INFORMATIONS BELGES, N° 826,"du 29 septembre 1918. jXX) L'AVIATION BELGE A L'ORDRE DU -JOUR DE LA MARINE FRANÇAISE.» L'escadrille belge des hydravions qui, en liaison avec les esoadrillea d'hydravions français fait drsnn le Nord, une chasse activ-j aux sous-marins allemands, vient d'être citée à l'ordre du jour de le, marine française, à propos d'une attaque couronnés de susaès d'un sous-ma-rin ennemi le 11 coût 1918, Cette citation vaut la croix de guerre française au s/lieutenant aviateur Tony Orta, un vieux et .remarquable p-ilote d'avant guerre qui, sous les ordres du Co-maandant de Buoger, parti-oipa avec une escadrille belge d ' hyrirnvic n s à la ooncuête de l'Est Africain Allemand (Lac Tangajayka) ; au sAieutonant Victor Loin (pilote), le sportsman belge qui fit triompher les couleurs belges, pour la nata-ti#n, 1'escrime et le patinage dans tous les pays d'Europe, au s/lieu-tenànt Jaf-ques Ochs (observateur), le tumultueux et spirituel peintre-•arioaturiste; a l'adjudant Haxime Robert6^ (observateur) ancien ca-. det du navire.Ecole- l'Avenir; et ru sergent pilote Fr ,ns ©rta. Les citations^ individuelles ^de ces speoialis'les de l'hydravk-*». tien rendent hommage à leurs; qualités de pilotes et d'observateurs, aux services nombreux qu'ils rendirent "en effectuant do nombreuses patrouilles contre sous-marins^dans les enux ennemies". L'amiral Ron.:.rch., le héros de Dixnudo, a épinglé en personne la croix de guerre sur la poitrine de ces officiers et s/officiers, au cours d'une simple et émouvante prise d'arm'es, devant un piquet de ^Lorieux fusiliors marins. * . ». ) t (xx) L'ALLEMAGNE CRAINT LA BELGIQUE D'APRES GUERRE.-Le Bruxellois (l0 septembre 1918) "quotidien impartial, indépendant et entièrement neutre dans tous les domaines" -c'oat à dire l'organe officieux cfe 'la "Ko romand ah tur" de la oapitale belge- oonsacfie un fond à ses "Quatre .ns d'existence;l. Il convient d'en signaler la fin, pluâ écoeurante que tout le reste mais où se réflètent aussi les craintes allemandes à 1.'.perspective de la lutte économique d'après-guerre: " La Belgique, champ^de bataille historique'des mondes latin et germanique, carrefour géographique et confluent économique de deux civilisations et de deux races, doit, pour obéir a ses destinées, demeurer le champ olos pacifique, 1' arènd acoessible à tous les peuples, -le marché ouvert a tous les transits commerciaux, idéologiques ou mtraux, le laboratoire social de l'Europe,^ le-refuge et l'asile de tous les prosorits, le foyer hospitalier où viendront s'asseoir, dans l'avenir comme dans le passé, tous les exilés que leur grande patrie aura comblés d'amertume et à qui notre aoeueil fraternel et pitoyable fera oublier leur détresse. Pour-les Belges, l'étranger vaincu par le sort ou viotime des partis, roste et sera toujours le pèlerin sacré qu'on salue, qu'on i..vitd a sa table, qu'on réconforte et qui s'il ne préféré vivre désormais et mourir parmi nous, s'en ira gardant à jamais au ooeur le^ souvenir attendri d'un_bon petit peupàe1-vaillant, oourageux, sincère, lr.;re et ami dévoué jusqu'au sacrifice de tout homme qui foule son sol et ne vieut ohez nous qu'avec des intentions* pures de toute menace pour l'avenir de notre chère patrie. "Puisse la Paix refleurir bientôt sur la terrel Attendue avec ferveur, elle .anéantira le frasas-'du canon et abolira sans retour la haine dans lescoeurs aigris et endoloris. "Des sillons où dorment les héros montera vors le ciel une suprême et ardente prière; les morts supplioront les vivants d'oublier, de pardonner, de.se tendre la main, de s'unir enfin dans une réoonaillation éternelle pour que jamais plus l'aurore sanglante qui, (e3pérons-le) va s'étei.dre, ne rougooio l'horizon."

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