Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 18 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2b8v980h67/
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Lundi 18 mai 1914 No 114 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. - Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 c"ies Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Omr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . i fr. 25 Un mois. . . . 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de I abonnement en mandai ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du ' prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS FORGES MEXICAINES Nous avons indiqué de quelles forces militaires dispose l'Union américaine du nord, en exposant de quels systèmes procodent le recrutement et la mobilisation de ces effectifs. Nous voudrions maintenant résumer au même point de vue la situation de la République mexicaine, mais la tâche apparaît autrement malaisée. Outre que les documents officiels inspirent peu de confiance, l'anarchie qui sévit au Mexique, depuis le soulèvement des frères Ma-déro, ne permet que des évaluations approximatives.Si on s'en rapporte aux annuaires, la puissance militaire du Mexique serait ainsi constituée : Tout Mexicain capable de porter les armes est obligé de servir successivement dans l'armée active et dans la garde nationale. L'armée se compose de l'armée active permanente, de la réserve et des troupes auxiliaires. L'effectif de paix de l'armée active est fixé par la loi à trente-cinq mille hommes ; celui de la réserve à trente mille hommes. Ces chiffres nous montrente déjà que le principe du service obligatoire personnel, inscrit dans la loi, n'est pas appliqué, puisqu'ils s'adaptent à une population de plus de quinze millions d'habitants, dont 7,433,537 hommes et 7,629,670 femmes. La formation des troupes en corps d'armée ne s'accomplit qu'en cas de mobilisation. Les détails de l'armée active se présentent comme suit : Infanterie : trente-quatre bataillons, deux compagnies régionales et trois compagnies auxiliaires de l'Etat de Guerrero. Cavalerie : dix-huit régiments, l'escadron de la garde du président, deux escadrons de gendarmes d'armée, un escadron irrégulier et deux escadrons auxiliaires des Etats de Sonora et d'Escolta. Artillerie : deux régiments d'artil'erie montée, un régiment d'artillerie légère, deux régiments d'artillerie de montagne, un régiment de mitrailleuses, deux bataillons d'artillerie à pied à Vera Cruz et à Salina Cruz, un escadron de train d'artillerie, trois sections d'artillerie de garnison à Mazatlan, Baja California et Tampico. Il existe en outre : un bataillon de sapeurs, un parc du génie, une section de télégraphie, un corps de santé, deux écoles de guerre, une école navale, une école de tir, une école d'escrime, une école de médecine militaire et cinquante-sept écoles de troupes. L'infanterie est armée du fusil système Mauser, modèle espagnol de sept millimètres ; la cavalerie, de la carabine du même système. L'artillerie dispose de pièces de tir rapide des systèmes Saint-Ghaumont-Mondragon et Schneider-Ca-net. Les réserves ont le fusil système Remington. Pour prendre les évaluations les plus récentes, nous verrons que le budget de 1912, en comprenant les troupes auxiliaires, les troupes irrégulières et la gendarmerie, fixe l'effectif de paix à : 3,200 officiers, 40,769 hommes, 8,629 chevaux et 4,359 mulets. D'autre part, l'effectif de guerre est ainsi établi au budget de 1913 : 85,000 hommes, 15,000 chevaux, 7,000 mulets. La flotte mexicaine n'existe point pour ainsi dire, et nous la mentionnerons seulement par souci de ne rien négliger. Elle comporte : une canonnière construite en 1903, d'un déplacement de mille tonneaux, actionnée par une machine de 2,400 chevaux et armée de huit canons;— deux canonnières construiras en 1904, chacune de douze cents tonneaux ; — une canonnière de seize cents tonneaux construite en 1909 ; — un transport, deux corvettes, trois avisos à vapeur, cinq remorqueurs et trois goélettes. Le budget de 1912 nous donnera le personnel de ces frêles unités : 216 officiers et 1,240 hommes..Pour écraser cette marine ridicule, les Etats-Unis peuvent concentrer ou répartir trente-trois cuirassés, quatorze croiseurs cuirassés et cent-cinquante-cinq bât-timents de moindre valeur parmi lesquels quarante-sept torpilleurs sous-marins.D'après les feuilles de Mexico, la défense nationale au Mexique serait plus imposante. On y parle couramment de cent, de deux cent mille hommes. Huerta a même annoncé une levée des gardes nationales qui formerait une armée de quatre à cinq cent mille hommes. Le général Carranza limite les levées à quatre cent mille hommes. L'intéressant serait de connaître, non pas seulement si de si importants effectifs pourraient être appelés, mais ensuite si le Mexique dispose de ressources suffisantes pour équiper et armer un tel nombre de combattants. On cite encore à Mexico des achats clandestins de torpilleurs et de sous-marins qui auraient été consentis par le Japon. L'opération semble au moins douteuse et, dans tous les cas, le dernier budget n'en mentionne rien. Enfin, les Mexicains n'ont pas un seul aéroplane de guerre, tandis que les Etats-Unis en possèdent vingt pour les opérations de terre, et douze pour leur flotte. Les dernières hostilités entre les deux puissances remontent à 1846. Ellles avaient pour objet de graves litiges quant au partage des territoires du Texas. La guerre se prolongea deux ans sans que l'Union mît en ligne plus de trente et un mille réguliers et de soixante-treize mille volontaires. Finalement, le vaincu dut céder au vainqueur un demi-million de kilomètres carrés de terrain. Il semble que cette fois la guerre serait plus courte sans que la victoire abandonne les drapeaux de l'Union. Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence f//4ï'.45^ Mexique et les Etats-Unis Londres, 18 mai.— On mande de la Vera-Cruz au Daily Express : « D'après des avis privés de Mexico le général Huerta souffrirait de troubles nerveux. Il ne recevrait plus que ses amis les plus intimes. Son état causerait dans la capitale une vive inquiétude. + * + Washington, 18 mai. — Par suite de l'attitude menaçante des constitutionnalistes, le commandant du navire de guerre hollandais à Tampico a retiré les marins qui gardaient les ports de pétrole. Les mexicains ont alors engagé le croiseur hollandais à sortir de la rivière. Le commandant a alors suivi ce conseil. Le ministre de Hollande à Washington accompagné de l'ambassadeur d'Angleterre a rendu visite à M. Bryan qui a permis qu'il ferait des démarches auprès du chef des constitutionnalistes.Le coup d'état de Bonavides au Pérou Loudrks, 1S mai. — Le correspondant du Times, à Lima, télégraphie des détails sur le coup d'état dans lequel le colonel Bonavides, le chef du parti i ons;itut.ionnaliste qui a renversé'le président Billinghurst a été élu président provisoire, selon cette dépêche, les partisans du vice-président Rob Leguia, qui réclamait aussi la présidence, ont affirmé que le colonel Bonavides a été élu sans qu'il y ait eu le quorum nécessaire. L'entrée des partisans de Leguia à la chambre a été empêchée par des agents de police. Cent neuf ont réussi cependant à obtenir leur admission. Us ont protesté contre l'élection de Bonavides, et ont alors essayé de sortir. Trouvant la sortie barrée quelques une se sont échappés par les fe nètres. Les autres se sont retirés dans une salle et ont rédigé et présenté une protestation écrite. GUERRE ET PAIX I On connaît la thèse défendue par M. Vorman Angell dans la Grande Illusion: la plus utile de toutes les propagandes, la seule qui puisse mettre fin aux conflits menaçants, c'est la démonstration irréfutable que dans l'Etat actuel de la société moderne, la guerre est nuisible à tous, qu'elle est ruineuse, qu'elle ne peut apporter aucun avantage, même aux vainqueurs et que par conséquent elle doit cesser d'être souhaitée, même par les hommes indifférents aux arguments de sentimentalité et partisans, au contraire, du droit du plus fort. Cette thèse a été l'objet de beaucoup de critiques, et non pas seulement de la part de penseurs ou d'écrivains imbus de l'esprit militariste. Si on condamne en général les guerres d'aggression, la théorie de M. Vorman Angell n'a guère été franchement recommandée que par les socialistes, ennemis de toute patrie. Confrontée avec les récents événements, les conclusions en semblent vraies, mais les bases s'écroulent et cette constatation est fâcheuse pour la thèse. Si les destinées des peuples se réglaient suivant l'intérêt ou la raison, M. Vorman Angell n'aurait pas tort. Et à vrai dire, la défaite de la diplomatie au cours de la récente guerre montre assez qu'on avait tort de s'appuyer sur les vieilles maximes. Mais qu'en conclure en ce qui concerne la sauvegarde des peuples : c'est l'Allemagne qui, en fait, se constitue la plus fidèle disciple des théories contenues dans la Grande illusion, car, elle a fait l'impossible pour éviter la guerre en raison des répercussions économiques de celle-ci ; dans la pratique, au contraire, c'est la théorie allemande de la paix armée qui maintient l'Europe sous un régime plus ruineux encore que la guerre elle-même. Second exemple : tout semble prouver également qu'en fin de compte les théories de la Grande illusion se butteront au même échec à propos de la guerre mexicaine : c'est l'argument économique qui l'a fait naître, c'est une victoire économique des « pétroliers » qui la terminera. Dans I'Aperçu synoptique qui précède le livre, le correspondant du Daily Mail à Paris écrit : « La prééminence politique et militaire ne peut rien procurer au commerce.» C'est un non-sens que prouve l'exemple de l'Allemagne, entre autres. Il y a deux mois, Anvers-Bourse a résumé une conférence faite par le vicomte Esher à la Sorbonne sur « Quelques facteurs nouveaux de la politique internationale ». A notre sens, on n'a pas assez fait ressortir les théories exprimées au cours de cette conférence, car elles mettent au point, de façon frappante, celles de M. Angell et les réconcilient en moins endroits avec la froide réalité. Elle constitue, d'après nous, l'évangile du pacifisme sain et admissible par tous. Le vicomte Esher constate que certains facteurs économiques récemment intervenus dans la situation internationale, doivent provoquer un bouleversement complet dans la politique des Etats telle qu'elle a été conçue et comprise jusqu'ici. Et il en déduit par avance cette thèse que si l'examen de ces faits nouveaux prouve clairement, comme l'avail affirmé déjà Vorman Angell, l'inanité des guerres d'agression entre nations civilisées, il ne justifie en aucune façon, ni une diminution, ni une restriction quelconque dans les armements. Et voilà écroulé le château de cartes bâti par MM. Jaurès, Vandervelde, etc., sur les théories de la Grande illusion. A l'appui de son idée, le vicomte Esher commence par citer le « dogme tragique » contenu dans la Real Politik du Machiavel moderne, l'Allemand Treitschke : « Dans un âge de fer, se proposer la paix comme but suprême n'est pas seulement caresser une chimère mais bien résister en aveugle à la loi de la vie, loi fatale qui condamne le faible à être écrasé par le plus fort. On ne saurait échapper à la brutalité des faits : celui qui le tente ouvre la porte à l'égoïs-me, à l'intringue, à la cupidité matérielle, à la grossière vanité. « La guerre est la meilleure école du devoir ; et il n'est pas seulement insensé, il est immoral de prêcher contre elle. Frédéric le Grand a raison lorsqu'il dit que la guerre produit le champ le plus fertile, ouvert à toutes les vertus : à la constance, à la compassion, à l'élévation des sentiments, à la noblesse de cœur, à 1a. charité.» Pour beaucoup d'esprits modernes, fait remarquer le conférencier, ces sentiments ont une valeur réelle et ne sont point de simples phrases. Faut-il rap-lieler que ce sont les idées même de J. de Maistre, et qu'elles correspondent parfaitement aux conclusions des articles publiés l'an dernier dans l'Ecuo de Paris par le comte de Mun, un des esprits les plus droits, les plus sages, les plus élevés qui existent aujourd'hui ? Ils ne veulent pas la guerre pour la guerre, ni pour les conquêtes qu'elles visent, mais comme le moyen de retremper les âmes affadies par l'intérêt, l'égoïsme, la lâcheté quotidienne. Ils n'ignorent- pas les arguments qu'ont invoqués contre la guerre Bayle, Rousseau et Montesquieu ; l'épuisement immodéré qu'engendre la guerre avec ses longs et incessants préparatifs ; les maux dont souffrent les masses chez les peuples belligérants ; les destructions el les dévastations de vies et de biens, les gaspillages d'or et d'énergies, suivis enfin de la paix, que la simple raison, d'après ces auteurs, aurait pu suggérei dès le commencement. Et pourtant, ils sont restés partisans de la guerre « qui refait les peuples ». On a affirmé qu'aux heures de crise nationale, ce n'est pas la sagesse des rai sonnements qui fait pencher la balance et que ce sont plutôt les passions, les in térêts, les événements extérieurs « et ce quelque chose de vague, de non défini, d'étrange, de presque mystérieux que parmi les peuples on nomme instinct politique ». Dans l'étude que nous ana lysions il y a quelques jours, M. Andrt Chéradame pouvait ainsi affirmer que les événements qui ont préparé la guerre des Balkans «procèdent tous de l'évolu tion de forces populaires ». Le conférencier devant les transforma tions rapides et le développement stupé fiant du monde qui nous entoure, se de mande alors si on ne va pas trop loir en prétendant que ce mystérieux instinc politique, coupable d'avoir jusqu'à pré sent poussé les nations aux conflits ne pourraient pas, grâce à des condition; toutes nouvelles, décider ces mêmes peu pies à signer un accord, à accepter ur compromis. C'est à la France, dit-il, à prendre l'ini tiative de cette orientation nouvelle, ; lancer l'idée, parce qu'elle a toujours ét< au premier rang pour la revision de l'idéal. « Les théories fondamentales de: penseurs français du xvm~ siècle serven de liens communs au monde moderne A elle de voir s'il n'est pas temps di « rajuster » nos idées sur ce que valen respectivement la guerre et la paix, li patriotisme et la gloire militaire.» (A suivre.) J. T. •JOURNEE DE LA TUBERCULOSE Les bonnes idées nous viennent désormais «h nord, puisque c'est en Suède que fut créée ei 1909 par la Ligue suédoise contre la tubercu lose, la première journée ou « Fête de 1; fleur ». Depuis, cette gracieuse et charitable idée : fait fortune. Beprise par la Ligue-sœur de Da nemark qui organisa la fête de la fleur à Ce penhague, puis par la Ligue hollandaise cou tre la tuberculose dont la fête, qui eut lieu J jour anniversaire de la petite princesse Ji liana, fut accueillie avec un enthousiasme e.\ traordinaire. On ne voyait dans les rues qu ^ la fleur d'Orange, une marguerite blanche a cœur orangé. Les promeneurs en étaient, con me ils le furent hier chez nous du trèfle-à-qu.i tre, littéralement constellés. C'était à qui < n porterait le plus. La section anversoise de la Ligue nationale belge contre la tuberculose eut le mérite d'introduire la fête de la fleur en Belgique en 1910 ; la première journée de la tuberculose eut lieu à l'occasion de l'anniversaire de Sa Majesté la reine Elisabeth, le 24 juillet. Ce fut un succès extraordinaire, surtout dans notre ville, qui fut brillamment récompensée de son initiative, et les autres provinces qui nous avaient suivi, après peaucoup d'hésitation, en recueillirent aussi le plus grand fruit. La seconde journée de la tuberculose eut lieu dans notre province le 29 juin 1913, (t n'eut pas moins de succès. La première fois fut vendue la rose choisie par la reine elle-| même, d'où le nom de fleur de la reine donné à cette journée. L'an dernier, l'objet vendu fut une épingle où l'initiale E de Sa Majesté la reine, entourait la croix de Lorraine, insigne de la lutte antituberculeuse. Réalisant les vues de la conférence internationale de la tuberculose tenue à Berlin en octobre 1913, le comité de la section anversoise de la Ligue contre la tuberculose a décidé d'organiser la fête annuellement ; elle a fixé la troisième journée de la tuberculose dans son ressort à la date d'hier, en attendant la désignation du jour où, par décision de la conférence internationale, la fête de la tuberculose aura lieu simultanément dans le monde entier. C'est ce qu'elle prévoyait en 1910, dans sa première brochure, où l'on pouvait lire : « La journée de la fleur qui s'organise successivement de pays à pays, est une conception de l'œuvre universelle contre la tuberculose et sou succès partout exigera sans doute qu'elle devienne une solennité régulière annuelle. Il importe que la population anversoise, toujours si généreuse, et toujours si bienveillante à l'égard de la Ligue contre la tuberculose assure la continuité du succès de la fête et récompense l'initiative de la section anversoise. » La journée de la tuberculose est une belle journée de fête philanthropique. Elle a donné lieu les années précédentes à un énorme concours de monde, et a assuré au commerce an-versois de très grands profits. Enfin, les deux journées de 1910 et 1913 ont donné des résultats qui ont dépassé les plus grandes espérances pour la ligue elle-même ; elles ont apporté une bonne part du capital nécessaire à ses œuvres et surtout au fonds institué pour réaliser la troisième grande œuvre de la section anversoise : « Le sanatorium pour femmes ». Encore un effort, et avec le fidèle concours de la population d'Anvers, le sanatorium sera réalisé. Ce concours, nos concitoyens ne l'ont guère ménagé à l'œuvre. Hier encore, la réussite a été splendide et complète ; elle l'a été d'autant i plus que l'on y a collaboré dans toutes les classes de la population, sans distinction de condition sociale ni d'opinion. Vente de la fleur, concerts publics, représentations du midi et du soir à l'Opéra flamand où l'Union dramatique exécuta deux fois le Cloître d'Emile Verhaeren, représentation de la revue de M. René Van Santen, enfin, Le ! Compère a l'œil, dans la grande salle du Cercle artistique, rien n'y aura manqué. Il î.e faut pas douter que la recette aura été fructueuse pour la belle et généreuse initiative de la fondation du sanatorium. Les résultats de la lutte contre la tuberculose, scientifiquement organisée, ont été partout des plus remarquables. Partout il y a décroissance de la mortalité et de la morbidité dues à cette triste maladie. A Anvers, la statistique est tout-à-fait démonstrative. Ainsi : de 1894 (création du bureau d'hygiène) à 1900, la mortalité par tuberculose pulmonaire oscille, sans grand changement, autour de dix-huit pour dix mille habitants. A partir de 1901 commence à se montrer l'influence de la lutte antituberculeuse entreprise en 1899, et nous voyons la mortalité descendre d'année en année ; elle est en 1901 de 17.5 ; puis, 17, 16, 14 ; en 190G : 12.7; en 1907 : 11.8; en 19u8 et 1909 • 10.8; en 1910 : 8.8; en 1911 : 8.6; en 1912 : 8.5. Ces résultats sont probants ; ils témoignent de la valeur et de l'efficacité de la guerre menée contre le fléau. Il y a de moins en moins de tuberculeux, parce qu'à côté des progrès de l'hygiène générale, à côté des progrès théra-1 peutiques, il y a, surtout, la diffusion de l'enseignement de la prophylaxie qui sauvegarde i l'entourage des tuberculeux contre la conta-, gion. Telle est la grande action sociale de la lutte antituberculeuse. LA FEMME CONTEMPORAINE ! L'inauguration de cette exposition s'est effectuée samedi après-midi à trois heures, de façon particulièrement brillante. Tout Anvers était représenté à cette solennité, où le collège échevinal au grand complet — M. Cools mis à part — avait tenu à se rendre. On remarquait dans la foule des invités qui entoure [ les dames du comité organisateur, M. le lieu-J tenant général circonscriptionnaire Heimbur-ger ; M. Stevens, directeur général au minis-! tère de l'industrie et du travail ; M. le gouver-i neur baron van de Werve et de Schilde ; sir cecil Hertslet, consul général d'Angleterre ; t M. Diederich, consul des Etats-Unis; M. Van den Berg, consul des Pays-Bas ; les échevins Desguin, Van Kuyck, Strauss, Albrecht ; M. Possemiers, secrétaire communal ; MM. les députés Delvaux et Augusteyns ; le conseiller * communal De Gueldre ; M. Van Regemortei, ! conseiller provincial ; M. Charles Corty ; M, 5 Van Parys, secrétaire de M. le ministre Se-t gers ; M. et Mme Emile Wambach ; Mmes Os-terrieth-Mols, la baronne Joseph Osy de Zeg-j waert, Oboussier, Bauss, Gevers-Fuchs, Wil-k lenz, Jean De Vos, la baronne Aug. Delbeke, j Holterhoff-de Harven, etc. Trois discours furent prononcés, par M. le bourgmestre De Vos, par M. Stevens, directeur au ministère de l'industrie .et du travail, et par M. l'avocat Schmalzigaug qui remercia les précédents au nom du comité. L'on se répandit ensuite à travers les salles où les sections des beaux-arts, de la toilette, de la dentelle ancienne et moderne, des écoles professionnelles pour jeunes filles, et de l'horticulture sont particulièrement remarquées. Tout est organisé avec un goût exquis et l'ex i position promet d'être un très joli succès, i Dominant la section où se trouvent exposés les travaux des écoles communales anversoi-i ses, deux bannières seront journellement présentées au public. Elles se trouvent arborées à i la balustrade de l'escalier principal. De cette manière, chacune de nos écoles officielles aura vu figurer son drapeau à l'exposition avant le jour de la clôture, et ce sera un très joli hom-? mage rendu au labeur patient et adroit des petites ouvrières scolaires. C'est aujourd'hui, à trois heures, qu'aura e lieu dans la salle des conférences de l'exposi-i tion la première causerie de la série annoncée. C'est Mme Julia Letty qui y prendra la parole. A SAINTE-ELISABETH C'était hier que le comité créé pour commémorer le sept-centième anniversaire de la fondation de l'ordre des sœurs hospitalières, célébrait à l'hôpital Sainte-Elisabeth ce mémorable événement. Une assemblée nombreuse assistait à cette cérémonie que présidait Mgr Mercier. On remarquait parmi les notabilités : MM. Ryckmans, sénateur, président du comité des fêtes, le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province, Mgr Cleynhens, curé-doyen d'Anvers, premier district, Mgr 1 Roucourt, doyen d'Anvers, deuxième district, l'abbé Loos, Van Nieuwenhuyse, président des hospices civils, .Nyssens, régent de l'hôpital Stappaerts, les docteurs Jacobs et I). Schmitz, secrétaire du comité. Derrière eux se pressent MM. Leclef et Koch, sénateurs, de Meester, 1-lenderickx, de Kerchove d'Exaerde, Van Cauwelaert, Van de Perre et Duysters, députés ; Cogels, gouverneur honoraire, Corty, j^résident et Castelein, vice-président de la chambre de commerce ; De Winter, président et Van Cutsem, président honoraire du tribunal ; Jacobs, procureur du roi ; Mon-tens, député permanent, le chanoine Vrancken, van der Beken Pasteel, greffier provincial, Mad. van de Werve, Edg. Vercruysse, G. délia Faille de Leverghem, P. Huybrechts, Gielen, substitut du procureur du roi, L. Van Parys, secrétaire particulier de M. Paul Segers, Schob-bens, chef du cabinet de M. le gouverneur, X. Montens, Bongers, conseiller communal, Van Kerckhoven-Donnez, etc. Les discours sont prononcés par MM. Ryckmans, Van Nieuwenhuyse, Nyssens, docteur Jacobs et par Mgr Mercier, qui rendent tour à tour hommage au zèle et dévouement des sœurs hospitalières. Un te deum fut ensuite chanté à 1a. cathédrale. INTERIEUR Un cadeau aux sinologues beiges Son Excellence Lou-Tseng-Chiang, ancien ministre des affaires étrangères, venu l'autre jour à Bruxelles pour remettre au roi Albert les insignes de l'ordre du « grand mérite » a doté notre pays d'un exemplaire de la célèbre encyclopédie chinoise, connue de tous les sinologues. Commencé il y a plusieurs siècles, ce formidable travail représente aujourd'hui un grand nombre de volumes. Son Excellence Lou Tseng-Ci lia ng a pu non sans peine se procurer une édition complète de cet ouvrage, et il en a fait cadeau à l'office international de bibliographie de Bruxelles. A ia gare de Schaerbeek On sait que l'on exécute en ce moment d'importants travaux à la gare de Schaerbeek .en prévision de la jonction Nord-Midi. On va y établir notamment, comme dans toutes nos grandes gares, des couloirs souterrains. La construction de la première moitié de ces couloirs a été approuvée en février dernier. L'adjudication publique est fixée au 10 juin. Le délai d'exécution est de deux cents jours, soit huit mois. En admettant que l'ordre de commencer les travaux soit donné pour le 1er juillet, les travaux seront normalement terminées fin février 1915. Le montant du devis estimatif est de 350,000 francs. Le monument Léopold II Les présidents du sénat et de la chambre vont publier ces jours-ci les noms des cent quatre-vingts personnes constituant le comité chargé d'organiser la souscription nationale destinée à élever un monument au roi Léopold IL Us ont déjà reçu la promesse de con cours importants qui, ajouté aux deux ceni mille francs du roi Albert, donneront très vite à la souscription l'élan nécessaire. Lorsque ce comité sera formé, les gouverneurs de province seront vraisemblablement invités à constituer des comités régionaux qui faciliteront la tâche de l'organisme central et assumeront la charge de recueillir les fonds. La question du choix de l'emplacement préoccupe toujours les initiateurs de ce projet. On songe, parait-il, à édifier le monument à la place du Trône. Il est depuis longtemps question de désaffecter les écuries du roi qui s'étendent de la place du Trône jusqu'au jardin des Académies. On profiterait de la circonstance pour raser ce bâtiment et y placer le mémorial. Fédération de sociétés belges d'expansion Il existe, principalement à Bruxelles, un certain nombre de sociétés et d'associations poursuivant le développement des relations économiques de la Belgique avec les pays étrangers ; la plupart d'entre elles ont fait leurs preuves et ont déjà rendu de réels services à nos compatriotes. Au cours de la réception organisée, au mois d'août dernier, à la classe du commerce extérieur de l'exposition de Gand, par les sociétés d'études sino-belge, belgo-japonaise et belgo-russe, le vœu a été émis de voir les principales sociétés belges d'expansion se constituer en fédération, à l'instar de l'Union coloniale belge. Ce projet a reçu le meilleur accueil. Les avantages moraux 11 matériels d'une pareille fédération seraient, en effet, multiples ; elle permettrait, notamment, d'envisager l'organisation, dans des lo-caux appropriés, cle services communs aux différentes associations, tels que documentation, bibliothèque, conférences, etc. Ce groupement s'est constitué à Bruxelles, la semaine dernière, sous le titre de Fédération de sociétés belges d'expansion, et il a déjà reçu l'adhésion d'associations importantes. M. le baron de Borchgrave, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, membre de l'académie royale de Belgique, en a accepté la présidence. Les vice-présidents sont M. Canon-Legrand. président du conseil provincial du Hainaut ; M. De-volder, ministre d'Etat, sénateur ; M. Fran-cotte, ancien ministre de l'industrie et du travail ; M. le baron C. Goffinet, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire ; M. le baron Janssen, directeur à la Société générale de Belgique ; M. Warocqué, questeur de la chambre des représentants. Le secrétariat général de la fédération a été confié à M. Lau-wick, professeur à l'université de Gand et au major Pontus. Une première réunion des associations fédérées aura lieu à la fin de ce mois. Les tramways bruxellois A dater de lundi 18 mai, le service n° 23 (Bourse-Cimetière d'Etterbeek) sera prolongé jusqu'à l'extrémité de l'avenue Georges-Henri, à l'angle de la chaussée de Roodebeek. Un déficit de vingt millions Le rapport de la commission du sénat nous apprend que l'exploitation des chemins de fer de l'Etat en 1913 se soldera par un déficit approximatif de 20,758,558 francs 63 centimes. Si ce chiffre est supérieur à celui qui avait été fourni à la chambre, c'est parce que, depuis, il a été donné de serrer de plus près la réalité, et si ce chiffre n'est encore qu'approximatif c'est parce que toutes les charges financières du raylway n'ont pas encore pu être arrêtées définitivement. La visite des souverains danois Par ordre du roi. M. de Bassompierre, directeur au ministère des affaires étrangères, a été attaché à la personne de M. Scavenius, ministre des affaires étrangères du Danemark, qui accompagne les souverains dans leur visite à la cour de Belgique. Au moment où le train royal amenant à Bruxelles le roi Christian et la reine Alexan irine passera à Schaerbeek, une batterie de L'artillerie de la 19e brigade mixte exécutera une salve d'honneur de cinquante et un coups 3e canons. Les troupes participant à la revue le mercredi prochain arriveront à Bruxelles la veille. Celles qui ne pourront trouver asile dans les casernes logeront chez l'habitant, notamment à Forest, Woluwe-Saint-Etienne. We-senbeek, Crainhem, Evere, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre ; ; les personnels d'installation arriveront dans les casernes >u les communes respectives dès le 18 mai. Tout militaire non de service qui se trouvera sur le terrain de la revue devra être en grande tenue. Les divers corps participant à la revue feront parvenir le 26 mai au lieutenant général baron de Bonhome, commandant la 6e circon Rcription militaire, un rapport renseignant des considérations sur la conduite des troupes, les événements importants, le logement, l'alimentation, la tenue, l'équipement, le harn-i-chement, les transports par chemin de fer, les déplacements par la route ordinaire, et inen-ionnant les propositions qu'ils jugeraient utiles de formuler. *** On sait que pendant la revue des aéroplanes militaires survoleront les troupes. Il y aura là une escadrille comprenant quatre appareils, sous les ordres du commandant Mathieu, et qui s'enforceront de se tenir à 1,200 mètres de hauteur. Notre commerce extérieur Pendant les quatre premiers mois de 1914, les importations de la Belgique se sont élevées à 1,678,063,000 francs, contre 1,657,630,000 fr;mcs pour la période correspondante de 1913, soit une augmentation de 20,427,000 francs ou 1.2 pour cent. Les exportations ont donné pendant les mêmes mois de cete année 1,241,385 000 francs, contre 1,193,545,000 francs en 1913, d'où une augmentation de 47,840,000 francs ou 4 pour cent. Les droits de douane perçus pendant les quatre premiers mois de 1914 se sont élevés à 24,414,252 francs, contre 26,175,560 francs en 1913, soit une diminution de 1,761,308 francs ou 6.7 pour cent. Notre mouvement de la navigation maritime pour les mêmes mois s'exprime par les chiffres suivants : nombre des navires entrés en 1914, 3,774, avec un tonnage total de 5,508,559 tonneaux de mer (jauge Moorsom), contre, en 1913, 3.738 navires, avec un tonnage total de 5,432,103 tonnes, soit une augmentation pour 1914 de 36 navires ou 1 pour cent et de 76,456 tonnes ou 1.4 pour cent. Il est sorti en 1914. 3,782 navires, avec 5,497,902 tonnes, contre, en 1913, 3,761 navires, avec 5,449,990 tonnes, soit une augmentation pour 1914 dé 21 navires ou 0 6 pour cent, et de 47,912 tonnes ou 0.9 pour cent. Quant au mouvement du numéraire en Belgique, voici : or entré pendant les quatre premier mois de 1914, 3,561.900 francs, contre 120,900 en 1913 ; argent entré pendant la même période, 94,927,400 francs, contre 110,974,600 francs en 1913 ; or sorti de la Belgique, 787,400 francs, contre 620,000 francs en 1913 ; argent sorti en 1914, 24,190,800 contre 18,701,400 en 1913. Au total, il est entré en Belgique pendant les mois de 1914, or et argent réunis, 98,486,300 francs .contre 111,095,500 rfancs en 1913, alors qu'il est sorti pendant la même période 24,978,200 francs contre 19,321,400 francs en 1913. Voici les comptes spéciaux par pays de provenance ou de destination : Importations 1914 1913 Congo belge 16,658,488 11,464.138 Zollverein 263.417,290 265,042,281 . France ....... 310,982,780 329.307,508 Grande-Bretagne . . . 188,76^,643 177,912,158 Pays-Bas 116,493,385 111,834,574 Etats-Unis ...... 112,344,974 141,062,263 Argentine 105,219,686 124,127,239 Exportation 1914 1913 Congo belge 7,336,033 8,002,739 Zollverein 552,663.234 338.022,202 France 258,108,672 245,900,186 Grande-Bretagne . . . 158,452,286 174,927,547 Pavs-Bas 118,129,728 105,85S,733 Etats-Unis 45,994,306 31,918,338 Argentine 21,344,163 30,458,562 Dans les travaux de l'Etat En réponse à une question d'un sénateur, au sujet du minimum de salaire dans les travaux de l'Etat, le gouvernement a répondu que les fonctionnaires chargés de l'élaboration du cahier des charges d'entreprises de travaux insèrent, dans leurs projets, les minima de salaires d'après eux en usage dans la région où les travaux doivent être exécutés. Dans ce but, il leur est prescrit de recueillir des renseignements près des syndicats ouvriers et des chambres syndicales d'entrepreneurs et de s'inspirer de ce que font l'administration des ponts et chaussées, les administrations provinciales et communales. M. le gouverneur de la province de Brabant fait parvenir au département, au commencement de chaque année, le tableau des minima de salaires applicables aux travaux à exécuter pour compte de la province' ou subsidiés par elle ; un exemplaire de ce tableau est régulièrement adressé, par mes soins, aux fonctionnaires intéressés. Le dimanche des clercs de notaire Le sénat doit examiner, incessamment, le projet de loi sur le repos du dimanche des clercs et commis des notaires, avoués et huissiers. Un amendement vient d'être déposé par MM. Keppenne, Fléchet et Peltzer ; et voici le texte : « Toutefois, le notaire aura la faculté de conclure avec son clerc, ou avec l'un de ses clercs, et à titre exceptionnel, une onvention aux termes de laquelle le travail de la matinée d'un dimanhe sera compensé par le repos d'une matinée ou de l'après-dîner d'un jour ouvrable. » NOUVELLES MARITIMES Le navire-école belge l'« Avenir > Un radiotélégramme du navire-école l'A venir, reçu par l'Association maritime belge, signale son passage, à la date du 14 courant, à 25° 10 de longitude, sous l'Equateur. Tout bien à bord. Un paquebot échoué On mande de Hull que le paquebot Calypool, qui avait à bord deux cents émigrants, s'est échoué ce soir tout près de Spurnhead, durant un épais brouillard. Des messages de télégraphie sans fil furent immédiatement lancés à Hull et les remorqueurs arrivèrent prompte ment. Ils prirent à bord passagers et émigrants. Il n'y eut cependant aucune panique, le navire lui-même ne se trouvant pas dans une situation dangereuse. Le naufrage du « Columbian De Montréal : « Un radiogramme du vapeur garde-côtes Senoca annonce que celui-ci a trouvé la troisième embarcation du vapeur Colitmbian. qui brûla le 3 mai en haute mer. Le premier officier du Columbian et trois hommes de l'équipage vivaient encore, mais onze hommes étaient morts à la suite des souffrances éprouvées. Les surviavnts avaient jeté leurs cadavres à la mer. On attend l'arrivée du Senoca à Halifax pour lundi. Avis et Communiqués Audiences consulaires. — M. P May. ministre de Belgique au Mexique, se tiendra «\ la disposition des intéressés belges au bureau officiel de renseigne ments commerciaux, rue des Augustins, 15. à Bruxelles, le mercredi 27 mai, de dix à douze et de quatorze à seize heures. Exposition du cuir et de la chaussure de Boston.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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