Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles

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s.n. 1917, 01 Mai. Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h98z89346r/
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N» 9. — MAI 1917. SAINT-MICHEL BULLETIN DE GUERRE des Anciens des deux Collèges Saint-Michel de Bruxelles l Pour l'Ancien Collège, à Jos. GUFFENS, G. 171, 11". Adresser les Communications ! „ ^ OTTTT30T.T H „ „ „ „ f Pour le Nouveau College, a G. HEURSEL, lor Groupe, E. M. G. 202. PAR DESSUS LA FRONTIÈRE Partis de Bruxelles, le lundi 27 novembre, à 8 heures du matin, nous atteignions, Se lendemain soir, à pied, la petite ville de où il s'agissait de franchir avant la nuit le dernier obstacle dangereux pour arriver aux fils : le canal de la Campine. Au bout de deux heures, cette opération, menée à bien, nous permettait de nous glisser sans bruit dans une meule de foin, où nous primes un repos bien gagné. Pensez-donc : 130 kilomètres de route, et que de détours pour éviter les postes et les patrouilles boches ! A cinq heures du matin, nous reprenons notre route à travers les bois et les prairies, dont les herbes gelées craquent sons nos pas. Voici une clairière •ù mon guide, un habitué, me dit de faire halte. Rapidement, nous nous installons. Dans douze heures, ce sera le « saut périlleux ». Mon compagnon ne larde pas à s'endormir, tandis que, assis près du feu, je songe à cette dernière nuit qui me sépare de la liberté ou.... de la déportation. Mais, voici qu'il fait noir. Nous éteignons le feu. Comme elles sont longues, ces heures d'attente dans l'obscurité ! Cette fois, il est temps. Chacun de nous emporte un montant d'échelle et quelques échelons, et nous voici en route. A trois quarts de lieue, c'est la frontière. Devant nous, s'étend une prairie marécageuse; à gauche, à vingt mètres, se trouve le poste allemand ; à cinquante mètres, à droite, la guérite éclairée ; en face, les fils que supportent, de poteau en poteau, de gros isolateurs blancs. Nous rampons vers une tache de bruyère et nous restons là étendus à épier les deux sentinelles qui, toujours, vont du poste à la guérite. Tout à coup, l'une d'elles s'arrête et vient vers nous. Nous aurait-elle vus? ... C'est vers moi qu'elle marche : je retiens ma respiration et je cache mon visage et mes mains, apparents sans doute. Comment le boche ne m'a-t-il pas vu, je n'en sais rien. Toujours est-il que, après son passage, jugeant le moment favorable, nous décidons brusquement de tenter l'aventure.Toujours rampant, nous atteignons les fils. Nous nous dressons, passons la première barrière non électrisée. Vite, mon camarade dresse l'échelle contre un poteau de la second 5, monte et disparait. Je monte à mon tour ; je saute et retombe, les mains en avant, d'une hauteur de trois mètres, au moment môme ou un boche, réveillé par le bruit, jette un guttural : « Hait ! ». Je franchis la troisième barrière , je tombe dans un fossé, me relève et me précipite comme un sauvage à travers les hautes herbes, qu'éclairent, en vain maintenant, les projecteurs allemands. J'étais sauvé. Notre veille avait duré des heures ; notre évasion, quelques secondes. Tu me demandes des détails inédits sur Bruxelles

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Cet article est une édition du titre Saint-Michel: bulletin de guerre des anciens des deux collèges Saint-Michel de Bruxelles appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Calais du 1916 au 1918.

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