De legerbode

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s.n. 1916, 05 August. De legerbode. Konsultiert 24 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2z12n50b1r/
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5 Août 1 CM R NVi-m^rn ^OO LE COURRIER DE L'ARMÉE ?*^Bg§»sant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce"jocù^l(^^^4sUné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. A NOS SOLDATS ! 4 août 1914 ==4 août 1916 Dans l'histoire de cette guerre, les journées du 4 auAaoi\f 1914 demeureront à jamais mémorables. <5%i. alors, en effet, que nos soldats soutinrent le^^mcr choc des masses ennemies se ruant sur LiÉgfi, dans un délire d'orgueil et de meurtre. Et c'e&i^prs aussi que nos troupes, mai-gré la soudaineté de l&ttaque et malgré leur faiblesse, repoussèrent appui des forts de Liège les assauts multiphffijUa&g corps d'éli'e allemands, et jonchèrent le sol^J&e de milliers de cadavres ennemis. Le sanglant échec infligé à l'envahisseur couvrit de gloire le nom belge. Un tribut enthousiaste d'admiration et de reconnaissance monta vers nos magnifiques soldats qui, du premier coup, avaient détruit la légende de l'invincibilité allemande et bouleversé les plans orgueilleux de l'ennemi. L'immense service que les Belsres ont rendu À la cau«e des Alliés, par cette première résistance suivie de tant de luttes opiniâtres soutenues avec un courage toujours égal, restera inoubliable. E! notre \ armée appréciera hautement l'hommage que ui ^ adressetu. à l'occasion du deuxième anniversaire des héroïques journées de Liège. M. le baron de BroqueviUe. président du Conseil el ministre «le la guerre, et M. le baron Beyens, notre ministre 'les affaires étrangères et ancien ministre^de Bel,, v ae à i) >ia» ^ 'Fous me demandez un mot à propos du second anniversaire de Ventrée en guerre. Si je suis un apôtre de l'action, j'éprouve en ce moment une vive répugnance pour la parole. Mais comment refuser quelque chose au Courrier de notre armée ? Deux ans sont révolus depuis le jour où, pour le droit, la Belgique se dressa contre la force. Le 4 août 1914 ■' • Journée inoubliable, où tandis que déjà grondait le canon de l'envahisseur, le Roi, devant un Parlement frémissant de jierté patriotique. exprimait en un mâle langage la pensée de la Belgique groupée autour de son Souverain. En ces deux années de durs et rudes combats, l'armée, répondant à notre confiance, honora la Nation. * Toujours brave, toujours prêt au sacrifice, le troupier belge tient d'une main vaillante le drapeau qui porte dans ses plis le passé, le présent et l'avenir de la Patrie. C'est à l'armée, c'est à Albert Ier, qui personnifie sa bravoure et son endurance, que te pays devra son salut et sa gloire. Déjà l'heure approche où le sol patrial, cédé pied à pied, sera reconquis pour toujours, plus noble et plus que jamais cher à nos cœurs. Dans une superbe résistance morale, la Nation fait écho à la vaillance de ses Jils. Elle en est fière. elle les attend avec la certitude que chacun d'eux se croirait déshonoré s'il n'était pas décidé à mourir plutôt que de fléchir. A nos vaillants, tombés au champ d'honneur, vont notre admiration et notre gratitude. La Patrie reconnaissante se chargera de veiller sur ceux qui leur jurent chers. Aux braves qui, sans défaillance, préparent la libération par la victoire, nous apportons nos vœux les plus ardents. Ils combattent pour tout ce qu'ils aiment, pour tout ce que nous aimons. Et quand, couverts de la plus pure auréole de gloire, ils reprendront place au foyer aimé, chacun s'inclinant dira: « Honneur aux Héros ! Ils étaient de la glorieuse armée qui, à la Belgique, apporta honneur et résurrection. » Le 4 août à Berlin, le Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères expliquait l'injustifiable agression contre notre pays, en me disant qu'il était absolument nécessaire à l'armée aile mande de passer par la Belgique pour écraser plus rapidement la France et se retourner ensuite contre la Russie. Dans la pensée de M. von Jagow, cette guerre, préméditée par l'Allemagne, ne devait durer que quelques mois. Deux ans se sont écoulés et la troisième année de la lutte mondiale a commencé. La résistance des Belges, imprévue des Allemands, a contribué, la première, à retarder et à contenir le flot de l'invasion germanique. Aujourd'hui, l'Allemagne, assaillie sur tous les fronts, combat pour sa défense, pour obtenir une paix dont elle sera contrainte de subir les conditions. Les rêves orgueilleux de conquête se sont évanouis devant la réalité des pertes éprouvées, des souffrances endurées, de l'impuissance avérée d'une armée qui est assiégée à sot. tour dans ses tranchées. Les héroïques soldais de Liège, d'Anvers et de l Yser ont certes bien mérité de leurs compagnons d'armes des nations alliées. Mais le peuple belge leur vouera aussi une reconnaissance et une admiration éternelles. Sani eux, sans leur vaillance, sans leur sang largement répandu, la Belgique serait aujourd'hui la vassale méprisée de VAllemagne. La fière Belgique de demain leur devra son territoire libéré, son indépendance re onquise, son venir définit' -'s-ment assuré. S'ils ne sont pas au bout de leurs efforts et de leurs sacrifices, la récompense de tant d'épreuves, partagées par leurs frères du pays envahi, apparaît déjà comme une certitude sous le soleil sanglant des champs de bataille. Honneur aux victimes belges de cette, guerre gigantesque qui a retrempé l'âme de la nation ! Honneur aux héros obscurs, aux martyrs ignorés, aux soldats citoyens des différentes classes sociales, qui auront édifié par 'leur dévouement la grandeur future de la patrie l Baron Bf.yeîcs. Les Belges en Afrique Communiqué du Ministère des Colonies lu, 2 août 1916 Commsnî péril la canonnière " Graf-von-Gœlzan " Un télégramme du lieutenant-colonel Moulaért précise comme suit les circonstances dans lesquelles a péri la canonnière allemande Graf-von-Gdt-zen, dont il est question dans le communiqué d'hier : « Au cours d'une croisière sur la côte alleman-« de, la canonniàre belge Netta. commandée par le « lieutenant Lenaerts. a surpris, le 28 juillet, à 6 « heures du matin, la canonnière allemande Graf-« ron-Gôtzen débarquant des troupes. Le Netta a « immédiatement engagé l'action. Le Von-Gôtzen, « aprè£ avoir essayé vainement de s'échapper, « s'est fait sauter et a coulé en quinze minutes. Le « Netta a ensuite dispersé par son feu les troupes « ennemies et les porteurs qui venaient de débar-« quer. Nous ignorons si l'équipage du Von-« Gôtzen a pu être sauvé ; nous n'avons aucune « perte de notre côté. » Note. — On se souviendra que la canonnière Graf-von-Gôtzen était la plus grosse unité de la flottille allemande sur le lac Tanganika. La disparition de cette unité complète la destruction de la flottille ennemie, et assure détiriitivement aux alliés la maîtrise absolue du lac Tanganika et la liberté complète des mouvements de nos vapeurs sur le lac. Nouveaux succès Communiqué du 3 août 1916' L'aile droite des troupes belges, poursuivant sa - marche vers le Sud, a occupé Kigoma-Udjiji, le port allemand le plus important du lac Tanganika et point terminus de la voie ferrée de Dar-es-Sa-lam au lac Tanganika Aa seuil de la troisième Année DE GUERRE Les Alliés sont sûrs de vaincre Nous avons reproduit déjà l'admirable Ordre dn Jour lancé par le général Joffre aux héroïques soldats de France, au moment où a débuté la troisième année de guerre. Le Bulletin des Armées de la République a publié à cette même occasion une série de documents dans lesquels sont attestés l'inébranlable confiance des Alliés en l'issue victorieuse de la lutte entreprise et ieur résolution de conduire celle-ci jusqu'au bout. -Cito!.s quelques extraits de ces documents remarquables.Dans une lettre adressée aux soldats de la France, M. Poincaré, président de la République, écrit : « Votre patience, votre bravoure ont contenu pendant de longs mois la pression de l'armée allemande.« C'est vous qui avez permis à la France d'organiser son outillage, à la Belgique et à la Serbie de recon-' tuer leurs armées. « C vous qui avez donné à l'Angleterre le torr/ former ces admirables divisions qui se batîent actuellement à vos côtés. « C'est vous qui avez assuré à la Russie le moyen de se fournir de fusils et de canons. « Aujourd'hui, voyez ! « Les Alliés commencent à cueillir les fruits de votre persévérance. L'armée russe poursuit les Autrichiens en déroute. Les Allemands, attaqués à la fois sur les fronts d'Orient et d'Occident, engagent partoat leurs réserves. | « Les bataillons anglais, russes et français coo» ! pèrent à la libération de notre territoire. « Le ciel se découvre, le soleil se lève ! « La lutte, hélas ! n'est pas finie. Elle sera rude encore, et tous, tant que nous sommes, nous devons continuer à travailler-sans trêve, avec passion et ferveur. « Mais déjà, la supériorité des Alliés apparaît à tous les yeux. La balance du Destin eut de longues oscillations ; c'en est fait maintenant. Un plateau ne cesse plus de monter, l'autre descend, descend chargé d'un poids que rien n'allégera plus. « Gloire immortelle à Verdun, qui prépara l'action commune des Alliés. « Gloire à vous, mes amis, qui aurez sauvé la France et vengé le droit insulté ! » De M. Lloyd George, ministre de la guerre brl-» tannique : « Pendant que vous opposiez si héroïquement le rempart de vos lignes à la ruée de l'ennemi, l'empire britannique a pu assurer la liberté des océans et maintenir le blocus ; il a pu créer des armées puissantes et fabriquer des armes et des munitions en quantité telle que la provision des alliés dépasse enfin celle de l'envahisseur. « Nos armées nouvelles sont venues à la rescousse. à vos côtés. Avec vous, elles ont entamé une offensive qui se poursuivra sans trêve et sans relâche. Vous en connaissez les premiers résultats, vous savez désormais que les troupes britanniques rivalisent de vaillance et d'héroïsme avec vous tous, soldats éprouvés de la République. « Certes, nos ennemis multiplieront leursefforts de résistance et nous serions imprudents de mépriser les difficultés de la tâche. Mais les choses ont changé. Nous sommes parvenus a une phase nou- ' velle. C'est nous, maintenant, qui attaquons. Pendant deux ans de défensive nous avons empêché l'ennemi d'avancer, nous le forçons à présent à évacuer, pas à pas, les contrées qu'il a profanées et ravagées. « Les hommes braves ne se vantent pas à l'avance du succès qu'ils espèrent, mais plus que jamais vous combattrez avec la certitude que, si les alliés sont forts de leur droit, ils sont aussi forts par leur nombre, par l'accumulation de tout ce qui peut assurer la victoire du Droit. »

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel De legerbode gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Antwerpen von 1914 bis 1940.

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