Notre Belgique

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s.n. 1918, 30 Juillet. Notre Belgique. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q23qv3cv6d/
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MITRE BELGIQUE Dieu ptôfège la litre Bsîgttgu» y êtir pù ïBelgique trait mervèt* SI Ma Kol l V U O -I I U I E» m %t p&§n gai m#ye «?» t'eut fit d'es&t Waiïm i T.-r-r-^^-.:T-/r--JL-rr. -ç^- . ^-.œS*U^/r iT~,ni~'"-~ —,- f~w. -m-^,.. ,-r1>r I,i>fnn -rixmii .n«» irv» . » ®*w »««fy T»riJ des Aboimemcnt» ftédacti»* «t Adwh*iitt*ïioa. Abô&x&emealâ HJlitaljres : Miiriaiirwc ..... i fôioi* î.so ir. a assi» i te. Olvil*» ;Kï*îiC«) .... I gfloSe I.SO ir. S fss$»fs S *r. 1*1 S»f|® tTS®'® S*'»*9'"* ! • * 0.2S #r. } p*? ÎO titaaawitfait ! in&fnt) S Mol» 2.330 ir. » ffi.oU & ir. W* KUB VOHMUftKS* IMMAI» par Moisi . . , » . i.OO tr. L'AVENIR des soldats-ouvriers et des soldats-étudiants Cbtte question traitée à de nombreuses : reprises dans ce journal, est de celles qui ] i préoccupent le plus nos combattants. C est i une question d'intérêt national, qui domine les divergences de parti* et de conles> ( eions et sur laquelle l'union de toutes les ( bannis volontés est non seulement dési« ( rable, mais absolument nécessaire. ( Aussi, enregistrons-nous avec satisfaction un intéressant article que publie à ce j sujet notre confrère socialiste D winne dans le « Droit des Peuples ». J Plusieurs de nos collaborateurs, on s'en souvient, ont répété ici que ceux qui ont | lait leur devoir les armes à la main ne toléreraient pas d être mis de côté au bénéfice de ceux qui ont pu mettre à profit les années de guerre pour travailler dans leur intérêt. Dewinne abonde aussi dans le même sens : j « J espère bien dit-il, que nos pouvoirs j » publics ne se désintéresseront pas du j » eort de ceux de nos enfants, quels qu'ils * » soient, qui se seront battus et qui auront » souffert pour la grande cause. Il ne sera : » pas dit que les autres, les jeunes gens » avisés qui se sont mis à l'abri, pourront » se faire, la tempête passée, une place » privilégiée au détriment des premiers. » Noua ne permettrions pas pareil scan-, » dalc. » Bravo 1 Sur ce point accord complet, ;1 donc, pour la résistance éventuelle... j1 Notre confrère du «Droit des Peuples», ,1 en ce qui concerne les examens à faire ' subir aux étudiants-soldats, souhaite que ! les pays se départissent de leurs sévérités traditionnelles, en n'insistant pas sur les 1 connaissances où la mémoire joue le rôle < principal ; à son avis, la question des ] examinateurs devraient porter davantage i aur le fond et s'adresser plus particulière- i ment à l'intelligence des élèves. Et il i ajoute ces considérations intéressantes : < « Ce serait peut-être même un moyen 1 » excellent de faire une sélection entre 1 » ceux qai ont de véritables dispositions | » pour les professions libérales, qui con- 1 » sidèrent la fonction du professeur, du [ » médecin, de l'ingénieur, de l'avocat, 1 » comme une sorte d'apostolat, de mis- £ » sion, et ceux qui n'y voient qu'un moyen ' » d'arriver en bousculant et au besoin en tses » écrasant leurs voisins. A ces derniers, qui j » je n'ai rien à dire. Ils ne m intéressent est » pas. Je les abandonne 11 je les plains. » line Nous aussi. Mais les autres, il faudra fes« qU'on les aide : d'ailleurs, ils n'auront pas 'es de peine à se rendre utiles ; il y aura tant ®8'" de beau et ban travail à taire ! Et qui les empêchera de continuer à étudier ? f&c" Là-dessus, M. Di-winne, considérant les i ce i bouleversements, les transformations, les phénomènes économiques inouïe auxquels donne lieu la guerre, se demande quels problèmes vont surgir de ce prodigieux chaos. i ne iné- " n est P^U3 seulement par les livies les " 3U0 vous a^ez apprendre, dit-il en s'a-eur » dressant à un étudiant qui le consultait ; , le » c'est par l'observation des faits, par j » l'observation des événements doulou-oirs I * reux et 8ran^i°ses le monde aura du I * vécus. L'intelligence va reprendre con-l'ilsl n taet ave0 ^a Quel est l'ensei- •ont! n Saemcnt universitaire qui vaille pour la icra • " il!unesse ces quatre années de guerre, ,ens j » dans n'importe ^uel domaine ? Quelles ■ont " clai"tés n'auront-elles pas projetées sur lace » l'économie sociale, l'histoire, le droit ers » international, la philosophie, sur la plu-•an- ! " Part ^es sciences ? » j Non, le niveau des études ne baissera let, Pas- v'e intellectuelle ne sera pas atteinte. La science n'habitera plus les som-SW) mets. Elle sera accessible non plus à jij.0 quelques privilégiés mais à tous ceux qui qae sauront observer, réfléchir et méditer. ités En résumé, les conclusions ,Je Monsieur les Dewinne concernant l'avenir des soldats-rôle ouvriers et des soldats-étudiants sont des plutôt optimistes, particulièrement en ce âge qui regarde ceux qui « voudront » réelle-ère- ment travailler. Nous pensons aussi que t il si l'après-guerre doit être dure et pénible, es : ce sera surtout pour les jouisseurs, les yen non-valeurs et les parasites. Quiconque a jtre de la volonté, de l'énergie, du moi dant au ons travail, saura faire sa trouée facilement. !on. Mais plaignons plutôt ceux qui ont con-,ju servé un amour excessif de leurs aises, qui 23^ bornent leur idéal à la quiète petite place, j}s. au somnolent rond-de-cuirisme, à l'impro-yen ductif petit emploi... en X ÉCHOS DIVERS I -—I- mnin' y-.- - - i - i La générosité du soldat | Lt soldat belge a du cœur Nous L'avons confiait à diverses reprises, et « Notre < Belgique » a bénéficié souvîntes fois des f largesses des pauvres jatses. C'ett leur journal, ils sont résolus à le faire vivre ( coûte que coûte, et pour ce ils ne ménagent ni leurs rfforts ni leurs maigres sou». N'est-ce pas émouvant de voir de simples piottes nous envoyer, outre le prix de leur abonnement, une obole modeste, quelques timbres, quelques sous, pour nous manifester leur fervente tym-pathlt.Une cause qu'ils ont prise à cœur, c'est celle des petits Wallons, évacués de Belgique en France, que nous leur avons recommandée. La pensée de ces petiots, hâves, maigres, anémiés, les a bouleversés. Flamands et Wallons, tous se sont mu à ï œuvre, et nous avons pu faire f, parvenir déjà des centaines da francs à ] nos chers protégés. Il y a quelques jours, « Notre Belgi-1 que » a publié une magnifique liste de : < souscription, réunissant dans un élan de, j gént/atiié sout'offlcitrst soldats^ s» , du... Nous avons reçu auxti la somma de ^ 74 frs, recueillie à unts maliné* récréative donnée par le cercle « Let Vétérans • de la 2me de du Z 282, et nous adressée par le caporal Janssens, secrétaire de cette société. vons Merci à cet braves qui apportent une 'otre confirmation nouvelle à la pensée du des poèia : leur « Mais les aœurs de lion sont les vrait >ivre cœurs de père. » éna- grts r de e le Jeux de hasard m° Notre excellent collaborateur F. P. a ' poutté le cri d alarme dant nos colonnes, ym' ii y a jgg semaines déjà, contre cette plaie qui menace d'inteeter certaines 0 e,t unités. Nous recevons du front une lettre B'I" qui justifie set craintes et nous demande vons d insister : « Dtpuis que nout avont voi-'iots, avec itt Anglais qui jettent les dit *vs,m dant chaque canttne et à chique coin de tont rue ou je route, certaine d«t nôtres se ralr*|plaisent à les imiter. L'appât du gain tente les jasses qui actuellement ont quelques sous. J'ai vu pièces et billets sortir elgi'*des poches pour aboutir finahmint à e de ! celles du banquier. Naturellement let 1 de \ gendarmei tont aux trousses des joueurs duts U# long dtt chemins] mais ils ont si vit$ Réjouissons-nous» mais gardons-nous Planeurs de nos lecteurs nous ont demandé ai la fin était proche et si les récentes victoires de l'Entente allaient provoquer, dans un délai très rapproché, l'écroulement de l'Aile magne. , Question très compréhensible, mais à la-t quelle il est impossible de répondre. Le métier , de prophète est fort compromis depuis 4914 et nous n'a: ons pas la moindre envie de noua ^ y fourvoyer. A notre avis, VAllemagne, bien que désem• parée par notre contre-offensive, n'a pas 3 encore dit son dernier mot, et nous pouvons nous attendre de sa part avant l'automne à ï un swsaut formidable d'énergie inspirée par 3 le désespoir. j Ne l'oublions pas : nos ennemis ont tendu 3 toutes leurs forces, toutes les puissances de ^ leurs pays vers une victoire militaire. Pour l'arracher, depuis le mois de mars, ils ont multiplié les attaques, les sacrifices, avec un i déploiement inouï d'hommes et de matériel. Ils ont remporté des avantages non nêgli-; geables,capturant des milliers de prisonniers, . des centaines de canons, occupant d'importantes positions. Ils n'ont pas atteint leur but: la rupture du front français ou anglais, l'occupation de la côte ou de Paris. Au moment où ils recommençaient leur ruée pour la 5me fois, ils ont vu surgir devant 1 eux nos contre attaques qui les ont repoussés i des kilomètres en arrière, leur prenant nom-i bre d'hommes et de canons, bouleversant leurs r plans. Mais, malgré nos avantages incontes-t tés, nous non plus, nous n'avons jr«s détruit idé leurs armées, nous ne leur avons pas encore toi- arraché ce qu'ils nous ont pris dernièrement, un nous ne les avons pas réduits. Ile Ludenijrff oppose actuellement une régis-tance acharnée à notre avance, nous dispu- la- tant le terrain pied à pied. Pendant ce temps, tier il prépare, n'en doutons pas, un choc sur un 914 autre point, afin de retrouver le succès qui oui l'a abandonné. « Dans le creuset de la Marne, écrit Mar- tm- cel Hatin, 48 divisions allemandes, identifiées pas jusqu'à hier, sont venues fondre depuis le 15 ons Juillet. à Ces divisions qui sont à bout de souffle sont oar relevées depuis plusieurs jours par des divisions fatiguées pour n'avoir eu que deux fours idu de repos. de Apparemment, les 40 divisions de choc que our Ludendorff tient encore en réserve sont desti- ont nées, au moins en partie, à une opération un capable, sur notre front, de redresser la iel. situation au bénéfice du kronprinz alle- °U- mand. » '■rs, Apprenons à bien connaître l'ennemi. Eni- or- vré de ses succès en Russie, en Roumanie, en 'ut: France, ce n'est pas pour son récent échec de oc- la Marne qu'il baissera pavillon. Il va se démener rudement, et nous pouvons envisager ïur encore de dures batailles. ant Mais, et c'est très encourageant, les armées nés de l'Entente enregistrent chaque jour de nou- ym- veaux succès et, si la fin n'est pas toute urs proche, du moins tout annonce que nous ne tes- négligeons rien pour qu'elle soit victorieuse. •uit J. fâorande —:——-— — iera a*' le dos tourné, et il y a tant d'autret en* f •>m" droits propices au jeu. Je panse que l'in-\ 8 ^ te'ventîon dts chtft directs serait plus i pinplcac* et plut tfflcace ». Je remercie notre correspondant qui eur témoigna d'un dévouement sincère à ses â t s * i • camarades. Dè: avant la guerre, le jtu l0n* empoisonnait une partie de notre classe 1 Ce ouvrière, et livrait d'innombrables fam!/.» e" Ist à la misère. Nout devons faire l'im• pots b't pour combattre ce fliau et nous croyons, nout aussi, que, mieux que les gendarmet, Ut commandants de compa- iC 8 g nias et ds palotons parviendront à l'en- ^nt* r°yer' ^ 3'ag't pour nos (fficiers ds se mêler à la vis de la troupe et de la con- 0n, naître dans ses détails. Ceux qui com• uui prennent leurs fonctions de cet'.e mamè'e icg ' n'ignoreront rien de ce qui se passe à >r0* leur unité, et, t'tls apprennent que les jeux de hasard tendent à s'y implanter, * seront à même de s'y opposer vigourtuts-ment. Et ce r.e tera pat un mince servie« gSSS quils rendront à leurt hommes que de let détourner dtt séductions du gain jg facile et dit pièges dss chevaliers dtt la ■'ia- rouUU*. LELOU 14 • - née -.o—.M» '■•."■.•■i;. - La Société de S. E. C. rais Il faut d'abord que Jo vous présenta le comité des S E. G. (stratèges en chambres). Le président TUMAVU, directeur du grand quotidien « Le Canard Idiot » ; le vice présidant PARLTRO, directeur de la feuille de chou « Le Homard Illettré », le secrétaire p a TABOUCHE, directeur du bi-hebdomadaire littéraire « La Censure Littéraire ». ne*> II y a eu grande sésnee hier soir au local •cite du « C*fé de la Paix »; à l'ordre du jour figu-tnet r&it : la guerre. ,iire Le secrétaire Tabouchc, a déposé un pro-' , Jet sensationnel, capable, dit-il, s'il est adop-* té de terminer la guerre en trois semaines. v°i- Il sifirme que nous serons sur la Rhin en dit ce court laps de temps si l'on veut lui obéir. : rfg La séa'.ce a été strictement secrète, rien n'a tianspiré, et tous les membres qui ont assisté " i€ à la réunion se cantonnent dans leur dignité ■>ain et iear mutisme. uel- Cependant grâce à une indiscrétion d'Ana-irtir stasle (c'est la blanchisseuse de la société, et 2 ^ comme elle est à peu près illettrée, on ne se méfie pas d'elle) je suis parvenu & savoir tout ce qui s'est passé. turt L illustre Tabouche a déposé un premiei vit« t rojat tendant à mettre à la retraite d'offire w tous les généraux actuellement en fo: étions tn_ et à ias retn,}kcer immédiate m int par des , membreî tirés au sort do la société das S. E C.; il se réserve bien enfcndu te commandement suprême sur le thfâ'.rc oise.st. • Vtdci une pariio de son fameux projat, qu* Anastasie est parvenue à couper au moyen *** de ses ciseavx, au bas de la p8ga du rapport: 'tu « Faire une feinta à droite... réti tar lf gère-ae » meut au centre et refuser constamment son » sile gauche qui » je n'ai malheureuse- , * ment pas eu davantage, le rostsnt se trouvant m' sur l'autre p''g.i. { >ut Ci matin en sortant de ch<*z Tetiinck, à les La Panne, js vi^ sur la plage un kdlvidu vêlu d'une longue redingote grise et coiffé d'un chapeau mou ayant toutes lr.s apparences d'un bicorne ; il marchait lentement, le ** bras droit décrivait des gestes vagues et 5n-~>n- certains ; la bras gauche était replié et la m- ni da passée dans le revers de sa rediugote. i,e Eclairé par le soleil m&tinal mon homme ' , présentait, à première vue, uno vague ressemblance avec Napoléon, mais, en m'appro-i*' chant, je reconnus l'illustre Tabjucho. tr, — Et bien Tabouche, vous voilà sur le poiut ta- d'être général on chef, est-ce quo vous me !<?« prendrez pour volro chef d'état msjor ? de — Non ; d'ailleurs vous na faites pas partie tin de la société. Taboueha sa méfiait vi-ib'ameit : soa journal « La Censure Littéraire » était uu peu jaloux de « Notre Belgique »; c'est facile à comprendre : il est le seul abonné et le nombre d'schateurs su numé.o a tellement diminué qu'il ne fait plus imprimer sa feuille : il l'écrit à la main peur lui seul. Sa répon-e fut suivie d'une série d'onomatopées, puis brusquement i! déclems avec emphase : — Ah I SI l'on m'écoutuit I je conduirais lus armées victorieuses à Berlin, VîeDne, Moscou et à Vladivostock s'il le faut. Décidément cet homme était trop Grand je ; pour ma chétlve personne, et je reculais res-ji i peotueusement de quelques pas en disant : et nd \ce Pr°i0t ? lSj. i —Du bout do sa canne il décrivit sur le jg sable : l'armée tient Beifort par sa droite, Nieuport par sa gauche. Do.-aC il f îut faire jrâ f des démonstrations à droite devant Beifort, | résister au centre depuis les Vosges jusqu'à caj? Amiens et refuser l'aile gauche qui se retirera progressivement ; vous comprenez ? — Pas oncore. r0" — C'est cependant bien simplo : l'armée °P* décrira ainsi au pas en arrière un vaste arc es- de cercle avec Beifort comme pivot, occupera en successivement la Seine, la Loire et le Rhône. Puis, quand elle sera entièremant face à n ® l'ouest, ayant sa droite appuyée sur Buifoit et sa gauche sur Marseille, nous pourrons !l'e commencer à manœuvrer. oa_ — Oui, je commence à comprendre que et vous êtes... se — Parfiitement... alors je commande à out droite par quatre et l'armée tout entière, re-! montant au pas de route vers le nord, va lier t tranquillement occuper le Rhin depuis Bâle fine jusqu'à Cologne au nez et à la barbo des boches qui seront tous enfermés eu France. Saisissez-vous ? — Mais en définitive c'est vrai ! à quoi ponsent-iîâ aos généraux ? — Je ma le demande. Surtout pas d'indiscrétion dans « Notre Belgique », car si le* e allemands avalent connaissance da moD pre-jet, ils retourneraient immédiatement chez eux. s- Rassurez-vous. PGDAS 78, un ui AU Z ... .t i. S*.ns être d'une douceur angéllque, il n'est g pourtant pas méchant, notre légendaire ^leux chi^f, le lor sergent mijor Van Esck Aussi 0 est il tirné da tous ceux qui le connaissent. Si vous n'avùz pa3 ce bonheur, permettez-mol de vous le présenter. Il est le doyen des ' sous pff de l'A B. et probablement de toutes ' les armées alliées. Il porte allègrement ses - 64 ans, 11 va et vient, son éternelle pipe da terre eu bouche, encourageant, excitant, - gourmandant ses subordonnés avec des al- 1 lure* da vieux g.ogaard, fil faut l'entendre , eder : « Allons ? ou u'en veut plus I »), mais , avec les sentiments d'un bon vieux papa... Il * descend tranquillement le sentier de U vie, à peine troublé par las bombardements nocturnes ou les rouspétauces de son troupeau.,. Pourtant, il y a que'quas jours, ua nusge a obscurci sou ciel... Il faut vous dire que le s vieux ch J, nouveau St Roch, a un chien sur e iequel il a reporté toute l'sffection de son vieux cœur désabusé,: ils sont Inséparables... Or, cet amour de chien a été pris — oh 1 horreur I — en fligrunt délit de vol... Par ce temps de vie chère et de ravitaillement difii- * cile, il n'a pas su résister à la tentation de s'attribuer 4 bonnes côtelettes à 1 fr. 60 pièce, qua quelques amis se promettaient de d gus-ter en supplément, à l'ooasion de la fête na. tionale, et en moins da temps qu'il n'én faut pour l'écrire, Il les avait englouties dans l'abîme de son estomac... Vol à l'armée, en . temps do guerre : mais c'est le conseil de tfuerra et toutes ses terribles conséquences 1 Pauvre vieux chef 1 II a feint de gagner ^ quelques chaveux gris en plus... Mais faut-il q le dire bien bas, au fond il s'est réjoui, comme fait par iul-môma, du bon repas du jaune it compagnon de ses vieux jours... i On ne lui en a pas voulu. Il reste et restera à le vieux chef aimé et respecté de tous les u hommes du Z ... et, s'il ne lui manque qu'une é côtelette de temps en temps pour faire soa t. bonheur, peut-être s'en trouveia-t il se lais. e s&nt voler encore sans crier gare par sou t. j iune bandit de chien ? » Qu'en diriez vous, chef ? t. e LA SITUATION ia M. Heljferich remplace a à Moscou )U à la comte Mlrbach i- [. La nomination da M. Halfferlch pour . remplacer à Moscou le comte Mirbach, assas-e siné, n'était pas imprévue ; on la donne au-ls jourd'hul comme officielle et l'on ajoute que le nouveau titulaire rejoindra son poste sous lS très peu de jours. Voyons dans cette dési-u gnatiou une preuve que les dirigeants allemands attachent ia plus grande importance, d en ce moment, à leurs relations avec la Russie. Ce docteur Helfierich est un homme 31 extrêmement arrogant avec tous ceux dont il n'attend pas de services; on l'a connu par-[e fois sous de tout autres espèces, à Constau-3j tinople, où il menait avec une astuce lnfati-.e gable la politique de la Dautscha Bank ; c'est tt un réaliste subtible et peu scrupuleux. 'à Certains membres du Reichstsg seront fa heureux de sentir loin de Berlin un personnage qui sembalt prendre à tâcha de leur être antipathique. Mais ne doutons pas qu'à Moscou, dans l'amorphe ambiance des bol- 0 cheviks, le docteur Halfferlch travaillera très [c activement, très utilement, à servir les inté-a rêts matériels de l'Allemagne ; il appliquera e" directement, « sur la peau humaine », se3 récentes études sur « l'économie de transi- 1 tion » entre la guerre et ia paix. Depuis qu'il 18 avait, ea novembre dernier, quitté les fonctions da vice-chancelier, on sait qu'il était ie chargé de cotte direction et s'était entouré d'un nombreux état major de compétences. à Ses caractéristiques sont d'un homme de e- commerce, plus particulièrement encore d'un va financier ; Il excellait à faire travailler les le Turcs pour le roi de Prusse ; il va continuer es es exercices aux dépens des Russe#; et, 3» Annie — N. 519 Le Numéro 5 ctm" M»rdi 30 jum«| m*

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Cet article est une édition du titre Notre Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Calais du 1916 au 1918.

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