Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 16 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/610vq2t44w/
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Samedi 16 et dimanche 17 mai 1914 No 113 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 s.26 EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.00 On «'«bonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. 1. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 ' Annonces financières . „ i franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DE CES ABONNEMENTS EST : Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. . . . 2 „ -- Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALÏTES ARMEE AMERICAINE (V) Examinons maintenant cette armée ' permanente au point de vue de sa puissance. Nous avons parlé dé vingt-cinq i mille hommes. Retranchons de ce chiffre 1 le cadre des dépôts d'instruction, le personnel de la justice militaire et de l'in- ] tendance, les services auxiliaires et les i fanfares : nous tombons à vingt et un i mille combattants. L'Union n'a point la 1 quantité. A-t-elle la qualité ? La discipline laisse à désirer. Les chefs i sont souvent obligés de composer avec * leurs hommes. C'est ainsi que, récem- 1 ment, un ordre général du premier régi- ! ] ment d'artillerie autorisait les canonniers . à sortir en ville en bourgeois et leur i accordait la libre disposition de trois nuits par semaine I Au point de vue de j ' la subordination, un régiment américain j j ast bien inférieur à n'importe quel régi- : i ment d'Europe. Notre type classique du i parfait soldat est une unité non pensante ! 1 d'un tout bien organisé ; il doit être prêt a exécuter l'ordre qu'il reçoit de l'officier ! , placé immédiatement au-dessus de lui , > sans s'interroger sur l'utilité de cet or- ! '' dre. Le soldat yankee n'a rien de ce type: ! J, il discute et critique la tactique de ses , généraux aussi librement que s'il parlait z de la pluie et du beau temps. L'infanterie s'exerce beaucoup au tir, 'n mais très rarement à la marche. La cava- ri lerie n'est guère qu'une infanterie mon- i c- tée. L'artillerie bénéficie dans son maté- | J1 fiel des innovations hardies et curieuses s lu génie inventif américain mais elle î l'est, à proprement parler, qu'un ensem- ' i Die de batteries de côtes. Chacun des cinq ; 1 •égiments de l'armée possède, en tout et i ! pour tout, deux batteries montées, soit j e iix au total, lesquelles manquent natu- j t rellement de cohésion, étant éparpillées ; (i de New-York à San-Francisco. j La grande tactique et la stratégie sem ; s blent peu eij honneur dans l'armée amé- j n ricaine, qui n'a point d'ailleurs à appli- ! (l 311er les règles de l'art militaire européen. Si le gouvernement n'avait pas cru ievoir s'écarter des traditions nationales ît de la doctrine de Monroë pour intervenir militairement dans les affaires de 'Espagne, les forces de l'Union n'au- a •aient jamais eu à prouver leur insuffi- s ;ance à cet égard. Aucune comparaison Ç l établir entre elles et des troupes euro- c léennes. On sera même enclin à recon- t laître que cette armée était bien appro- k iriée à son objet primitif et essentiel, t Chargée d'un rôle de police mais non de e ;randes entreprises d'agression ou de t :onquête, elle répondait à sa destination I Cn cas d'invasion du territoire de l'Union e jar des voisins entreprenants, elle pré- .t entait une force suffisante pour résis- C er, surtout si les gardes civiques de- f aient venir se grouper autour d'elle. r Quand la guerre de Cuba a éclaté, on i 'est demandé si cet organisme, si conve- 1 table à un' objet spécial et très limité, 1 louvait en être détourné. Suffisantes S lour tenir en respect les Indiens ou pour ]- aimer les Etats troublés par quelques d elléités séparatistes, ces troupes seraient- Iles capables de fournir un détachement F e quelque importance pour une expé- t: ition lointaine ? Seraient-elles en état a 'affronter la science militaire des géné- h aux de l'Europe et même d'entrer en c ntte contre la cohésion que donne, soit p i discipline, soit l'enthousiasme patrio- ti ique ? Evidemment, les vingt-cinq mille ommes de l'armée régulière' ne pour- p aient y suffire. Mais ne perdons pas de ti ue les ressources lalenles que recèle le c louveau-Monde. Toute l'intelligence, t: jute l'énergie dont il est rempli, toute la n uissance matérielle que lui assurent la r jrtilité de son sol et la richesse de ses e îdustries, tout cela, sous certaines in- 1 uences, devait se militariser et, en quel- d ues mois, en quelques semaines, une « éritable armée a pu se créer qui n'a pas c lit mauvaise figure, encore qu'on atten- it mieux d'elle. t< Déjà, dans la guerre de Sécession, les troupes' recrutées par les Etats du nord, qui avaient commencé par se montrer désordonnées, indisciplinées et peu résistantes, ne tardèrent pas à former des armées imposantes par le courage, la subordination et la solidité. Parmi les agriculteurs, les ouvriers, les marchands, les avocats, les courtiers qui combattaient dans les armées ennemies, surtout dans celle du nord, personne ne savait, ni pratiquement, ni théoriquement ce qu'était la guerre. Et pourtant, à la fin de la campagne, au dire de tous les critiques militaires, l'habileté des chefs le disputait à la valeur et à l'endurance des soldats. Quelle force avait opéré ce miracle ? L'instinct national I En deux mois, lors de la guerre de Cuba, les Etats-Unis ont levé, équipé, armé, transporté plus de deux cent mille hommes dont quatre-vingt mille, environ, furent engagés avec succès presque immédiatement. Le même phénomène se reproduirait infailliblement si demain la grande république du nord-américain se voyait dans la nécessité d'entreprendre contre le Mexique de véritables opérations de guerre. Déjà, tous les effectifs de l'armée permanente sont sur pied et disposés à envahir un territoire déchiré par les. factions ; tandis que les enrôlements volontaires s'annoncent innombrables et que les gardes civiques réclament leur mobi-isation.Firmin ChaKlerie. Mexique et Etats-Unis ne Washington, le 15 mai : La conférence que le président Wilson devait avoir, cet après-midi, avec les médiateurs, i la Maison Blanche, est remise à demain. On annonce que les explications données par es Etats-Unis au sujet de la saisie du phare le l'île Lobes ont satisfait les médiateurs. Les Mexicains vont réprendre à leur charge l'en-retien des feux. On mande de Washington au Daii.y Chroni-:i,f. que le calme est revenu à Tampico et que es affaires y ont repris leur cours normal, .es constituiionnalistes ont adopté une con-luite parfaite et l'amiral Mayo rapporte que eurs troùpes y maintiennent l'ordre stricte nent-; aucun pillage n'a été toléré. Les dom-nages causés par le bombardement ne sont, en éalité, que des plus minimes; les bâtiments létruits sont en très petit nombre, ils l'ont été urtout par les flammes qu'allumaient les 'bus. Les troupes fédérales, avant d'évacuer la il le, ont fait sauter toutes les casernes. 11 est lifficile d'évaluer exactement le nombre des ■ictimes, un grand nombre de cadavres ayant té entassés en piles et brûlés après a'v.oii été rrosés de pétrole. On estime cependant les lertés des fédéraux à huit cents tués et bles-és, tandis que celles des rebelles sont évaluées cent soixante ; ces chiffres sont d'ailleurs ertainement un minimum. Les derniers commis soutenus par les fédéraux le fur au centre rième de la ville et ce ne fut qu'après une Litte corps à corps désespérée que les soldats e Huèrta cédèrent enfin la place aux vain-ueuhrs et se hâtèrent vers la gare où la plu-art réussirent à s'embarquer dans les trains « i i y étaient tenus sous pression. Un certain ombre de fédéraux se précipitèrent dans la ivière ; plusieurs réussirent à se sauver à l ; âge, mais beaucoup se noyèrent ou. tombé eut sons les balles ennemies. On ne croit pas ue les fédéraux puissent rallier plus de quin-e cents hommes sur les cinq mille défenseurs u'ils comptaient à Tampico. Les constitution-alistes sont enthousiastes de leur victoire car on seulement elle leur donne la possession 'un port, mais encore elle leur assure la per-eption de revenus importants. La nouvelle st parvenue aujourd'hui de Vera-Cruz que le ri garni Zapata à la. tète de cinq mille parti-ans était arrivé pratiquement aux nortes de i capitale. Il a atteint, en effet, la" ville de 'opilejo, que se trouve à dix miles seule-îpnt au sud de Mexico. Soir approche a causé ans cette dernière cité une très grosse ému-ion ; Mexicains et étrangers prennent la fuite t Huerta a fait partir des troupes pour arrê îr, si possible, la marche des Zapatistes. On il, à -Mexico que ce brigand est bien décidé 'il s'empare de la ville, de la livrer au pil-ige. La conférence de médiation qui devait e réunir lundi à Niagra-Falls a été ajournée mercredi 20 mai afin d'attendre l'arrivée es délégués du général Huerta. MALGRÉ L'EUROPE II Il ressort des comparaisons que nous vons établies hier que la triple alliance e trouvait dans une meilleure situation ue la triple entènte pour tirer parti des irconstances nouvelle.s créées par la rusque attaque de la confédération bal- ' anique contre la Turquie. Les difficul-îs intérieures de l'Autriche, les graves rreurs d'appréciation des agents de la riplice ne lui ont pas permis de le faire. In fait, pendant la crise d'Orient, triplice t triple entente se sont à peu près neu-ralisées. « Il en est résulté, conclut M. Ihéradame, une situation équilibrée des orces des grandes puissances, qui a permis d'abord aux alliés balkaniques de aener, sans avoir à tenir compte, dans ensemble, des volontés de l'Europe, leur itte contre la Turquie, et ensuite aux erbes, aux Roumains et aux Grecs d'im-^ser la paix à la Bulgarie par le traité e Bucarest.» 1 Les « erreurs d'appréciation » des di-lomates sont dues au fait que leurs mé- ! iodes d'information sont surannées, et ussi que trop cantonnés dans leur cercle abituel, ils négligent de se rendre ompte de l'orientation réelle des esprits opulaires dans les pays où ils habi-:nt.L'insuffisance de la diplomatie euro-éenne n'a pas été compensée par l'ac-on puissante, à sa tête, d'hommes ex-îptionnels. Bismarck n'est plus. Au con-'aire, les personnages de premier plan e se sont révélés que chez les belligé- i mts : le tsar Ferdinand en Bulgarie ; u Roumanie, le roi Carol, assisté de M. ' 'ake Jonesco ; en Serbie, la discipline es partis étroitement unis autour du vieux renard des Balkans », de M. Pa- ; litch ; en Grèce, M. Venizelos. En somme, la tactique de la triple en- , inte et de la triple alliance, également < surprises par les événements, consista dans l'attitude prise à l'égard de la confédération balkanique : fort peu de temps après l'ouverture des hostilités, il fut clair que la triple entente travaillait en faveur d'une future confédération balkanique. Par contre, la triple alliance adoptait la profonde antipathie du gouvernement de Vienne pour cette combinaison politique. Or, en raison de la seconde guerre balkanique, la confédération balkanique que l'on croyait scellée après la prise d'Andrinople, est devenue impossible. On dira ce qu'on voudra de la li-plomatie autrichienne : mais le fait est qu'elle a atteint son but. Les puissances de la triple entente ont subi les effets déprimants de leurs mauvaises situations intérieures respectives. Elles ne s'en sont pas tenues, — à leur grand détriment, — au principe de la non-intervention et du désintéressement territorial des grandes puissances, proclamé par M. Poincaré dans l'intérêt de la paix européenne. L'unité de vues et d'action n'existait pas entre Londres, Paris et Saint-Pétersbourg. Enfin et surtout, il aurait fallu être décidé à risquer l'enjeu de la partie. Il n'y a pas de politique extérieure sans risques. La création de l'Albanie consacre la victoire de l'Autriche. Du jour où la triple entente abandonna toute résistance sur cette question, point stratégique capital de toute la bataille diplomatique, elle fit le jeu de la triplice en faire naître le germe d'un conflit presque inévitable entre les alliés balkaniques, comme on l'a bien vu depuis. Si la Bulgarie faisait la guerre à la Turquie pour la Macédoine, en effet, la Serbie la faisait, elle, surtout pour avoir sur la côte adriatique un débouché maritime sans lequel elle étouffe économiquement. Or., la création de l'Albanie, une fois admise par la triple entente, obligeait la Serbie à renoncer à l'Adriatique. C'était par là même mettre le gouvernement de Belgrade dans la nécessité de demander ultérieurement des compensations à son alliée la Bulgarie. La triple entente céda à la triplice ; mais, une fois l'Albanie virtuellement créée, le principe du conflit serbo-bulgare était posé. Les excitations de l'Autriche firent le reste. Au dernier moment, la Russie et la France sentirent qu'à tout prix il fallait sauver la partie singulièrement compromise et lancèrent la Roumanie sur la Bulgarie, qui vit ainsi anéantir, en dépit de l'Autriche, le rêve de trente années. Pour une période vraisemblablement très longue, la confédération balkanique telle que la souhaitait la triple entente est devenue impossible. Si donc la triple entente a échoué dans sa tentative, par contre l'Autriche, incarnant la triple alliance, y a réussi. Mais son succès est singulièrement incomplet et beaucoup plus apparent que réel. En effet, si la confédération balkanique a été rendue irréalisable par l'effet des erreurs de la triple entente et des manœuvres de la triplice, un autre équilibre balkanique s'est établi. Il résulte de l'entente entre la Roumanie, la Serbie et la Grèce, et en somme il est plus favorable à la triple entente qu'à la triple alliance, qui s'efforce de le détruire. Or, une fois de plus, cet équilibre s'est réalisé en dehors de la volonté européenne. Si les Serbes avaient perdu la bataille de la Bregalnitza, épisode capital de la guerre des alliés, si les Roumains n'avaient pas assuré, par leur intervention, l'impuissance des Bulgares, la Serbie était écrasée, la politique austro-alle-mande triomphait sur toute la ligne, et la triple entente subissait un désastre diplomatique complet, dont les répercussions eussent été formidables et prolongées. Or, tout cela a tenu à un fil, dit bien M. Chéradame ; car, au moment de l'attaque des Bulgares, la situation militaire était, en somme, équilibrée. La victoire des Serbes sur la Bregalnitza, confirmée par l'avance des Grecs et l'intervention roumaine, a sauvé la triple entente d'une complète défaite diplomatique, qui eût été la conséquence de ses erreurs pendant la.première partie de la :rise orientale. L'équilibre balkanique actuel s'est établi en dépit des efforts aussi jien de la triplice que de la triple entente. - J. T. /ISITE ROYALE Il se confirme qu'une excursion sera organisée sur l'Escaut, à bord d'une des anciennes nalles, jeudi prochain, vers trois heures, à 'occasion de la visite du roi Christian de Da-îemark à Anvers. C'est le roi Albert qui accompagnera lui-nême son hôte à Anvers. Les souverains quit-eront Bruxelles-Nord à une heure et demie, ;t arriveront à Anvers-Quais à deux heures et luart. La visite se fera dans le plus strict incognito. La reine Alexandrine n'accompagnera jas son royal époux à Anvers. Christian, qui sera notre hôte pour quelques îeures, est un des souverains d'Europe qui iont le plus récemment montés sur le trône, s'é le 26 septembre 1870, il a pris le pouvoir in 1912, à la mort de son père, Frédéric VIII, lui avait succombé brusquement à Hambourg. 1 a épousé la princesse Alexandrine de vlecklembourg, qui est de neuf ans plus jeune pie lui. Le prince-héritier, Christian-Frédéric, îst né le 11 mars 1899. .S'il succède à son père m jour, il prendra le nom de Frédéric IX. .A FEMME CONTEMPORAINE C'est hier après-midi qu'eut lieu, pour quel-pies invités, le vernissage de l'exposition de a Femme contemporaine. Cette solennité, à aqnelle présidaient Mme Otto Franck et Mlle klaes qui furent véritablement les initiatrices le l'entreprise, avait réuni à la salle des fêtes es délégués de la presse et. quelques-unes des lames qui se dévouèrent à l'organisation des lifférentes sections. Ce qui frappe à première vue lorsqu'on pénètre dans la vaste salle, que décorent de la façon la plus gracieuse des stands de toute nature, c'est que cet énorme travail ait pu être réalisé sans subside d'aucune espèce. Aucune contribution eu argent n'a été sollicitée des pouvoirs publics par le comité de l'exposition. La ville a seulement, comme elle le devait d'ailleurs, mis gratuitement sa salle des fêtes à la disposition des organisatrices. Elle leur prête, en outre, un certain nombre de plantes ornementales. Et c'est tout. Nous av >ns dit, tout récemment, de quelle manière avait été organisée la subdivision de l'exposition un sections. Contentons-nous de rappeler que les œuvres sociales exposent dans les galeries du premier étage, tandis que le rez-de-chaussée est occupé par les travaux féminins et par la section des beaux-arts. Une très importante participation des écoles de la ville occupe, au pied du grand escalier, un ma gnifique salonnet. On y verra dans de coquettes vitrines les merveilleux travaux exécutés par les élèves de notre école professionnelle pour jeunes- l'illes, lingerie fine, corsets, toilettes pimpantes et légères et ces mille riens brodés, ornés, piqués, qui rendent la toilette féminine si luxueuse et si délicate. Aux arts décoratifs, on remarquera différentes vitrines contenant de somptueuses reliures d'art, des écrins, des coffrets, des émaux de tout genre, de savants découpages figurant les plus amusantes silhouettes pour mettre en scène des jeux d'ombre, et tout un stand de poupées habillées avec un sens profond du pittoresque. Et les dentelles ! Nous avons dit que l'exposition en était constituée en partie par la contribution du ministère du travail, en partie par un assortiment de dentelles anciennes empruntées à des collections privées. L'ensemble en est merveilleux, et l'on pourrait passer des heures à en étudier la fine et élégante complication.C'est avec un intérêt très vif que l'on examinera aussi le stand réservé au service téléphonique. Le public a très rarement l'occasion de voir fonctionner un poste de téléphonie. Aussi sera-t-on émerveillé de ce que la science a dù réaliser pour nous doter d'un service dont la vie contemporaine ne saurait plus guère se passer. Puis, il y a les modes, les fleurs artificielles, l'horticulture, la cuisine électrique, le salon da lecture. Il y a le stand encore, de cette ingénieuse jeune fille qui gagne fort bien sa vie en... tondant les chiens. Pourquoi pas? Bref, il faut que tout le monde aille visiter l'exposition de la Femme contemporaine. Des choses de ce genre ne peuvent se décrire ; elles y perdent ce qui fait le meilleur de leur charme et de leur attrait, la joliesse, la richesse, l'ingéniosité du détail. Il faut les avoir vues. M. le ministre Hubert, empêché, n'a pu procéder et après-midi à l'inauguration officille de l'exposition. C'est M. le bourgmestre De Vos qui a prononcé le discours inaugural. A SAIN7E-ELÎSA3ETH C'est demain, à quatre heures, que sera célébré à l'hôpital Sainte-Elisabeth, le septième centenaire de ['existence de l'ordre des religieuses infirmières.,Des délégués de l'administration communale y assisteront, ainsi que nombre de personnalités appartenant aux administrations-des hôpitaux et des hospices. Le cardinal Mercier présidera cette cérémonie. UN AGG1DENT A L'ECLUSE BOYERS Par suite de la rupture d'un des rails servant de guide aux caissons qui assurent la fermeture de l'écluse Hoyers, cellerci se trouve momentanément, en réparation. L'accident s'est produit hier midi. A l'heure actuelle, les travaux sont en cours et l'on espère que tout sera remis en ordre dès ce soir. La navigation ne sera pas un seul instant interrompue. A BRUXELLES A l'occasion de la' visite des souverains danois à Bruxelles, M. le gouverneur baron van de Werve et de Schilde et M. le bourgmestre De Vos ont été conviés à dîner au palais mardi à cinq heures. IIV! T É R ! E y R. La classe ds 1915 Aux termes de la loi du 30 août 1913 sur la milice, tout Belge est tenu, dans l'année où il a dix-neuf ans accomplis, de se faire inscrire pour la levée de l'année suivante. Aucun motif de dispense de l'inscription, qui est obligatoire. Celui qui n'est pas inscrit sur la liste alphabétique, avant la clôture de cette liste, est réputé réfractaire. Il s'ensuit que les jeunes gens nés en 1895 devront requérir leur inscription du 1er au 30 juin de cette année (1914). Passé cette date, l'inscription d'office pourra encore être opérée par le bourgmestre jusqu'au 15 juillet, puis il n'appartient qu'au commissaire d'arrondissement de procéder aux inscriptions d'office qui, en cas d'omission par suite d'une erreur administrative, peuvent se continuer jusqu'à la clôture des opérations du conseil de revision, pour l'ensemble des inscrits de la levée. La Société nationale de distribution d'eau Vendredi a été constituée, au ministère de l'intérieur, la Société nationale de distribution d'eau dont la création est due à M. Berryer. On sait que dans le collège des administrateurs le gouvernement s'est réservé quatre mandats, laissant aux provinces elles-mêmes le soin de désigner, en dehors de son intervention, les titulaires des trois autres postes d'administrateurs. Le roi vient, sur la proposition de M. Berryer, de signer un arrêté désignant, pour faire partie du conseil «d'administration, MM. de Burlet, ancien président de la Société des chemins de fer vicinaux ; Walin, ancien directeur de l'Intercommunale des eaux ; Velghe, directeur général du service d'hygiène, et le représentant Verachtert, qui fut rapporteur de la loi à la chambre. Les gouverneurs des différentes provinces se sont réunis vendredi, au ministère de l'intérieur, pour désigner leurs trois délégués. M. Berryer les avait conviés à déjeuner avant cette réunion. Au cours de leur réunion, les gouverneurs de provinces ont désigné comme mandataires au comité d'administration MM. Pussemier, député permanent de la Flandre orientale ; Laboulle, député permanent de la province de Liège et Moors, député permanent du Limbourg. Neuf commissaires (un par province) ont été désignés. Voici leurs noms : MAL Claes (Anvers), Janson (Brabant), Landas (Flandre occidentale), Cooreman (Flandre orientale), Gnty (Hainaut), Grégoire (Liège), Gielen (Limbourg), Lorichay (Luxembourg) et de Gniffier (Namur). Ils sont tous députés permanents.Le barrage de l'Ourthe Par une pétition adressée â la chambre des représentants et couverte de plus de vingt mille signatures, les amis de la nature protestent contre le poriet de barrage de l'Ourthe et demandent l'érection en parc national de la région merveilleuse du Hérou et du confluent des deux Ourthes. On a fait courir le bruit que la commission à laquelle cette pétiiton avait été soumise l'avait mal accueillie et s'était prononcée en faveur du barrage. Cette nouvelle est heureusement inexacte. Dans le rapport qu'elle vient de déposer, la commission se borne à mentionner les principaux arguments pour ou contre le projet, sans conclure dans un sens ni dans l'autre. La question reste donc entière et nous ne doutons pas que, le jour où elle viendra en discussion devant la chambre, des voix éloquentes ne se fassent entendre en faveur du site menacé. La Belgique n'est pas assez riche en beautés naturelles intacte^ pour laisser ravager celles qui lui restent.Une ligne électrique Maiines-Willebroeuk L'administration des chemins de fer vicinaux, qui a projeté l'établissement d'une ligne de Malines à Saint-Amand lez-Puers, soumet aux communes intéressées un plan de modification dans le tracé et propose la mise à l'électricité du tronçon Malines-Willebroeck. NOUVELLES fttiARiTW.ES Les mouvements du port de New-York NksV-York, 15 mai. — Les entrées de marchandises générales. du port de New-York durant la semaine, se chiffrent par 8 19,750,000, y compris S 2,681,000 pour les nouveautés, contre -S 18,610,000 et § 2,618,000 pendant la huitaine correspondante. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 15 mai. Depuis le lundi 16 mars, jour de la publication du premier numéro du Times à dix centimes, on se demandait, dans les sphères de la publicité et des clubs, dans quelle proportion cette réduction de prix avait stimulé le tirage du vieux journal de la cité; et on en était aux conjectures. On en sera aux conjectures demain encore et pendant quelque temps ensuite car l'augmentation de tirage qui s'est produite — nous en indiquerons les chiffres tout-à-l'heure — tient à des causes particulières. Le Times n'a pas réduit son prix de vente de moitié pour répondre à une exigence du public ou à une combinaison d'exploitation administrative. Présentement, l'entreprise offre tous les caractères d'une propagande politique dont l'objet échappe à toute spéculation. On pressentait cette transformation du jour où lord Northclif-fe (naguère encore notre confrère William Harmsworth) entra dans l'affaire en achefant un certain nombre de titres qui lui donnaient place au conseil d'administration. Fondateur du Daily Mail, lord Northcliffe a bientôt acheté les Evening News pour disposer d'une feuille du soir, et I'Observer, pour disposer d'un hebdomadaire du dimanche. En même temps, il fondait le Daily Mirror, quitte à développer son Daily Mail en créant successivement une édition continentale quotidienne publiée à Paris, et une édition dite de la Rtviera, imprimée tout exprès sur papier mimosa, et qui se distribue par aéroplanes de Marseille à Menton. D'insidieuses tentatives pour s'approprier de vieux organes autorisés à Londres ou en province échouèrent successivement. L'accaparement du Times apparut au jeune baron comme une revanche digne de son audace, et il y apporta, tant d'habileté que l'opération avait réussi avant que personne en eût vent. Quand la nouvelle s'en répandit dans le public, on pressentit que les derniers jours de l'ancien Times étaient comptés.Lord Northcliffe n'avait pas eu une minute d'hésitation. A peine en possesion de l'influence directrice, il pocédait à la réfection de l'outillage du Times sans avoir égard aux gros capitaux qu'il y fallait engager. On raconte qu'il y a dépensé environ quatre-vingt mille livres,—ce qui fait deux millions de francs.Il eût sans doute pris son temps et se serait évité des bousculades quand les circonstances politiques le déterminèrent à se hâter : il avait décidé que le Times doublerait, triplerait son tirage pour servir plus efficacement, la cause des organisateurs de la guerre civile dans l'Ulster. Sans ec motif déterminant, la transformation aurait sans doute été reculée d'un an. •*** Le tirage du Times fut longtemps très variable. Il faut même se rapporter fi des événements historiques pour s'en expliquer approximativement les alternatives. La vente doubla en 1814 lorsque le Times, avant tous les autres journaux, s'imprima sur des machines à vapeur. mais on n'a guère d'indications intéressantes qu'à partir de 1860. Le journal de la Cité tire alors de cinquante à soixante mille exemplaires par jour. En 1866, à cause de la guerre entre la Prusse et l'Autriche, le tirage bondit à soixante-dix mille exemplaires, mais il ne s'y maintient point. Il retombe à soixante mille, puis à cinquante mille et ne se relève un moment à plus de soixante mille qu'à la faveur de la guerre franco-allemande. Puis, la dégringolade commence. En 1SR0. le tirage n'est plus que de cinquante-six mille exemplaires, de quarante-cinq mille en 1887, de quarante mille en 1890. En 1897, l'année du jubilé de diamant de la reine Victoria, le Times ne tire plus qu'à trente-six mlile exemplaires; il tombe au-dessous de trente-cinq mille en 1904. Evidemment, il subit la concurrence des journaux nouveaux à dix centimes, et c'est en vain q'il multiplie ses suppléments littéraires ou scientifiques. Le prix de vente au numéro étant ramené de trente à vingt centimes, le tirage remonte un peu, s'élève à quarante-cinq mille, puis à quarante- ( huit. L'année drenière. soit, en 1913, le Times avait un tirage de 53,130 exemplaires dont cha- , cun était vendu vingt centimes. Au lendemain du 16 mars, ce tirage a subi une poussée extraordinaire. Sans parvenir à répondre aux demandes, l'administration a fait tirer le premier numéro à deux sous jusqu'au moment où les machines ont été requises; ■ pour l'impression du numéro suivant. Les collectionneurs les avaient retenus d'avance, ces: exemplaires, et on cite des acheteurs tardifs! , qui n'en ont eu qu'au prix de cinquante francs ! Pendant plusieurs semaines, le tirage: fut encore, comme on dit, forcé, car on distri- , huait des exemplaires gratuitement un peu partout en Angleterre et surtout en Irlande. , Enfin, les tirages exceptionnels ont pris terme,; et nous avons maintenant les chiffres fermes pour la première semaine de mai. , Le tirage rnoven est de 170,000 exemplaires. Le 1er mai était un vendredi, et le tirage du , Times fut de 170.100 exemplaires. Le samedi, 169,925. Le dimanche, le journal ne paraît, , point. Le lundi. 172.350. Le mardi. 171.650. Le | mercredi. 170.550. Le jeudi, 170,825. *** Le Ttmec se vend-t-il donc davantage ? ■ Il n'y paraît guère. Pas plus aujourd'hui qu'avant le 16 mars vous ne l'apercevez à l'é- « talage des marchands de journaux. Pas plus? maintenant qu'alors vous n'apercevrez quel- ] qu'un le lisant dans la rue. sur une impériale de tramway ou d'autobus, dans un endroit public. On lit tous les journaux en plein air, sauf le Times. On ne voit le journal de la Cité i que dans les clubs «on le voit» ne veut pas : dire au'on le lise — au fumoir ou au salon des 1 grands hôtels. Pourtant, si vous entrez dans un public bouse bien +orui. le Ttmes s'étalera i sur le comptoir. Le débitant serait-il* donc : abonné? Nnon : l'administration du journal i consent des essais gratuits de trois mois, et ses i porteurs offrent spontanément leur marchan- : dise. < On veut évidemment habituer une clientèle nouvelle à lire le Times. En Irlande, le Times est partout, — gratuitement jusqu'à nouvel ordre. A l'étranger, où le prix de vente n'a pas varié — il est toujours de trente cinq centimes — la vente n'a pas varié non plus. Est-il possible de conquérir une clientèle nouvelle après que le problème irlandais aura reçu ses solutions et que les distributions gratuites n'auront plus raison d'être ? Probablement oui, mais ce sera à la condition que le Fîmes ressemble davantage aux journaux à deux sous — Telegraph, Chronique, Morning Post, Advertisser — auxquels il fait maintenant concurrence. Il devra modifier sa mise en pages, sacrifier ses allures, publier des dessins ou des reproductions de photographies instantanées, publier des- informations mondaines et des gravures de modes, s'intéresser beaucoup moins au monde du parlement et beaucoup davantage au monde des coulisses, vulgariser son reportage, renoncer au compte-rendu sténographique des débats des deux chambres, — offrir, enfin, au public à deux-sous ce que ce public demande. Ce sera là, la grande transformation. La question du prix de vente est secondaire. S'il se truovait un éditeur pour offrir à deux sous l'un des savants ouvrages de lord Kelvin ou de lord Lister, il ne trouverait pas les acheteurs qui affluent pour le roman. Edw. Pearsons. EXTÉRIEUR AFRIQUE DU SUD Les voies ferrées On câble de Bulawayo à I'African World que le mouvement s'étend au Mataleland en faveur d'une jonction de la voie ferrée entre le West Nicholson et le Messina. Cette jonction des lignes réduirait de 100 miles anglais la distance qui sépare Bulawayo de Johannesburg et mettrait Delagoa Bay_ en communication directe. ALLEMAGNE La politique étrangère au Reichtstag De Berlin, le 15 mai : On a continué aujourd'hui, au Reichstag, la discussion, en deuxième lecture, du budget des affaires étrangères. Le député socialiste Bernstein prend la parole. Il demande au secrétaire d'état s'il compte publier un livre blanc sur les derniers événements des Balkans. Il se plaint qu'aucune communication directe n'ait été faite au Reichstag à l'occasion du renouvellement de la triplice et de l'attitude de l'Allemagne dans la question de l'annexion de 1a. Bosnie. L'avenir de l'Albanie ne le trouve pas optimiste. Derrière le mouvement insurrectionnel, il y a le gouvernement grec. Le devoir de l'Europe eut été de représenter les principes de l'égalité des peuples. L'orateur termine en faisant ressortir la politique pacificatrice et conciliatrice de tous les socialistes dans tous les pays. Le prince Lôwensthein-Werthein (centre) s'élève contre une affirmation de M. Bernstein et accuse l'Angleterre d'avoir donné l'exemple des armements à outrance pour la marine. « Si le voyage récent du roi d'Angleterre à Paris u'a pas amené la transformation de la triple entente en alliance, nous n'avons pas à en tirer de conclusions favorables. Une flotte allemande foi te est la condition de nos bons rapports avec l'Angleterre. Pour la France, nous sommes prêts.à entretenir avec elle des rapports amicaux, et nous lui avons donné assez de preuves de nos sentiments pacifiques, mais nous avons appris que nous ne devions pas lui imposer notre amitié. Bornons-nous à une attitude correcte et affable. Nous ne voulons pas ibandonner nos intérêts autorisés seulement pour ménager les souvenirs désagréables de la France ». L'orateur déclare n'avoir rien à lire contre la légion étrangère, mais, dit-il, nous avons le droit de prendre toutes les mesures pour que les Allemands n'y soient pas entraînés. « Nous suivront aussi naturellement, i l'avenir, avec attention, les progrès militaires russes, bien que ces armements ne donnent lieu à aucune inquiétude. » L'orateur rappelle la campagne récente à laquelle des armements 3nt donné lieu et accuse la prese russe d'avoir commencé cette campagne d'excitation contre l'Allemagne. Pour ce qui est du renouvelle-nent de nos traités de commerce avec la Russie, continue l'orateur, « nous devons être prêts, bien que la Russie ait plus à perdre que nous 3ans une guerre douanière. On a constaté, *joute-t-il, la solidité de la triplice, mais nos rapports avec l'Italie n'ont pas été touchés. Vous n'avons eu avec elle aucun conflit .» L'orateur termine en proclamant la valeur de l'aisance avec l'Autriche, tout en reconnaissant qu'elle ait plus de valeur pour l'Autriche que pour l'Allemagne. Le député Rictofen, national libéral, doute lue l'on puisse toujours éviter les heurts avec a triple entente, comme on est arrivé à le 'aire jusqu'à présent. La France, dans sa poli-;ique coloniale, a toujours rencontré le bon vouloir allemand ; même en Asie-Mineure, elle paraît avoir fait une bonne affaire. L'orateur ;e félicite des déclarations de M. von Jagow ouchant la légion étrangère, et souhaite que es rapports avec l'Angleterre continuent de ^améliorer. M. Heckscher, progressiste, dit que les résul-;ats des dernières élections françaises laissent, îspérer des tendances plus pacifistes, mais il constate cependant que l'idée de revanche ne }eut pas disparaître en France. L'orateur par-e ensuite de la légion étrangère. « Les Français, dit-il, devraient pourtant réfléchir à la ïolère qu'ils éprouveraient si l'on créait quelque chose d'analogue en Allemagne, pour attirer une partie de la jeunesse française au ser-/ice de l'Allemagne. Soit dit sans aucune hos-ilité contre la France, nous regrettons la situa-ion que crée l'existence de la légion étrangère, mais nous ne pouvons qu'en appeler à me plus exacte appréciation des choses de sa ïart, pour quelle prenne l'initiative de mettre 'in à l'enrôlement des Allemands .» Parlant du Ti ; « Vive la France ! » poussé, hier, par le débuté Wendel, M. Heckscher dit qu'il ne faut }as le prendre au tragique. Une telle façon de raiter les questions internationales, dit-il, ne 'ait, qu'exciter et développer le chauvinisme les deux côtés. La discussion générale est close. On passe à la discussion du budget de la chancellerie. Au cours de la discussion en seconde lecture lu budget de la chancellerie de l'empire, M. Delbruck, secrétaire d'état, a fait la déclaration suivante : « Les socialistes sont portés h chercher leur activité politique en dehors des limi-es que nous fixons à notre politique en res-ant. sur le terrain national. Hier, M. Wendel a crié « Vive la France !» Si ce cri était, sérieux, es socialistes ne peuvent rien objecter à mes iéclarations, mais s.i c'était une saillie, alors ls ne s'étonneront pas qu'il ait été repoussé )ar les petits bourgeois et le gouvernement. » Vive agitation sur les bancs socialistes.) M. Gradnauer, socialiste, dit : « Le secrétaire l'état n'a pas lu le discours de M. Wendel, qui l'offensait, pas le sentiment national, mais faisait seulement remarquer qu'une réconcilia-ion entre les deux peuples serait salutaire ». M. Delbruck, secrétaire d'état, reprend : « .Te léclare que je n'ai pas été informé des faits luxquels se rapporte la conclusion du discours lu député Wendel. D'autre part, il reste établi pie M. Wendel a produit un effet en terminant ;on discours par le cri de « Vive la France ! » ^et effet, qui était voulu, a causé au-dedans et

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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