w° 704, du 26 MA.I 1918. * ( X X ) A PROPOS-DE LA LIBERATION HE S PR1SONNIERS CIVILS. LE GOUVER- l.ENT BELGE RELERCIE LE PAPE. - L' Osservatore Romano annonce qu'à 1 occasion de la .conclusion à Berne, do l'accord entre la Belgique et l'Allemagne- pour la libération réciproque des prisonniers oiviîLs, le gOTTyernemeht belge a fait parvenir dos remeroiements au Saint Siège. (X X ) l'iORT DE M» MER VIE-ALBERT AERTS.- On annonce, de Bruxelles, la mort de M. Mervie-ArWeîrt Aerts, statuaire et professeur à l'Academic 'oyale des Beaux Arts; \ \ ee (Y X ) M. EULGENCE MASSON, DEPUTE DE MONS, AURAIT ETE ARRETE POUR REPUS DE COLLABORATION A LA MANŒUVRE' SEPARATISTE.- On lit dans"!'Echo Belge1 d'Amsterdam, des 19-20 mai 1918: , . ,','Les raisçms qui ont çmenévlos Allemands à mettre M. Masson en é% tat a arrestation sont faoïles a comprendra, Ce arrêtait un mystere poin personne que le député de Mons avait répondu par un refus oatégorique l l'offre qu'il lui avait été faite d'entrer dans c?e "Conseil de Wallonie" ique les Allemands attendent constituer sur le modèle ttu "Raad van Vlaandor-en" po^ir assuror la séparation complète des deux parties de la Belgique et préparer le démembrement de notre malheureuse patrie," (X X ) LES CULTIVATEURS ELAMANTS PROTESTENT C ONT HE LES IGNEES SECESSION NISTEg POMENTEES PAR L'ALLEMAGNE.- Les représentants autorisés des membres du "Boerenbond" (Liguedes paysans) belge so sont prononcés, à l'unanimité, oontre les menées séoessionnistes de l'Allemagne agissant par l'intermédiaire des"aktivistes" flamingants. On vient do recevoir au Hâvre, le texte de l'ordre du jour voté à aette ooeasioh. En voici une traduction: "Le Conseil supérieur du Boerenbond belge, dans 3a séanoe du 27 février 1918, " Représentant une ©ssooiati-on de plus de 56.000 cultivateurs du pays flamand., " Décidant à l'unanimité. " Emet une protestation énergique oontre la soi disant proclama » tion de l'autonomie de la Flandre par un petit groupe d'hommes qui n'ont Toas reçu le moindre mandat à oet effet, et dont les agissements ont été désapprouvée et reniés d:une manière décisive par la très grande majorité do la population flamande; " Exprime sa ferme conviction que le peuple flamand a, sous tous Los rapports., un très grand intérêt à une solution loyale ot complété io la question flamande, surtout en matiere d'enseignement a tous les iegrés, d'administration, do justice et drarmee, mais que oetto solution ne doit se réaliser que par Ces moyens constitutionnels; " Atteste son attaohement sincère et inébranlable ? nos institutions nationales et à notre Roi et exprime l'eepoir qu'il plaise à Dieu de faire qu'à l'issue de nette guerre la Belgique subsiste en son sn'hier comme Etat indépendant ot autonome; " Charge son secrétaire général de transmottre oet ordre du jour :l Bon Exoellence le comte von Hertling, chancelier de l'Empire Allemand ( X X ) LE PILLAGE DE LA BELGIQUE.- LES ALLEMANDS 2'EN PRENNENT AUX v [IMPRIMERIES DES JOURNAUX.- On sait que la presse belge s'est réfusee a paraître sous la censure de l'envahisseur. n Jusqu'à présent, los Allomands s'etaient bornes a Ièl, faire tra-ailler à la cause de la Kultur en... réquisitionnant Les stocks de papier. , N , , Ils vont plus loin, à présent1? En effet, d-après un correspondant les Nouvelles, de La Haye (19 à 21 mai 1918) ils ont enleye^toutes les presses, linotOT^ot machines du quotidien belge Lo Patriote et les riRR Adl-teurs de revoies allemandes.

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