L'étoile belge

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s.n. 1914, 28 Juin. L'étoile belge. Accès à 25 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f767q6v/
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Dimanche 28 juin 1914 65e année. — 3V 17© PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an i lfc fr.; 6 mois, fr. 6J»©; 3 mois, fr. ii.MI POUR LA PROVINCE : Un an : 1<» fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX i rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. Enprovineeasuffitderemettreleprixde fabonnement au /tuteur L'ETOILE BELGE Baromètre du 28 juin icmjjtsr. inoy"° u- >r nu."-, ci, j > 1 Maximum de la R/veille, 2?"4 Min mum de la nuit, ' : ~ Baromètre, 27, jP ^ à 8 h'. 7W),0:' Quantité d'eau //\V de 8 à 8 hrM II§?/& 9%\ <s\ Pr24h- 0(am° Observations Lff J • \\ de midi Température. ||So/b a rWSÎ'li|l -l°:i Baromètre. lUri-ra 6 9Jazn II 7(58mra2 Humidité (100= \\^7 VÔ. • §j rZÏ S hum. absol.). 54 Vent dominant \\^b V&. $/ • S 13 Déclin, magn., \vM 12°5(J'8 Ephémérides pour le28 juin Soleil: r Lune: lever, 3 h. 31 ^lever, 8 h. 57 coucher, 2o h. » ^ coucher, 22 h. 42 Prévisions de l'Institut météorol. : Vent "W. à N.-W. faible; orageux Service des malles Ostemle-Uoavres Etat de la mer, le 28, à 4 neures : calma Edition G rirtuw, AugwwiTo, Aiiem^ wtto 9fr par iniucoire ANNONCES : 45 C™* la ligne; minimum 4 ligues, fr. 1.60. tous pays de 1 Union postale. j M payable d'avance O*. POIlf IVYIÛC 8(0) tlIIftlQPffe Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, < fr.— Grand-Duché, 6 fr. j mandat-poste vCilllIliwîj Bw ISlflIIul U 36, rue Neuve, paraissent le soir même. ÉTRANGER La lutte antialcooliqi C'est le département de la guerre qui, répondant le premier à l'appel du tsar, a ouvert la lutte.en Russie contre le fléau de l'alcoolisme. C'est assez naturel d'ailleurs : on ne peut rendre tempérant tout un peuple de 150 millions par un simple ukase, mais il suffit d'un ordre du cabinet poui interdire aux deux millions de soldats l'usage complet de l'alcool.. Car il ne s'agit pas de restreindre le consommation de l'eau-de-vie dans le; casernes, mais de l'interdire entière' ment. L'homme qui entre pour trois ans < l'armée se voit, pendant ces trois ans privé complètement d'alcool. Les soldats qui auront réussi à se procurer clandes tinement de la « vodka » seront puni: très sévèrement s'ils sont pris sur le fait On enlèvera leurs galons aux sous-offi ciers chez qui on aura découvert d< i'eau-de-vie ou qui auront autorisé leur; hommes à en boire. Pour les officiers, la consigne est trèi sévère aussi : défense de boire de l'eau de-vie, pendant les manoeuvres, ai camp,' à la caserne, devant les soldats La vente de l'alcool dans les clubs mili taires est limitée. Ces défenses s'éten dent aux officiers supérieurs aussi biei qu'aux officiers subalternes. En présen tant leurs candidats à l'avancement, le: chefs devront indiquer à l'avenir s'il: sont plus ou moins enclins à la boissoi et les tempérants auront le pas sur ceu: qui s'adonnent aux liqueurs enivrantes Toutes ces mesures procèdent d'uni excellente intention, certainement, e on ne peut que se féliciter de ces dé fenses qui doivent avoir pour résultat dans l'esprit de leurs promoteurs, d'as sainir l'armée russe, dont l'alcoolismi est une des pires maladies. On se souvient que lors de la guerri avec le Japon, de l'aveu même des cor respectants russes et étrangers, d< l'aveu même des autorités militaire: russes, c'est à l'alcool, sous toutes se: formes : vodka, vins divers, champa gne, qu'incombe une part des défaf tes. Les généraux, les officiers buvaient les soldats buvaient, même les jours d< bataille. L'alcoolisme dans l'armée fit même, i y a un an, l'objet d'un rapport spécial de l'inspecteur générai de l'armée à l'em ie dans l'armée russe pereur, où l'on démontrait que la proportion des soldats alcooliques augmentait régulièrement et très rapidement et que c'était là qu'il fallait chercher l'explication du nombre toujours croissant des crimes et délits dont se rendent coupables les soldats. Mais il semble pourtant que la défense du ministre de la guerre, allant trop loin, ne pourra avoir de grands ré-. sultats pratiques : la consommation de > l'alcool dans l'armée baissera certainement, mais surtout sur le papier, dans les statistiques publiées par les rapports ■ officiels. Il est, en effet, difficile de s'imaginer que ces deux millions de soldats • dont on n'aura pas modifié la mentalité, ■ dont les habitudes, les sentiments seront i toujours les mêmes, cesseront tout à ■ coup de s'enivrer parce qu'on le leur ■ aura défendu. Ils se procureront de l'al- > cool en cachette, ils le payeront plus 5 cher, il sera frelaté, mais ils y trouveront toujours l'ivresse. > L'on'peut croire aussi que les officiers ■ laisseront faire, car eux aussi ils ne 1 pourront se plier du jour au lendemain • aux nouvelles exigences. D'ailleurs, le ministère semble se ren- " dre compte lui-même des difficultés de la 1 situation et que certaines interdictions " trop sévères peuvent rester lettre morte. • Le nouveau règlement indique, en effet, ; qu'il faut donner plus de soins au déve-1 loppefaent religieux, moral et intellec-£ tuel du soldat ; il faut que celui-ci fasse • du sport, lise plus, aille plus souvent à ; l'église. Les aumôniers devront chaque ' semaine organiser des causeries religieuses ; les médecins devront faire des • conférences antialcooliques. Quel que soit le résultat de toutes ces : mesures, le premier pas est fait en tous cas. L'initiative du ministère de la ! guerre mérite l'approbation. Les journaux russes de droite aussi bien que ! ceux de gauche félicitent le général Sou-' khomlinoff ; la presse indépendante fait ' pourtant remarquer que l'initiative du département de la guerre ne sera couronnée de succès que si elle est soutenue , par une législation sociale appropriée : seul un peuple sain peut avoir une armée I saine et l'armée ne peut rester tempérante au milieu d'une population alcoo- ■ lique. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux d < FRANCE Limpôt sur le revenu La commission sénatoriale des finances a examiné l'avis présenté par M. Aymond, au nom de la commission spéciale de l'impôt sur le revenu, et a adopté avec quelques modifications de forme le texte élaboré par cette commission pour les articles 7 et 28 de la loi de finance. La commission a décidé que l'impôt serait calculé d'après les revenus acquis pendant l'année précédente et non sur les prévisions de revenus de l'année en cours. L'impôt sur les salaires Le Temps attire l'attention sur les articles 12 et 13 du projet d'impôt sur le revenu soumis au sénat. L'article 12 dit : « L'impôt est établi d'après le montant total du revenu annuel dont dispose chaque contribuable, eu égard aux propriétés et aux capitaux qu'il possède, aux professions qu'il exerce, aux traitements, salaires, pensions et rentes viagères dont il jouit, ainsi qu'aux bénéfices de toutes occupations lucratives auxquelles il se livre, au 1er janvier de l'année de l'imposition, sous déduction des intérêts des emprunts et dettes à sa charge et des arrérages de rentes payées par lui à titre obligatoire, ainsi que des autnes impôts directs acquittés par lui. » Et l'article 13, précisant les dispositions de l'article 12, ajoute ce qui suit : « Le revenu imposable correspondant aux diverses sources de revenus énumérées ci-dessus est déterminé' chaque année d'après leur produit respectif pendant la précédente année entière. » Il est constitué : » Par les propriétés bâties et non bâties, par le revenu net servant de base à la contribution foncière ; » Pour les capitaux mobiliers, par le montant net des intérêts, dividendes ou arrérages ; » Pour toutes professions ou occupations lucratives et pour tous emplois rémunérés au moyen de traitements ou salaires, par l'excédent des recettes brutes sur les dépenses inhérentes à la profession, l'occupation, la fonction ou l'emploi ; » Par les pensions et rentes viagères, par le montant net annuel de ces allocations. » Le vote de ces dispositions créerait donc en France un impôt direct personnel sur les salaires, sur les traitements et sur les pensions — toutes contributions qui, aujourd'hui, n'existent pas. La main-d'œuvre étrangère Examinant la proposition de M. Pugliesi Conti ayant pour but d'imposer en France la main-d'œuvre étrangère, le Journal des Débats fait observer que le véritable intérêt national consiste à faciliter la production du pays et la mise en valeur de ses richesses naturelles. On ne saurait y parvenir en éloignant ou en restreignant l'entrée en France d'ouvriers étrangers. « Et puis, il faut bien se souvenir, dit le journal français, que les nations, en réalité, lorsque la nécessité les y force, comblent les vides de leur population par des infiltrations d'étrangers plus ou moins — i l'ÉTOILE BELGE lentes. Fustel de Coulanges a parfaitement montré tout ce que la France devait à l'immigration, à une époque où on pouvait la considérer comme affaissée et sans ressort. Le centre industriel lyonnais, l'un des plus importants par sa puissance productive et par l'esprit qui l'anime, doit beaucoup dans le passé aux immigrations italiennes. Et l'Angleterre elle-mêmie, si fière de ses industries de tissage et de filature, n'ignore pas que les Flamands « aux longues mains », comme dit Michelet, persécutés par le duc d'Albe, ont apporté au Lancashire, où ils sont venus alors s'établir, comme le levain puissant du progrès de cette riche région. » Un écho de l'affaire Caillaux Le juge d'instruction vient de renvoyer devant le tribunal correctionnel M. Quen-tard, administrateur-gérant du Figaro, pour publication anticipée du réquisitoire de M. Lescouvé, procureur de la République, au sujet de l'affaire Caillaux. Commutation de peine Le président de la République a commué en la peine des travaux forcés à perpétuité la peine de mort prononcée le 6 mai 1914 par la cour d'assises de la Seine contre le nommé De Bruyn. La sanctification de Jeanne d'Arc D'Orléans : Selon certains bruits qui courent ici, la cause de la sanctification de Jeanne d'Arc subirait un certain retard du fait de l'examen de deux miracles nécessaires.ALLEMAGNE Le concordat en Asace-Lorraine Le procureur général près la cour d'appel de Colmar a prescrit l'ouverture d'une instruction dans une affaire qui entraînera sans doute application des dispositions du Concordat, demeuré en vigueur dans les diocèses de Strasbourg et de Metz. La Feuille diocésaine de Strasbourg a publié récemment dans sa partie officielle un avis par lequel un nommé Thiébaut Quirin est « invité péremptoirement à comparoir dans une affaire de divorce engagée par sa femme et à se présenter à jour et heure fixés devant le tribunal matrimonial de l'évêché ». La citation était signée de M. François Zorn de Bulach, coadjuteur et vicaire général, judex. L'intervention .du parquet est justifiée par le paragraphe 76 de 'a loi du 6 février 1875 sur l'état civil et qui dit : « En cas de conflit pour affaires de "mariage et de fiançailles, les tribunaux civils seuls sont compétents. Il ne saurait y avoir ni juridiction religieuse, ni juridiction réglée par une question confessionnelle. » Sur le chauvinisme La Gazette de VAllemagne du Nord écrit au sujet de la semaine de Kiel : « On sait que les marins allemands et anglais s'entendent fort bien dans le monde entier et la • preuve en a été de nouveau faite à Kiel. ' Cette semaine de Kiel est particulièrement -importante en raison de l'inauguration des nouveaux agrandissements du canal. Le jour à partir duquel nos grands cuiras sés ont passé le canal de l'Empereur Guillaume marque une étape importante dans le développement de notre marine. » Au cours des régates sur l'Elbe, l'empereur a repris une parole populaire de Bismarck pour en faire la formule qui s'applique à la vie allemande et au commerce allemand. Ce discours de l'empereur ne saurait prêter à aucun commentaire hostile et il convient de le signaler, parce qu'il a été de nouveau beaucoup parlé précisément ces derniers jours, à propos de considérations attribuées , à un diplomate étranger inconnu, du chauvinisme allemand. En ce qui concerne le chauvinisme, nous n'avons certainement pas la conscience plus chargée que les autres pays d'Europe. Personne ne peut prétendre que l'opinion publique soit plus réfracta.ire aux institutions chauvinistes à Londres, à Saint-Pétersbourg ou à Paris qu'elle ne l'est chez nous. Toutefois, il est un fait que nous devons toujours avoir présent à l'esprit; l'étranger, qui nous est hostile, a l'œil ouvert sur toutes les manifestations qui peuvent lui servir de preuve du chauvinisme allemand. Un exemple instructif à cet égard est un passage qui a été releve du discours prononcé à Bâle par un amiral allemand en retraite. L'orateur semble avoir développé dans son discours des théories stratégiques en vue d'une future guerre anglo-allemande. En Allemagne, personne n'a fait attention à ces considérations fort peu politiques, mais nos bons amis de l'étranger ne les ont pas laissé échapper et les ont fait figurer aussitôt dans leur arsenal de propagande germanophobe. Là où, à l'étranger, on cherche à créer un état d'esprit hostile à notre égard, on entretient celui-ci surtout au moyen de divagations de ce genre. Or, notre nation reste, comme toujours, hostile au chauvinisme. L'empereur a trouvé une formule frappante dans le discours qu'il prononça à l'occasion des régates pour caractériser ce que l'Allemagne pense véritablement et ce qu'elle veut. » Un tremblement de terre Samedi matin, vers 3 heures, un tremblement de terre assez fort, accompagné de grondements souterrains, a été ressenti à Leipzig, faisant vibrer les vitres et déplaçant les meubles Deux secousses assez fortes ont également été ressenties à Zeitz. Elles étaient accompagnées de grondements souterrains. D'après les constatations faites jusqu'à présent le tremblement de terre a été ressenti dans toute la région nord-ouest du royaume de Saxe. ANGLETERRE Il reste peu de chance de sauver le navire belge « Gothland » Une dépêche de Scilly annonce que le Gothland a été renfloué. Le Gothland a jeté l'ancre dans la rade de Saint-Mary, à 8 h. 25. Collision de trains à Londres Un train du North-Kent est entré same-di matin en collision avec celui d'Haïs- : tin-gs, entre les gares de London Bridge ■ et de Cannon Street. Un wagon du train : d'Hastings a été renversé. Il y aurait un tué et une vingtaine de blessés, la plupart légèrement. SUISSE Prouesse d'un alpiniste Une dépêche d'Eigergletscher annonce que M. Frédéric Burlingham, de Londres, est parvenu à faire l'ascension de la Jung-frau par l'arête du Rottalsattel en cinéma-tographiant même les points les plus dangereux.L'ascension a été suivie au télescope par des centaines de personnes. Burlingham avait déjà cinématographié l'ascension du Cervin et du Mont Blanc. AUTRICHE-HONGRIE L'empereur est parti pour sa résidence d'été L'empereur est parti samedi matin, à 8 h. 10, pour Ischl, sa résidence d'été. Le train impérial est parti au milieu des hourras de la foule et au son de l'hymne national. L'empereur est arrivé samedi après-mîdiL à Ischl. Il s'est renjdu à la| villa impériale au miSeu des acclamations du public. Les manœuvres de Bosnie De Serajevo : Les manœuvres en Bosnie se sont terminées samedi, après avoir duré deux jours. Dans un ordre du jour à l'armée adressé à l'inspecteur d'armée Po-tiorek, l'archiduc François-Ferdinand dit que les remarquables manœuvres accomplies par toutes les troupes ont pleinement répondu aux espérances qu'il avait formées et il exprime à tous les généraux, officiers ; et soldats des 15° et 16e corps qui, dans les , moments troublés tout récents, ont aussi brillamment montré ce dont ils étaient capables, ses remerciements les plus chaleureux et sa satisfaction entière aux nombreux services de l'armée de l'empereur. ITALIE Le traité de commerce italo-espagnoï Le sénat a adopté au scrutin secret, par 102 voix contre 8, le traité de commerce avec l'Espagne. 1 RUSSIE La douma ajournée jusqu'à fin octobre Un ukase impérial ajourne la douma au 2$ octobre. ESPAGNE La grève à Rio Tinto L'Union générale des travailleurs a repoussé une proposition tendant à envoyer ! une commission à Rio Tinto pour étudier la question de la grève. Les représentants 1 des compagnies ont décidé de soumettre -le cas au comité international des syndicats.PORTUGAL < Contrebande J Les autorités ont saisi à la gare d'Ambu-gea une malle contenant neuf pistolets et 3,500 cartouches. Les propriétaires de la i malfè ont été arrêtés. Il s'agit, croit-on, d'un simple cas de contrebande. TURQUIE c Pour susciter un mouvement nationaliste * c Le bruit circule que le comité jeune turc, ] sncouragé par le mouvement nationaliste Dttoman en Albanie, a envoyé de nombreux ( émissaires en Albanie du Sud pour faire < attaquer les Epirotes afin de provoquer des froissements entre la Roumanie et la Grèce à propos des Koutzo-Valaques. Deux délégués turcs seraient partis de Korit-za dans ce but. Un propagandiste turc, nommé Suleyman, a été arrêté à Durazzo. GRECE Les Grecs traquent les socialistes à Salonique Après l'arrestation die M. Albert Arditi, rédacteur en chef du journal socialiste Avanti, qui se trouve depuis quelques semaines en prison pour avoir osé critiquer une mesure de police, voilà que les autorités grecques viennent de faire arrêter deux militants socialistes, MM. Samuel Iona et Abram Benaroya, respectivement secrétaire et membre du comité de la Fédération socialiste ouvrière de Salonique. Considérés comme dangereux pour la sécurité publique, ils sont condamnés à être exilés dans l'île de Naxos. Des protestations ont été adressées à M. Venizelos, président du conseil, lui exposant la situation du parti socialiste de Salonique, les arrestations et condamnations arbitraires des militants et lui demandant de mettre un terme à cet état de choses, qui pourrait avoir de graves conséquences. MONTENEGRO L'emprunt international Les grandes puissances ont ratifié le versement de l'avance de 3 millions sur l'emprunt international de 40 millions, avance récemment conclue entre le gouvernement monténégrin, d'un côté, et la Banque de Milan et la Banque de Paris et des Payp-Bas, de l'autre, à condition que ce versement soit appliqué exclusivement aux réquisitions déjà faites. Le paiement s'effectuera prochainement en. trois versements. REPUBLIQUE ARGENTINE La démission du ministre de la guerre La démission du ministre de la guerre sst acceptée. Le ministre de la marine prendra l'intérim de la guerre. CHILI Dn est satisfait du résultat de la médiation Le ministre des affaires étrangères a déclaré, au cours d'une interview, que le gouvernement chilien est satisfait du résultat Dbtenu par la médiation de l'Argentine, du Brésil et du Chili et de la solution donnée a-ux difficultés entre les Etats-Unis et le Vfexique. Le ministre estime que les trois nations médiatrices ont obtenu le premier ^rand triomphe diplomatique. Elles sont maintenant obligées de» maintenir entre elles une union indestructible dont l'objet sera d'exercer une puissante influence sur ['avenir des nations américaines. Les journaux sont également très satisfaits du résultat de la médiation. Les pays nédiateurs, disent-ils, constitueront dans .'avenir une grande force morale qui pèsera dans l'opinion et exercera une in-Hu-ence effective sur les destins de l'Amérique.CHINE L'emprunt de la réforme monétaire est à nouveau retardé De Pékin : L'emprunt de la réforme monétaire est de nouveau retardé. Au cours d'une réunion qui s'est tenue, à la demande du ministre des finances, à la Banque de Hongkong et Changaï, le 8 juin dernier, M. Tcho-Tze-Tchi a exposé que la réalisation du projet de réforme monétaire élaboré par le gouvernement présente de grandes difficultés. Le rachat des billets en circulation apparaît notamment comme exigeant de longues études préparatoires. Il ne pourra s'effec tuer que par étapes. Un essai est fait actuellement dans le Kouangtoung. C'est seulement lorsqu'on en connaîtra le résultat et qu'on aura des indications plus précises sur le montant approximatif des monnaies fiduciaires qu'il faudra faire rentrer que le chiffre -de l'emprunt de la réforme monétaire pourra être fixé. Dans ces conditions M. Tcho-Tze-Tchi 3stime qu'il y a lieu d'ajourner jusqu'à nouvel ordre la conclusion du dit em- ; prunt. Par contre, la Chine ayant un besoin urgent de 8 millions de livres sterling pour paiement d'intérêts et remboursement d'emprunts à court terme, le ministre des finances a demandé au consortium ie faire au gouvernement l'avance de ;ette somme. Tout en se montrant favorable, en principe, à la thèse de M. Tcho-Tze-Tchi, les représentants du consortium ont réservé euir réponse en raison de l'obligation ians laquelle ils se trouvent de demander ie nouvelles instructions aux banques ntéressées. Un chargé d'affaires en Mongolie On annonce de Pékin qu'un chargé l'affairés sera prochainement nommé à Kroulen (Mongolie extérieure). Cette fonction serait, dit-on, confiée à VI. San-TourL Un échange de vues a lieu m ce moment, à ce sjjet, entre les gouvernements russe et chinois. l,es Anglais et les richesses minérales du Setchuan On affirme qu'un accord a été concl.i între le gouvernement et des maisons anglaises pour l'exploitation des ressources niriérales du Setchuan sur l'a base de la "harte donnée en 1899' à M. Pritchard-vlorgan par l'empereur Kouang-Siu pour e développement du Setchuan. Cette Charte donne aa groupe anglais e droit d'exploiter en association avec es Chinois les sources de pétrole du Setchuan ainsi que les richesses minérales ït industrielles de la province. tiîéiiHgits lallaiim LA REVOLTE ALBANAISE ..es rebelles demandent la continuation des pourparlers La nuit de jeudi à vendredi et la matinée le vendredi ont été calmes à Durazzo. L'at-aque d'artillerie projetée pour le matin :ontre les positions rebelles n/a pas eu ieu, sur le désir du prince. Dans la matinée, deux messagers venant lu camp des rebelles de Chiak sont arrivés in toute hâte, apportant une lettre dans laquelle est exprimé le désir de continuer les pourparlers. Les rebelles demandent l'envoi de parlementaires à cet effet à Chiak. Le major Kroon a répondu que si les rebelles désiraient négocier, les pourparlers pouvaient avoir lieu à Durazzo, où les rebelles peuvent envoyer une députation. Turkhan pacha se montre toutefois opposé à ce projet. Une seconde dépêche dit que les rebelles demandent dans leur lettre que l'on procède à de nouvelles négociations de paix, qui n'ont pas pu commencer mercredi en raison de l'absence de représentants de quelques localités rebelles. Toutefois, ils désirent l'envoi d'un délégué du prince ainsi que d'un représentant de l'Angleterre, attendu qu'ils auraient confiance en ce dernier, mais les rebelles repoussent les négociateurs qui pourraient être nommés par le gouvernement et auxquels ils n'accorderaient aucune confiance. Tandis que les formalités relatives aux négociations étaient pendantes, on a tiré, assez tard dans la matinée, quelques coups de canon dans la direction de Kavaja, où l'on avait remarqué* environ 150 rebelles employés à des travaux de retranchement. Les rebelles ont été dispersés vers le seir. Au nord-ouest de Durazzo, o» a remarqué une forte colonne de fumée, ce qui fait croire à une marche en avant de Bib Doda Le colonel Philipps au camp de Chiak Un marchand de Durazzo. Ismail effendi, a été envoyé à Chiak pour informer les rebelles qu'un délégué du prince et un représentant de l'amiral anglais arriveraient samedi à Chiak. Ismail effendi est revenu vers minuit et a transmis la réponse des rebelles, qui acceptent ce procédé. En conséquence, le colonel Fhilipps est parti dans la matinée avec un drogman et s'est rendu à Chiak dans le camp des rebelles où des pourparlers seraient engagés. Bib Doda marche contre Chiak Les Epirotes entrent dans la danse On annonçait vendredi après-midi, à Durazzo, que le prince Bib Doda avançait victorieusement et qu'il s'était emparé la veille d'une position fortifiée défendue par cinq cents rebelles. Bib Doda prépare maintenant une action militaire contre Preza, dont la prise a une grande importance stratégique pour la continuation de la marche en avant contre Chiak. A côté de ces informations favorables, on a reçu du sud des nouvelles inquiétantes. Les Epirotes, eux aussi, s'armeraient maintenant pour marcher contre le nord. A Bérat. — A Fieri De Valona : D'après les dernières nouvelles de Bérat, la situation serait très grave. Le gouverneur télégraphie oue la commission de la ville s'est rendue^ en vue de parlementer avec les insurgés, près du pont d'Hassembry, où elle a reçu sommation de rendre pacifiquement la ville. Bektasci-Zagrani, qui occupe Fieri avec 200 hommes, a reçu une sommation semblable.Le destroyer autrichien Tyrol est arrivé.On interdit les enrôlements volontaires Samedi, à 2 heures de l'après-midi, la police viennoise a interdit les enrôlements de volontaires pour l'Albanie par le comité constitué par le sculpteur Guiisch-ner.L'éventuel corps de volontaires autrichiens Opinion italienne De Rome : A propos de la constitution d'un corps de volontaires autrichiens pour l'Albanie, le général Ricciotti Garibaldi a écrit à un de ses amis que si on tentait de mettre le sort de l'Albanie entre les mains d'une des puissances les plus intéressées, il inviterait la jeunesse italienne à combattre du côté des insurgés albanais. Voir plus Bom nos Dernières Nouvelles de la nuit. vv\*vvvvvvvvwiwvvvvvwvvvvvvvvvvvvvvawvvvvvvvvvv\ ANGLETERRE {Correspondance particulière de I'Etoile Belge) Londres, 26 juin. Le roi George fait une tournée industrielle Le roi et la reine font en ce moment une tournée dans les régions industrielles du centre de l'Angleterre et ils ont commencé par visiter Nottingham qui est le centre de l'industrie dentellière ou tulliste de ce pays. Ils ont été reçus par les tullistes de cette ville et, ensuite, par les mineurs du Derbyshire avec un très vif enthousiasme. Le roi George et la reine Marie, qui ne sont jamais si heureux que quand ils goûtent au sein de leur foyer domestique les joies de la famille, sont aussi essentiellement britanniques, dans ce sens que leurs déplacements à l'étranger sont simplement des voyages officiels tandis que quand ils quittent Londres pour leur plaisir ou leur satisfaction, c'est pour visiter les différentes régions de leur royaume ou pour se mêler aux diverses classes de la population dont ils aiment à connaître les sentiments et les occupations. Jamais, peut-être, deux souverains anglais n'ont pris, comme eux, le soin de se familiariser avec les conditions de l'existence de toutes les catégories de leurs sujets. Cela a contribué beaucoup à leur popularité qui est très grande dans toutes les parties de la Grande Bretagne ; leur simplicité, leur bonne grâce, l'intérêt très réel qu'ils prennent à la vie des humbles et des travailleurs, leur a valu l'affection de la grande masse des travailleurs des régions minières et industrielles au milieu desquels ils aiment à passer quelque temps chaque année. Le budget en seconde lecture Le budget a été adopté en seconde lecture à la majorité de 38 voix seulement. Cela est significatif, car la majorité normale est d'une centaine de voix, 94 pour être précis. Le parti ouvrier s'est abstenu en entier, sauf deux membres, et les O'Briennistes ont voté contre le ministère, qui a été sauvé par les nationalistes irlandais. < Le vote a eu lieu sur un amendement de | l'opposition regrettant que l'on n'ait pas, cette année, accordé des allocations aux autorités municipales, ce qui était une façon de critiquer non les intentions du gouvernement, qui proposait, dans son budget, de faire ces allocations, mais contre les procédés du chancelier de l'échiquier qui sont contraires aux saines doctrines constitutionnelles et financières. L'éloquence de M. Asquith, qui a prononce un discours magistral pour défendre le budget et, incidemment, M. Lloyd George, qui, depuis quelques jours, n'a pas pris beaucoup la parole, bien qu'il soit en cause, n'a pu obtenir davantage. M. Asquith a affecté de croire que c'est par suite d'une décision du speaker et du manque de temps que le budget a dû être refondu ; mais M. Bonar Law, qui n'est pas toujours très heureux dans ses critiques des actes du gouvernement, a eu raison quand il a dit que sur ce point, le gouvernèment n'est guère plus convaincu <5U.e lui. C'est un peu ridicule de la part du gouvernement, de prétendre que le budget n'a dû être remanié que sur une simple question de procédure. Dans l'espèce, cette question de procédure était une question de principe. La diminution de la majorité le prouve, de même que l'empressement du gouvernement à modifier certains projets et à en ajourner certains autres afin d'éviter une discussion sur les amendements qu'avaient déposés des membres influents de l'opposition. C'est parce que M. Lloyd George a dû céder devant cette opposition de principe soulevée par des libéraux que le parti ouvrier s'est abstenu. Les députés ouvriers lui reprochent d'avoir capitulé devant les « millionnaires radicaux ». C'est faux et c'est injuste, et les organes ministériels protestent.contre l'attitude du parti ouvrier. Mais c'est bien un peu leur faute, car ils ont été les premiers à critiquer l'attitude des libéraux qui ont protesté au nom des principes légués au parti libéral par M. Gladstone lui-même contre leur violation par M. Lloyd George ; et il est assez comique de les voir aujourd'hui réprimander les députés ouvriers qui ont pris leurs articles à la lettre. Tout est bien qui finit bien ; les principes financiers et constitutionnels sont saufs ; le budgèt reconstitué sera voté éventuellement et grâce à l'intervention du speaker, le gouvernement, qui aurait pu être battu, en est quitte pour une leçon un peu humiliante, mais salutaire. La loi d'amendement au « home rule » Lord Crewe a fait connaître à la chambre des lords la nature de YAmsndzng Act modifiant la loi du home rule et le texte en a été publié depuis. Ce projet de loi ne fait que répéter, en leur donnant la forme et la rédaction légales, les concessions offertes par M. Asquith : Exclusion pendant six ans des comtés d'Ulster qui, par un vote, auront exprimé leur désir d'être soustraits, pendant ce délai, à l'autorité du parlement dublinois. Si ce projet de loi devait rester tel quel, il eût été superflu de le déposer devant le parlement ; mais D n'est destiné qu'à servir de base à une discussion, à provoquer des contre-propositions et, par conséquent, il est inutile de le critiquer dès à présent. Ce qu'il faudra voir, c'est dans quel sens les lords le modifieront et l'accueil que feront les communes aux amendement des lords. On a l'impression, dans le public, que tout à fait au dernier moment on trouvera une solution. Il n'est pas mauvais qu'il en soit ainsi, parce que cette confiance de l'opinion qui refuse de prendre au tragique les rodomontades des deux armées volontaires hostiles que l'Irlande possède actuellement, est indirectement un avertissement donné à M. Redmond et à sir Edward Carson. Si l'un ou l'autre de ces deux messieurs ou tous les deux provoquaient un conflit, l'opinion anglaise mettrait promptement fin à leur carrière et leur ferait payer cher leur entêtement. Une autre impression qui se fait jour, en ce moment, est que la situation éventuelle ne sera pas basée sur l'exclusion de l'Ulster, mais sur une autonomie administrative de cette province dans une Irlande unie. On sait que les nationalistes ont toujours repoussé l'exclusion et que les unionistes ne l'ont acceptée que comme un pis aller et un moyen d'éviter la guerre civile immédiate. Il n'y a donc rien d'invraisemblable à ce que la solution définitive soit tout à fait différente de celle que fait prévoir VAmending Bill qui n'est qu'un prétexte à discussion. Les femmes doivent-elles assister à des assauts de boxe ? On. agite en ce moment, dans le monde, une question fort grave qui est celle-ci : les femmes doivent-elles assister à des assauts de boxe ? Il y aura très prochainement deux assauts sensationnels, ceux de Smith contre Carpentier et de Wells contre Bell. Or, il paraît que beaucoup de femmes ont loué des places pour y assister, et que l'opinion s'en est émue. Les opinions sont divisées. Les uns disent que la boxe est un sport comme un autre et qu'il n'y a aucune raison pour que les femmes ne soient pas présentes ; bien au contraire, disent d'aucuns, car leur présence a un effet bienfaisant et donne à ce sport un caractère moins brutal. Ceux qui sont en faveur de la présence des femmes aux assauts de boxe disent encore que lord R..., qui est un fervent de la boxe, amène toujours aux assauts auxquels Il assiste, des dames de sa famille. A cela les adversaires de la présence des femmes aux assauts de boxe répliquent que bien que l'on voie, en France, beaucoup $ de femmes aux assauts de boxe, les femmes anglaises estiment que la boxe n'est pas un sport auquel elles doivent assister. Ce qui tendrait à faire croire que les adversaires de la présence des femmes aux matches de boxe sont en majorité, c'est que le National Sporting Club d'Angleterre, le plus important club de boxe du monde en-:ier, ne permet pas aux femmes d'assister :iux assauts. L'entrée leur en est interdite ; le plus, il paraît que les femmes de boxeurs ie profession n'assistent jamais aux as sauts de boxe et n'en ont même jamais vu. D'un autre côté il est aussi bien intéressant de noter que, d'après un organisateur très connu de matches de boxe, il n'y a que des femmes du monde qui assistent aux matches de boxe. S'il en est ainsi, c'est fort curieux, car il y a quelques années, on protestait contre la présence des femmes aux assauts de lutte que l'on donnait dans certains music-halls ; on trouvait cela inconvenant et contraire au caractère de douceur et de modestie des femmes. Il est vrai qu'à cette époque on ne connaissait pas les suffragettes et que les choses ont marché depuis. Néanmoins, il est certainement hors de doute que la grande majorité des femmes anglaises ne tiennent nullement à voir deux hommes s'administrer de formidables coups de poing sur le visage et le thorax, se mettre le nez en gelée et les yeux en marmelade, se fendre les lèvres, se décolorer l'épiderme, se faire des blessures saignantes et s'assommer à moitié ou aux trois quarts ; et il est également hors de doute que l'immense majorité des hommes préfèrent qu'elles n'assistent pas à ce spectacle plutôt répugnant et démoralisant. La gaîté des annonces Voici une amusante annonce cueillie dans le Times : « Un homme d'affaires fatigué désirerait connaître un endroit où prendre ses vacances en août. Conditions essentielles : chasse sans prétention, pêche, golf links à proximité, beaux sites. Pas de téléphone dans un rayon de dix milles, ni postes ni télégraphe et pas de journaux. On donnera un bon loyer pour un cottage remplissant ces conditions. S'adresser, etc. » « Pas de téléphone dans un rayon de dix milles »; cela trahit l'auteur de l'annonce, qui est évidemment le directeur de la poste anglaise qui veut faire croire que le téléphone fonctionne en Angleterre. En voici une autre d'un autre genre et qui n'est pas baale : « Un ex-convict, gentleman de naissance, ayant eu jadis une bonne position sociale, élève d'une des grandes écoles, a besoin de 150 livres pour entreprendre une bonne affaire et recommencer la vie. Quelqu'un veut-il l'aider ? On donnera toutes les explications voulues. S'adresser, etc. » Et pourquoi pas ? C'est peut-être un cas méritant. N'y a-t-il pas en ce moment un ex-officier qui, par loyauté chevaleresque envers sa femme, s'est laissé condamner avec elle comme complice d'un crime commis par elle, et qui- est innocent? Qui ne serait heureux de lui venir en aide quand le moment sera venu ? Le crime fait la honte et non pas l'échalaud. comme a dit Corneille. INTÉRIEUR LesG003eilsHep.ferMgiea Dans son article sur les élections du 24 mai, M. Arthur Verhaegen s'occupe de la question financière. On ne peut pas demander à M. Verhaegen. de condamner la gestion financière du gouvernement. Il la trouve excellente. M. Verhaegen n'est pas difficile. Si sa fortune personnelle était gérée comme la fortune publique, gageons qu'il se montrerait moins satisfait.Quoi qu'il en soit, M. Verhaegen ne cache point qu'à diverses reprises, il a craint que cette situation excellente ne se gâtât, ce qui prouve sa clairvoyance. Il ne conteste d'ailleurs pas que les circonstances deviennent moins favorables, et il ajoute ce qui suit : Or, voici que, du chef de la-;réorganisation de la défense nationale, du chef de l'application de la nouvelle loi scolaire, du chef de la coopération de l'Etat &ux frais des assurances sociales, les dépenses ordinaires s'apprêtent à faire un bond considérable en avant. En même-temps,. îl faudra aider la colonie, soit au moyen dè-, crédits ordinaires, soit au moyen de crédits extraordinaires. Des impôts nouveaux ont été votés, inférieurs, malheureusement, à ce que le gouvernement demandait. Suffiront-ils à couvrir les nouvelles dépenses ? Les recettes ordinaires continueront-elles à croître suffisamment pour pourvoir aux besoins nouveaux ? Je ne suis pas en mesure de répondre à ces questions. Mais j'estime, pour ce qui concerne les dépenses ordinaires non encore définitivement engagées, .que la plus grande discrétion s'impose désormais. Depuis trente ans que les catholiques occupent le pouvoir, ils ont admirablement administré les finances du pays ; ils ont eu de bonnes finances, ils ont clôturé tous les exercices budgétaires en boni. De là, pour une large part, le succès .de leur politique. Aussi, depuis trente ans, les catholiques bénéficient des votes de nombreux électeurs que les préoccupations d'ordre religieux laissent indifférents ; ces derniers reconnaissent que le pays est administré avec sagesse et avec parcimonie et, à cause de cela, ils confient volontiers les destinées du pays aux catholiques. Des temps difficiles nous attendent peut-être, par suite de l'accroissement considérable des dépenses ordinaires. Il faut que, sur les bancs de la droito comme sur les bancs du gouvernement, l'une des préoccupations dominantes soit de maintenir notre excellente situation financière en se refusant au besoin à entrer dans la voie de dépenses nouvelles que dos recettes assurées ne couvriraient pas. Sans doute pareille politique nous vaudra de-ci de-là quelques attaques de la part de l'opposition. Mais il r'y a pas lieu de s'y arrêter. Le rôle de l'opposition est d'amener les catholiques à augmenter les dé-

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