Informations belges

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s.n. 1918, 06 November. Informations belges. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1g0ht2kg7r/
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N° KP.9 Ma 6 Novembre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx) — Les évacués français arrivent à la frontière hollando belge dans un état pitoyable.Les évacués des villes françaises du Nord arrivent dans un tel état de dénuement physique à la frontière hollandaise, que le Comité d'assistance s'est vu forcé de faire publier dans tous les journaux du pays, en caractères d'affiche, un appel dont ci-après une traduction : Assistance aux Réfugiés français et belges. BESOIN URGENT DE MÉDECINS, D'INFIRMIÈRES ET D'AIDES La Croix-Rouge néerlandaise, qui assume l'organisation des secours aux réfugiés malades dans les lieux de concentration à la frontière du Brabant septentrional, du Limbourg et dans les gares d'embarquement, demande d'uRGENCE le concours de 100 médecins, de 500 infirmières et aides contre rémunération convenable. Offres télégraphiques avec indication de l'emploi occupé actuellement et de ceux occupés précédemment, au Bureau de l'Administration principale, Prinsessegracht, 27, La Haye. (xx). — Les évacuations à travers la Belgique occupée et l'opinion hollandaise. — Le sentiment de vive réprobation suscité en Hollande par les évacuations en masse des villes et des village» du Nord de la France, ordonnées par les autorités militaires allemandes, se trouve exprimé graphiquement dans le numéro du 26 octobre 1918, du quotidien socialiste Het Volk, d'Amsterdam. Hahn Junior a dessiné une planche en style naïf et d'autant plus émouvant, sur laquelle se trouve figurée une foule en marche composée de femmes, d'enfants et de vieillards, chargés de paquets ou poussant des brouettes encombrées des colis les plus disparates. Sur les accotements de la route, une malheureuse s'est laissée choir. Au-dessus du lamentable cortège, sortant d'un sombre nuage, la mort, coiffée d'un casque à pointe, grimace et cingle du knout le troupeau douloureux. (xx). L'assistance belge aux évacués français. — Afin de stimuler et surtout afin de coordonner les efforts déployés par des milliers de Belges du pays occupé en faveur des malheureux évacués du Nord de la France, un groupement nouveau s'est constitué à Bruxelles, sous le titre : « L'Accueil fraternel aux Evacués. » Des soirées de gala, dont la recette brute ira à « L'Accueil s, sont annoncées dans toutes les salles de spectacles de Bruxelles. (xx) — L'assistance aux évacués français en Belgique occupée. — Un avis placardé à Bruxelles annonce aux évacués français qu'ils peuvent échanger au pair, rue Royale, 44 et 46, les bons de ville dont ils seraient détenteurs, contre des monnaies ayant cours légal. (xx) — Les bons Allemands. — L'état-major allemand lire toutes les ficelles qui pourraient, dans son esprit, l'aider à résister à la victorieuse poussée des troupes de l'Entente. Ainsi, il donne à la presse bruxelloise teutonisée, un " tableau effrayant " de l'exode des réfugiés, et il profite de l'occasion pour montrer le bon cœur des soudards qui ont brûlé Dinant. Qu'on en juge : "... Ailleurs, un violoniste célèbre est assis sur le côté de la route et grignote philosophiquement un croûton de pain qu'un soldat allemand a partagé avec lui. " (XX). — Le travail forcé pour les Belges, jusqu'à la dernière minute. On écrivait à un journal belge, paraissant en Hollande, dans la deuxième quinzaine d'octobre : « En ce moment, les Allemands obligent les populations de la région frontière voisine de la ligne Charleroi-Maubeuge à exécuter, dans cette partie de la vallée de la Sambre des travaux militaires. « Dans les communes d'Erquelines, de Solre-sur-Sambre, de Hainaut-Wikeries, de Fontaine, de Merbes-le-Château, etc., tous les habitants —■ hommes et femmes — de n'importe quel âge, pourvu qu'ils aient la force nécessaire, sont réquisitionnés et groupés en escouades ; à la tête de chacune d'elles est placé un homme de confiance des boches, qui est chargé de diriger le travail et de surveiller les travailleurs. » (xx). — Les maîtres patelins de la presse stipendiée prêchent aux Belges le pardon des offenses. — De l'organe de la « Kommandantur », de Bruxelles, « La Belgique », du 26 octobre 1918, ces lignes extraites d'une chronique sur la paix : « — Et vous seriez satisfait, me disait tout à l'heure, un peu rageusement, un de ces écervelés comme il en reste encore quelques-uns, d'une solution qui, par exemple, laisserait debout la cathédrale de Cologne, alors que la cathédralede Reims et tant d'autres ne sont plus que des ruines? » « Mon Dieu ! oui : Mon personnel jusqu'au-boutis-me s'accommoderait parfaitement d'une solution d'où la question des cathédiaies et d'autres delà même farine seraient tenues à l'écart. La belle avance que ça nous donnerait, maintenant que nous avons l'assurance que notre patrie vivra en respirant comme elle l'entend, que la casse continuât ! Ce serait la casse pour la casse, l'œil pour l'œil et la dent pour la dent qui sont bonnement doctrines et maximes de sauvages, n'est-ce pas? « Jusqu'au bout ! » n'a jamais eu d'autre signification, dans mon esprit, que ce que je viens d'exprimer, à savoir notre croit d'exister sous telle forme que nous entendons, avec ce superbe corollaire de l'émancipation des peuples qui sera l'une des conséquences de la guerre. Le reste ne peut s'inspirer que de la haine, qui est bien la plus basse des passions que je connaisse. » Il résulte de ces lignes entortillées, d'abord que le peuple de Bruxelles ne pardonne point aux ennemis du Droit ; ensuite, que les scribes au service de l'Allemagne, qui jamais ne trouvèrent un mot de réprobation pour flétrir les crimes innombrables commis par les Allemands, s'efforcent, maintenant que le châtiment est proche, d'arrêter, par leurs appels hypocrites aux plus nobles sentiments de la nation, le glaive de la justice suspendu sur la tête des coupables. Vain espoir : Les rédacteurs de « la Belgique » ont à choisir entre la fuite ou la prison.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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