Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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s.n. 1918, 02 Juin. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vt1gh9cs19/
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NOTRE AVENIR TROIS MOIS 1 fr. 2*5 HEBDOMADAIRE SOCIAL CHRETIEN BELGE PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES LE NUMÉRO I lO Cent. 2 JUIN 1918 —■gK—mtwnirnMn'uiiimwi—WIWIMI—— — BUREAUX ; S, Avenue des Ursulines - LE HAVRE —a—ainasapin Ie Armé* ! - N° 13 La question de îa Vie ©-• Le trouble permanent dans lequel les événements des quatre dernières années ont jeté, la société belge a compromis la vie de notre peuple. A otre constitution politique est bouleversée. Notre organisme social est paralysé. Nos mœurs familiales ont reçu de profondes blessures et la ligne de tranchées qui sépare un million de Belges des six autres millions se retrouve dans tant de familles dont la guerre a dispersé les membres et, trop souvent, dispersé les cœurs. Ln base de la vie de la nation en est ébranlé. On est satisfait de se distraire dans le tohu-bohu des faits divers quotidiens pour écarter l'éventualité elle-même des graves problèmes d'ordre politique et d'ordre social qui devront être résolus demain. — Si nous n'étions pas capables de les solutionner, nous serions les victimes médiocres de la catastrophe dans laquelle notre anarchie nous entraînerait.Je crois que nous en sommes capables L'intervention de l'auteur de ces lignes est de souligner d'un trait rouge les symptômes du germe de vie qui se découvre au feu de nos tribulations et au quel ces longues épreuves elles-même: permettent une croissance qui paraîi lente, mais est réelle et véritable. ★ ★ ★ Au temps de la paix, nous souffrions d'un mal presque anodin et cette infirmité était d'autant plus pernicieuse qu'elle s'accommodait de toutes nos aisjes. Ainsi, certains malades sont/'affectés d'une faiblesse peu gênante, dont ils se soucient à peine et qui les mine et les emporte tout d'un coup. Dans l'opulente richesse dont nou-n'avions pas conscience, nous souffrions d'une médiocrité qui s'ignorait et les conceptions sévères du sacrifice plaisaient très peu à notre bon peuple. Nous étions demeurés honnêtes. Nous avions de grandes qualités et de petits vices Nous n'aimions pas les solutions tranchantes. Il nous arrivait de ne vouloii de mal à personne: c'était peut-être pai suffisance. Nous nous voulions à nous mêmes beaucoup plus de biens que de bien. ** Arriver, vivre dans un confort qu'oi étudie, se dévouer avec mesure, avec calcul, ne pas se compromettre, c'étar le défaut de notre nation comme c'es* la plaie de beaucoup d'autres. Les hom mes d'un cœur très grand étaient bier plus que rares et notre patriotisme avai une allure qui, lorsqu'elle se voulait hé roïque, parvenait trop souvent â n'être que grotesque. Il en est peu parmi nou: qui, sans le vouloir, n'aimaient de pa rader moralement devant les autres ave< cette complaisance doucement ridicule d'un gros bourgeois qui se chamarre Nous étions bien les « petits » belges. Suffit. Se diminuer à plaisir serai encore une faute. Notre société avait de; vertus différentes de celles dont elle si croyait parée et que la guerre a si vit» vieillies. L'âme de notre activité so ciale extérieure, Pâme de nos travail leurs modestes et actifs possédait « ei elle » un fonds très pur et très réel, qui nous commençons à nous découvrir e dont beaucoup de jeunes gens, qui « tien nent » dans les fossés boueux des Flan dres, sentent « en eux » l'existence en core plus ou moins informe, la crois sance plus ou moins développée. Il a fallu Ia_ guerre et ses angoisse pour que ce fait social se manifeste e se révèle. I] a fallu la crise intérieure par la quelle tous nous avons passé, — beau coup, hélas! ont voulu l'esquiver, 1; franchir; ils y ont réussi, mais d'avoi brûlé cette étape ne leur porte pas bon heur —; il a fallu la durée de l'épreuv et des privations, des luttes et des sa crifices pour que, parmi nous-mêmes, s trace une autre ligne de tranchées, si nueuse elle aussi, franchissant les fron tières factices des partis politiques e des situations et fonctions sociales e délimitant au soin de notre nation deu: classes d'individus, dont les premier sont plus à plaindre qu'à condamner d'une part, les efféminés et les hommes de l'autre. La ligne qui délimite ces groupes n'est pas infranchissable : cependant elle est une barrière. Nous tous, qui avons la volonté et le devoir d'y monter la garde, nous en sommes — c'est évident^ — les défenseurs ; mais ce rôle négatif cède le pas à un autre qui est beaucoup plus beau et qui, à l'heure voulue, sera, cent fois plus efficace : il s'agit d'abaisser la barrière. — Soldats de la Vérité, au ris-1 que de succomber pour elle, nous en de-i viendrons tout simplement les témoins ! ou, pour emprunter le terme grec, les martyrs. Dès lors nous gravissons le ! faîte de la tranchée pour nous montrer I tels que nous sommes et exprimer ce que nous voulons être. Il s'agit de ne brusquer per^pnne; il s'agit d'être calme, d'être forts, d'être bons vis-à-vis des plus 1 faibles. Il s'agit non pas de nous érigei , en farouches défenseurs de vertus dont nous n'aurions que les germes, mais de nous constituer en preuves très simples : dès principes de vie dont nous expéri-| mentons la vérité et dont nous goûtons ] le bonheur; il s'agit d'être les vrais j disciples d'une Paix qui doit irayonnei ! dans nos âmes. 1 j Dès lors, nos incursions dans le hc ' , man's land, moral qui nous sépare de 1 | certains compatriotes n'auront pour objet que de relever les blessés de la vie et les mener sans contrainte, — nous ne faisons pas de prisonniers! — vers cette plénitude de vitalité, de tendresse ( et d'amour qu'ils n'ont pas trouvée 1Ï où ils la cherchaient. S * ★ ★ Cette guerre a posé à toutes les âmei la question de l'amour. L'amour est h source de la vie : la guerre a posé h question de la vie. Et comme tous n'on ! pas donné à cette question la solutioi qu'elle demandait-, comme tous ne s< sont pas trouvé en force de cherche] l'Amour, mais que beaucoup se son laissé aller à trop d'amours, la questior de la vie est devenue pour un certaii nombre la question de la mort. Je sais que ce domaine est extrêmement délicat. Mais j'ai trop vu et véci ces choses troublantes, dans les autre: et en moi, pour ne pas poser leur solu tion comme la base même du travai de résurrection nationale que nous avon: le devoir d'envisager aujourd'hui poui l'accomplir demain. Nous ne voulons pas mourir. La guerre a vieilli des coutumes, elle a vieilli de: hommes, elle aura rajeuni notre peuple On pourra fixer les problèmes à résou elre, les injustices à réparer, les matu à combattre, mais oç. ne commencera i 1 bâtir la Belgique de demain que le jou: où ceux qui ont l'ambition d'y travaille: auront résolu « en eux-mêmes » la ques tion de la vie et qu'ils auront compri que, pour VIVRE, il faut être décidi 1 de sacrifier tout, de se sacrifier soi-mê : me, d'accepter les joies profondes ele l'a mour, dont on ne pénètre la vivifianti s réalité qu'en se livrant. J PIERRE DE VISSCIIER * — VIVE LE REPOS DOMINICAL ! 3 i — y Chaque jour nous trouvons dons notr courrier des lettres de soldats et employé i nous demandant de continuer notre cam 3 pagne en faveur du « repos dominical t dans les ministères et les services d l'arrière». Appelez l'attention de Messieurs le Ministres sur notre elemande, nous di sent nos correspondants ! ! Mais certes!... Cette revendication es 3 1 tellement raisonnable que nous ne don t i tons pas que bientôt satisfaction y ser : donnée! Il suffit souvent d'appeler l'attentio: de « qui de droit » sur une demand ! aussi équitable pour qu'on obtienne gai: r de cause. Messieurs les ministres, nous vou 3 transmettons respectueusement la demar: de de nos soldats et de nos employés. 3 Accordez le repos dominical complt dans la mesure du possible. i - i t- | l Soutenez-nous s par votre abonnemen i ■ los ëîsé's Cddmm après la km (Voir notre numéro du 26 mai.) II. Commissions d'ex-pansion commerciale.Le rôle du représentant de commerce consiste surtout à visiter le client et a l'amener à acheter a ses articles » (parfois même un seul). Mais que de mai-j sons susceptibles d'augmenter notre ' clientèle ne sont pas visitées pour plu-! sieurs raisons : oh les ignore"^ on doute ! | que tel article puisse les intéresser; certains articles ne sont même pas « offerts: : dans la région parce que nos firmes pensent n'en pas avoir le débit ». La tâche du représentant n'est donc pas absolue, et elle nécessite un complément : c'est à cette fin que nous préconisons la création de « commissions d'expansions commerciales ». Elles seraient le développement rationnel e i pratique de nos agences, consulaires (don' ; la réorganisation s'impose après' guerre) : Elles comprendraient plusieurs membre: i dont le nombre serait fixé suivant l'importance de la région qui constituerai: leur champ d'action. D'une façon générale, ces commission: seraient chargées d'étudier l'industrie ; le commerce et les besoins de la région i et nous indiquer ainsi tous les produit: ; que nous pouvons y écouler — de nou: ; renseigner les prix de revient et les pri:s I faits par les concurrents pour permettri ; à nos industriels et commerçants d'éta hlir les leurs de façon à s'assurer le: : commandes, — de nous faire connaitri l'opinion des indigènes sur nos produits notre façon de traiter les affaires et per mettre ainsi à nos compatriotes de teni: compte des désirs et des idées de cetti i clientèle pour se l'assurer complètement s Périodiquement, elles feraient rappor sur le résultat de leurs travaux au gou [ vernement et aux groupements d'indus j triels et de commerçants. Elles pour raient également se charger de faire dis tribuer des brochures, d'organiser de > conférences ainsi qu'une large publicité i enfin de fonder des bureaux d'importa tions et d'exportations qui, d'une part recueilleraient toutes les commandes fai ; tes dans cette région, à nos firmes, et i d'autre part, se chargeraient d'expédie i- vers notre Pays, les produits commandé r dans cette région par nos firmes : dan les deux Cas, il y aurait une diminutioi 5 sensible dans les frais de transports î d'assurances, de manipulations, etc., a' plus grand profit de nos importateurs e de nos exportateurs. De plus, les com 3 missions allouées à toute une série d'in termédiaires seraient supprimées, le nom bre de ces derniez's étant réduit, enfii ceux-ci seraient exclusivement des natic naux. En résumés, ces commissions en étu diant les us et coutumes, les besoins e i les préférences de tous les pays, seraien i un guide stir et éclairé pour nos firmes tant pour leur assurer une clientèle aug mentant sans cesçe, que pour leur pei mettre de la satisfaire complètement. Il va de soi, que pour atteindre un ré 3 sultat favorable, ces commissions devron être exclusivement composées de Belge * intelligents, actifs, ayant l'expérienc des affaires et pouvant en imposer dan les milieux où ils travaillent par îeu s correction et leur compétence. [A suivre.) AYME DE FETINN1 t ' ■ SIMPLE DÉFINITION GL Religion : Certains y voient une doe II trine poJrfique^ ceux-la'n'y connaisse! rien, et peut-être y mettent-ils de 1 s mauvaise foi. D'autres, compatissants et dédaigneux opinent: « Bien pour les femmes,_ le * enfants, les rêveurs! Ces imagination ne font de mal à personne, ces illusion B peuvent adoucir l'amertume de vivre. Ces sages (?) connaissent-ils ce dont i. parlent? L'ont-ils seulement jamais éti dis? _ La religion? En deux mots, c'est 1 f, rencontre de ces deux réalités, l'âme e ' Dieu. L'âme, c'est chose si réelle qi i pense, qui souffre, qui aime, qui aspii au Bien, au Vrai ; Dieu qui est ce Bien, : ce Vrai; Dieu, cet être irremplaçable, sans qui le monde est une énigme effarante, avec qui tout s'explique, tout... Entre eux deux, un lien d'amour, i C'est ça la religion, tout simplement. Frères d'armes, 15 mai 1918 SOYONS CLAIES i La Métropole, paraissant provisoire-; ment'"à Londres, présente à ses lecteurs | à la première page de son numéro 128 : un étrange article, intitulé: La Religion ! et les ouvriers. Si Boileau a raison de j dire: ce qui se conçoit bien, s'énonce 1 clairement, il faut en conclure que l'auteur du susdit article n'a pas du tout la conception nette de ce qu'il avance; par contre, on croit deviner ce que peut-être il a voulu dire. Mais conformément aux principes de justice et de charité, il convient de s'abstenir dans la presse de juger les intentions plutôt que les écrits. Aussi nous ne ferons point de commentaire au sujet de ce petit chaos de faits historiques et de sentences dogmatiques, où l'erreur condoie en camarade la vérité, jusqu'à ce que l'auteur veuille bien ! dire clairement quelle thèse de cette façon il prétend défendre. Ce jour-là on se retrouvera. : NOTEE CONCOURS I CONDITIONS ; 1. Les réponses ne peuvent s'attaquer ; aux principes suivants' : 1) la morale chrétienne, base de l'action sociale et s économique ; 2) entente entre patrons et ouvriers par le respect des droits de , chacun; 3) union entre nos deux populations flamandes et wallonnes. p 2. Les réponses peuvent être rédigées 3 dans une de nos deux langues nationales: le néerlandais ou le français, au ^ choix des participants. 3. Les réponses doivent surtout viser à des solutions pratiques. 4. Le jury se réserve le droit de publier 3 en entier ou en partie les manuscrits. , 5. Les manuscrits ne sont pas renvoyés.> G. Le jury sera nommé par le bureau de la Confédération des Unions profes- > sionnelles et libres de Belgique, au r Havre. ^ 7 En cas de non suffisance des réponses, ie „ury se réserve le droit de ne-pas octroyer certains prix eiu de distri-j buer le montant d'une autre façon. t 8. Le manuscrit, doit être accompagné d'une lettre contenant les renseignements suivants : a) INoni, prénoms; 2) adresse actuelle; 3 3) date de naissance; 4) emploi actuel ei d'avant guerre; à) diplômes obtenus en Belgique; 6) adresse en Belgique; 7) noms des groupements sociaux elont t le participant faisait éventuellement par-t tie en Belgique. j 9. Les réponses doivent parvenir au Secrétariat général, 1, avenue des Ur? sulines, Le Havre, au plus tard le 21 juillet 1918 et porter la mention: « Concours ». t s 10. Prog'ramme du concours : e 1) Comment, lors de la reprise de notre s activité industrielle sera-t-il possible de r reprendre le travail par nos ouvriers dans les conditions les plus favorables n hygiénique et dans un esprit de bonne entente avec esplatrons? 2) De quelles manières pourront contribuer à ces résultats : a) les syndicats ouvriers; b) les syndicats patronaux, c) les administrations publiques; d) la législation; e) l'opinion publique. 11. Prix : l) Première somme fixée pour les a prix : 550 fr. (1er prix: 200 fr. ; 2e prix: 150 fr. ; 3e prix: 100 fr. ; 4e prix: 100 fr.-V " J !S NOTRE LISTE DE SOUSCRIPTION ■s j Nous ouvrons une « liste de souscrip-" tioh » pour le montant de la somme fixée ■s pour le concours. Les sommes reçues se-l~ ront d'ailleurs intégralement distribuées sous forme de récompenses. Que tous ceux qui s'intéressent à No-. tre Concours nous envoient leur sous- II cription ! •e 1

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Cet article est une édition du titre Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Le Havre .

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