Informations belges

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s.n. 1918, 09 Dezember. Informations belges. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6m3319wc80/
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N° 879 ter 9 Décembre 1918 Informations Belges xx . — La Population de Charleroi et les Anglais! — La presse allemande et les scribes qui, dans des journaux soi-disant .belges, défendaient la cause de l'Allemagne, se plaisaient a dire que le peuple belge éprouvait une vive aversion pour l'Angleterre. L'audace de ce mensonge apparaît aujourd'hui plus flagrante que jamais. Partout, en effet, ouïes troupes anglaises se sont avancées à travers la Belgique libérée, elles ont défilé sous des arcs de triomphe, accueillies par d'incessantes acclamations, couvertes de fleurs, portées, pour ainsi dire, parles llols de l'enthousiasme populaire. Les correspondants de guerre des journaux neutres ne tarissent pas sur ce sujet. L'un d'eux termine ainsi la relation de l'entrée des premières troupes britanniques, à Charleroi : « Ce n'est qu'une acclamation dans toute la ville. Partout des drapeaux, partout des inscriptions d'allégresse, partout des masses de cuivre sont exposées avec cette légende : « On a livré les cuivres ! » Partout des gens porteurs de grandes cocardes tricolores, de flots de rubans — les gamins se hissent dans les lourdes voitures militaires et montent les chevaux des hussards — et les Britanniques rient et se montrent aussi aimables qu'ils le peuvent en s'aidant des quelques mots de français qu'ils ont appris en France et que personne et cependant chacun comprend ; et partout c'est la fête. Tandis que j'écris ceci, j'entends encore chanter dans la rue « le jour de gloire est arrivé » Et aujourd'hui ce n'est qu'un commencement. Demain, seulement, l'infanterie arrivera en masses. Alors la fête sera énorme. Ici, comme partout où nous passons, l'avance anglaise est transformée par le peuple en marche triomphale ». (xx) — Les prisonniers britanniques libérés à Charleroi. — Les prisonniers britanniques revenant d'Allemagne ont passé en grand nombre à Charleroi. Pour les recevoir, l'administration locale a organisé d'urgence un hôpital, dans lequel des soins sont donnés aux hommes reconnus malades, car des médecins belges auscultent chaque soldat avec le plus grand soin. Tous ont reçu une douche et ensuite un repas copieux. Après cela, l'administration n'a plus à s'occuper d'eux : les habitants, en effet, se disputent l'honneur d'héberger un prisonnier anglais, de sorte que l'on a vu des suvriers de fabrique du Lancashire, de simples laboureurs du Pays de Galles, voire même des manœuvres du West-En'd londonien, loger dans les luxueuses chambres à coucher des maisons les plus cossues, tandis qu'ils étaient, en outre, entourés des gâteries les plus raffinées qu'inspire la sympathie patriotique à tous, riches et pauvres. D'un groupe de cent hommes, parti en excursion dans les villages industriels du bassin, peu sont revenus le même jour ; bon gré, mal gré, ils ont dû accepter l'hospitalité fraternelle des mineurs, des métallurgistes et des verriers. La population regrette de n'avoir pu fournir de vêtements nouveaux aux pauvres gars, fort mal vêtus ; mais comment faire quand on ne possède soi-même qu'un costume retourné... (xx). — Les Belges à Aix-Ia Chapelle. — DeS éléments de la division de cavalerie belge, commandée parle général Lemercier, lanciers, cyclistes, autos-mitrailleuses, sont entrés le dimanche Ie1' décembre 1918 à Aix-la-Chapelle, ville de 130,000 habitants, toute pleine du souvenir de Charlemagne et qui est devenue dans ces dernières années une station balnéaire assez agréable. Après un court repos, une grande partie de ces troupes de cavalerie continuaient à marcher de l'avant, vers Juliers et Gladbach^ ne laissant à Aix qu'un corps d'occupation assez restreint. Le colonel Gracia se rendait immédiatement au « Iiathaus », vieil hôtel de ville gothique, où il se rencontrait avec le bourgmestre, qui avait attendu les Belgespendant sept heures, aux lisières de la ville, sur la route de Gemmenich, celle par laquelle entrèrent en Belgique, en 1914, les premières troupes allemandes de l'invasion. Le colonel, homme énergique, trouvait également devant lui, outre le Conseil municipal et les principaux fonctionnaires, le gouverneur de district : Regierungswalt, qui eut à se mettre en rapport immédiatement avec M. Jaspar, chargé par le gouvernement belge du contrôle des administrations civiles en Allemagne occupée. Le colonel Garcia fit placarder immédiatement dans toute la ville une proclamation bilingue, en allemand et français, et signée: « le maréchal de France commandant en chef les armées alliées, Foch>. Elle allie la fermeté à la dignité. Le colonel belge, pour ses ordres locaux, s'est contenté de décalquer, purement et simplement, les ordonnances allemandes que von der Goltz, von Bissing et autres Saubersweig ont appliquées en Belgique. Voici le texte de cet arrêté, copié, mot pour mot pour ainsi dire, sur les documents allemands affichés, en 1914, sur les murs des villes belges. « ARRÊTÉ «. A la population d'Aix-la-Chapelle : « En vertu des pouvoirs militaires dont je suis investi, j'ordonne ce qui sirit, dans l'intérêt du maintien de i'ordre dans la ville : « 1° A partir de ce moment, il est défendu à qui que ce soit d'entrer dans la ville ou d'en sortir sans mon autorisation écrite. Seuls les porteurs d'articles d'alimentation peuvent entrer en ville et en sortir. « 2° Tous les habitants sont tenus de rester chez eux à partir de dix-neuf heures jusqu'au lendemain cinq heures (heure belge). Toute circulation est interdite entre ces heures. « 3° Tous les rassemblements et meetings de quelque nature qu'ils soient sont interdits, il sera au besoin fait usage des armes pour les disperser. « 4" Tous les établissements publics (théâtres, cinémas, cafés) et en général tous débits de boisson seront fermés jusqu'à nouvel ordre. i< 5» Toutes les armes et tous objets d'utilité militaire, quels qu'ils soient, seront versés à la caserne Jaune par tous les détenteurs civils et militaires, pour demain, 1er décembre, avant 18 heures (heure belge). » 6° Dix otages, que je désignerai, seront rendus au reçu de mon ordre à l'hôtel de ville. Ils y seront à ma disposition et seront garants de la sécurité des troupes belges occupant la ville. Ils y seront rendus ce jour à vingt heures et y resteront vingt-quatre heures en otage. Us seront renouvelés journellement.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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