Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles

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s.n. 1917, 01 Juillet. Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vm42r3px23/
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Publication autorisée par l'Autorité Militaire n° 11. — juillet 1917. SAINT-MICHEL BULLETIN DE GUERRE des Anciens des deux Collèges Saint-Michel de Bruxelles 1 Pour l'Ancien Collège, à Jos. GUFFENS, g. 172, 11e. Adresser les rommuniGatioiiS ^ pour ie Nouveau Collèg.ej à g heursel, g. 202, ier groupe, e. m. A NOS LECTEURS De nouvelles instructions ont soumis à l'autorisation préalable des autorités militaires la publication des Bulletins de guerre. Ces instructions ont paru au moment où notre numéro de juin sortait de presse Les démarches nécessaires pour obtenir l'autorisation requise ont pris six semaines. C'est la raison pour laquelle les numéros de juin et de juillet sont expédiés ensemble. Nous prions nos lecteurs de vouloir bien excuser ce contretemps qu'il n'a pas dépendu de nous d'éviter. NOUVELLES DU PAYS. D'une lettre de J. le Jeune, sorti de Bruxelles, le 3 mars dernièr : Donner des nouvelles de Belgique esl toujours compromettant pour ceux dont on parle. St-Michel est certainement payé pour le savoir autant que tous les patriotes belges dont pas un ne peut se dire à l'abri de quelque arrêté ou de quelque perquisition. En mars, toutes les écoles avaient été fermées mais aussitôt, comme aux mauvais jours de la loi de malheur, les particuliers ouvraient leur maison aux élèves et les rhétoriciens de Si-Michel entre autres eurent leurs pénates au cinquantenaire chez M X... (Taisons le nom de ce patriote déjà par trop inquiété) Il paraîtrait que actuellement les cours ont repris normalementCe n'est qu'un tout petit exemple de l'esprit de solidarité et d'opposition systématique à toutes les prescriptions boches. Le moral est là bien meilleur que n'importe où, sauf au front: la souffrance rapproche et rend irréductible ! En arrivant en Angleterre, on entend certaines gens soutenir qu'en Belgique, rien ne manque. c'est bientôt dit! La vérité, c'est que la grosse majorité de la population n'a pas le nécessaire à sa subsistance et que, pour se procurer des produits tout à fait médiocres, tout le monde paie cinq à dix fois le prix du temps de paix. Beaucoup de produits sont d'ailleurs introuvables et des nouvelles récentes que je reçois m'apprennent que la situation se. compliqué encore. Une des impressions les plus réconfortantes pour qui vient de Belgique et a vu l'Allemand triomphant de 1914, c'est de voir le soldat anglais et belge d'aujourd'hui mieux équipé, plus vigoureux et plus gai. Quant aux troupes d'occupation alle mandes, elles paraissent absolument à bout et semblent attendre le coup qui doit les abattre. D'une lettre de Lucien Lammens : Parigné-l'Evê-que, 22 juin 1917 La situation à Bruxelles, au moment de mon départ (fin de l'hiver dernier) n'était certes pas brillante, mais elle n'était pas mauvaise comme on le prétend quelquefois, — ceci grâce au moral excellent qui règne là-bas, moral dont je n'ai plus rencontré de semblable depuis mon départ. En Hollande, en France, ici à l'arrière,tout n'est que désolation et accablement. Safis doute, au point de vue alimentation, je dirai que l'état de la Belgique est déplorable. Les villes sont le plus éprouvées, et, en particulier,' la clas-s-e -ouvrière-et la petite bourgeoisie, les vivres étant quasi hors prix. Il paraît que, après mon départ, la crise alimentaire s'est aggravée; on souffre aussi de l'absence de combustible et de matières d'éclairage. Ajouter à cela les déportations qui ont repris et toutes les vexations auxquelles nos compatriotes sont en butte. Mais tout cela ne diminue pas l'espoir viril des belges opprimés dans la victoire finale, dans la délivrance si ardemment attendue. Au collège, tout alla bien jusqu'au moment où les boches fermèrent toutes les institutions privées et publiques du pays. Pour remédier à cette situation qui risquait de faire perdre une année d'études à tous les élèves, les jésuites, imités d'ailleurs par beaucoup d'autres collèges et écoles, donnèrent des cours soit dans des bàliments particuliers, comme usines, hangars, hôtels, parcs et jusque dans la forêt de Soignes où l'on peut voir des groupes de collégiens entourant un professeur. C'était la guerre ! Chacun s'y faisait ! Depuis, les boches ont permis de rouvrir les écoles. Mes amis Steenebruggen. Blondeau, Haymans, Defays sont encore en Hollande, à Rotterdam, Breede Hilledyk, 98, hôtel Uranium Ils ne tarderont pas à arriver à Fol-kestone.D'une lettre de Georges Blondeau : C.riffioen (Hollande), 22 juin 1917. Mon vieux copain. Une lettre de mon hère me demande de te décrire la vie à la « boite ». Comment le faire ? C'est d'autant plus délicat qu'il ne m'est pas permis de dire ce qui t'intéresserait le plus. Je ne pense pas que tu te contentes de la description banale de la vie journalière ; le spectacle est toujours le même que nous avons vu si souvent, va et vient de tous ces gosses. Tu as sans doute|appris que l'ex-préfet P. Fallon —

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Cet article est une édition du titre Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Calais du 1916 au 1918.

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