemps. Elle ont donc procédé à de nombreuses enquête sur les causes des accidents, établi des sta tistiques sur leur fréquence, leurs causes e l'importance des dangers dans les diverse industries; procèdent à l'inspection des éta blissements industriels dont elles assurent 1 personnel pour se convaincre que toutes le mesures de précautions édictées par le réglemente y sont rigoureusement appliquées Enfin, elles provoquent toutes les mesure propres à empêcher les accidents, ces mesu res concernent les dispositions à prendre pa les patrons et les règles à suivre par le ouvriers. Les progrès de la technique ont permis d> donner peu à peu plus de sécurité aux ins ; lallations industrielles et certaines catégorie d'accidents ont presqu'entièrement disparu tout au moins leur nombre a considérable ment diminué. Les conséquences des acci dents se sont également beaucoup atténuées Les assureurs vous diront pourtant que 1 nombre des accidents, surtout des légers ac cidents, a augmenté. Gela tient à ce que pré cédemment les ouvriers ne déclaraient pa les petits accidents dont ils étaient victime et qui auraient pu les exposer à devoir chô mer et cela tient aussi a un défaut de la loi Gomme je l'ai dit au début, cette loi es loin d'être parfaite. Le principe en est fau et l'application en est mauvaise. La loi a établi un barème accordant un indemnité journalière calculée à raison di genre de blessure ainsi que du montant di , salaire journalier; et encore, pour avoi droit à l'indemnité, faut-il que l'ouvrier ai subi une incapacité de travail de huit jour au moins. On comprend facilement que l'ouvrier, qn pourrait reprendre son travail au bout de ou 4 jours, restera chômer le restant de 1 semaine, plutôt que de se voir frustré d toute indemnité. Il n'est pas juste non plus de calcule l'indemnité d'après le salaire journalier, tou au moins cela n'est-il pas juste lorsque Fin validité totale ou partielle reste permanente Il est en effet évident que l'on néglige ici u: facteur, qui est celui de l'avenir réservé l'ouvrier. Le préjudice subi par un jeune ouvrier dans la force de l'âge, est plus considérabl que celui subi par un ouvrier qui a atteint u: âge plus avancé. Ce sera pourtant l'ouvrier le plus âgé qui * en raison de son salaire plus élevé, toucher l'indemnité la plus forte. L'application de la loi est mauvaise aussi Pourquoi avoir remis le règlement de indemnités aux. entreprises privées que son les compagnies d'assur.tnces. Celles-ci or m un intérêt contraire à celui de l'assuré, elle cherchent par conséquent à frauder et à paye le moins possible. Elles spéculent sur 1 misère et le besoin de l'ouvrier. Elles chica lient, traînent les choses en longueur e amènent l'assuré à transiger pour une somm inférieure à l'indemnité prévue par la loi mais qui lui sera payée immédiatement. S'il est une chose que l'Etat devrait exploi ter lui-même ce sont les assurances, car, s I^a Grue rre sur nv1er Londres, 29 juillet. — Un chalutier anglais et un belge ont été coulés par un sous-marin Une partie de leur équipage est sauvée. La Haye, 29 juillet. — Hier soir est arrivé un lou-gre ayant à bord les survivants du « Scheveniogen 137, » détruit par une explosion de mine : 5 hommes de son équipage ont péri. Stockholm, 29 juillet. — Un incendie a éclaté près de Tahit à bord du vapeur « Helenia », de l'armement Transatlantic, qui rapportait d'Australie une cargaison de Si,000 tonnes de farine de froment. Le vapeur, qui faisait eau, a été échoué à la côte. La cargaison est considérée comme perdue : c'est un coup dur pour le ravitaillement de la Suède. Berlin. 30 juillet. — Le « Journal «f Commerce» de New-York constate que I«s chiffres produits par les puissances de l'Entente au sujet des pe.rtes maritimes et de l'activité des chantiers navals concordent peu. C'est ainsi que M. Lloyd George déclara en mai, à Edimbourg, qu'en avril il avait été construit plus de tonnage que les sous-marins n'en avaient pu détruire. Vers le même temps, le ministre de la marine en France affirma à la Commission du Sénat qu'en avril la production des chantiers anglais et américains dépassait de M),000 tonnes le tonnage détrait. Le 13 mai, le même ministre déclarait qu'en avril 268,704 tonnes avaient été détruites, tandis que l'Amirauté anglaise déclarait que les pertes n'atteignaient que 30"),102 tonnes. La production officielle des chantiers anglais en avril fut de 111.533 tonnes. L'Amérique livra 108,-537 tonnes et procéda au lancement de 160,000 tonnes. Il y a donc contradiction entre les chiffres; aussi, dans les milieux intéressés, exprime-t-on le vœu que les diverses autorités se mettent d'accord pour calculer le tonnage produit par les chantiers et celui détruit par les sous-marins. Les Opérations à roussi Paris, 30 juillet.— Lesjournaux français constatent les tables sont mathématiquement calculées suivant les probabilités fournies par les statistiques, on s'aperçoit que c^est le seul genn d'industrie qui n'olfre pas d'aléa; pour lequel il ne faut d'autre mise de fonds que la somms nécessaire pour couvrir les frais de premiei établissement ; le montant des sommes î payer pour les sinistres, ainsi que les frai; généraux devant être couvert par le montanl des primes. Or. toutes les compagnies d'assurances gérées d'une manière sérieuse et rationnelle, non seulement font face à des frais généraus et des frais de publicité considérables, mais elles distribuent tous les ans d'importants dividendes à leurs actionnaires et constituen des réserves qui se chiffrent par millions. Et chose remarquable, la plupart de ces compagnies d'assurances n'ont jamais dî appeler l'intégralité du capital social. C'est donc là, la meilleure démonstratior de ce que je disais, que la mise de fonds que nécessite le fonctionnement des assurances s( borne aux Trais de premier établissement. Si au point de vue financier l'exploitatior des assurances peut constituer une excellents affaire et procurer des ressources importantes à l'Etat, il y a encore une autre raison poui que l'Etat exploite les assurances et où les sentiments d'humanité s'allient à l'intérêt économique. Quand un jour enfin, les pays en guerr< se décideront à faire la paix et que nous verrons revenir nos pauvres conscrits les un; privés d'un bras,d'autres d'une jambe,perclus boiteux, aveugles, enfin inaptes à tout travail et incapables de subvenir à leurs be soins, la Patrie aura un grand devoir à rem plir. Il ne faut pas que ces braves aient faim il ne faut pas qu'ils aient froid, ils ont rem pli leur devoir, à nous de remplir le nôtre. Et puisque l'Etat aura à résoudre la ques tion de l'assistance aux invalides de 1; guerre, il peut résoudre du même coup 1; question de l'assistance aux invalides du tra vail. Je ne préconise pas seulement l'assistance, mais chose bien plus importante pour nos fils et pour nous-mêmes, non seulement pou; ce qui concerne l'intérêt personnel, mai: pour ce qui concerne la société, je dis qut l'Etat devra mettre tout en œuvre pour dimi nuer l'invalidité, pour la réduire à soi minimum. 11 conviendra de constituer des commis sions médicales et chirurgicales, qui auron pour mission d'étudier les moyens propres ; restituer aux mutilés'une certaine aptitudi au travail, à rendre la santé aux malades enfin à sauver du capital humain tout ce qu peut en être sauvé et rendu à la production Ces commissions composées de médecin: revenus eux aussi de la guerre, auront uni ' compétence toute particulière pour la gué rison des blessés La science et la pratique de l'hygièm 1 feront des progrès qui profiteront égalemen à la population tout entière et des millier; d'incapables redeviendront des membre; utiles de la société. La nation jouira du travail de ceux qu seront guéris et qui ne seront plus à charge de l'Etat,car la capacité de travail vaut mieu: que la plus belle rente. Jamais une rente ni pourra procurer à l'ouvrier ce qu'il pourrai se procurer par le travail. Mais on comprend qu'on ne peut laisser un< pareille œuvre à la discrétion de l initiativi privée. L'Etat, et l'Etat seul, est à mêm d'assumer pareille tâche. Ce doit être l'œuvri de tous, l'œuvre de charité, de solidarité. Tous pour un seul. Un seul pour tous. C. F. que les Allemands ont réussi à enlever leur artillerie lourde en se retirant. Paris, 30 juillet.— Du correspondant de guerre du « Temps » : Le terrain sur lequel sint établis nos avant-postes près de Reims est de nouveau pris sous un très violent feu par l'artillerie allemande. Verdun est aussi violemment bombardé par l'ennemi.Il résulte d'indices sérieux que nous devons nous attendre à bref délai à la contre-offensive de von Hindenburg. Berlin, 30 juillet. — D'après une information du « Lokal Anzeiger », la « Correspondance » de New-York annonce que les pertes américaines ont atteint, du 8 au 26 juillet, 32,780 hommes. Berlin, 29 juillet. — Le « Vorwarts » parle comme suit des troupes américaines, qui ont pour la première t'ois pris part en masses compactes à la bataille entre l'Aisne et la Marne : — Le«r valeur guerrière n'est pas à dédaigner. Fortes de leur nombre et excitées par les louanges que leur décerne l'opinion publique en France, ellt>s vont au feu avec une frénésie tellement audacieuse qu'elle frise la naïveté. N'ayant pas encore appris à combattre en rangs serrés et à se mettre à î'abri du feu des canons, leurs pertes dépassent celles de leurs compagnons d'armes : devant la hauteur de Monthiers, leurs cadavres s'amoncelaient comme jadis les cadavres russes lors de la centre-offensive de Broussiloff. Mais si le soldat américain va droit au but quand il attaque, il est plutôt désorienté quand on l'oblige à se mettre sur la défensive. Toutes les contre-attaques dirigées contre les Américains, même celles prononcées par de faibles unités, ont eu un succès complet. Depuis le 21 .juillet où notre contre-offensive s'est déclanchée, l«s Américains, surpris par notre action vigoureuse, ont subi des pertes que des officiers qui ont pris part à l'attaque estiment atteindre de 50 à 75 i). c. de leurs effectifs. Telle est la raison pour laquelle nombre de divisions américaines ont été retirées de la bataille après cinq jours de combat. » COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de mià et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, le 31 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. En Flandre, activité de reconnaissance très vive. Au cours d'une nouvelle poussée ennemie contre Merris, la localité est restée entre les mains de l'ennemi. Au Nord d'Albert et au Sud de la Somme, violent combat de feu au petit jour. La journée s'est écoulée calme. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Hier, sur le champ de bataille principal du 29 juillet, entre Hartennes et à l'Ouest de Fère-en-Tardennois, l'infanterie ennemie est restée inactive après sa défaite du 29. Devant Saponay, nous avons refoulé une puissante charge partielle de l'adversaire. Entre Fère-en-Tardennois et le bois de Monnière, vers midi, les Français et Américains ont de nouveau attaqué en masses compactes. Les vagues d'assaut se sont écroulées d'une manière sanglante. De même, à la lisière du bois, leur assaut 6 fois répété s'est complètement brisé. En de nombreux endroits, nos fantassins ont poussé après l'adversaire battu et se sont établis dans le terrain devant leurs lignes. A l'Est de Fère-en-Tardenois, dans la soirée ainsi qu'au courant de la nuit, l'ennemi a vainement renouvelé ses charges sanglantes; d'autres attaques de détail ennemies se sont écroulées près de Rémigny. ' Au cours des combats de ces derniers jours, nous avons capturé plus de 400U prisonniers; par là, le nombre des prisonniers tombés entre nos mains depuis le 15 courant dépasse 24,000. Hier, en -combats aériens, nous avons abattu 49 avions ennemis. Le lieutenant Loewenhardt a descendu ses 472 et 48e adversaires, le lieutenant Bolle son 27e. * * * Vienne, 30 juillet. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, vaines attaques de l'artillerie ennemie et feu de diversion contre des secteurs situés à l'arrière. Le premier lieutenant Linke-Crawford a remporté sa 27e victoire aérienne. Sur le front en Albanie, l'ennemi a continué à attaquer violemment nos positions établies sur la rive méridionale du Sémeni et sur la crête de Mali-Siloveo.Soit par une résistance acharnée, soit par de vigoureuses contre-attaques, nos troupes ont brisé tous les efforts de l'ennemi; le bataillon du landsturm de Budapest n° 329 et le bataillon des chasseurs de frontière de la Hautre-Hongrie (Kassa) n" 3 méritent une mention spéciale. Sofia, 29 juillet. — Officiel : Sur le front en Macédoine, entre le lac d'Ochrida et le lac de Prespa, nos avant-postes ont dispersé par leur feu un important détachement français. L'artillerie ennemie a violemment bombardé nos positions établies au Sud d'Huma. Près de Siran, canonnade réciproque plus violente à certains moments. Dans l'avant-terrain de nos positions établifes au Nord du lac de Tahino, notre infanterie a exterminé un détachement de reconnaissance grete. Dans la région de Bitolia, un avion ennemi a été descendu au cours d'un combat aérien; il est tombé en flammes derrière nos lignes. * » Berlin, 29 juillet. — Officieux. Plus violente par intermittence pendant la nuit du DÉPÈCHES DIVERSES Paris, 29 juillet. — D' « Excelsior » : — M. Deslandres, député, a interpellé le gouvernement sur la mauvaise qualité du pain distribué dans la région de Paris. » « Excelsior » conseille au gouvernement de réduire la ration déjà réduite afin qu'on puisse se passer dans la fabrication du pain des succédanés nuisibles à la santé. Paris, 29 juillet. — La ration de pain a été réduite de 300 à 150 grammes à Aubenas. On envisage la réduction à 65 p. c. de la ration actuelle de pain dans d'autres régions françaises. Luxembourg, 29 juillet. — On a procédé hier aux élections pour la revision de la Constitution. Sont élus : 20 cléricaux, 8 socialistes, 4 libéraux, 2 cléricaux-indépendants et 3 candidats du parti ouvrier. Pour les seize autres sièges, 13 libéraux, 9 cléricaux, 6 socialistes et 4 indépendants viendront en ballottage le 4 août. L'ancienne Chambre se composait de 25 cléricaux, de 20 libéraux, de 5 secialistes et de 3 membres du parti ouvrier. Genève, 29 juillet. — Le journal « La Suisse » annonce que la frontière française a été de nouveau fermée cette nuit, non pas cette fois, semble-t-il, pour des motifs militaires, mais pour cause de la grippe espagnole. Madrid, 29 juillet. — M. Dato dément formellement le bruit que l'Espagne aurait été invitée par un gouvernement à préparer une Conférence de la paix. Londres, 30 juillet. — M. Bonar Law a annoncé à la Chambre des Communes la création d'une Commission chargée de discuter les mesures à prendre en vue des prochaines élections générales; elle examinera, entre autres, quelles sont les facilités à donner aux candidats pour qu'ils puissent faire connaître leur programme aux soldats de l'armée de eam-pagne.Londres, 29 juillet. — De l'Agence Keuter : — Dans certains districts où sont établis des fa- 27 au 28 juillet dans la région du Kemmel, la canonnade a été suivie de plusieurs attaques qui sont restées vaines. Des patrouilles ennemies ont été repoussées aussi près de Saint-Julien, près de la route d'Ypres à Zon-neheke; sur le canal d'Ypres, de fructueuses opérations de nos patrouilles nous ont valu plusieurs prisonniers.Près d'Oppy, une forte attaque déclanchée après une violente canonnade a échoué. Des bombes lancées par l'ennemi sur Douai ont causé des dégâts considérables aux maisons et ont fait des victimes parmi la population civile. —«o»— Berlin, 29 juillet. — Officieux. Le repli de notre zone de combat près de Fère-en-Tardenois et du canal de Ville, exécuté pendant la nuit du 26 au 27, après une minutieuse préparation sans que l'ennemi s'en soit aperçu, a été précédé de la destruction complète de toutes les instaPati»ns susceptibles d'être de quelque utilité pour l'ennemi. Les régiments de la Prusse orientale et occidentale, engagés déjà depuis des semaines dans la bataille au Nord-Ouest de Château-Thierry, ont pris le 28 une part prépondérante à la résistance victorieuse que nous avons opposée à de fortes attaques partielles prononcées par l'ennemi près et au Sud-Est de Fère-en-Tardenois. Ce seul fait décèle clairement le mensonge des informations françaises qui parlent de nos énormes pertes et dont le seul but est de donner le change à l'opinion sur les pertes extrêmement lourdes subies par l'armée française et la consoler de ce que le succès n'a pas répondu à l'importance de ces sacrifices. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 30 juillet (3 h.) Au cours de la nuit, aucun événement important à signaler sur le front au Nord de la Marne. * ¥ * Paris, 30 juillet (11 h ). Sur la rive droite de l'Ourcq, des combats locaux nous ont permis de progresser sur la hauteur au Nord-Est de Fére-en-Tardenois. Dans la région de Sergy, nous avons maintenu nos gains contre plusieurs réactions des Allemands. Au Sud-Ouest de Reims, les Allemands ont contre-attaqué de part et d'autre de Ste-Ouphraisne. Toutes leurs tentatives pour enlever Ste-Euphraisne ont échoué en dépit d'une légère avance réalisée par eux à l'Ouest de ce village. Aucun événement important à signaler sur le reste du front. I » * Londres, 29 juillet. — Officiel. Des deux côtés de la route de Bray à Corbie, nous avons attaqué sur un front de 2 milles et pris deux lignes de tranchées ennemies. Une centaine de prisonniers et un certain nombre de mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Les pertes de l'ennemi sont élevées, les nôtres minimes. Près de Gavrelle, nous avons exécuté deux heureux coups de main. Nous avons fait 143 prisonniers et pris 36 (?) mitrailleuses au cours d'une heureuse opéi ation locale exécutée dans la soirée du 28. Nous avons atteint tous nos objectifs, repoussé trois contre-attaques et infligé des pertes à l'ennemi. « « Home, 29 juillet. — Officiel : Duels d'artillerie assez violents dans la Valtelina, dans la vallée de la Brenta et sur la Piave, en amont de San-Dona. Dans le secteur du monte Grappa, nos patrouilles ont fait des prisonniers au cours d'une opération de reconnaissance. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens et un troisième a été abattu par le feu de nos canons spéciaux. En Albanie, sur le Semeni, près du pont de Kuci, nous avons ennyé hier les nouvelles tentatives faites par l'ennemi pour progresser. :e q e di briques de munitions, les ouvriers ont décidé de se mettre en grève marai. Dans d'autres districts, il a été décidé de ne pas chômer. A Coventry. où le mouvement gréviste a commencé, une. résolution définitive interviendra demain. A Birmingham, les comités régionaux ont engagé les grévistes à reprendre le travail lundi et à respecter les décisions du Comité ouvrier national. Londres, 29 juillet. — Le « Times » estime que la situation que crée la grève des ingénieurs, des électriciens et des mécaniciens des fabriques de munitions de Coventry est d'une extrême gravité. Les grévistes demandent que chacun puisse travailler librement. Londres, 29 juillet. — La grève est terminée à Coventry, où lt-s ouvriers ont repris le travail. Bucarest, 29 juillet. — Le président du Conseil des ministres a déclaré à la Chambre que la session parlementaire sera clôturée le 3 août. Tous les projets de loi déposés par le gouvernement seront votés avant cette date. M. Seiilescu, ministre des finances, a annoncé que le gouvernement avait décidé l'établissement du monopole de l'alcool. Les distilleries ne seront pas reprises par l'Etat; elles continueront à fabriquer l'alcool dont la vente sera monopolisée par l'Etat. Outre l'altool destiné à la consommation intérieure, les distilleries seront autorisées à fabriquer de l'alcool pour l'étranger. Bucarest, 29 juillet. — La Commission d'enquête parlementaire a réuni un énorme dossier à charge de l'ancien président du Conseil, M. Bratiariu Au cours des débats qui ont eu lieu au Sénat, certains détails effrayants ont été communiqués concernant les agissements du tribunal militaire qui fonctionnait en Moldavie. La justice militaire était confiée à un favori de M. Br»tianu. le colonel Petrovia, qui plus tard a été condamné pour détournements. Des condamnés à mort ont été exécutés avant que le jugement fût signé par les juges. D'autres furent condamnés, bien que les juges les eussent déclarés non coupables. I« Il m»—W "Il Londres, 29 juillet. — On mande tl'e Shanghaï au « Times » : Les lettres venant de Taitenlu annoncent qu'après un siège de trois mois la ville de Chamele — localité la plus importante de la région des marécages de Tsescuan — a capitulé, succombant à la famine. Les assiégeants ont fait 700 prisonniers et pris une centaine de fusils et quelques canons. Les Thibétains sont maîtres en fait de la région. M. Teichmann, vice-consul anglais à Taitenlu, appuyé par quelques missionnaires en vue, a tenté de servir de médiateur, mais les deux partis ont refusé ses services. La révolte des Thibétains, qui a sén siège centrai à Lhassa, est bien organisée. La résistance des Clii-nois est inefficace. » EN BUSSIE Kief, 29 juillet. — Les journaux annoncent que les-« Cent Noirs », partisans de la monarchie, se remuent beaucoup en ce moment, surtout depuis l'assassinat du Tsar. On voit de nombreux officiers qui portent, en signe de deuil public, un nœud de erêpe à leur croix de Saint-Georges. Déjà aux premières nouvelles anticipatives du meurtre du Tsar, des services funèbres furent célébrés dans la cathédrale de Kief. Quand la fatale nouvelle se répandit la seconde fois, le peuple accourut à la cathédrale et, dans l'église aussi bien que dans la rue, fut entonné le vieil hymne tsariste : « Bojé Tsara kraai » (Dieu protège le Tsar). Des affiches apposées sur les murs de Kief appelèrent le peuple aux messes funèbres pour le « Serviteur de Dieu, Nicolas Alexandrovitrh. » L'archiprête Eulogius, qui célébra le service divin, prononça une allocution, disant que l'Eglise se trouvait en dehors et au-dessus de la politique, mais qu'il est du devoir de tous les Busses orthodoxes de prier pour le repos de l'âme du serviteur de Dieu Nicolas, un homme qui avait souffert beaucoup. L'évêque parla ensuite du rétablissement de la monarchie en Bussie : — Le temple détruit, s'écria-t-il, renaîtra de ses cendres ! » Quand les partisans de la monarchie quittèrent la cathédrale, les bolch«vistes organisèrent des contre-manifestations qui provoquèrent des échauffourées sur plusieurs points de la ville. Moscou, 28 juillet. — L'organe du gouvernement des Soviets, 1' « Isvestija », écrit au sujet de l'intervention japonaise en Sibérie : — Les conditions mises par le Japon à l'envoi d'une armée de 500,000 hommes en Russie, pour y rétablir le front de l'Est, sont les suivantes : 1. Le Japon prendra possession de toutes les concessions allemandes en Chine; 2. Le Japon aura une situation spéciale en Sibérie et en Mandchourie; 3. Maintenant les clauses de son traité avec la Chine, le Japon reprendra les anciennes sphères d'influence de l'Amérique et de l'Angleterre, notamment dans les îles du Pacifique, y compris les Philippines, et les îles de la mer du Sud. Dans les documents secrets que le gouvernement a découverts dans les archives du ministère des affaires étrangères, se trouve la preuve que l'Entente — dont la Russie faisait encore partie en ce moment — a proposé au Japon, comme compensation pour sa participation à la guerr.e, de lui faire don des colonies hollandaises de Bornéo, de Java et des Célè-bes sans l'assentiment des Pays-Bas. Aussi longtemps que la situation à l'ouest ne présentait pas un caractère critique, l'Entente avait refusé de s'engager à fond. Aujourd'hui, le Rubicon est franchi et le Japon voit faire droit à toutes ses exigences. S'il demandait davantage, l'Intente le lui accorderait. Londres, 29 juillet. — Le « Manchester Guardian » consacre un éditorial à l'intervention des pays alliés en Russie. Ce journal dit qu'aussi longtemps qu'on n'aura pas des renseignements officiels, il sera prudent de se méfier de tous les bruits qui circulent, comme, par exemple, de celui d'après lequel M. Wilson se serait rallié à une intervention militaire, alors qu'il ne s'agit peut-être que d'une aide économique.Stockholm, 29 juillet.— Une agence télégraphique annonce qu'après la prise de Sjoran. sur le Volga, les Tchèques-Slovaques ont fait de grands massacres. Des milliers d'ouvriers ont été exécutés. Les noms des membres du Soviet de Sysran qui ont été fusillés sont connus. Les gardes rouges ont été mis à mort par groupe de trente à quarante ? leur sortie de prison. ■——Hgai^M1^—— REVUE DE LA PRESSE La question belge préoccupe toujours les esprits et la déclaration du chancelier y provoque de nombreux commentaires qui prouve que même en Allemagne celle-ci a été interprêtée dans différents sens. Nous lisons dans la « Rheinisch Westfâ-lische Zeilung « du 23 juillet Le correspondant bruxellois de la •< Nord-deutsclie Algeimene Zeitung » écrit concernant la question flamande : Il va de soi que lors de la reconstitution de la Belgique les habitants de ce pays auront leur mot à dire. Si les dilférents partis envisagent des lignes de conduite différente, il n'est pourtant pas niable que le peuple belge veut une nouvelle organisation dans la constitution de l'Etat Belge. L'administration allemande a tenu compte de ce vœu dans les mesures administratives qu'elle a prise et il semble donc que le « Ber-liner Tageblatt » se trompe, que l'administration allemande en Belgique doit à présent s'inspirer de la ligne de conduite qui lui est dictée par le discours du chancelier. Cela pourrait faire croire à une opposition qui n'existe pas. De même le «Vorwarts » est sur une fausse voie lorsqu'il croit, qu'à présent, la politique flamande doit être combattue.La seule formule qui existe est celle par laquelle le Gouverneur général a terminé le discours qu'il a prononcé à l'occasion de la célébration du centième anniversaire de l'Université de Gand.«En Flandre, flamand." La seule direction est donc une Belgique dans laquelle les Flamands et les Wallons ont chacun leur autonomie et vivent suivant leurs aspirations propres et entretenant des relations amicales avec l'Allemagne, le grand hinterland, sans laquelle une Belgique reconstituée ne saurait respirer. 4me année. — N° 177 JOtPSAL QUOTIDIEN — Le iV : ÎO centms Jeudi 1er Août 191.

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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