Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 24 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9g5gb1zf47/
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Mercredi 24 juin 1914 No 144 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-CEufs, 91 - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR foute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. . CWr ^es annonces sont mesurées au Iignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. ACTUALITÉS LES FRANÇAIS AU MAROC L'occupation de l'empire chériffien par les troupes françaises se produit, se poursuit avec une régularité constante et pour ainsi dire sans secousses. On s'en rend parfaitement compte par une vue à vol d'oiseau sur les progressions de ces dernières années. En 1907, les troupes de la république n'occupent qu'Oudjda à la frontière algérienne. Au 1er janvier, elles pénètrent par le Sud-Oranais vers les sources du Cuir en amont de Boudenib, mais elles ne tiennent encore à l'ouest que les enclaves des ports de Rabat, Casablanca, Ma-zagan et Mogador. Le général Drude rayonne alors autour de Casablanca avec six mille hommes. Le général d'Amade commande un moment quinze mille hommes pour occuper l'oasis de la Clwouia autour de Casablanca, où déjà s'installent trois cents maisons de commerce français dans lesquelles sont engagés trente millions de capitaux. Au 1er janvier 1910 et jusqu'au 1er janvier 1911, il n'y a que cinq mille soldats dans la région et treize mille en tout au Maroc. Au printemps de 1911, une colonne expéditionnaire va dégager Fez avec vingt-sept mille hommes sous les ordres du général Moiriier. On occupe alors soixante-dix à quatre-vingt mille kilomètres carrés du territoire. Depuis, ce furent trois ans de progrès incessants et de succès ininterrompus. D'abord, les massacres ont nécessité la concentration des forces civiles et militaires aux mains du général Lyautey dès le printemps de 1912. Marrakech fut occupée au sud, après Fez et Mek-nès au nord, et, au 1er janvier 1914, quatre-vingt mille hommes, dont plus de soixante mille hommes dans le Maroc occidental, occupent cent soixante-dix mille kilomètres carrés, — c'est-à-dire une région vaste comme six fois la Belgique et un tiers, environ, de la surface totale de la France, avec une population île deux à trois millions d'indigènes. Le 10 mai dernier, les troupes du général Baumgarten sont entrées à Taza. Le 12, le général Gauraud livrait un combat qui dura de quatre heures du matin à midi, dans lequel six mille hommes étaient engagés, et le général Lyau tey trouvait les troupes exaltées par la victoire. Le 17, il passait en revue les quinze mille hommes qui avaient opéré leur jonction et rétabli la communication entre les deux parties du Maroc, par la trouée où passèrent les légions romaines ou byzantines aussi bien que les tribus belliqueuses de l'Atlas. La plaine est dé sonnais occupée, presque pacifiée. Les tribus paraissent soumises avec continuité et stabilité pour la plupart ; leur loyalisme paraît insensible aux tenta lions des émissaires comme aux palabres menaçants des dissidents tenus en respect. Les patrouilles de cavalerie con stam-ment en reconnaissance avec trente mille chevaux maintiennent le calme et la confiance ; les clans divisés et rivaux accusent une tendance à se rapprocher.. Les Allemands ont renoncé à protéger l'agitation ou l'incursion indigène. La rébellion devient de plus en plus difficile.On prévoit le moment où l'action française sortira définitivement du domaine militaire pour entrer dans celui de la civilisation pure. Le protectorat tend à une confédération de régions plus ou moins autonomes, plus ou moins importantes. La cohésion ne fut jamais là que l'effet de la violence qui triomphait un temps des caractéristiques régionales. Dès le ivm8 siècle, les juifs se sont implantés pour commercer au Maroc, déjà envahi par les Carthaginois, les Romains, les Vandales et, quand au vu"10 siècle arrivèrent les musulmans, ils s'installèrent dans la plaine, rejetant les juifs dans la montagne et massant les chrétiens dans les villes. Les Berbères accueillirent les juifs, mais résistèrent aux musulmans jusqu'à ce qu'ils fussent écrasés par eux au xime siècle. Dans les montagnes d'aujourd'hui, toute une population berbère répugne à être arabe ; la France n'aurait rien à gagner à prétendre musulmaniser une région qui échappe à la religion du sultan. Dès aujourd'hui, l'administration organise la propriété de la terre avec assez de sécurité pour que l'initiative de colons français n'ait rien à redouter, et pour que les indigènes soucieux du développement économique du pays trouvent auprès d'eux des modèles. Ainsi, l'agriculture pourra multiplier ses centres, et diviser la richesse en même temps que l'accroître. Tout cela est préparé, en voie de réalisation.L'élan est donné. 11 n'y a pas dix ans, Victor Bérard condensait ainsi l'état du pays : « ni justice, ni impôts, ni papiers, ni soldats, ni gendarmes». Un budgel et des services ont été constitués. Des agglomérations nouvelles naissent et se développent. On a commencé l'exploitation des mines du cuivre, de fer, de phosphate, exploitation qui se dilatera brusquement lorsque la montagne de viendra accessible et que des chemins de fer la dessérviront. Bientôt, sans doute, le rêve français au Maroc s'étendra comme son domaine. Il ne s'appliquera pas seulement des Syrtes à l'océan, aux quinze ou vingt millions d'Arabo-Berbères répartis le long de la Méditerranée ; il couvrira le Sahara traversé par le chemin de fer de Tombouctou, gagnant Dakar ou Conacry pour unir plus commodément l'Amérique latine au vieux monde latin. Les morceaux français de l'Afrique du nord Algérie, Tunisie, Mauritanie, Maroc, Sénégal, Guinée, Côte d'Ivoire, Dahomey, Afrique occidentale, Afrique équa-toriale — seront alors unis en un magnifique territoire, incomparable par la superficie et par la richesse, Jamais entreprise coloniale ne fut marquée par d'aussi brillants débuts. Firmin Charlerie. L'insurrection albanaise La marche des rebelles Vienne, 23 juin. — On mande de Valona à la Nouvelle presse libre : « Les rebelles qui.ont battu les volontaires à Carbonara marchent sur Valona qui est sans défense. Elbassan se trouve aux mains des rebelles. La chute de Berat et de Fieri est imminente. La population de Valona abandonne la ville parce qu'elle redoute le pillage et l'incendie. » La disparition d'Essad-pacha démentie Naplès, 23 juin. — La nouvelle d'après laquelle Essad-pacha aurait disparu est démentie. 11 est toujours à Naplès. La tension greco-turque La situation Athènes, 23 juin. — La situation reste indécise. En présence des préparatifs belliqueux de la Turquie les journaux disent que seule l'acquisition par la Grèce des vaisseaux américains Ida no et Mississipi pourrait écarter un conflit. La situation s'améliore à Erdek Constantinople, 23 juin. — Le ministre de l'intérieur télégraphie que la situation à Erdek est redevenue normale. A Aïdin-Schik, où les Grecs ont commencé à émigrer, il s'est produit quelques cas de pillage, mais les coupables ont été arrêtés aussitôt. Le mouvement d'émigration dans la presqu'île de Kapudagh et à Erdek a cessé après le changement des autorités locales. Les Grecs réfugiés à Pan- derma sont retournés dans leurs villages. »*• Athènes, 23 juin On annonce de bonne source que le gouvernement hellénique accepte la proposition de la Turquie concernant la réintégration dans leurs biens des Grecs restés sur les côtes de l'Asie mineure et l'indemnité à leur accorder pour ceux qui ont quitté le territoire turc. Le gouvernement hellénique accepte également la proposition relative à l'échange des populations et. des propriétés dans le cas où les intéressés ne voudraient pas rentrer en Turquie. Au cas où ils voudraient y rentrer, ils devront jouir des mêmes droits que ceux* restés sur les côtes d'Asie mineure. La réponse de la Grèce ne sera remise que dans trois ou quatre jours. Les musulmans de Conitza et de Leskoviki Athènes, 23 juin. — Les communautés musulmanes de Conitza et de Leskoviki ont adressé au gouvernement de vives protestations contre les calomnies de Ja presse turque de C'onstantinoplê. Elles disent que jamais elles n'ont joui des bienfaits de la liberté, de la justice et de l'égalité comme aujourd'hui, sous le sceptre du roi Constantin et expriment leur profonde reconnaissance pour le gouvernement paternel de la Grèce. La révolution mexicaine Intransigeance américaine La Nouvelle-Obléa-s, 23 juin. — Le secrétaire du général Carranza dit que celui-ci déclinera l'invitation des Etats-Unis d'envoyer des représentants qui discuteraient avec les agents du président Huerta du choix d'un président provisoire pour le Mexique. Dépêches télégraphiques [Service de VAgence HAVAS) La conférence de l'opium La Haye, 24 juin. — La conférence de l'opium conformément à la proposition de la Chine et de la Grande-Bretagne, a fixé la date d'entrée en vigueur de la convention au 31 décembre 1914, avec possibilité pour les puissances non signataires d'y adhérer ultérieurement. Mercredi aura lieu une séance pour arrêter le protocole de clôture. L'aviation navale en Angleterre Londres, 24 juin. — L'amirauté a décidé de réorganiser l'aviation navale et d'en faire un service régulier qui, tout en étant assimilé à la marine, formera un cadre à part. Les officiers du nouveau service seront tirés de la un rine, de l'infanterie, de l'artillerie de marine et de l'élément, civil. Ces derniers seront admis avec le grade d'enseigne-aviateur et seront promus tout comme leurs Camarades militaires. Comme signe distinctif, les officiers et marins de la nouvelle arme porteront 1111 aigle. La solde des officiers sera de 62 fr. 50 par jour pour le capitaine de vaisseau aviateur, en descendant graduellement jusqu'à 12 fr. 50 pour les enseignes. En outre, les lieutenants et les enseignes recevront 10 francs par jour comme solde d'aviation ; en plus de la solde ordinaire, tout le personnel recevra des allocations supplémentaires. Commerce et arbitrage II Dans son rapport au congrès interna tional des chambres de commerce, M. l'ozzi fait (encore remarquer qu'un débat devant les magistrats ordinaires est toujours défavorable au moins à l'une des parties, dans le cas de contestations internationales, et le plus souvent même à celle qui est lésée, en ce, sens que la plupart du temps le réclamant doit soumettre l'affaire à l'appréciation d'un tribunal étranger dont il ignore la jurisprudence : fl'où infériorité due à ï'éloi-gnement du lieu où le jugement est à rendre, à la moindre connaissance de la langue, du droit substantiel et formel et des coutumes judiciaires, à la préoccupation de constituer à l'étranger un représentant légal de confiance et de l'assister, enfin à la tendance humaine des juges, dans un litige entre nationaux et étrangers, de voir avec plus de faveur les raisons des uns, avec plus de.méfiance celle des autres. Par contre, il peut arriver que les défendeurs aient intérêt, à défaut de bonnes raisons, à compliquer la procé dure, à faire défaut et à opposer toutes les exceptions de forme et de fond au prononcé de la sentence définitive, au lieu de se prêter à simplifier le jugement afin d'en hâter l'issue. La difficulté de s'accorder sur une formule de compromis et de nommer les arbitres précisément à l'heure où les parties viennent à se trouver en désaccord au sujet de l'interprétation ou de l'exécution des obligations réciproques, a justifié l'usage de la « clayse compro-missoire », c'est-à-dire de la déclaration par laquelle il est entendu, dès la conclusion d'un contrat, que les parties s'engagent à résoudre par voie arbitrale les .différends que l'exécution de ce contrat pourrait faire naître. Seulement cette clause compromissoire acceptée avant que le litige n'existe, sans même qu'il y ait certitude qu'il existera jamais, n'a pas partout l'appui de la loi. L'Italie, 1 Allemagne, l'Autriche, l'Angleterre et quelques cantons de la Suisse: Genève, Berne, Vaud, en reconnaissent expressément la volonté. Mais d'autres législations sont muettes sur ce point. L'arbitrage est tellement entré dans les mœurs en Belgique que le silence de la loi est interprété chez nous comme favorable à la validité. Un courant contraire s'est, par contre, formé en France ; la jurisprudence y tient, sous prétexte de défense contre des engagements inconsidérés, pour nulle, d'une nullité absolue ou simplement relative, non seulement la clause stipulée sur le territoire français entre deux citoyens français, ou par un Français et un étranger ou par deux étrangers, mais même la clause stipulée entre Français ou entre un Français et un étranger, dans un état où elle est admise et même si elle doit y être exécutée. Lorsque aucune des parties n'invoque la nullité, le ministère public n'intervient que par exception et l'arbitrage suit généralement son cours. Mais en l'état actuel des choses, il faut envisager le cas où l'une des parties se réclamerait de la jurisprudence ; signalons à ce sujet que la Fédération cotonnière de France a prévu dans son règlement, à défaut de sanction légale, une sanction morale entraînant l'exclusion de son sein de l'industriel qui aurait renié sa signature, cette exclusion étant rendue publique en même temps que les motifs qui la justifieraient.Sous la pression exercée par le congrès international, on espère en France voir reconnaître la validité de la clause compromissoire insérée dans les contrats entre commerçants et industriels. C'est toujours une victoire à gagner pour le principe qui est tant en faveur en Belgique. Cette reconnaissance s'impose, dit le vœu présenté au nom de la chambre de commerce de Paris, comme l'une des conditions essentieljes à la réalisation de l'arbitrage international dans les litiges qui naissent des transactions entre commerçants de pays différents. 11 est également nécessaire que dans tous les Etats le législateur admette les étrangers à remplir les fonctions d'arbitres, tout au moins pour-ce qui se rapporte aux différends concernant leurs compatriotes, et qu'il soit accordé force exécutoire aux sentences arbitrales étrangères, sans exiger un nouveau jugement sur le fond, sous cette réserve toutefois que l'autorité compétente vérifiera si les règles de la procédure ont été observées et si la sentence est rendue en conformité du droit public international -et du droit public interne du pays dans lequel force exécutoire est demandée. Il est singulièrement illogique, a-t-on fait remarquer au congrès, de refuser aux particuliers le droit que l'on a revendiqué pour les gouvernements en constituant la cour d'arbitrage de La Haye, que l'opinion publique a saluée comme l'une des plus vastes conquêtes de l'esprit moderne. Les promoteurs du vœu en faveur de l'arbitrage expriment, l'espoir de voir adopter bientôt par le sénat français la proposition de loi déjà adoptée par la Chambre des députés et tendant à ajouter à l'article 364 du code de commerce qui détermine la compétence des tribunaux de commerce un paragraphe ainsi conçu: Toutefois les parties pourront, au moment où elles contractent, convenir de soumettre à des arbitres les contestations ci-dessus énumérées lorsqu'elles viendront à se produire. Le règlement amiable des litiges allégera la tâche de la magistrature. Et puis, une fois admise par le parlement de France, dit M. Pozzi, la validité de la clause compromissoire pourra être utilement introduite, avec l'appui des chancelleries dans les autres Etats et devenir ainsi une règle générale de tous les systèmes de droit positif. -- J. T. ll &fckviufc utb ukuta Les commissions du travail et des œuvres sociales, du commerce, de la navigation et, de? finances, ont tenu une réunion hier soir i l'effet de proposer certaines réformes indis pensables au règlement des grues actuellement en usage aux quais et aux bassins. Aux ter mes de ces modifications un minimum de trois heures sera fixé désormais pour la location nocturne des grues. Quiconque demandera pai conséquent des grues pour la nuit, devra payei d'avance trois heures -de location des engin? et le salaire du personnel pendant le même laps de temps ; la durée de location pourra être prolongée en cours de travail. Cette ré forme a été rendue indispensable par le fan que nombre d'arrimeurs commandaient des grues pour la nuit et les laissaient ensuite quai inoccupées en raison de quelque modi fication dans leurs dispositions'de travail. Ct petit abus prendra fin de la sorte. LA POLICE DES BASSINS La députation permanente vient d'approuver le nouveau règlement de police édicté par la Ville relativement à la surveillance de la circulation dans les bassins. On sait que ce règlement porte principalement sur l'obligation d'éclairer, la nuit, toute embarcation quelconque circulant dans nos eaux intérieures. Il établit aussi la nature-de la surveillance que devront exercer les nouveaux remorqueurs de police dont les essais viennent de se terminer et qui ont donné toute satisfaction.On en peut conclure que le nouveau service de surveillance fonctionnera dans quelques jours." - A BRASSCHAET En dépit de la panne ■ des tramways qui faillit bien compromettre hier après-midi la réussite de l'excursion que les officiers de la garde-civique (1er régiment) avaient organisée à Brasscliaet, une bonne soixantaine d'en-tie eux se trouvaient réunis vers trois heures et quart à la Vieille-Barrière, sous la conduite de M. le colonel Servais. 11 s'agissait de visiter l'école d'aviation militaire de Brasschaet à la direction de laquelle président avec une -i réelle compétence le commandant Mathieu, les lieutenants Nelis, Lebon, Sarteel, etc. Vers cinq heures et demie, l'on était rendu à destination et le commandant Mathieu qui se trouvait au terrain d'aviation en compagnie de la plupart des vaillants pilotes qui sont aujourd hui la gloire de notre armée, faisait les honneurs de l'école aux arrivants. La visite des hangars débuta par une petite con-lérence explicative au cours de laquelle les assistants lurent initiés au. maniement des commandes principales d'un appareil ; on leur dit les progrès réalisés dans le fonctionnement des organes, dans l'aménagement et la disposition du capot, le fameux capot métallique auquel plusieurs de nos hommes-volants doivent la vie. On leur montra ensuite les -remorques à deux roues établies d'après les plans d'un de nos officiers aviateurs les plus réputés, voitures qui peuvent contenir un appareil entier, démonté, et portent dans leurs armoires latérales tous les instruments et la plupart des pièces de rechange nécessaires à la réparation de l'avion. On vit aussi les autotracteurs qui emmèneraient au besoin les dites « remorques » à l'allure de quatre-vingt-dix kilomètres à l'heure sur nos routes, et l'on admira enfin les voitures-atelier, autos disposées de telle sorte que l'on trouve à leur bord une forge complète avec tout ce qu'il faut pour rétablir les parties métalliques d'un aéroplane. On peut être assuré que nos excellents ])ilotes ont à leur disposition tout ce qu'il faut . pour effectuer de bon travail. Il y avait là aussi une de ces tentes-abri qui servent à garer les avions en campagne. Bref, ce fut pour la plupart de nos officiers de garde-civique une véritable révélation. Ils apprirent aussi avec intérêt que le terrain, la plaine d'atterissage de l'école d'aviation va être prochainement augmenté d'une large emprise faite sur les terrains environnants, de telle sorte que les hangars qui se trouvent actuellement en bordure, seront dès lors situés presque au milieu du champ d'aviation. On procédera en outre très prochainement à l'installation .d'un mât de vingt-cinq mètres pour la télégraphie sans fil. , Après quelques vols effectués par le lieutenant Sarteel et cinq de ses émules, les visiteurs remercièrent leurs hôtes et regagnèrent la ville. Ils ont emporté la meilleure impression" de leur court séjour à l'école d'aviation militaire qui continue d'être une véritable pépinière de héros. LA BIBLIOTHEQUE Au cours de la dernière séance à huis-clos du conseil communal,' la proposition de M. Desguin relative au transfert de notre biblio thèque communale dans l'immeuble du grand Hôtel transformé, a fait l'objet d'un échange de vues assez long. D'après les devis de M. Van Mechelen les frais d'appropriation s'élèveraient à environ deux cent cinquante mille francs. Aucune décision n'a été prise ; toutefois l'on estime que le prix de rachat proposé à la ville est beaucoup trop élevé également. On demandera, pour l'instant, une prolongation d'option. Si l'on ne parvient pas à s'entendre le projet actuel sera atandonné et les autres, les vieux projets jamais réalisés de l'arsenal, de la rue Vénus, etc. surgiront à nouveau. I Les cheminsde ferprussiens La chambre de commerce d'Anvers publie ! le deuxième exposé de son bureau (le premier date du 25 novembre 1913) en réponse au mémoire du ministre prussien qui maintient la décision de la direction des chemins de fer de l'Etat- prussien, en l'espèce le gouvernement, de favoriser les ports de mer sur la mer du Nord au détriment des ports d'Anvers, Rotterdam et Amsterdam et des centres d'expédition allemands de la région rhénane. On sait par le premier exposé de la chambre de commerce d'Anvers que les chemins de fer prussiens accordent, depuis juillet 1912, des tarifs de faveur pour le transport des marchandises du centre et du sud de l'Allemagne vers les ports allemands du nord, et cette politique antiéconomique ne laisse pas d'émouvoir sérieusement les chambres de commerce et même les administrations communales des principales places de commerce et d'expédition situées sur le Rhin et le Méin, ainsi que dans la haute Allemagne dont le commerce et l'industrie sont directement intéressés à la vitalité des ports rhénans. Les chambres de commerce de Mannheim, Francfort-sur-Mein, Mayence, Ludwigshafen, Neuss, etc., ont élevé d'énergiques protestations. A une réunion tenue le 17 décembre 1912 par la chambre de commerce de Francfort, la situation s'est révélée intenable pour les places de transbordement situées sui- le Rhin et le Mein. Depuis la canalisation du Mein, un nombre énorme de tarifs de faveur a été décrété, à tel point qu'en 1912, environ 62 pour cent de la totalité des marchandises transportées par les chemins de fer prussiens jouissent de tarifications de laveur, et parmi tous ces nombreux tarifs, il y en a à peine un seul qui soit fait pour amener une augmentation de trafic vers les ports du Rhin ; une grande partie montre la tendance bien visible de détourner les marchandises du transport rhénan pour les attirer vers les ports de la ruer du Nord. La situation a même empiré par une mesure plus vexatoire et plus ruineuse encore. Anciennement, les tarifs de transbordement (mixtes pour la transport rhénan et ferré) étaient accordés aux marchandises dirigées par fer du point d'origine sur les stations de départ qui jouissent de ces tarifs, pour être réexpédiées de là vers les ports intérieurs rhénans. L'administration prussienne prétend notamment que les tarifs ne reviennent qu'aux envois directement au départ des stations mentionnées dans les tarifs. C'est à peine si les vives protestations de Francfort ont amené l'administration à comprendre une couple de stations supplémentaires dans le tarif. Mais de nouvelles et arbitraires modifications sont venues rendre de plus en plusdifficile la posi tiou des expéditeurs par la voie mixte : Rhin et fer. Afin de pouvoir prendre des marchandises par rail pour Brème et Hambourg", et ce au départ des stations rhénanes mêmes, suis subir une diminution de recettes, les chemins de fer prussiens appliquent, comme il a été dit, depuis 1912 un nouveau barème suivant lequel les tarifs réduits sont fortement augmentés pour certaines stations allemandes dont ils n'ont pas trop à craindre l'abandon de la voie ferrée pour la voie mixte, tandis que des prix de transport excessivement réduits sont appliqués aux stations situées sur le Rhin et le Mein, de façon à drainer encore plus le courant de transport revenant à la voie mixte. Le dernier tarif du 1er janvier 1913 porte le coup de grâce au transport rhé-n m des porcelaines, et l'administration prussienne, qui a prohibé 'l'envoi pour réexpédition aux prix réduits du tarif de transbordement accordé aux places rhénanes, depuis de longues années, de stations de l'intérieur sur les stations mentionnées sur les tarifs, déclare formellement, dans le texte explicatif du nouveau tarif de faveur dont elle fa'it cadeau aux ports de Hambourg et de Brème, que les envois pour réexpédition sur les stations mentionnées dans le dernier tarif sont admis aux conditions tarifaires. L'administration refuse donc nettement aux ports intérieurs rhénans ce qu'elle s'empresse d'accorder aux ports de la mer du Nord. Deux poids et deux mesures ! Les intéressés de la réunion de Francfort voient donc dans cette mesure inique d'exception le but de favoriser malgré tout les ports de Brème et de Hambourg, et ce au détriment même des chemins de fer prussiens. A ceux qui lui reprochent de f;iire mauvaise besogne patriotique, l'adminis- ! tration répond qu'elle est obligée de nuire aux j intéressés de l'Allemagne rhénane afin de pou- ! voir défendre les ports de mer nationaux ; contre la concurrence des ports d'Anvers, ! d'Amsterdam et de Rotterdam, pour ne rien i dire de Tri este. Nous ne pouvons suivie l'exposé de la chambre de commerce d'Anvers dans toutes j ses parties. Epinglons pourtant ce passage. La crainte exprimée par le représentant des che- j mins des chemins de fer prussiens quant aux j réclamations probables des intéressés des ports intérieurs de l'Elbe et du Wéser en cas d'application de tarifs réduits aux stations rhénanes est démontré comme futile ; les ports susdits, qui constituent des routes conduisant vers Hambdtrg et Brème,jouissent depuis longtemps de tarifications très modiques, de sorte que le chemin de fer se garde bien de leur f;i ire la concurrence par le rabais, preuve évi-. dente d'une entente entre tous les intéressés j qui veulent que Jout passe par les ports allemands du nord et qui livrent une lutte à outrance à l'Allemagne rhénane. C'est ainsi : que les prix de transport des stations de la Thuringe au port intérieur de Halle sur la Saale (affluent de î"Elbe) sont inférieurs de 5 à 25 pour cent à ceux pour le transport des mêmes stations vers Francfort. A vrai dire, une couple de représentants de l'industrie saxonne de la porcelaine sont venus déclarer à la réunion que ln demande tendant à favoriser les ports du Nord avait émané de leur région qui avait intérêt à expédier par la voie du Nord,étant donné que depuis quelque temps les industriels sont obligés de livrer leurs marchandises franco à bord. Or. des membres ont répondu sans ambages qu'ils savaient pertinemment que la demande émanait de la Hambourg Amerika Linie et que les orateurs qui prétendaient défendre la route du Nord dans l'intérêt de l'industrie de la Thuringe n'agissaient que comme instruments de la grande compagnie- de navigation hambourgeoise. Dès le printemps de 1912, avant que rien fût connu concernant les nouveaux tarifs, des agents parcouraient l'Amérique, cherchant A raçcôler des contrats sur la base de la tarification qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 1913. En résumé, la chambre de cemmerce conclut : Cette question ne doit pas rester une question intérieure allemande, puisque la prétention des chemins de fer de Prusse de se pincer au point de vue de l'intérêt national est absolument insoutenable vu qu'elle va à rencontre d'intérêts nationaux et internationaux respectables qu'elle méconnaît ouvertement. Qui plus est. les lignes allemandes que l'administration prussienne protège contre les ports hollandais et belges jouissent d'une faveur marquée dans ces ports et particulièrement dans celui d'Anvers, où elles sont traitées avec une prévenance notoire. Elles y entretiennent des services qui leur amènent des masses de marcha n dise s belges tout en constituant pour l'Allemagne de l'Ouest et du Sud des occasions d'exportation que nul autre port ne saurait leur offrir dans les mêmes conditions de bon marché et de célérité. Anvers est. incontestablement un port naturel pour les Allemands de l'ouest et du sud dont les délégués officiels l'ont plus d'une fois honoré d'une visite officielle. Rotterdam peut en dire autant. Les énormes sacrifices consentis par la ville et le gouvernement de notre pays nous donnent le droit de réclamer que nous ne soyons pas boycottés et traités en ennemis par nos meilleurs clients. Toujours est-il que nos intérêts sont solidaires avec ceux des villes, des chambres de commerce et des armements du Rhin et du Mein et qu'une action commune s'impose. Etant donnée cette circonstance, il faut aviser au plus tôt aux moyens d'action et nous croyons pouvoir préconiser comme voie à suivre la plus pratique la réunion d'une conférence de délégués qui s'occuperait de rechercher ce qu'il y aurait lien de faire en vue de ramener le trafic vers ln voie mixte. Comme il s'agit de taux de transport, il ne serait pas impossible, peut-être, d'arriver à une solution en mettant en" œuvre tous les moyens licites, même les plus énergiques. INTÉRIEUR Ministres chinois à Bruxelles Bruxelles compte, à l'heure actuelle, parmi nos hôtes de marque, trois ministres de Chine En effet, S. Exc. M. Lou Tseng Tsiang, ayant terminé sa mission à Paris, est arrivé ici samedi dernier. Il était accompagné de MM. Hou-Houé-Té, ministre de Chine à Paris, et Shia, conseiller. De son côté. M. le docteur Yen Houé Tching, ministre de Chine à Berlin, premier délégué de la Chine à la conférence de l'opium de La Haye profitant de la suspension momentanée des travaux de la conférence, est venu faire un court séjour parmi nous. Dimanche soir, un diner intime a réuni MM. Lou Tseng Tsiang, Hou-Houé-Té et Yen Houé Tching, à l'hôtel de ln légation autour de M. Ouang-Yang-Pao, ministre de Chine à Bruxelles, lequel rentre lui-même de Paris, où il vient de passer quelques jours. La commission des XXXI La commission des XXXI, chargé d'examiner les modifications à apporter aux lois électorales, se réunira pour la dernière fois avant le mois d'octobre, le 29 courant. Elle se reposera alors jusqu'au mois d'octobre, paraît-il, de façon, nous a déclaré un de ses membres « à permettre à ses membres qui sont professeurs d'université, de procéder aux examens annuels ». Grandes manœuvres On annonce que les grandes manœuvres de 1914 se dérouleront du 31 août au 4 septembre dans les provinces du Luxembourg et de Na-mur, à l'ouest de la ligne ferrée Arlon-Jemelle et à l'est, de la Meuse en amont de Namur. Le parti Nord sera fort d'une division d'armée et d'une division de cavalerie. Le parti Sud sera composé de deux divisions d'armée. L'un et l'autre seront considérés comme faisant partie d'une armée de manière que la direction des manœuvres, constituée par l'état-major général, commanderra les mouvements des deux partis jusqu'au moment de la bataille. Les manœuvres débuteront le lundi 31 août par la concentration des deux partis respectivement dans les environs de Ciney pour le parti Nord et de Florenville pour le parti Sud. 11 est à prévoir que le rencontre générale se fera à hauteur de Wellin. Tous les états-majors des divisions qui ne participent pas aux manœuvres seront sur le terrain et y représenteront leur unité de façon à faire coïncider les manœuvres avec un voyage d'état-major. Ainsi les états-majors seront à peu près dans les conditions où ils se trouvaient en campagne. Trente mille hommes participeront aux opérations. Il y aura deux jours de marche pour chacune des divisions et deux jours de combat. Si les manœuvres se terminent par une revue, celle-ci aurait lieu le vendredi 4 septembre. La Catastrophe minière du Canada Des victimes belges Il résulte de renseignements fournis au ministère des affaires étrangères par le consulat de Belgique-à Van Couver que parmi les victimes de la catastrophe minière de Ilill Crest près d'Ernye (Colombie Britanique), il y a deux belges dont les noms ont été indiqués télégraphiqueinent comme suit iEverard Mo-loia et Alphonse Heusvens. A l'Académie Le centenaire du rétablissement de l'Acadé-iriie de Belgique sera fêté en 1916. La classe des sciences a pris l'initiative de la constitution d'une commission spéciale chargée d'élaborer le programme des fêtes. Cette commission comprendrait deux délégués de chaque classe ; la classe des sciences a désigné MM. de la Vallée-Poussin et L. Frédericq. La classe des sciences a, dans sa dernière réunion, élu membre titulaire de la section des sciences naturelles, en remplacement de M. Vanlair, M. Julin. Elle a nommé ensuite M. Hubrecht, professeur à lJUniversité d'Utrecht, associé étranger, en remplacement de sir John Murray. L'entente des petits Etats On écrit de Bruxelles au Temps : On s'occupe actuellement en Belgique de la question d'une alliance des petits Etats européens, alliance qui les garantirait dans une certaine mesure contre toute atteinte portée à la neutralité des petites nations. Il s'agirait de grouper, on le sait, les Etats scandinaves, la Hollande, la Suisse, la Grèce, la Roumanie, la Serbie et la Bulgarie pour la sauvegarde de leurs territoires respectifs. Il est certain que * la réalisation de cette idée ne présente qu'un médiocre intérêt, puisque les petits pays européens sont trop dispersés pour qu'ils puissent éventuellement se prêter les uns les autres une aide efficace. Il n'y aurait, dans cet ordre d'idées, qu'un seul arrangement de nature à intéresser sérieusement la Belgique : ce serait l'alliance avec les Pays-Bas, mais chaque fois que cette éventualité a été examinée, on s'est heurté au fait de la situation très spéciale dans laquelle se trouve la Belgique en sa qualité de nation perpétuellement neutre La Belgique pourrait accepter, au cas où elle serait atta- ' quée, l'appui d'une autre petite nation, mais sa qualité de puissance neutre lui interdit de secourir une autre nation en guerre avec l'une ou l'autre puissance. Pour conclure une véritable entente avec une ou plusieurs petites nations, la Belgique devrait donc renoncer d'abord à sa neutralité et aux garanties qu'elle comporte. Il est beaucoup de bons esprits en Belgique qui considèrent que la qualité de puissance neutre, qui lui fut imposée en 1839, constitue une véritable gène pour la Belgique, mais on reconnaît généralement que ce serait une erreur pour elle de songer à y renoncer dans les circonstances actuelles. L'entente avec la Hollande, dont on rêva ici, il y a quelques années, et qui serait la seule vraiment utile, ne pourrait être que très difficilement réalisée, car il y a une série de questions fort complexes qui se posent entre les deux pays et qui ont rendu vains jusqu'ici tous les efforts déployés pour déterminer entre la Belgique et, les Pays-Bas tout au moins un rapprochement économique Le centenaire du prince de Ligne Voici le programme complet des fêtes projetées à l'occasion du centenaire du prince de Ligne : Samedi 25 juillet : visite du parc et de la forêt de Belœil. Dimanche 26 juillet : A Ath, à la salle des concerts, à 9 h. 30, séance académique : éloge du prince de Ligne écrivain, par M. Maurice Wilinotte, professeur à l'Université de Liège ; éloge du prince de Ligne militaire, par le lieutenant-général baron de Heusch, commandant supérieur de la garde civique des provinces de Hainaut et de Namur ; éloge du prince de Ligne jardiniste, par M. Louis Van der Swaelmen, architecte paysagiste à Bruxelles ; réception ; déjeûner ; départ des congressistes en train spécial pour Belœil. A Belœil. à 1 h. 30, devant la statue : Hommage au Prince de Ligne. — Discours par les délégués officiels. — Défilé des sociétés. — Une compagnie du lor régiment de ligne, avec drapeau et musique rendra les honneurs. — A 4 h. : dans le parc français (Trieu), concert par la musique du lpr régiment de ligne ; dans le parc aux daims (en cas de mauvais temps dans l'Orangerie), représentation de « Colette et Lucas », comédie en un acte, mêlée d'ariettes, œuvre du prince de ligne, musique de M. Mar tin Lùnssens, professeur au conservatoire royal de Bruxelles ; interprétée avec le concours des sections dramatique et symphonique de la « Grande Harmonie » de Bruxelles. Le programme sera complété par des récitations d'oeuvres du prince de Ligne et de « La Rose du Centenaire », poème inédit, du prince Cantacuzène, dit par Mme Piérat, de la Comédie française. — A 8 heures, dans le parc : fête de nuit : fête venétienne ; feu d'artifice ; illumination. — Des trains spéciaux seront organisés pour permettre de rentrer à Bruxelles, Mons, Tournai, Péruwelz, Saint-Ghislain et Ath après la fête de nuit. Lundi 27 juillet : à Belœil, à 10 heures (dans l'Orangerie), congrès prince de Ligne ; con certs ; illumination générale de la commune. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 14 et le 20 juin 1914, on a expédié par chemin de fer 26,920 wagons, chargés de houille et de coke et 89.192 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 25,025 et 88,473 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 1.895 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 719 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,231 wagons, contre 3,126 wagons en 1913, soit une augmentation de 105 wngons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 11,773 wagons, contre 14,683 en 1913, soit une diminution de 2,910 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 131.116 wagons, contre 131,307 pendant la se> maine correspondante de 1913, soit une diminution de 191 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 20 juin 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 3.078,489 wagons, contre 3,121,345 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 42,856 wagons.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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