L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 30 Juillet. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wm13n21t1h/
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Les Traités de Paix dans l'Est Les Traités de Faix tf ins l'Est La déclaration des conditions requises pour la conclusion de la paix contenue dans le discours de l'ex-secrétaire d'étal, von Kuhlmann, se distingue des précédentes déclarations du môme genre en ce qu'il n'y est pas fait mention des garanties contre une nouvelle agression éventuelle qui formaient, cependant, jusqu'à présent, une des principales revendications. Que devons-nous conclure de là ? Les Puissances centrales renonceraient-elles -«à une partie de leurs prétentions ? Nullement ; s'il n'est pas fait mention de ces garanties dans la nouvelle déclaration, c'est que ces garanties existent dès à présent; c'est qu'elles se sont conslituées par la force des choses, ou, plus exactement, par l'irrésistible force centrifuge qui porte toutes les nations qui ont vécu sous le despotisme tzarien à briser tout lien qui pourrait les rattacher encore à la Russie. Il y a quatre ans, avant l'explosion de la 'guerre, ces nations n'avaient pas la moindre' lueur d'espoir de se voir jamais délivrées du lourd joug qui pesait sur elles et elles n'osaient même pas songer à la possibilité d'une existence indépendante. La puissance de l'empire russe, en effet, paraissait formidable et se concentrait de plus en plus ; il était en voie d'anéantir, morceau par morceau, ce qui pouvait encore rester d'autonomie à ces nalions qui, pour la plupart, lui avaient été incorporées, non par droit de conquête et sans condition, mais moyennant certaines garanties d'indépendance dont elles n'avaient été spoliées que peu à peu et dans le cours des temps. Un courant d'opinion créé de toutes pièces, sous le nom de panslavisme et qui, par l'or et l'intrigue, devait pénétrer les pays voisins, était destiné à y préparer la voie à de nouvelles annexions. Les événements qui ont suivi la révolution ont bien montré combien ce mouvement était artificiel et faux, et que les peuples de race slave qui aspiraient, disait-on, àserangersous le gouvernement du tzar, ignoraient,sans doute, que ceux qui s'y trouvaient déjà ne demandaient qu'à en être délivrés. La guerre commença et les nations opprimées restèrent dans l'attente. 11 ne semble pas que la guerre, dans les premiers moments, ait éveillé chez elles, de grandes espérances, beaucoup moins, à coup sûr, que la guerre contre le Japon, pendant laquelle les révolutionnaires russes avaient tout espéré d'une défaite de leur pays. On n'imaginait pas, alors, que l'Allemagne et l'Autriche pourraient résister à la formidable coalition qui s'était formée contre elles et bien moins encore, qu'elles pourraient porter à la Russie des coups capables de provoquer l'écroulement de ce puissant empire. Et puis, pour les révolutionnaires, l'Allemagne, malgré sa législation sociale - en avance sur celle de tous les autres pays et l'accroissement méthodique de la participation de sa classe ouvrière au gouvernement, l'Allemagne passait toujours pour un pays réactionnaire, tandis que la France et l'Angleterre représentaient, pour eux, les pays classiques de la liberté. Ils n'avaient pas remarqué la transformation qui s'y était opérée et qui avait concentré, aussi bien sous la république française que sous la monarchie constitutionnelle britannique, toute l'autorité entre les mains d'une oligarchie capitaliste restreinte ; ces deux préjugés, qui se complétaient l'un l'autre, étaient fortement ancrés et savamment entretenus d'ailleurs, par une Presse intéressée; pour les révolutionnaires de l'empire russe, être alliés à la France et à l'Angleterre était déjà une conquête, et ils en attendaient, après la victoire, on ne sait quel miracle qui ferait que le gouvernement du tzar,au contact de ses alliés.deviendrait, lui-même,libertaire et démocratique. Vinrent les premières opérations de la guerre; les nations opprimées étaient précisément massées vers les frontières occidentales de l'empire; elles virent passer tout le formidable appareil militaire que la Russie avait préparé avec l'or de la France, les armées se chiffrant par millions d'hommes, les canons innombrables et tout le matériel; puis, elles virent repasser les armées décimées, sans canons, sans matériel, poursuivies par les ennemis victorieux; l'idée s'éveilla en elles qu'il existait une puissance capable de les soustraire à ce despotisme dont la puissance leur avait paru,' jusqu'alors, irréductible. Pendant neuf mois le spectacle se renouvela maintes fois de ces armées ramenées à l'attaque et chaque fois repoussées, malgré leur nombre et la perfection de leur armement, jusqu'au iour de Tarnow-Gorlice, au 2 mai 1915, où commença la plus gigantesque de toutes les opérations militaires de l Histoire, celle qui devait rompre irrémédiablement la puissance russe et lui ôter toute résistance contre les forces, tant intérieures qu'extérieures, qui tendaient à sa destruction. 11 semble bien que les peuples de la Russie se rendirent compte de ces faits beaucoup mieux que tout le restant du monde ; ils avaient constaté" l'importance des forces mises en œuvre et pou\aient juger, mieux que personne, de l'immensité de la catastrophe ; le gouvernement russe put sauver les apparences, jusqu'à un certain point, pour ses alliés, pour les neutres et peut-être même pour ses ennemis, il put parler de retraite en bon ordre, de forces intactes et de confiance inébranlable. Le peuple savait qu'il était frappé à mort. De fait, les opérations entreprises dans la suite peuvent être considérées comme les mouvements convulsifs d'un colosse à l'agonie et si la révolution a mis plus d'un an à éclater, c'est que les masses profondes de cet empire sont lentes à se déterminer mais on a vu avec quelle sûreté elle s'est accomplie et et qu'aucune espèce de résistance n'a même été tentée. (A suivre ) Le programme du nouveau cabinet autrichien Vienne, 26 juillet. — Le nouveau président du Conseil, baron von Hussarek, a prononcé aujourd'hui à la Chambre son discours-programme. Après avoir rappelé l'alliance forte et puissante avec l'Empire allemand, alliance que la fortune des armes a rendue plus intime et qui réunit les deux empires par des liens indissolubles de fidélité et d'amitié, M. von Hussarek déclare que le temps est venu, après des années de dures épreuves et les incomparables exploits héroïques des vaillantes armées, d'obtenir pour le peuple une paix honorable — Les hommes d'Etat responsables des Puissances centrales, déclare-t-il, ne menacent personne et ont fait connaître à plusieurs reprises et sans réticences leur désir de réconciliation générale entre les peuples. Le gouvernement mettra tout eu œuvre pour atteindre ce but ardemment souhaité. Pour y réussir, il ne suffit pas que le pays soit puissant au dehors : il faut encore qu'à l'intérieur il soit fort et uni. Et cette union ne s'acquiert que par une collaboration constante et constitutionnelle avec les corps représentatifs légalement constitués, à laquelle le gouvernement déclare adhérer sans réserve. » Le président d» Conseil déclare ensuite que le travail le plus urgent de la Chambre est le vote du budget provisoire. A côté de cela, il s'agira d'aplanir les voies pour amener la discussion des grands problèmes qui s'imposent depuis longtemps au Parlement et qui doivent assurer la continuité de la vie constitutionnelle de la nation. Le gouvernement croit qu'il est de son devoir de créer arec tout autour de lui une atmosphère de confiance qui rendra plus facile la solution aes questions compliquées. En tout premier lieu se présente le problème de la réforme administrative, à laquelle le gouvernement a l'intention de donner la plus grande extension.Il espère que ses bonnes dispositions produiront dans toute la monarchie la détente nécessaire pour permettre la discussion calme et sérieuse du problème et pour aboutir à un résultat qui satisfasse tous les intéressés. Le gouvernement souhaite une collaboration plus étroite du Parlement en matière de ravitaillement du peuple. Il s'agit en l'espèce d'une question d'existence pour la population tout entière. D'autre part, l'attention particulière du Parlement doit être appelée sur la question des finances, de la bonne solution de laquelle dépend le sort de la communauté et de chaque citoyen. Le gra"d problème de la reconstruction économique sur une large base sollicite également la collaboration d i Parlement. Il faudra avant tout relever l'industrie, ainsi que l'agriculture si menacée, et rendre les conditions de vie plus faciles aux populations qui ont particulièrement souffert de la guerre, et en premier lieu la petite bourgeoisie. D'un autre côté, la prévoyance sociale est appelée à un développement grandiose en manière de contre-prestation des sacrifices que le peuple aura consentis au front et dans le pays au cours de la longue guerre. — Nous avons une foi inébranlable dans l'avenir de notre pays, continue M. von Hussarek et nous avons la ferme volonté d'employer les immenses ressources dont la monarchie dispose à atteindre les buts que nous nous proposons Nous devons nous montrer prêts à travailler de commun accord et en pleine confiance à la réussite de ces projets, réussite qui dépend en grande partie de notre sincérité et de notre loyauté réciproque. Dans cette intention, nous nous tournons vers les groupes qui, n'écoutant que leurs principes élevés, se sont jadis rangés aux côtés du gouvernement de l'Empire dans les heures les plus critiques, et nous ne perdons pas de vue les obligations qu'entraîne pour nous cette attitude escomptée. Nous espérons, d'autre part, que les groupes qui se tiennent éloignés de nous ne refuseront pas de nous accorder la confiance dont un ennemi loyal fait toujours crédit à son adversaire. La justice envers tous, quelles que soient la race et la position sociale, est et demeurera toujours notre principe conducteur. Nous nous estimerons heureux s'il nous est donné de mener à bien une partie du travail cyclopéen que la patrie attend.» _ £-ia GrTierre sur Mer Londres, 27 juillet. — On mande de Santandar au « Times » : — Le vapeur français « Lydien » a été torpillé. L'équipage se composait de quarante-six hommes, d«nt six ont été sauvés. Washington, 2* juillet. — Le vapeur « Justifia », torpillé tout récemment, transportait régulièrement 6,0U0 seldats américains à chacun de ses voyages. La Haye, 28 juillet. — On dit dans les cercles maritimes que le torpillage du « Justitia » inflige une perte de 30 à 40 millions de florins au gouvernement anglais. Londres, 28 juillet. — On a reçu à Norfolk (Virginie) des informations concernant un navire de guerre allemand qui a gravement endommagé la flotte marchande dans les eaux des Indes occidentales. Tout d'abord, ce navire a été signalé au large des îles Bermudes, où il a coulé un grand vapeur anglais. Les journaux américains sont d'avis qu'il s'agit' du navire chargé de ravitailler les sous-marins allemands opérant sur les côtes de l'Atlantique. Londres, 28 juillet. — Les vapeurs « Pomerian » et « Mefora », appartenant à la compagnie du Cana-dian Pacific, ont été coulés à proximité de la côte anglaise. A l'exception d'un seul matelot, les soixante hommes d'équipage du « Pomerian » ont péri. Londres, 28 juillet. — L'ancienne canonnière allemande® Geier », incorporée dans la flotte de guerre américaine et baptisée da nom de « Karl Scnurz, a coulé à proximité de la côte de la Caroline, à la suite d'une collision. Rotterdam, 27 juillet. — Le « Nieuwe Rotter-damsche Courant » annonce que le convoi néerlandais allant aux Indes est arrivé à Las Palmas. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Rerlin, 29 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Ravière Nous avons refoulé des attaques partielles que les Anglais ont menées au Nord de la Lys, au Nord de la Scarpe ainsi que sur un large front au Nord de la Somme. Groupe d'armées du Kronprinz impérial Dans les secteurs de combat au Sud de l'Aisne, matinée calme. Dans le courant de l'après-midi, nous avons repoussé par une contre-attaque, au Nord de Villemontoire, des attaques de détail ennemies qui ont été précédée par une violente lutte d'artillerie. Dans la nuit du 2G au 27 juillet, entre l'Ourcq et l'Avre, nous avons méthodiquement évacué et transféré nos lignes de défense dans la région de Fère-en-Tarden-nois et Ville-en-Tardennois. Ce mouvement a été soustrait à l'attention de l'adversaire. Pendant la journée du 27, le feu de ses batteries était encore dirigé sur nos anciennes lignes. Nos arrière-gardes ont empêché l'adversaire qui seulement dans l'après-midi tâtonnait en avant, d'occuper le terrain a.bandonné par nous. Hier, l'infanterie ennemie a tenté d'approcher nos lignes à l'abri d'un feu violent. De faibles détachements laissés dans le terrain devant nos lignes ont reçu l'adversaire à courte distance à coups de mitrailleuses et de fusils et lui ont infligé des pertes sensibles. De même, les aviateurs de combat et d'artillerie installés dans ce secteur depuis la veille ont efficacement attaqué les colonnes et chars d'assaut de l'ennemi Près de Villemontoire et plus au Sud-Est, les défenseurs du lerrain en avant de nos lignes se sont replies, d'après l'ordre reçu sur nos propres lignes Les attaques ennemies réitérée^ à plusieurs reprises ont engendré des combats acharnés qui se sont terminé par le refoulement de l'adversaire. A cette occasion, des régiments de la Prusse occidentale et orientale, commandés par le général Rachelin, et qui dé*à sur les hauteurs au Nord-Ouest de Château-Thierry et au commencement de la bataille ont presque journellement repoussé l'assaut des divisions franco-américaines, se sont de nouveau tout particulièrement signalés. Le lieutenant Loenwhardt a remporté sa 45" victoire aérienne. * ¥ * Berlin, 28 juillet. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Grande activité de reconnaissance. Nous avons repoussé de fortes attaques ennemies au Nord de la Lys, des deux côtés de la Somme et au Nord-Ouest de Montdidier. Activité de l'artillerie dans quelques secteurs. Armées du prince héritier allemand : La journée a été calme sur le front de bataille. Petits combats d'infanterie sur le terrain qui s'étend devant de nouvelles positions. En Champagne, des attaques locales ont permis à l'ennemi de pénétrer dans nos lignes établies au Sud du Fichtelberg; nous l'en avons presque partout rejeté par une contre-attaque. « * Berlin, 27 juillet. — Officiel du soir. La journée a aussi été calme aujourd'hui sur le front de bataille. * Sofia, 26 juillet. — Officiel. Sur plusieurs points du front en Macédoine, la canonnade réciproque a été un peu plus violente à certains moments. Dans la région de la Moglena et à l'Ouest du Vardar, nous avons repoussé par notre feu des détachements ennemis qui tentaient d'approcher de nos avant-postes. Au Sud de Huma et dans la vallée de la Strouma, combats fructueux pour nous avec des bataillons grecs. ¥ » Constantinople, 26 juillet. — Officiel. Sur le front en Palestine, l'artillerie ennemie s'est montrée, sur la côte du Jourdain, plus active la nuit dernièc que d'habitude. L'artillerie a bombardé à plusieurs reprises nos batteries et nos positions. Nous avons énergiquement répondu à son feu. Dans la journée, canennade violente par intermittence.Activité persistante des aviateurs. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. —«o»— Berlin, 27 juillet. — Officieux : Le troisième jour de l'offensive du général Foch n'a plus laissé à l'ennemi, étant donné les pertes énormes qu'il a subies, que la force de prononcer de Les Opérations à l'Ouest Milan, 28 juillet. — On mande de Paris au » Cor-riere délia Sera » : Par l'intermédiaire ,du gouverneur militaire de Paris, le Conseil municipal avait demandé au général Foch la levée des restrictions qui pèsent sur la ville depuis qu'elle est englobée dans la zone de guerre. Le généralissime a refusé télégraphiquement. Londres, 27 juillet. — Les correspondants de guerre au grand quartier général américain écrivant que l'offensive de l'Entente est terminée et qu'il faut s'attendre maintenant à de violentes contre-attaques allemandes. Il ne peut être question d'une nouvelle marche en avant des troupes de l'Entente. petites attaques partielles sur certains points élu front. Il a été partout repoussé. Dans le bois du Roi, où l'ennemi a attaqué à l'aide-de tanks, il a été repoussé avec de fortes pertes, au cours de corps à corps. Nous avons fait plus de 250 Français prisonniers. Pendant la nuit, les opérations ont été moins actives sur tout le front. Hier, à 6 h. 45 du matin, une canonnade violente mais intermittente a été déclanchée contre nos positions établies des deux côtés de la route de Perthes à Tahure. L'attaque partielle qui y a succédé a été repoussée d'une manière sanglante, soit par notre feu de barrage et destructif bien dirigé, soit au cours de corps à corps. Là encore,l'ennemi a laissé un grand nombre de morts. Dans les Vosges, après une préparation d'artillerie, nos troupes d'attaque ont pénétré dans les positions ennemies ; elles en ont ramené un assez grand nombre de prisonniers français, des mitrailleuses et des fusils automatiques. Communiques des Puissances Alliées Paris, 28 juillet (3 h.). Au Nord de la Marne, nous avons continué nos progrès au cours de la nuit. Nos éléments ont atteint la rive Sud de l'Ourcq et sur notre droite se sont rapprochés de la route de Dormans à Reims. En Champagne, nous avons repoussé plusieurs attaques ennemies sur nos nouvelles positions au Sud du Mont-sans-Nom et au Nord-Est de Saint-Hilaire. Nous avons intégralement maintenu nos lignes. * Paris, 28 juillet (11 h.) Au Nord de la Marne, nos"' troupes ont continué leur marche en avant. Dans la région de l'Ourcq, ' malgré la résistance des Allemands qui s'efforçaient d'empêcher le passage de la rivière, nous avons réussi à jeté des éléments avancés sut-la rive Nord. , Nous avons pénétré dans Fére-en-Tarde-nois.Au Nord-Est de la forêt de Piis, nous avons atteint Ohampvoisy. Sur leur droite, nos troupes "ont enlevé Anthenay, Olizv-Violaine et rapprochent sensiblement leur ligne de la route de Reims-DormansEn Champagne, deux tentatives allemandes, précédées de bombardement, dans la région au Sud des Monts ont été repoussées. AVIATION L'adjudant Artigou a abattu, le 22 juillet, son 10e avion allemand. Paris, 27 juillet. — Officiel de 3 h. Sur la rive droite de la Marne, nos troupes ont poussé leur ligne au Nord de Port-à-Binson. Sur le front de Champagne, nous avons exécuté une opération locale dans la région au Sud du mont Sans-Nom et réalisé une avance d'un kilomètre sur un front de 3 kilomètres environ. 200 prisonniers, dont 7 officiers, sont restés entre nos mains. * Paris, 27 juillet — Officiel de 11 h. Sous la poussée continue que nos troupes et celles de nos alliés exerçaient depuis plusieurs jours contre les forces ennemies, celles-ci se sont repliées aujourd'hui sur tout le front au Nord de la Marne. Nos troupes, talonnant leurs arrière-gardes, ont atteint la ligne générale Bruyères-Villeneuve-sur-Fère, Courmont, Passy-Grigny, Cuislçs, la Neuville-aux-Larris. Chaumuzy. La rive droite de la Marne est largement dégagée et nos éléments continuent leur progrès; ils sont à plus de 15 kilomètres au Nord-Est de Château-ThierrySur le front en Champagne, le chiffre des prisonniers que nous avons faits dans la région au Sud du mont Sans-Nom dépasse 300, dont 9 officiers. * Londres, 27 juillet. — Officiel. Nous avons fait des incursions dans les lignes ennemies prés de Sailly, Neuville-Vitasse, Arleux-en-Gohelle et Lens. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. L'artillerie allemande a été active aujourd'hui sur la partie septentrionale de notre front. Rome, 27 juillet. — Officiel. La nuit du 26, des détachements ennemis ont tenté des attaques sur divers points de notre front de montagne.Dans la Vallarsa, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos tranchées établies sur le monte Corno; il en a été immédiatement rejeté. Près du monte Caberlaba (haut plateau d'Asjago), des patrouilles britanniques ont empêché l'ennemi d'attaquer nos lignes de près et l'ont ensuite forcé à rebrousser chemin. Sur le monte Asolone, nons avons pris sous un feu de barrage les troupes autrichiennes qui tentaient d'attaquer nos lignes. Pris en flanc par une contre-attaque, l'ennemi s'est retiré précipitamment, laissant quelques prisonniers entre nos mains. ; Près du Stelvio, malgré sa supériorité numérique, l'ennemi a été forcé de se retirer après un comhat par nos détachements de reconnaissance. L'ennemi dispose de tremplins d'attaque qui peuvent créer de très grandes difficultés aux Alliés; cela est surtout le cas dans le secteur situé au Nord de la Marne. L'ennemi ayant concentré un nombre considérable de divisions de réserve aux points les plus importants du champ de bataille, les attaques de l'Entente seraient aujourd'hui doublement difficiles. Londres, 28 juillet. — On man de de New-York au » Morning Post » : — Depuis quinze jours, les listes des pertes américaines contiennent au total 32,762 noms. Paris. 28 juillet. — Du correspondant de guerre du « Matin » : — La résistance allemande dans l'arc Soissons-Reims ne donne aucun signe de faiblesse. Nos opérations stratégiques, qui dureront vrai semblablement encore tout le mois, ont surtout pour but la conquête de cet arc. Les attaques deviennent plus violentes sur tous les fronts. » Berne, 27 juillet. — On mande de Paris au « Progrès de Lyon » que le bombardement de Calais dans la nuit de dimanche à lundi a été extrêmement violent.Des dégâts matériels considérables ont été occasionnés . Il y a eu 27 morts. C'est le bombardement le plus violent dont la ville ait eu à souffrir depuis le début des hostilités. DÉPÈCHES DIVERSES Londres, 27 juillet. — « Tlie Nation » écrit que la décision prise par le gouvernement d'établir des taxes de douane préférentielles pour l'Empire britannique a coupé les derniers liens qui attachaient encore M. Lloyd George au libéralisme. Stockholm, 27 juillet. — Des « Stockholms Tidnin-gen » : — En Angleterre, la grève des ouvriers des fabriques de munitions prend de plus en plus d'extension- La Conférence de Leeds, à laquelle 300,000 ouvriers étaient représentés, a déeidé de proclamer la grève générale mardi si le gouvernement n'abolit pas le travail forcé. Plus de cent mille ouvriers chôment en ce moment dans le district de Birmingham. Berlin, 27 juillet. — Le correspondant de guerre du « Lokal Anzeiger » reproduit cette déclaration du feld-maréchal von Hindenburg : — 11 est certain que nos compatriotes restés au pays ont confiance dans l'issue de la guerre, mais il leur faut encore s'exercer à la patience, se conrain-cre que la précipitation est mauvaise conseillère, que si l'on veut réussir, il faut mûrement réfléchir avant d'agir et ne pas s'aventurer sur des base» fragiles. Entre les batailles, il y a place pour l'accalmie qui permet de reconstituer les unités. C'est une vérité élémentaire de dire qu'une bataille bien préparée est à moitié gagnée. Encore faut-il que les impatients n'oublient pas que nous ne travaillons pas comme des machines du sort desquelles on peut ne pas se soucier, pourvu qu'elles accomplissent la tâche qu'on leur impose. Nous travaillons avec ce qui est le plus sacré au monde, avec le sang et la vie du peuple allemand. Nos dernières réserves doivent comprendre encore. des hommes forts et vigoureux, capables, au retour des ehamps de bataille, d'entreprendre avec succès l'œuvre régénératrice de la paix. Nons ne nous trouvons pas devant une multitude de, machines usées et hors de service : nous avons devant nous un peuple sain et fort, qui, après avoir déposé les armes, devra s'atteler au travail de restauration de la patrie. » Paris, 27 juillet.— Des conseils de guerre spéciaux jugeront les officiers supérieurs. Les commandants d'armée qui n'accomplissent pas sciemment leur devoir, seront désormais condamnés à mort; si leur fa«te est due à la négligence, ils seront punis de dix ans de prison. Les officiers ayant commis des fautes par incapacité, seront révoqués. Copenhague, 27 juillet. — Les journaux publient le texte du traité d'alliance islando-danois, qui sera soumis aux deux Parlements. Aux termes de ce traité, le Danemark et l'Islande demeurent des Etats libres et souverains, possédant un roi commun et liés par un traité d'alliance. Le roi de Danemark portera dorénavant le titre de Roi de Danemark et d'Islande. Le projet prévoit, d'autre part, les relations de droit public et privé qui existeront dorénavant entre les Danois et les Islandais Le traité d'alliance entrera en vigueur le 1er décembre 1918. Londres, 27 juillet. — Le gouvernement a décidé que les ouvriers des fabriques de munitions qui n'auraient pas repris le travail lundi matin tomberont sous la loi de recrutement. EN RUSSIE. Vienne, 28 juillet. — Les journaux de Kief annon-' cent que les délégués russes et oukrainiens se sont mis d'»ccord sur l'échange de produits de première nécessité entre les deux pays. L'Oukraine fournira à la Russie du charbon, du coke, du fer, du zin». etc., pour une valeur de 15 à 17 millions de roubles : en échange, la Russie fournira du naphte, de la benzine, des huiles de graissage. du papier, du bois de mines, du ciment et des vêtem"nts, pour une somme équivalente. Les membres de la Commission ont exprimé le vœu de voir se conclur e un traité de commerce en règle entre les deux pays. La délégation politique annonce qu'un accord est prêt à intervenir, dans un délai très bref, relativement à la délimitation des frontières des deux pays. Moscou, 27 juillet. — La preuve est faite que l'assassinat du comte Mirbach faisait partie du plan des révolutionnaires, qui voulaient, à Moscou et dans d'autres villes russes, renverser le pouvoir établi pour jeter la Russie dans une ftouvelle guerre avec l'Allemagne. En effet, le jour même de l'attentat, l'insurrection éclata à Jarowslaw, où la veille étaient arrivés un major serbe et deux officiers de l'Entent», accompagnés d'une troupe de volontaires, venant de Voleyda. Les agents de l'entente propagèrent le bruit, à la même date, que des forces considérables s'avançaient du Nord. L'état-major de la Garde Blanche déclara, les jours suivants, qu'elle se considérait comme se trouvant en état de guerre avec l'Allemagne et emprisonna au théâtre la Commission allemande de ravitaillement avec ses deux mille prisonniers civils et militairesLorsque, plus tard, les choses en vinrent à tourner mal pour la Garde Blanche, les officiers rendirent les armes aux Allemands et se constituèrent prisonniers, preuve indéniobl» qu'ils se considéraient comme étant en guerre avec l'Allemagne. L'incident Mouravief, qui eut pour conséquence la retraite des Soviet^, se produisit le 8 juillet. Mouravief se trouvait à la tête des troupes opérant contre les Tchèques-Slovaques. L'Entente avait réussi à l'accaparer, et Mouravief, tout en proclamant sa réunion avec les Tchèques, déclara la guerre à l'Allemagne. Le but évident de toutes ces machinations était le renversement du gouvernement bolcheviste et la reprise des hostilités contre F Allemagne. Cologne, 27 juillet.— On mande de Genève à la « Gjzette de Cologne » : Craignant à juste titre que leurs créances ne soient compromises, les porteurs français de fonds russes ont fait interpeller à ce sujet M. Klotz, ministre des finances, par M. le sénateur Gaudin. M. Klotz a brièvement répondu qu'une décision serait prise dans 3 mois et qu'il ne pouvait en dire plus long en ce moment. Au surplus, la censure française a supprimé les commentaires delà Presse sur cette question. 4"e année. — V 175 JOiP/.AL QUOTIDIEN — Le iV : 1Q centimes Mardi 30 Juillet 1918

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Cet article est une édition du titre L'écho de Sambre et Meuse appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1918.

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