Notre Belgique

534 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 14 Août. Notre Belgique. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rn3028q917/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

NOTRE BELGIQUE Dieu protège te libre Belgique ~ y Monde étir po VBelgique brait mervètt Et ton Roi I QUOTIDIEN Et pus» qui moye ou t'est fit d'esse Wallon I Tkmo Bovy r 1 — Il I — Jl l[- I, . r ». — . .' ' 1 I. 1 11 ■ '..."' <' ' Il II I . UL -'-■'! ' «,■ i » Tarif des Abonnements Rédaction «t Administration! Abonnement* Militaires ; HlllltifilrM ■ ■ « ■ ■ I Mois I »ï»0 fr» S Mois 4 If» »sl> 8i«giie9Me i A qr •«« Nia. ■ e% Olvllsi (France) .... « Mois 1.80 fr. S Mo!* 5 fr. 13 f»T1V 3®FS COMMUNES C2ALAIS ««maïs»® . , . . 0 35 !r" ' p"p 0 ' I 'ranger) . . . . ï Mol. 2.SO fr. 3 Mal» S fr. W| RUB ItAMll» Parlai#» .... . I.OO Jr. *oHo«HU POUR LA 5éme ANNÉE DE GUERRE Supprimons la grisaille La qu»»tion de* décorations que nout avons traitât si souvint déjà dans ces < colonn•* rut* à l'ordre du four d» toutes 1 le* préoccupation* de nos soldait et d* < nos chefs. Dé* multiple* communications qui nous turent transmises à et sujet, < nous publions le* extraits suivants qui 1 nous semblent jeter sur la matière toute ] la lumière désirable. 1 D'abord une lettre du commandant D.. qui a le mérite de donner d** détail* ] vécus : Au front, le 4 août 1918. Monsieur le Rédacteur en Chef, La quesllon si brûlante des décorations mérite qu'on y revienne très souvent. Malgré les nombreux articles de « Notre Belgique » à ce sujet, je n'hésite pas à attirer, une fols de plus, l'attention sur le fait que bien peu de combattants, en dessous du grade d'officier, sont porteurs de distinctions honorifiques. Qu'ils les méritent autant que les soldats Alliés, inutile de le démontrer, je crois. Le G Q. G. a distribué beaucoup de Croix de Guerre, je ne l'ignore point,mais elles sont portées par les officiers ou les blessés qui sont à l'arrière, tandis qu'elles brillent rarement sur la poitrine d'un soldat allant en congé, où pour mieux montrer combien peu de Combattants j sont décorés, il suffit de remarquer aux revues combien peu de bijoux ornent les ; capotes de nos hommes. | Il y a cependant un moyen assez simple pour faire disparaître cette constatation, ' qui pourrait faire croire que les Belges sont, individuellement, moins courageux que les soldats Alliés : c'est de ne plus* donner aux blessés, à moins qu'il y ait une mention spéciale à faire de leur bravoure ou de leur dévouement, les Lroix de Guerre qui pourraient être distribuées dans les unités, où de nombreuses poitri-, nés les réclament depuis longtemps. D ailleurs, pour les blessés, existe actuellement le chevron de blessure. Ua coup d'œil rapide dans les trois compagnies d'infanterie de mon bataillon prouve combien d hommes sont dignes de recevoir la Croix de Guerre. En moyenne, par compagnie, j'ai trouvé : Dix hommes, au front depuis 24 mois au moins, et qui ont été cités aux divers ordies journaliers; Vingt hommes, au front depuis au moins 30 mois, qui ont été blessés une ou plusieurs fois, et dont certains ont paru aux 0.J.; Trente-cinq soldats, au front depuis le début de la guerre, qui n'ont jamais été blessés ni cités, ce qui ne signifie pas manque de bravoure, mais bien souvent modestie. it Les chiffres ci-dessus se rapportent uni-s* quement à des soldats qui n'ont connu ni 1* le Conseil de Guerre, ni le Peloton de t* discipline d'une Cie Rh. 1 1* L'on comprend, dès lors, combien il est ( •t, désirable de voir le nombre de décorations < ui augmenter considérablement. Pour maf! te part j'en serais heureux pour mes hom- j mes. [ < D'ailleurs, «décoration oblige », donc11 I* les combattants devraient en recevoir da- 1 vantage. Agréez, Monsieur le Rédacteur en chef, les salutations cordiales du Commandant D. as il- re Ap'èi ta voix des chefs, faisons enter,' as dre celle de* soldait : ur en Ami Lelou, xs es Je voudrait m'associer à votre campagne ;s, pour obtenir plus de décorations I II y a trop de grisaille, oui, et en lisant hier dans « La ije Croix », un article de Pierre l'Ermite, où il (js disait qu'il voyait revenir «ses petits gas... croix de guerre, médaille militaire, Légion d Honneur, etc. », je me demandais ce que es diront nos compatriotes en voyant défiler un leurs héros, l'uniforme aussi Immaculé que ux . leur honneur ! Est-ce ainsi qu'ils ont rêvé its ( leur retour ? Et à ce sujet, une catégorie très ux Intéressante de soldats demande votre attends ■ tion : ce sont les miliciens qnl n'ont jamais | quitté l'armée de campagne depuis la mobilise ' satlon. |Q j Si l'armée belge en son entier depuis la ,e'g bataille de l'Yser a un seul titre de gloire, celui d'avoir « tenu », mais vaut par ce titre DX , autant que chacune des armées alliées — pro-us portions gardées — ne doit-on pas dire alors que chacun de nos « anciens » pour avoir a" , « tenu » malgré tout et à travers tout a droit de à la reconnaissance de la patrie et peut exiles ger sur son uniforme un rayon de la gloire ri- ' que sa conduite a valu à notre armée et à )g, ' notre nation ? Pourquoi faut 11 qu il soit ;j_ blessé avant d'avoir droit à la Croix de guerre ? La blessure lui a t-elle demandé une conduits plus courageuse que celle qu'il té->1S moigna à travers toutes les péripéties dont il 011 est sorti indemne ? Continuez, ami Lelou, à mettre votre plume ie» au service de la cause de nos Jasses et en ■ particulier au service de leur droit à l'hon->is neur. :rs Nous comptons sur vous, vous nous le permettez, et je suis heureux de pouvoir vous au dire, au nom de tous les abonnés du Bon, un QU encourageant et bien sincère merci. ru * « « le sté La demande qui précède concorde avec as le* ligne* suivantes qui nout sont adret-j nt 'éet par un capitaine au nom d'un groK-l p* d'officier t de son bataillon: p] « Mon cher Lelou, i> e » A l'aurore de la 5ne année de guerre S' permettez moi de vous fjaire l'exposé de t quelques revendications que tous, oiliciers ^ s ' et soldats, nous serions heureux de voir a a l paraître dans un des articles de votre [. journal. Ne pourrait-on paà accorder la u I croix de guerre à tous les soldats qui du- » 0 ' rant 4 ans ont peiné et exposé leur vio 1 t-1 dans la bouo et les marais de l'Yser, et « j l'ordre de la Couronne aux olficiers (chefs 1 de pelotons y compris) qui durant le mê- 8 me laps de temps ont exercé, au front, le 6 commandement d'une unité combattante ? ' Du reste la majorité des officiers qui ont fait la campagne d Afrique ne se sont-ils j pas vu accorder nombre de décorations ? t pourquoi n'accorderait-on pas mêmes fa- < veurs aux olficiers qui ont fait toute la t campagne de l'Yser ? Quant à la croix de l guerre, pourquoi ne l'épinglerait-on pas sur la poitrine de tous nos braves com- ' battants de 4 ans ? Ne serait-ce pas justice J ip que de l'accorder à tous ces vaillants qui ja depuis 4 longues et douloureuses années i il assurent 1 inviolabilité de notre lambeau .. de patrie au prix de leur sang et de leur in santé ? » [ 16 ar « « < 1e l ■é Plut de décoration*, tel est le cri qui ' s'élève de tout Ut rangt de notre armée. J js Ce que not cfjlciert demandent égale- ! j. ment, c'ett que let décorations attribuéet à leur* unités soient réparties plus équi- ! la tablement. Lorsque par exemple un cer• , e, tain nombre de croix de guerre sont oc- 1 re troyée* à une compagnie, pourquoi ne 1 pa* les accorder exclusivement aux 1 rs combattants, à ceux qui n'ont pas la moindre « carotte » et qui se distinguent j d'entre leur* camarade*. Et pourquoi donc ne pas substituer à la mention terne re • a et banale du devoir accompli au front, it celle det mérite* particuliert du décoré. < r- Voilà le résumé det dtsiderata de no- | 16 tre armée au sujet det dislincliont hono• j rifiquet impartie* à la bravoure de not r " soldat*. A'om les soumettons retptctueu- 1 tement à l'autorité supérieure qui, elle ' Va prouvé surabondamment, ne cherche a. ' qu'à témoigner à not hommet la plut , efficace bienveillance. Qu'on ne nout dise pat: il y aura trop 18 de croix de guerre, cet insigne perdra de ; in ( ta valeur. Non, ceux qui portsnt sur 1 leurt épaules avec un inlassable courage 1 la croix d* la plu* âpre det épreuvet, ont 1 le droit d'arborer sur leur mâle poitrine la croix qui dutingue les brave*. 1 i Et ce ne sont pat cet croix de guerre-là 1 Iqui soulèveront rires ou protestation*. { LELOU. LES FANTAISIES DE NAUEN Sous ce titre, nos agences nous communiquent le fait suivant : j, Un radio de Nauen du 9 août 15 heures, publie sur la situation militaire ces appréciations ridicules : 1. « L'armée Dégoutté avec l'armée Man- ; j gin marchant à sa gauche et l'armée Ber-thelot à sa droite, essayait de couper la poche produite par l'offensive allemande du 27 mai entre Soissons, la Marne et Reims. Ce plan r a complètement échoué. » e C'est nier l'évidence. Il suffit de regarder S une carte trois minutes pour constater que le - saillant du front ennemi entre Soissons et n Reims a disparu. Par conséquence la ma->t nœuvre des Alliés a réussi. i,j 2. « Maintenant les armées allemandes i. sont derrière la Vesle comme derrière l'Avre et ï Ancre ainsi que sur le reste du front, ' prêtes de nouveau à attaquer. » Le rédacteur du radio de Nauen est aussi mal informé qu'incapable de lire une carte. '8 Voilà deux jours que les Allemands qui se ? trouvaient « derrière l'Avre et l'Ancre, prêts ! l- à attaquer » ont été bousculés bien au-delà ' a de ces deux rivières par les armées franco-e britanniques. » s Nous ne pouvons que nous réjouir de l'em-barras où nos succès répétés plongent les : Allemands. Ils reçoivent chaque jour des évé- * ii • nements des démentis brutaux, bien faits \pour les corriger, s'ils étaient e curable* t, de leur habitude du mensonge. Plus leur ■ peuple est trompé, plus grande sera sa dé-[ ception au moment où la vérité éclatera à ses • yeux. Or, cette vérité décourageante se fait jour i peu à peu, et l'inanité des plans de nos enne-i mis se dessine nettement. Depuis nn an, ils 1 poursuivent ce double but gigantesque : pacifier l'Orient à leur avantage, puis jeter toutes !• leurs forces sur l'Ouest. e Pacifier l'Orient / Voyez ce qui se passe en t Russie, et vous apprécierez toute l'ironie de - cette expression. Encore quelque temps et les boches auront à combattre à la fois les Rus-s ses révoltés, les troupes alliées débarquée* e ; dans le nord et l'armée nipponne en Sibérie, t, A l'occident, les offensives de Hindenbourg, ap> ès une période de succès, se retournent U ' contre lui ; et, comme on dit vulgairement, •■■ l'homme aux clous commence à voir... son e 'père. s | Double échec retentissant pour la politique à allemande et qui, dès qu'ils s'accusera plu* 1- fortement, ruinera de fond en oomble le mo-! ral de l'ennemi / i Et toutes les fantaisies de Nauen n'y pour-s.ront rien faire. i-] «I. Morand*. Notations menues Le Long de la Route Los Autos-Canons Bslgos La presse des deux mondes vient de signaler le retour de Russie de ce fier groupement militaire. Après d'extraordinaire» avatars, il est parvenu à joindre la France et bientôt reprendra place parmi les soldats de l'Yser. A moi qui en al connu les premières origines, qui al compté en ses rangs de nombreux et chers camarades, qui al vécu ses légitimes Impatiences et applaudi à ses héroïques faits d'armes en f les plaines autrichiennes, Il Importe d'adresser à son courage un Juste tribut d'admiration. Sout la mâle direction du com- J pendant FUze, U a porté se* exploit* sur la . terre ennemie et a assuré par son audace ! triomphale une gloire plus grande encore au nom de la Belgique. Des lettres de victoire ornent son drapeau, et ses fastes s'écrivent dans les plus prestigieuses des offensives. Il eut aussi ses souffrances et ses privations que stoïquement 11 endura, et dans les plaines de la Gallcie sordide des petites croix attestent que là aussi s'est magnifiquement accompli le sacrifice belge. Que la revenae prochaine de ces vaillants a_ sur le sol natal, à la ligne de bataille soit ici saluée! D'autres trophées s'ajouteront à ceux ^ déjà acquis, et sur ce sol de Flandre d'où, ^ certain jour, Il partirent pour une merveilleu-r se odyssée, ils maintiendront leur abnégation s* et leur bravoure de légende. Eux qui eurent e[ la chance de commencer le châtiment qui, 3S dans la volonté du Dieu de justice, doit frap-t, per le* races centrales, Ils viendront nous Q. aider pour les combats futurs en nous appor* lt tant leur Intrépide enthousiasme. j. j N ou* qui depuis das ans montons la mor-'elle garde de l Yser, nous envoyons aux e frères généreux qui reviennent des champ s u lointains notre franc et fraternel hommage. 0 it La Tombe de l'Américain [i e Je l'ai vue à la tombée du jour. C'est le e long d'une chaussée large et blanche, à it quelques mètres d'une ligae de tranchées, e sur une terre qui fut, l'an dernier, arrachée à ] la puissance prussienne que îepose l'aviateur s d'Outre-Océan. Au dessus, dans le ciel, s'é- :i chevèlent les flocons noirs ou blancs des x shrapnells ennemis et, non loin de là, débu- i, tent nos avancées. Deux motcaaux de bois 1- noirs constituent la croix sur laquelle vacll- n lent les lettres qui disent l'état-civil du héros, it Un monceau de ferrailles tordues, mordues, j i, rouillées, représentant ce qui reste de l'avion >- qui, un soir de septembre, vint Ici s'écraser, is se dresse face au symbole chrétien et décore *• la pauvre tombe. C'est tout, sauf le respect — qui se traduit par le silence — des rare* r- passants de l'endroit, Je veux dire des soldats I x qui vont prendre leur garde à l'avant. Ls sèche épitaphe énonce la jeunesse du gas qui mourut de vaillance, et la notation d'origine eveiile, mieux que n'importe que' discours ou quel écrit, la vérLé que le néant est en toutes choses, et que, sauf pour Dieu, les desseins du destin sont impénétrables. I Une profonde mélancolie s'est assise à ce revers de la route, et de l'allure d'un réflexe une tristesse subite envthit mon âme immensément, et je regratte d'dtre là. J'aide pourtant le camarade qui m'accom-psfae à déchiffrer l'Inscription funéraire, laquelle sera envoyée pieusement aux parents désoléa, pu"' ayant craqué la dernière allu mette des inée à éclairer ce cadre d'éternel repos — le repos, loi ! quelie Ironie l — Je m'éloigne, pressant le pas, dans les ténèbres qui descendent,.. 1 [ i Service de Santâ r Remarque brève. > A ma division, 11 y a un service de santé au-. quel je rends hommage,mais qui comme toutt chose humaine, a ses défauts. C'est enco " d'administration de "popotte'' — ja ne vouj ■ pas être Irrévérencieux — intérieure, qu'i 1 n'agit. Voici. Il y a à ce service dos médic» . meits, les produits nécessaires et utiles, tou s ce qui sert à soulager ou à guérir, mais... 1 n'y a pas de bouteilles, de récipients, de fL 3 cons, destinés à enfermer ces précieux Hqul • des. Un malade se présente. La prescriptio qu'il apporte est en règle ; et malgré cela i est écondult. « Apportez donc une bouteille > lui dit-on. Un Infirmier de compagnia ou dt ! batterie surviont pour ch relier des dé- Infec r tants propres à lutter contre l'action des gaz t des moustiques, des odeurs malsaines. Le? t mots fatidiques se répètent : « Apportez dont des bouteilles 1 » ' Je ne veux pas m'étendre sur les mauvaise.» conséquences de catte innovation. Tous ^ l ont déjà discernées- M^ils, il s'agit de ia santé de l'armée et i m'a plu de sigualer cette... Imperfection. F. P. LA SITUATION L'agonie du Bolchevlsme Le régime de terreur bat son plein Mais les Alliés progressent dans la région du Nord La sensation de leur fia prochaine incite 1 les bolcheviks à un redoublement de vlolen-1 ces à l'égard des amis de l'Entente. ( La terreur maximaliste atteint actuellement t sa plus grande Intensité. Ordre a été donné à 1 tous les étrangers de quitter les gouverne-! j menta de Vologda et de Vistka, et seuls sont exceptés de cette mesure les colons allemands ' 1 qui sont mis sous la protection du ministre i maximaliste spécial résidant à Saratof. !' A Pétrograd, des centaines de personne* 1 sont arrêtées chaque jour sous l'inculpation l' d'être favorables à une Intervention ou d'a-'e voir des relations avec les représentants 0 alliés. Des voyageurs arrivés à Stockholm rapportent que les maximaliste», qui arrêtent en masse tous les suspects, surtout les mlnlma-listes et les socialistes révolutionnaires, ont 8 fait enregistrer tous les officiers de Pétrograd 'j «u nombre d'environ 70,000. Les quelques t miniers qui ont déjà été arrêtés ont été en-s voyés à Cronstadt pour une destination inconnue.On annonce que déjà des noyades d'offi-jiers ont eu lieu au moyen de bateaux à soupape. Ces assassinats, les arrestations de sujets usses et même alliés sont toujours exécatés vls-à vls d individus sans défense. Dès qu'une force organisée se présente, le* 1 bolcheviks ne résistent guère. On en a encore eu la preuve lors de* der-liers événements d'Arkhangal. Le le août, jour de la constitution du nou-1 /eau gouvernement des territoires du Nord, . te général Potapof, commandant la garde ouge, fit dans la matinée arrêter les consuls I de France et de Grande Bretagne, ainsi que , ias officiers das détachements militaires t Uliés en les menaçant, « au cas où ils résls-: iraient », de les faire fusiller. Mais l'appro-: che de la flotte alliée jeta ia confusion parmi s les bo'chevlks. Potapof fit relâcher les coc-1 suis et peu après les maximaliste* abandon naient la ville. h Nos opérations se poursuivent A Arkhangel,comme sur la cête Mourmane, notre progression vers le sud se poursuit, Voici le communiqué qui a été publié : « Après avoir débarqué à Arkhangel, les détachements des forces alliées ont avancé au sud de la ville le long de 1« voie farrée de Vologda. L'ennemi, soutenu par les Allemands, a offert uno certaine résistance à Isarkagork», à cinq milles au sud d'Arkhangel; mais il a été repoussé et s'est retiré ver* Obozerskaya, à 70 milles au sud d'Arkhan-gel.» Nous avons capturé une certaine quantité da matériel de gaerre allemand. » D après les renseignements recueillis à Londies, les détails complémentaire* sui-1 vants ont été fournis : « Les troupes maximalistea sont composées de 8,000 hommes environ, dont 5,000 gardes rouges, le restant étant formé par les milices locales. Après l'évacuation de la ville, les e maximalistes ont occupé une forte position 1- au sud de la Dvina d'où Use At lté chassés par la canonnade des alliés, qui commencèrent it la poursuite, avançant rapidement le long de à la voie ferrée vers Vologda. Un Important e- matériel roulant et d'artillerie a été capturé, nt notamment deux batteries lourdes. ls t » Le long du chemin de fer da la c6tç 3» Annie ~ No 532 Le Numéro 5 Ctmt8 Mercredi 14 Août IW8 - «>,n_ _ S I i—T-TT-m rr-T ^~T1 r I I I U I I I I "f—«T-r-r iq I ■ Il ■ I m

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Notre Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Calais du 1916 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes