Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 30 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0v89g5h75b/
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, Mardi 30 juin 1914 No 149 Vingt-sixième année —— 1 ABONNEMENTS: A ' (in an un seme. un trim*. . " . francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 4NHlKlÈ0iK 18.00 9.50 5.25 ECTtRTEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. . CW~ Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Abonnements de villégiatui Aux personnes qui ont l'habitu d'acheter le journal au numéro et c s'en vont en villégiature dans l'intérie du pays, nous offrons de servir d abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS ES Quinze jours. . 1 fr. 2î Un mois. . . . 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 7î Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 5( Pour ces abonnements, s'adress à l'administration du journal, March aux-Œufs, 91, Anvers. En écrivai ajouter le montant de l'abonneme en mandat ou timbres-poste. Il n« sera pas donné suite ai demandes non accompagnées c prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moi trois mois qui s'arrêtent à uh trimest normal de l'année doivent être pris l'administration de la poste. ••• Les abonnés de l'intérieur du pa qui changent de résidence sont pri de faire connaître leur changeme au bureau postal de la localité qu' quittent, et non pas à l'administratic m w juui i iai> ACTUALITÉS L£ ROMAN D'ESSAD-PACHA Les historiens contemporains, ies chr niqueurs — c'est à peu près lu iiiên chose — ne sont pas d'accord quant < caractère et aux antécédents d'Essa paclia. Les uns le calomnient, d'autres louent avec la pire exagération. Il i mérite, comme dit le poète, ni cet exc d'honneur, ni cette indignité. 1N01 essayerons d'en présenter un croquis nos lecteurs. lissad est un chef de clan. 11 appa tient à l'illustre famille des Toptam q depuis des siècles domine et guerro clans la région de Durazzo. Propriêtai de vastes domaines et d'innombrabi troupeaux qui paissent dans la montagi de Tirana, seigneur suzerain d'une co. fédération de tribus qui disposent c plusieurs milliers de fusils, il étend : nomination, morale ou effective, sur ui partie de l'Albanie centrale, de la nu au brin Noir, et dans la vallée de Lyuma. Peut-être aurait-il mené dans i pays farouche la vie obscure d'un barc léodal du douzième siècle si le jeu cou plexe des rivalités diplomatiques n'éta venu le pousser au premier plan de l'a tualité européenne. Il y a quinze ans environ, un de si frères, Gahni Toptan, se rendit à Coi stanlinople pour chercher fortune aupn du sultan. Ce faisant, il obéissait a ui vieille tradition. Abdul-liamid enrôlait volontiers dai sa garde ies cadets des familles albana ses. il trouvait en eux de dévoués d tenseurs contre les intrigues de touti sortes qui menaçaient son trône et sa v et, du même coup, il s'assurait par di cadeaux, des galons et des honneurs fidélité des turbulents Skipetars resti dans la montagne. En revanche, il s'il terdisait toute atteinte à l'indépendam séculaire des clans. Jamais Abdul-Hann n'osa leur imposer le service militai] obligatoire ni l'impôt régulier. Albanais de haute race, Ghani Topta devint rapidement général, puis aide-d camp du sultan. Pendant ce temps, E sad, bien protégé contre les gouverneu; turcs par la faveur grandissante de se frère, arrondissait ses terres aux déper des tribus voisines. Plus le garde corj montait en grade, plus le clan s'eni chissait ; plus le chef des Toptani dev nait puissant, plus son cadet s'avança dans les bonnes grâces du sultan, U moment vint où le sultan s'inquiéta t voir Essad accroître ses domaines et se influence par des annexions de territo res qui étaient de véritables brigandagi et qui.ne rapportaient rien à la couronn Pour y mettre fin, il appela Essad Constantinople et le nomma d'embli chef d'escadrons dans sa gendarmerie. A ce. moment, un incident se produis dont les causes n'ont jamais été clairi ment élucidées : le frère aîné d'Essai le général aide-de-camp du sultan, ei une altercation sans témoins avec le fi du grand-vizir, qui lui brûla la ce velle. Chef des gendarmes de la maiso impériale, Essad devait arrêter le meu trier ; il préféra venger la victime : fils du grand-vizir fut assassiné. Apri quoi Essad rentra dans sa montagne. Il ne fut pas un instant question c l'y poursuivre, mais ses grades et Sf dotations lui furent retirés. En mêrr temps, les gouverneurs turcs des territo res albanais recevaient pour instructior de le traiter désormais en adversaire i de mettre obstacle à ses ambitions terr toriales. Il n'en fallait pas davantaj pour jeter Essad dans l'opposition. Il ; sentit « jeune turc » et, lorsque la révi lution éclata en 1908, il prit parti conti Abdul-Hamid. Dès les premières élei lions pour la Constituante, il posait s candidature dans la circonscription c Tirana, où il fut élu sans la moindi opposition. A Constantinople, il alla sii ger parmi les membres du comifé «Unio et Progrès ». Jamais on ne vit plus bea zèle constitutionnel. Un feu de paille ! Quand Abdul-Hami entreprit de reprendre la toute-puissance "6 en violant la constitution qu'il avait jurée, Essad entra volontiers dans la conspiration impériale. Il ne se sentait plus de du tout « jeune turc ». Il reprit son uni-Iui forme de commandant de gendarmerie ur pour marcher à l'assaut de la représenta-es tion nationale et il serait peut-être aujourd'hui grand-vizir sans la rapide et décisive intervention de Mahmoud Chev-7; ket-paeha qui survint avec l'armée de Saloniquo, rétablit le gouvernement con-' stitutionnël, désarma la garde albanaise, fit proclamer Mohamed V et renvoya j Essad dans sa montagne. Il n'y devait pas demeurer longtemps. Essad était devenu « jeune turc » par I intérêt ; il avait cessé de l'être également par intérêt ; il pouvait donc le redevenir er par intérêt toujours. é- Ce à quoi il ne manqua point. II. repaît, rut à Constantinople et reprit son siège à s'entendre avec les « jeunes turcs » e tout ce qui se rapportait au gouvern inent général de l'empire, il se sépara d'eux sur le terrain de l'administratic régionale. L'Albanie avait pris de mai vaises mais de très agréables habitude e! le député de Tirana prétendait li conserver les avantages qu'elle tenait d sultan renversé : pas de service militaii obligatoire, pas d'impôt régulier. Les A banais se proclamaient partisans de loi les les réformes ; — niais pas chez eux D'abord Essad protesta à la chambi dans des séances où il poussa la vivaci de son argumentation jusqu'au pugila N'ayant rien obtenu, il se relira une fo de plus dans sa montagne,et il y fit appi à la révolte. Ce fut une guerre d'escarmouches qt se prolongea deux années, au bout de. quelles Mahmoud Chevket fut cpntrair à la retraite. nt parlementaire; mais, s il était dispose | lA suivre). Firmin Chari.erie. ;; Assassinat de l'archiduc François-Ferdinand héritier du trône d'Autriche-Hongrie : et de sa femme la duchesse de Hohenbero L'assassinat d'hier est un horrible crime, ii justifiable, inexcusable et, lorsqu'on son^ âs qu'il eut aussi pour victime la duchesse c " Hohenberg, noble femme de vie exemplair de haute intelligence et du caractère le pli ■s élevé, on ressent une indignation plus fort m encore. C'est une catastrophe de famille, ma ce n'est point une catastrophe nationale. L _ mort imprévue de l'archiduc François-Ferd nand ne crée ni complication intérieure, 1 * danger extérieur. C'est une tragédie de pli ) dans le long règne dramatique du vénérab] empereur François-Joseph ; elle ne comporl en soi ni affaiblissement de la monarchie^ i atteinte à la dynastie. L'archiduc François-Ferdinand n'était pas n e héritier du trOne des Habsbourg. Il le devii LU seulement à la suite de la mort de. l'archidu Rodolphe, fils unique de François-Joseph et d le l'impératrice Elisabeth, et de la renonciatio ie de son père, frère du souverain. A ce momen às rien ne semblait devoir troubler l'ordre officû js de la succession. Ou bien l'archiduc Françoi: à Ferdinand se marierait et ses fils, s'il en avai seraient appelés à lui succéder ; ou bien so r neveu Charles-François-Joseph, fils aîné d son frère cadet Othon, serait désigné après lu J1 Mais un événement anormal dans la maiso le d'Autriche se produisit : l'archiduc-héritier f une mésalliance ; il épousa morganatiquemei: 3S une jeune fille de maison non souveraine c le dut renoncer par serment solennel, pour s l- femme et sa descendance, à tous les « droit? [e titres, armoiries, privilèges, etc... qui appai tiennent aux veuves « ebenburtig » et à la po* térité des archiducs issus de légitimes marie ges ». Cette renonciation, entourée de toute les garanties imaginables, fut enregistrée dan a le statut de famille des Habsbourg. En Atitr. 'e che, elle a toujours été considérée comme absc il lue et incontestable. En Hongrie, où le droi 1- domestique des Habsbourg n'a pas la mêm it force, le parlement l'incorpora dans un statu du royaume (statut XXIV de 1900). Il y fut sp« cifié « que les enfants issus dudit mariage e ;g leurs descendants ne posséderont aucun droi à succéder au trône dans les royaumes et le territoires représentés au Reichsrath (Autr: JS che) ni, conséquemment, en vertu des statut ie 1 et II (Pragmatique sanction) de 1723, dan les territoires de la couronne de Hongrie, e is que les mêmes sont exclus de l'ordre de suc i- cession ». 3- Des stipulations aussi précises semblaien ;s supprimer toute incertitude dans l'ordre su( [e cessoral. Cela n'était pourtant pas tout à fai ;s sûr. D'après certains jurisconsultes hongrois a les mariages morganatiques devaient produire en Hongrie, les mêmes effets que les mariage ' légitimes, et la duchesse de Hohenberg avai qualité pour devenir reine de Hongrie ; quan aux enfants, une loi pouvait défaire ce qu'avai u fait le statut XXIV de 1900. On voit quelle *e complications pouvait amener l'avènement d l'archiduc François-Ferdinand. Suivant tout il vraisemblance, une fois monté sur le trône 3. le nouveau souverain aurait tenu à fair 3_ asseoir à ses côtés l'épouse de son choix ; san lg doute aussi aurait-il partagé le désir de s; femme de voir leprs fils reconnus comme héri tiers présomptifs. Il aurait pu se faire délie IS de son serment religieux par le Pape et de soi •S engagement politique par le parlement lion i- grois. En Autriche, la combinaison se fût pr<: 3- bablement heurtée à des résistances invinci it bles ; en dépit de tout, l'archiduc Charles-Fran n çois-Joseph y fût resté le seul héritier légitim ^ du trône. C'eût été une source de difficulté n inextricables. C'étaient là des considérations d'avenir asse îg lointain. Cependant, au début du nouveau rè ^ gne, elles eussent lourdement pesé sur le prt! V sent. Malgré la sincérité des regrets et la viva cité de la douleur que les peuples de Tempe :e reur François-Joseph ressentent en ce momén pour l'assassinat de l'archiduc-héritier et d it sa femme, ils trouvent donc une sorte de con 3- solation dans la disparition des chances d 1, conflits intérieurs qu'eût fefit fatalement naîtr lt l'avènement du malheureux prince. [s Le nouvel héritier du trône, l'archiduc Char les-François-.Ioseph, âgé de vingt-sept ans, es le neveu de l'archiduc François-Ferdinand, as sassiné hier. Il est le fils aîné de feu l'archidu " Othon et de l'archidurhesse Marie-Joseph, sœu e du roi de Saxe. Il a épousé, comme nou >S l'avons dit hier, la princesse Zita de Bourboi de Parme. e Le mariage eut pour cadre le château d< !S Schwarzau, résidence de la duchesse de Parme q Ce château du dix-huitième siècle autrichien j_ ancien rendez-vous de chasse de l'impératric g Marie-Thérèse, avait été acheté par le duc d> , Parme, qui tenait à se rapprocher de Frohs : dorf où le ramenaient tant de souvenirs de soi l~ oncle, le comte de Chambord. L'empereui e François-Joseph assista au mariage de son pe 6 tit-neveu. )- L'archiduc Charles, sans espérer ceindre d< e sitôt la couronne des Habsbourg, n'avait pa > été sans envisager cette éventualité en raisoi a du mariage morganatique de l'archiduc Fran e cois-Ferdinand. Brillant cavalier, lieutenant-co lonel d'infanterie, officier amoureux de soi . métier, l'archiduc parle couramment plusieur langues étrangères. 11 La tradition, dans la famille impériale, es u qu'à dix-sept ans, les princes entrent dans l'ar mée. A l'automne de 1905, l'archiduc Charles d François-Joseph devint lieutenant au septièm* i- dragons, qui tient garnison à Brandeis, e e Bohême. Le professeur Braf, l'historien tch< e que bien connu qui fut ensuite ministre d î, l'agriculture, lui enseigna l'économie politiqu s et les finances ; le professeur Allrich et le prt e l'esseur Pfaft, le droit administratif, constiti s tionnel et civil. a L'archiduchesse Zita, sa femme, est un de i- nombreux enfants du duc Robert de Parmi ii décédé le 16 novembre 1907, à Viareggio. Eli s est née, le 9 mai 1892, au château de Pianori e Le duc Robert de Parme était le »neveu d e comte de Chambord et son seul héritier. L i mère du duc Robert de Parme était, en effe la sœur du comte de Chambord. Le comte J é Chambord, fils du duc de Berry et petit-fil t de Charles X, fut exilé en 1830, et se retira a c château de Frohsdorf, en Autriche, où il moi e rut sans postérité en 1883, laissant tous se n biens au duc Robert de Parme. L'archidi chèsse héritière d'Autriche-Hongrie est donc 1 ij descendante directe de Charels X, c'est-à-dir que sa grand'mère était la petite-fille de Chai les X. La mère de l'archiduchesse héritièr j Zita est une princesse de Bragance. La jeun e princesse Zita, après ses premières études che i. les visitandines, se rendit, conimè toutes se 1 sœurs chez les bénédictines de Solesmes, ex t lées à Ryde, dans l'île de Wight, pour y ache t ver son éducation. En cette abbaye, sa sœu t aînée, la princesse Adélaïde, religieuse sou a le nom de Marie Benedicta, prononcera se grands vœux la semaine prochaine. L'archiduc Charles - François-Joseph, déj père d'un jeune fils, et son épouse sont univei sellement aimés dans les deux moitiés de 1. s monarchie. L'empereur-roi avait pour eux un s prédilection intime que les convenances polit; ques lui interdisaient de marquer. Il va désoi mais concentrer sur cet auguste couple soi t, affection et ses soins, e *** t De Serajevo, le 29 juin : Voici quelques détails complémentaires av t thentiques au sujet de l'attentat : t Le meurtrier a tiré de tout près ce qui expli s que que les deux coujjs de feu aient ains porté. Bien que le gouverneur de Bosnie-Hei zégovine eut la conviction qu'il n'arriverai ® plus rien, il ne voulut à aucun prix continue 5 la promenade dans la ville en automobile, e t il venait d'ordonner au chauffeur de se dirige vers le konak. La duchesse s'était affaissé contre le bras droit de son époux. Le gouvei neur crut qu'elle s'était évanouie à la suite d la commotion nerveuse. Le fait que l'archidu et la duchesse échangèrent quelques paroles : voix basse le confirma dans cette opinion C'est seulement lorsqu'il se retourna de non veau vers eux, — car il lui fallait donner de indications au chauffeur qui ne connaissait pa t la ville, — qu'il remarqua du sang dans t bouche ouverte de l'archiduc, resté assis. Lors . que l'auto s'arrêta devant le konak, la du ] cliesse était tout à fait sans connaissance. -\i 3 moment où on la retira de la voiture, le corp 2 de l'archiduc s'affaissa complètement. Les mé 3 decins arrivèrent immédiatement, mais tou était inutile. L'archiduc succomba au bout d'ui 3 quart d'heure environ, et la duchesse mouru 3 quelques minutes après sans avoir repris con t naissance. Outre les deux individus auteurs de l'atten r tat, des personnes suspectes de complicité avei i eux ont été arrêtées peu après. L'enquête fait» jusqu'ici a démontré que les deux auteurs de attentats étaient des ressortissants du pays, di confession serbe-orthodoxe. Cabrinovitch < avoué avoir été récemment à Belgrade, où i a reçu des bombes en vue d'un attentat contri 5 l'archiduc. Le deuxième criminel a avoué qui s depuis son retour de Belgrade, il eu le desseii de tuer à coups de feu un personnage hau j placé pour venger ainsi la nation serbe d'uni prétendue oppression. Pour mettre son attenta à exécution, il s'était placé entre deux étu diants connus de lui, qu'il savait n'être pa suspects. Il ne connaissait rien de l'attenta perpétré par Cabrinovitch. Il aurait été sur t pris par l'attentat au moyen d'une bombe et 3 par suite, ne se trouva pas prêt à tirer lorsqui l'archiduc passa la première fois devant lui. ^ Les cercles dirigeants sont convaincus qu des Bosniaques ne se seraient jamais livrés ; pareil attentat, s'ils n'avaient pas été depui quelque temps, chose bien connue dans la pu t pulation serbe-orthodoxe loyaliste, l'objet di très vives excitations venant de l'étranger, ex > citations qui produisaient surtout leur effet né r faste parmi les jeunes gens socialistes de écoles secondaires de confession serbe-ortho 5 doxe. i Les manifestants que la police et les troupe; s dispersaient au cours de la matinée se réunis saient sans cesse sur d'autres points de la villi et la population s'était, jointe à eux. Ces mani [ festations prenaient un caractère de plus ei ^ plus menaçant. Les magasins serbes étaien pris d'assaut et pillés. Vu le caractère inquié tant de ces manifestations et la surexcitatior i croissante de la population l'état de siège a éti proclamé et annoncé à trois heures de l'après midi par des roulements de tambour et pa: affiches. Tous les points de la ville sont occu j pés militairement. 5 Deux: bombes ont été lancées aujourd'hu 1 sans causer de grands dommages. Une seuli personne a été légèrement blessée. Les auteur; - de ces attentats n'ont, pu être découverts. Or i suppose que ce sont des complices des auteur; 5 de l'attentat d'hier. Le calme le plus comple règne maintenant en ville. 1 Les corps de l'archiduc et de la duchesse on reçu cet après-midi la bénédiction. Ils ont éti transportés ensuite à la gare pour être rame î nés à Vienne. il f-e président de la diète a adressé au peupl un appel'dans lequel il exprime sa ferme con j. viction que le peuple de Bosnie-Herzégovine s 11 groupera résolument autour du trône du sou n verain, qu'il est prêt à faire tous les sacrifice i- pour la prospérité et le bonheur de la maisoi . des Habsbourg, qu'il condamne unanimemen j ce crime horrible, qu'il stigmatise les agita leurs sans scrupules et les vils corrupteurs d' U jeunes gens sans expérience. Le président «le •e mande au peuple de témoigner son attache [. ment et sa fidélité inébranlables à la maisoi d'Autriche-Hongrie, d'étouffer dans son gerin. l" toute entreprise audacieuse qui pourrait résul ! ter de pareils crimes. Il adjure les parents di ^ protéger leurs enfants contre des agitateur £ dénués de principes qui empoisonnent leur j. fils avec des idées anarchistes. *** ^ De Vienne, le 29 juin : ^ On dit que les épouilles mortelles de l'ai chiduc et de la duchesse arriveront ;i Vienn li le 2 juillet au soir. Les obsèques solennelle auraient lieu le vendredi et l'office, divin se , rait très vraisemblablement célébré le sn 11 inedi. L'empereur d'Allemagne, les rois de Saxe e de Bavière et probablement le duc d'Aost asssiteront aux obsèques. I.es bruits répandus à l'étranger concernai) la mort de l'empereur sont dénués de fonde ment. *** De Belgrade, le 29 juin : Prinzip et Cabrinovitch séjournèrent ènsem ble à Belgrade, où ils passaient pour des ca marades' inséparables Prinzip avait suivi pen darit quatre années les cours d'une école se condaire Serajevo ; puis il était parti pou u Belgrade, d'où il était reparti pour Serajevo ;- il y a trois semaines. - • ® Le bureau de la presse publiera aujourd'hu un communiqué de sympathie pour la don leur de l'empereur et du peuple de la monar i- chie voisine. L'officieuse Samouprava publier; un article dans le même sens. Le roi, 1< s prince héritier et le gouvernement ont envoyi i, des télégrammes de condoléances. ^ Samaprouva condamne l'attentat de Serajevt commis par un adolescent d'une mentalité ma 11 ladive, inconscient de la portée de son acte 1 L'article se termine par des condoléances en vers le souverain et le peuple austro-hongrois e *** s De Bucarest, le 29 juin : i Le congrès de la Ligue roumaine du progrè; et de la civilisation a voté une résolution con s statant que les persécutions contre les Rou mains en territoire hongrois se poursiviren l'an dernier avec une violence croissante. La ligue exprime son admiration pour 1< mépris avec lequel les Roumains de Hongrie accueillent les persécutions et l'optimisme ave< e lequel ils envisagent l'avenir. e M. Brada no, président du conseil, exprime z à la chambre sa profonde indignation et s? s douleur de l'attentat de Sérajevo. La monar chie voisine perd un homme sur lequel s( portaient les légitimes espérances de ce granc r empire. Les Roumains ne peuvent pas oubliei s la cordiale et inaltérable amitié que l'archi s duc n'a cessé de témoigner à la Roumanie ei ils conserveront pieusement son souvenir. Le président de la chambre a déclaré que l'as sembéle s'associe aux sentiments de M. Rra cia'no, puis la séance a été levée en signe de deuil. Le sénat fit une manifestation sem blable. **♦ De Rome, le 29 juin : Le marquis di San Giulano annonce à la chambre la mort de l'archiduc François-Ferdi nand et de la duchesse de Hohenberg et dé clare que le peuple italien, dont le cœur bai toujours pour tout malheur humain, compatil avec le sentiment d'un ami et d'un allié è la douleur du peuple austro-hongrois. Le pré sident, M. Carcano, s'associe aux paroles di: marquis di San Giuliano et envoye son expres sion cordiale de solidarité dans la douleur â l'auguste empereur, à la chambre de Vienne ei à celle de Budapesth Au sénat, le marquis di San Giuliano et le président ont également prononcé, à l'occasion de la mort de l'archiduc et de la duchesse, des allocutions que tous les sénateurs onl écouté debout. La presse continue à consacrer la plus grande partie de ses colonnes à la tragédie de Serajevo. L'émotion persiste parmi toutes les classes de la population. Tous les journaux s'expriment avec une profonde et respecteusc sympathie pour l'empereur et pour les victimes illustres du drame.Ils rendent hommage aux hautes qualités de l'archiduc Charles-François et de l'archiduchesse Zita. Us relèvent que cette dernière est une noble fille de l'Italie. *** De Berlin, le 29 juin : Les journaux commentent longuement les conséquences posibles de la disparition de l'archiduc François-Ferdinand. Les rapports austro-serbes, pour lesquels ils prévoient une non velle période de tension aiguë, leurs paraissent surtout inquiétants. Le Bfri.inkr Tagerlmt écrit : « L'Europe a maintenant à régler l'un des plus grands dangers qui la menacent, le mouvement pan serbe qui, dans l'esprit de ses promoteurs, ne peut se terminer que par une guerre européenne ». Quelques organes, tout en reconnaissant l'amitié de l'archiduc pour le kaiser et ses efforts pour accroître les forces militaires el navales de l'alliée danubienne, témoignent des craintes rétrospectives pour l'efficacité de l'appui que l'Allemagne aurait trouvé en lui. La Gazette de l'Allemagne du nord estime que le puissant et vénérable édifice de la monarchie austro-hongroise ne sera pas ébranlé par ce crime. L'empereur Guillaume se rendra à Vienne pour assister aux cérémonies des obsèques de l'archiduc héritier. *** De Saint-Pétersbourg, le 29 juin : A l'occasion de la mort de l'archiduc héritier François-Ferdinand et de la duchesse de Hohenberg l'empereur Nicolas a télégraphié ses condoléances à l'empereur François-Joseph. M. Sasonnoff a également envoyé une dépêche de condoléances au nom du gouvernement russe. *** De Constantinople, le 29 juin : Le sultan a adressé à l'empereur François-, Joseph le télégramme de condoléance sui-[ vant. : « Profondément ému du malheur qui i vient de frapper Votre Majesté et son empire, ; je vous prie de vouloir bien recevoir l'expression de mes plus sincères condoléances et de mes profonds sentiments de sympathie, et d'être convaincu de la part que je prends au deuil de l'Autriche-Hongrie ». *** i De Madrid, le 29 juin : - Tous les journaux déplorent, en termes in-; (lignés, l'attentat dé Serajevo et montrent une ' vive sympathie pour le vieil empereur autri-| chien si durement frappé par le sort. L'insurrection albanaise t Les enrôlements autrichiens Vienne, 29 juin. — Le Fremdenblatt déclare nhfiolnment. dénuée de fondement, l'informa tion d'après laquelle l'interdiction par les autorités des enrôlements pour l'Albanie aurait pour origine une influence extérieure et, en particulier, une démarche du représentant d'une puissance étrangère, i — La révolution mexicaine Carranza et Villa El Paso, 29 juin. — On dit que le général Villa est retourné à Torréon, et avec lui toute i l'armée, parce qu'il est à court de munitions. ? On prétend que le refroidissement des rapports entre Carranza et Villa causera l'abandon de ? la campagne. Carranza refuse, en effet, à Villa î de recevoir des munitions par Tampico, seul 5 port ouvert. La réponse de Carranza aux médiateurs Niagara-Falls, 29 juin. — On annonce que les médiateurs ont reçu des télégrammes des représentants des constitutionnalistes à Washington annonçant l'envoi de la réponse du général ' Carranza aux propositions qui lui ont été faites. Cette réponse est conçue dans un sens favorable. Les médiateurs l'attendent aujourd'hui. Us espèrent qu'elle apportera la nouvelle t que tous les généraux constitutionnalistes con-, sentent en même temps que le général Carranza, à envoyer des délégués pour conférer avec les représentants du général Huerta. Ces con i versations, toutes officieuses, n'auraient pas lieu avant une huitaine de jours dans une ville qui n'est pas encore désignée. Perspectives La Vera-Cruz, 29 juin. — Les réfugiés anglais venant de Mexico disent que d'ici huit à dix jours il y aura un soulèvement dans la • capitale. La situation du général Huerta est désespérée. Le général Huerta s'efforce de se maintenir au gouvernement jusqu'aux élections. Une fois son successeur nommé il abandonnera le pouvoir. Les colonies étrangères font des préparatifs pour le cas probable d'un soulèvement.La tension greco-turque Déclaration ministérielle Constantinople, 29 juin. — Le Sabah publie , une longue déclaration du ministre de l'intérieur dans laquelle il déclare qu'il n'a relevé aucune incitation du gouvernement grec pour i pousser les Grecs à émigrer. Le ministre est convaincu que le danger qui menaçait les relations gréco-turques a maintenant disparu par-•e que la réponse de la Grèce est conciliante. Dépêches télégraphiques lService de l'Agence HAVAS) Incendies à Londres Londres, 30 juin. — Trois incendies se sont produits cete nuit dans un quartier du sud de Londres. Les flammes ont bientôt atteint toute une série d'immeubles situés à peu de distance les uns des autres. On est parvenu à se rendre maître du fléau. Les dégâts sont évalués à 100,000 liv. sterl. On croit se trouver en présence d'un incendie provoqué par la malveillance. L'autonomie des ports français ii La loi française du 5 janvier 1912 n'a pas établi un régime d'autonomie absolue, mais un régime mixte qui s'en rapproche assez bien et qui, en assurant une plus rapide solution des affaires et une plus grande unité de vues et de direction dans la gestion de nos ports, paraît mieux approprié que l'organisation actuelle aux besoins nouveaux du commerce maritime moderne. Du texte de l'article premier de cette loi, il ressort que le régime nouveau n'est pas un régime général et impératif. 11 ne doit pas entrer en vigueur « ipso facto » et uniformément dans tous les ports ; il apparaît, au contraire, comme un régime facultatif et qui ne sera institué que là où l'opportunité en sera réellement. démontrée par l'expérience. En fait, avant longtemps les grands ports seuls l'adopteront : Marseille, Bordeaux, le Havre et peut-être Saint-Nazaire. Pour tous les autres, la situation reste à peu de chose près ce qu'elle est aujourd'hui. C'est le gouvernement, ou plutôt l'administration. et non la chambre de commerce qui décide de l'adoption du régime, après enquête établie en vertu d'une décision prise par le ministre des travaux publics sur l'avis conforme du ministre du commerce et du ministre des finances. Une notice arrêtée de concert par les trois ministres fait connaître : 1" les limites de la circonscription ; 2° la situation des travaux déjà autorisés et les mesures d'ordre administratif ou financier projetées pour en assurer l'exécution : 3" la consistance de l'outillage ; 4° la situation des emprunts contractés ; 5° le montant des frais annuels de contrôle ; 6° enfin tous les éléments de nature à faire apprécier les conséquences financières de l'institution du nouveau régime. Tout port dans lequel est institué le régime nouveau sera un établissement public, investi de la personnalité civile et soumis aux règles générales qui régissent la gestion des deniers publics. Comment sera composé le conseil d'administration du port? Il comprend quinze membres, savoir : 1° le président de la chambre de commerce ; 2° cinq membres désignés par la chambre de commerce. dont trois appartenant à la chambre et deux choisis dans son sein ou en dehors d'elle ; 3° un délégué du conseil général du département ; 4° un délégué du conseil municipal ; 5° cinq membres nommés par décret, dont deux sur la proposition du ministre des travaux publics, deux sur la proposition du ministre du commerce, un sur la proposition du ministre des finances ; 6° un membre appartenant à l'une des entreprises de transport desservant le port : 7° un ouvrier du port. Tous les intérêts locaux, régionaux, généraux ont leurs représentants et leurs défenseurs dans l'organe de gestion du port. La présidence est conférée de droit au président de la chambre de commerce ; un vice-président élu le seconde et au besoin le remplace. Le préfet et le sous-préfet ont eniiée au conseil avec voix consultative ; l'ingénieur en chef du port assiste aux séances du conseil ; de même les chefs de service v sont, convo qués quand l'ordre du jour intéresse C( service. Le conseil d'administration apparaî comme l'organe de gestion des intérêt: du port : c'est à lui qu'appartient l'initia tive des mesures à prendre et lui seul es investi du pouvoir de décision en ce qu concerne les travaux, l'outillage, le bud get, le domaine, etc. L'administratior d'un port autonome est donc essentielle ment une administration collective. Il existe toutefois des restrictions à se: pouvoirs : les délibérations du conseil nt sont pas toujours exécutoires dès l'instan où elles ont été prises : un certain nom bre d'entre elles, et des plus importan tes, sont soumises à l'approbation dt l'administration. En somme, les pouvoir: du conseil d'administration sont beau coup plus étendus que ceux d'un consei municipal, sans avoir cependant la géné ralité de ceux qui sont conférés à ur conseil général. Les délibérations sont ainsi divisibles d'après leur objet, en : délibérations dé finitives, délibérations soumises à appro bation, simples avis. Les premières con cernent l'entretien du port et de ses ac cès ; les travaux d'amélioration de ce: derniers, n'entraînant aucune modifica tion essentielle dans les ouvrages exis tants et effectués sans le concours finan cier de l'Etat ; l'installation et l'adminis tration de l'outillage, la surveillance di l'établissement et de l'exploitation de: voies ferrées, des quais, etc., et, éven tuellement, l'établissement et l'exploita lion des dites voies sous réserve du con trôle de l'Etat ; l'organisation des secour: contre l'incendie, ainsi que des service: d'éclairage, de distribution d'eau, de foi-ce ou de lumière pour tout ce qui n'in combe pas à l'administration municipal* ou à celle des phares ; participation au> services de la sécurité, de la propreté, d< l'a police et de la surveillance des quais etc. ; enfin, la modification et l'affecta tion des péages locaux temporaires ; 1e passation de baux de moins de dix-huii ans. Tout ce qui est en dehors de ces divers points n'est exécutoire que lorsque les délibérations ont été sanctionnées pai l'autorité supérieure. L'article 6 de la loi confère en principe au conseil d'administration le pouvoir dt nommer à tous les emplois du service du port, sauf pour lui à se conformer ans lois et règlements spéciaux à certaines catégories d'agents. Toutefois l'ingénieur en chef, les ingénieurs, conducteurs et commis chargés des travaux dt port seront pris dans le personnel dt ministère des travaux publics et nommés par le ministre. Cette exception, surtout celle qui intéresse l'ingénieur en chef, nous paraîl dans la pratique comme la négation même de l'autonomie accordée au port. Pour la faire admettre, l'administration a fait ressortir que l'ingénieur en chef a pour mission d'assurer, dans les limites de sa compétence, l'exécution des décisions prises par le conseil d'administration. En fait, sa situation vis-à-vis du conseil a beaucoup d'analogies avec celle du préfet vis-à-vis du conseil général dans les départements et son rôle sera autrement actif et autrement important que celui du président du conseil d'administration dont les fonctions se réduisent à contrôler les agents et les affaires et à surveiller l'exécution des décisions du conseil. (A suivre.) J. T. LA REPRISE DES DARSES Les négociations entre la ville et le gouvernement se poursuivent, on le sait, au sujet de la reprise des nouvelles darses. Deux points importants avaient arrêtés jusqu'ici ces pourparlers. Le premier, c'était la répartition des terrains expropriés ; le second, l'écluse du Kruissclians. Après de longues discussions dont quelques échos seulement ont été connus du public — exactement ce qu'il était nécessaire qu'il connût — deux fonctionnaires ont été chargés d'examiner ensemble la question. C'étaient : d'une part M. Gyselinck, directeur du service des propriétés communales ; d'autre part, M. Strycker, président de la commission d'expropriation de l'Etat. Une entente est survenue tout récemment entre ces deux négociateurs en ce qui concerne la question des terrains. Ces messieurs ont envoyé leur rapport à leurs administrations respectives. Mais reste à savoir si le gouvernement et la ville d'Anvers se rallieront à la manière de voir et aux conclusions des deux honorables fonctionnaires- C'est ce que l'on saura probablement demain.Une délégation du collège s'est rendue, en effet, aujourd'hui, à Bruxelles, et a eu uno entrevue avec messieurs les ministres Helleputte et Van de Vyvere. Les délégués et les ministres examineront en même temps la question de l'écluse du Kruisschans, au sujet de laquelle les pourparlers ne sont pas en aussi bonne voie. MM. les ingénieurs De Winter, directeur du service des travaux maritimes, et Zanen, directeur du service spécial de l'Escaut maritime, furent chargés d'examiner la question de l'ensablement de l'écluse du Kruisschans. Ces deux fonctionnaires ont fait à ce sujet un voyage d'études en Allemagne. Et le rapport qu'ils viennent de faire parvenir constate leur désaccord formel. M. l'ingénieur De Winter. qui de tous temps a combattu le projet de l'écluse du Kruisschans, au sein de la commission consultative, où il représentait la ville, maintient son opposition. Le large chenal projeté s'ensablera dans de très fortes proportions. Mais, comme les choses en sont arrivées à ce point que l'on pourrait difficilement encore arrêter le travail et remettre tout le projet en discussion, il est probable que le collège se bornera à demander au gouvernement d'intervenir dans les frais des dragages. Snnhn.it.nns rnip l'nn nni^cp «p mot.tro

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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