De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland

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s.n. 1918, 31 August. De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h98z893n8h/
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Le Socialiste Belge Hebdomadaire de l'Union des Travailleurs Belles en Hollande et de la Centrale Syndicale Belge Prix de l'abonnement en Hollande : 90 cents par trimestre. - Rédaction £ Administration : H. LONGVILLE, Rembrandtstraat 316, LA HAYE. • Prix de l'abonnement pour l'Etranger : 1.50 florin par trimestr* A BAS LA RÉPUBLIQUE! Puis M. Malvy descend sur le quai. Ici un service d'ordre, d'une sévérité imbécile, arrête amis et journalistes. Et tout de même, devant le wagon, se forme un groupe d'où, au moment où le train s'ebranle, s'échappent ces cris : Au revoir ! A bientôt! Vive Malvy! Vive la République. Deux officiers, à une portière, crient alors : A bas la République! L'Humanité 11-8-18. A bas la République ! disent ces deux officiers, représentants autorisés de la réaction et piliers du militarisme .dans le cadre de la monarchie^ A bas la république! crient ces messieurs de l'Action française, persuadés de faire triompher la monarchie sur la république en profitant de la situation créée par la guerre. A bas la République ! pensa le fameux Daudet, lorsqu'il accusa Malvy de haute-trahison ; accusation qui a" été declarée fausse par la Haute-Cour. Le procès Malvy ne visait pas la personne Malvy, ni le ministre Malvy, mais il était un procès purement politique, avec, comme arrière pensée le cri d'A bas la République. Les monarchistes et bonapartistes français ont voulu discréditer la form.e républicaine de l'Etat aux yeux de l'opinion publique pour pouvoir plus facilement faire leur révolution monarchiste au moment le plus propice. Nous avons déjà indiqué dans cet organe les dangers que court la France républicaine, à cause cette fois-ci de l'ennemi réactionnaire du dedans. * Daudet a mis le feu aux poudres et comme par enchantement le peuple français est prêt à résister et à combattre ce danger intérieur. La classe ouvrière française — les syndicats et le parti socialiste — se trouve comme un seul homme derrière la personne de Malvy, qui est pour le moment la personnification vivante de la Répupli-q8£, contre Daudet, qui est l'incarnation de'la France réactionnaire pour défendre, par la force s'il le faut, la forme d'état la plus développée : la République. Malvy n'a pas trahi la République, parce que Malvy est un républicain sincère. Mais comment qualifier l'actede Daudet, qui a préparé un attentat à la République française, pendant que cette république se bat à vie ou à mort? L'innocence de Malvy dans cette affaire de haute trahison envers la République entraîne la condamnation de Daudet par la défaite de la réaction. La République et sauvée! Vive la République française! * * • Un officier est un fonctionnaire de l'Etat,- qui a juré fidélité à la forme politique de gouvernement de son pays Un officier français a donc juré obéissance et fidélité â la forme républicaine de l'Etat. Deux officiers français se permettent d'injurier publiquement la République en s'écriant: A bas la République! Que fait le premier-ministre de la République, M. Clémenceau, contre ces deux parjures? Rien du tout. Les leaders et hommes de confiance de la classe ouvrière, par ordre ou avec l'approbation de ce même M. Clémenceau, sont poursuivis, persécutés, emprisonnés, traînés devant les tribunaux et condamnés, pour une soi-disante propagande défaitiste, tandis que, contrairement à la politique réactionnaire de Clémenceau, ils ne visent que les plus hauts intérêts et aspirations du peuple français en particulier et de l'humanité entière en général. Les ennemis de la République française, officiers au service de cette république, ne sont pas inquiétés par Clémenceau, parce que, malgré la forme de l'Etat, ils soutiennent avec Clemenceau la réaction contre la démocratie. Car le procès-Malvy était non seulement un procès de tendence politique, mais aussi un procès de tendence sociale. Malvy a été acquitté pour haute-trahi-son envers la République, mais il a été condamné à cause de sa politique de conciliation et de complaisance envers le aspirations de la classe ouvrière française.Cela était trop fort pour la bourgeoisie capitaliste française, tant républicaine que monarchiste: le gouvernement français est son gouvernement, pensa-t-elle, et un ministre qui a le courage d'écouter la classe ouvrière trahit les intérêts capitalistes ; une telle trahision doit être punie. Le sénat français a donc condamné Malvy non pas comme traître â la République, mais pour sa politique de concorde sociale, dont les financiers et autres profiteurs français de la guerre sont les ennemis jurés. Voilà donc la signification de la tendence sociale du procès Malvy. L'arrêt qui vise Malvy est un soufflet direct au visage du prolétariat français et Clémenceau a une fois de plus démontré son animosité politique envers le prolétariat moderne organisé. De même que l'attentat de Daudet contre la République a échoué, de même l'attentat de Clémenceau et Cie contre les droits et la liberté de la classe ouvrière française échouera. Quand nous disons plus haut: Vive la République française, nous y" ajoutons avec autant de conviction : Camarades français! Haut les cœurs! La lutte est engagée contre l'ennemi du dedans comme contre celui du dehors! Votre lutte est la nôtre ! Nous com-battrons ensemble pour vaincre ensern-ble ou pour... succomber ensemble. Mais nous lutterons ensemble contre l'enne» mi commun du dedans comme contre celui du dehors, sous la devise de la solidarité internationale. Vive nos frères français, la classe ouvrière française!! Le Crime de M. ÎVïaSvy. Après la plaidoirie de son avocat, le président demande à M. Malvy s'il a quelque chose à ajouter pour sa défense. Alors M. Malvy se lève et, dans un grand silence, prononce e. a. les paroles suivantes : - Après l'éloquente plaidoirie de mon éminent défenseur, je n'aurais rien à dire si je n'étais invinciblement poussé à vous crier tout ce que je ressens à la minute même où vous allez disposer de mon honneur. Pendant 42 mois j'ai dirigé le ministère de l'Iotérieur et en plein accord avec les gouvernements dont j'ai fait partie j'y ai pratiqué une politique qui fut celle de la plus grande confiance à la classe ouvrière. Plus modérée, plus étroite, plus restreinte avant la guerre, je l'ai poussée plus loin le jour où l'agresseur mit le pied gur notre territoire, avec le sentiment profond qui'l ne fallait pas dissocier de la nation une parcelle de la nation, et que c'était là le seul moyen de grouper toutes let forces du pays en présence d'un ennemi qui pensait que notre faiblesse tiendrait en partie à nos divisions. Oui, ce jour-là, j'ai fait pleine confiance à la classe ouvrière et aussi bien pour assurer son bien-être que pour prévenir ou concilier des conflicts sociaux à l'heure ou les difficultés de l'existence pouvaient exaspérer les esprits, je suis rentré en rapport aveo ses représentant* autorisés. Oui, j'ai composé avec certains hommes qui se trouvaient en marge des organisations légales, mais qui avaient de l'autorité et de l'influence dans certains milieux effervescents de Paris et cela dans l'intérêt public, pour éviter tout trouble et tout incident. Oui, j'ai recommandé à des services de police ou de Sûreté générale qui souvent n'ont jamais vu que l'acte répressif en lui-même sans en apercevoir les conséquences, la plus grande prudence et la plus grande circonspection lorsqu'il s'agissait de mesures qui pouvaient éveiller et mettre en mouvement la solidarité ouvrière. Oui, j'ai pensé que le bénéfice que je pouvais retirer de certaines perquisitions au siège de ces organisations ouvrières ne valait pas les graves inconvénients qu'entraînerait un acte -qui grouperait majorité et minorité dans une protestation unanime contre le gouvernement. Oui, j'ai fait tout cela, mais je l'ai fait dans l'intérêt de la Patrie ! Avant son départ pour l'exil M. Malvy a adressé une lettre au président de la Chambre des députés, dans laquelle on lit: Je quitte la France, mais en criant bien haut que je n'accepte pas, que je n'accepterai jamais cet arrêt politique qui frappe une politique. Mon véritable crime date du mois de mai 1917; la campagne organisée contre moi a pris naissance du jour où je suis intervenu comme arbitre dans ces grèves parisiennes que le Ministère public affecta d'abfcodonner dans son dernier réquisitoire après m'avoir accusé de les avoir provoquées. De là datent les rancunes auxquelles la calomnie devait bientôt offrir un prétexte et un cadre. Mon véritable crime, aux yeux d'adversaires pour qui l'union sacrée n'était plus qu'un souvenir, avait été d'obliger des patrons insuffisamment perspicaces et prévoyants à reconnaître les légitimes revendications de leurs ouvriers ou de leur personnel et de les mettre en présence des représentants de ces organisations syndicales qu'ils avaient toujours dédaignées ! A cette politique d'union nationale, de confiance démocratique, je reste inébranlablement fidèle, convaincu qu'elle était et reste seule capable de maintenir la paix sociale que je suis heureux d'avoir pu assurer sans trouble et sans incident pendant les quarante-deux mois de mon ministère. Cette paix sociale, elle est la condition indispensable de la' victoire. J'aime trop mon pays pour rien faire aujourd'hui qui puisse la troubler. La France au-dessus de tout! Je pars donc, le cœur meurtri par l'injustice, mais fort de ma conscience, fort aussi des témoignages de sympathie, de confiance, de solidarité démocratique que me viennent de tous côtés, mais surtout de» organisations républicaines et ouvrières. » Le triomphe des monarchistes contre Malvy soulève en France une vive protestation. Toute la France républicaine se lève pour demarder justice contre cette exécution politique. Après la C.G.T. dont nous avons puolié la protestation dans notre dernier no., la Ligue des Droits de l'Homme, cette conscience de la démocratie française, proteste énergi-quement : La Ligue des Droits de l'Homme déclare hardiment qu'elle refuse de s'incliner devant un pareil jugement qui viole les lois et outrage le droit. La Jjigue prend l'engagement dè travailler à faire redresser dans le plus bref délai cet arrêt injuste et illégal. La Ligue interviendra auprès de la Chambre. Elle saisira l'opinion publique, juge suprême. Elle convie tous les groupes républicains et tous les bons citoyens à s'élever de même contre cette monstrueuse iniquité. La «Coalition républicaine" s'élève aussi contre un jugement où elle voit le triomphe de la réaction : Ils ont livré la République à la réaction royaliste et cléricale triomphante. Ils se sont proclamés souverains, et mis au-dessus des lois. Le devoir des réfiiblicains est de se dresser contre ce coup de force inouï qui ouvre la voie à toutes les illégalités et supprime toutes les garanties de justice que symbolise la République. Un innocent a été condamné! Sans défaillances, les républicains lutteront contre le crime, pour la justic-1 Les sénateurs de eux-mêmes lancent une protestation contre l'illégalité monstrueuse commise par la majorité de la Cour de Justice qui, en sortant du cadre judiciaire où elle était tenue de se mouvoir et en se déclarant souveraine, s'est placée au-dessus de la loi, hors la loi. D'autre part 210 députés ont adressé une interpellation urgente au gouvernement au sujet de la condamnation de M. Malvy. La classe ouvrière organisée vote continuellement des ordres du jour de protestation quant à l'arrêt de la Haute-Cour.Les ouvrier* diamantaires de Paris, réunis en assemblée générale; S'élèvent unanimement contre le verdict d'injustice rendu par la Haute-Cour qui s'est arrogé un droit nouveau, se plaçant ainsi au-dessus de la Constitution même ; Déclarent se solidariser entièrement avec la G.G.T. dans la protestation qu'elle a formulée à ce sujet ainsi que pour l'action qu'elle mènera afin que la véritable justice soit rendue désormais dans notre démocratie. Les ouvriers et ouvrières de la fourrure confection, réunis en assemblée extraordinaire à la Bourse du Travail; Constatent que le verdict de la Haute-Cour, dépassant la personnalité de M. Malvy, condamne une politique de confiance relative en la classe ouvrière; Approuvent dans tous ses termes la déclaration du Bureau confédéral. — Les ouvriers mineurs de Saint* Etienne ont voté l'ordre du jour suivant : .,.Constatant que le jugement rendu contre M. Malvy est dirigé contre la classe ouvrière et la politique de M. Malvy, qui lui a fait confiance, les mineurs protestent énergiquement contre ce jugement inique et rendu par la majorité de la Haute-Cour érigée en dictature." Ce jugement, ajoute l'ordre du jour, a été arraché à la Cour de Justice par les camelots du roi. Eet les mineurs de Saint-Etienne se déclarent ..solidaires de l'ancien ministre et lui envoient toute leur sympathie". Le Parti Socialiste français, comme la Confédération générale du Travail, comme les organisations syndicales de la classe ouvrière, élève sa protestation contre l'inique arrêt prononcé par la Haute-Cour contre M. Malvy. Voici les passages les plus essentiels de cette protestation : Le Parti Socialiste juge qu'un tel résultat ne s'expliquerait pas s'il n'apparaissait que la Haute-Cour s'est souvenue des opinions sociales du Sénat qui, depuis des années, a marqué sa résistance à toutes les lois ouvrières et qui même pendant la guerre, dans ses séances secrètes ou. publiques, a poursuivi sur ce point une politique «n •ontradi«tion areo l'intérêt le plus évident de la nation. La Haute-Ciur a voulu atteindre le ministre auquel on a reproché une politique de confiance à l'égard des organisations prolétariennes et qui a assuré la solution heureuse de conflits où les intérêts égoïstes de certains capitalistes ont joué le rôle principal. Le Parti Socialiste, en oe qui le concerne, compte sur ses élus pour développer à la tribune du Parlement et devant le pays les raisons de sa prptestation. Il affirme sa volonté de dénoncer' les effets d'une politique dont la 'Défense Nationale elle-même aurait à souffrir puisqu'elle aggrave le conflit naturel ou normal des classes. Il invite ceux qui ont souci des institutions républicaines, de leur développement dans la justice et le droit, à les défendre avec lui contre les défaillance^ de certains partis dans la République, et contre les attaques sournoises d'une réaction qui se couvre sans scrupules du bénéfice de l'union sacrée. La Commission administrative permanente du Parti socialiste. LE VERDICT DU SÉNAT. Quand Jouhaux vint à la Haute-Cour, quand il évoqua devant les sénateurs attentifs et étonnés le chair et noble programme d'après-guerre, maximum de production dans le minimum de temps pour le maximum de salaire, il sembla à beaucoup qu'une heure nouvelle avait sonné. Pourquoi faut-il qu'au moment même, où les victoires de nos armées réveillent toutes les espérances, de nouvelles dificultés soient sottement et artificiellement créées? Les mois d'hiver peuvent être féconds en péripéties. N'eut-il pas mieux valu, pour l'intérêt général du pays, tenir toutes ses forces unies en pleine confiance? ALBERT THOMAS. Par la faute de Daudet et de ses acolytes, la France, oomme au temps de l'affaire Dreyfus, est déchirée par les luttes politiques intérieures ... Clémenceau fait la guerre !... * • • L'humanité nouvelle ne sera riche et vivante que si l'originalié de chaque peuple se prolonge dans l'harmonie totale, et si toutes les patries vibrent à la lyre humaine. JEAN JAURÈS. Rubrique Internationale. LE .SOCIALISTE BELGE" ET LE „V0RWARTS". Dans son numéro du 18 août dr., le „Vorwàrts" publie un article contre le .Socialiste Belge". Le „Vorwarts" n'est pas tout à fait à son aise ; il prend un air scandalisé. Nous sommes très satisfaits, au contraire, parce que le „Vorwàrts" nous donne l'occasion de faire le procès de sa politique. En premier lieu nous voulons en finir avec un fait qui a son importance. Le „Vorwârts" prétend, que nous nous laissons entraîner par le parti allemand conduit par Haase, Ledebour, Bernstein, etc. Que le „Vorwârts" se le tienne pour dit, une fois pour toutes: Le „S. B." ne se laisse influencer par rien ni par personne. Le socialisme international est son guide unique. Et maintenant passons aux considérations défensives du „Vorwàrts": Il n'y a rien de plus facilet que de donner son adhésion aux principes de Wilson, d'autant plus que les hommes d'Etat allemands l'ont aussi déjà fait. Mais ces principes sont très sujets à commentaires, et une explication, permettant d'aplanir le chemin pour les buts impérialistes de l'Entente, nous répugne. Le .Socialiste Belge" ne voit pas et ne veut pas voir, qu'il y a une foule de buts impérialistes. Il accuse la social-démocratie allemande de favoriser l'impérialisme intérieur. Le .Socialiste Belge" ne veut pas fiuir la guerre avant que le militarisme allemand ne soit détruit; il ne semble pas en connaître d'autre et il prétend que, si l'Allemague ne se démocratise pas, la guerre doit être continuée, jusqu'à ce que l'Allemagne soit prête à accepter du dehors les conditions de la paix mondiale. Tandis que nous sommes pour une paix urgente sans annexions et pour la restauration complète de la Belgique, le „S. B." prêche la guerre jusqu' au bout. Les hommes d'Etat allemands se sont prononcés pour les principes de paix de Wilson! Comment? Avec quelles restrictions ? Qui est-ce qui fait la politique en Allemagne? Les hommes d'Etat et le Reichs-tag ? Non. La camarilla militaire de cour? Oui. A Brest-Litofsk c'était le général Hoffmann qui procéda et frappa sur la table au nom de la violence prussienne, non pour une paix d'après les vues de Wilson, mais pour une paix dictée par la camarilla militaire de la cour prussienae. i A Bucarest, c'eist la même chose qui s'y est passée. Les faits sont donc le pendant de ce que le .Vorwàrts" invoque pour sa défense. Que veut Wilson ? Société des Nations ! Arbitrage obli» gatoire! Désarmement! Droit des peuples da disposer d'eux mêmes ! Ce programme égalise la route pour les buts impérialistes de l'Entente, dit le .Vorwàrts". L'auteur de cet article, défensif doit s'être mal exprimé, et peut être intentionnellement. Le .Vorwàrts" n'est pas amateur du droit des peuples de disposer d'eux mêmes pour les nations opprimées- par l'Allemagne ; c'est là que la bât blesse. Au moins tous les socialistes devraient se déclarer d'accord avec les conditions principales de paix de Wilson. Nous posons donc la question : Le „Vorwarts" est-il disposé à accepter les conditions principales de paix de Wilson, éprouvées pour interprétation ultérieure aux principes fondamentaux du socialisme international ? Le .Vorwàrts" se trompe quand il dit que nous sommes aveuglés pour l'impérialisme de notre côté. Mais le .Vorwàrts" oublie d'y ajouter que dans les pays de , l'Europe Occidentale la démocratie, soutenue principalement par la classe ouvrière, représente un facteur politique, dont la force et l'influence seront décisives au moment venu. Rien de tout cela en Allemagne. La politique du .Vorwàrts" a été jusqu'ici la raison décisive, pour laquelle la classe ouvrière des pays de l'Entente a été contrainte de se placer derrière les gouvernements pour empêcher que les Ludendorff prussiens, munis de la .carte blanche" du .Vorwàrts"/ concluent à l'Ouest une second paix de Brest-Litofsk. Et maitenant nous allons parler de l'impérialisme dans le sein de la social-démocratie dépendante allemande; car ce n'est pas correcte que le .Vorwàrts" vient nous parler aujourd'hui d'une paix sans annexions et du rétablissement complet de la Belgique. Prenons quelques faits dans le gros tas pour prouver que ce que le .Vorwàrts" écrit maintenant, n'a pas toujours été l'avis du parti du .Vorwàrts" et ne l'est peut-être pas encore actuellement. Le problême belge est non seulement l'affaire des Belges. La liberté du peuple belge peut rester intacte, mais le pays à cause de sa situation géographique particulière la côte belge et sa signification stratégique — doit être pris en considération. Peut-on en vouloir à l'Allemagne, si elle veut •e soustraire à la double pression de l'Est et de l'Ouest?.... Du point de vue économique je conclus donc: réunion à notre .Hinterland" économique; réunion à l'Allemagne. Peuss, membre du Reichstag Si l'on réussit à assurer aux Flamands au moyen du traité de paix la possibilité d'assurer leur propre culture à base de leur propre langue, cela est-il de la subjugation? Scheidemann. A présent le drapeau allemand flotte sour la tour d'Anvers et, espérons-le, pour toujours. Organe du Syndicat allemand des ouvriers du transport. Les socialistes dépendants ont jusqu'ici pensé tout autrement au sujet de la Belgique que le .Vorwàrts" veut le foure croir. Nous ne savons pas s'il y a eu du changement. D'ailleurs, se poser en champion de la restauration de la Belgique n'est pas un mérite. L'Allemagne doit réparer envers notre pays, ce qu'elle nous a fait depuis le 4 août 1914, Y compris le dédommagement complet. Ceci est une condition „sine qua non". Continuons! Une guerre défensive ne se terminera pas en une guerre de conquête, quand on est vainqueur et que l'on gagne quelque chose. .Chemn. Volksstimme". Pour cela d'ailleurs, contre la prétention purement négative de ces oppositions (... . contre l'annexion), on a le droit de risquer la prétention, que l'on ne peut opposer rien de sérieux à des garanties territoriales indispensables de notre pays et même contre d'amples engagements économiques entre les Etats europeens. Sudekum. Si l'on doit réellement exiger la ligne du Narev pour assurer une meilleure défense de l'Allemagne personne en Allemagne ne s'y opposera. Landsberg, membre du Reichstag. .Contre l'oppression par des peuples étrangers", contre lesquels les social-démocrates doivent exiger des annexions en certaines circonstances. J. Meerfeld. Il nous serait très facile de compléter ces citations par des dizaines d'articles parus dans .Die Glocke", .Die Neue , Zeit", „I. K.", Sozialistische Monatshefte", DEUXIEME ANNEE No. 52. SAMEDI 31 AOUT 1918 LE NUMERO; CENTS ^ ' J Tirage de la semaine: 6500 Nos.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Rotterdam von 1916 bis 1918.

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