Informations belges

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s.n. 1918, 21 August. Informations belges. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b56d21vv3c/
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N° 787 bis 21 Août 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — Pérou et Belgique. — « L'Allemagne a voulu salir la Belgique dans son honneur de Nation immortelle et glorieuse.» — Lo grand quotidien de Lima (Pérou) El Comercio (26 juin 1918), sous le titre : « L'heure présente », combat vigoureusement les allégations allemandes qui tentent à faire croire que les Alliés ont provoqué l'Allemagne à la guerre. Commentant les mémorables déclarations de l'ex-directeur des usines Krupp, Muehlon, El Comercio dit notamment : « Aux déclarations sensationnelles du prince Lich-now sky, ont succédé, en Allemagne, celles du directeur des usines Krupp, M. Muehlon ... «... Mais le plus grave des mensonges de l'Allemagne fut celui concernant la Belgique qu'elle accusait de complot et de plans pervers. Non contente de l'avoir violée et mise en pièces, elle désirait la salir dans son honneur de nation immortelle et glorieuse. « Les déclarations de Muehlon ont levé le voile qui couvrait tous ces plans et toutes ces intrigues ; elles dénoncent les préparatifs de guerre de l'Allemagne et la faiblesse militaire de ses adversaires. « Parmi ces déclarations, celle visant la Belgique offre un intérêt particulier. Muehlon montre" que le petit et noble royaume d'Albert-le-Grand, non seulement ne se préparait pas à la guerre, mais qu'il manquait même des moyens nécessaires de défense. Et il raconte comment les quatre grands canons que la Belgique avait commandés pour la défense d'Anvers, .canons dont le coût était de quatre millions de francs, n'avaient pas même été, bien que terminés, enlevés de la fabrique allemande, où ils avaient été laissés en dépôt, les travaux-généraux des fortifications étant menés avec une grande lenteur et n'étant pas encore achevés. « Ces déclarations de Muehlon produisirent en Allemagne une sensation aussi vive que celles de Lich-nowsky : c'est pourquoi Muehlon dut fuir en-Suisse, pour ne pas être victime de la furie teutonne qui déjà le menaçait. « L'Histoire commence à s'écrire et sa lumière se développe malgré tous les efforts qui sont faits pour l'enté-nébrer et la falsifier ». (xx) — La situation alimentaire en Belgique occupée. — Un tableau dressé par la presse hollandaise. — Les journaux hollandais ont publié une note, très complète, émanant, disent-ils, d'« une source ordinairement hien informée » dans lequel se trouve exposée la situation alimentaire de la Belgique en 1918. Les quelques passages qu'on lira, ci-après, sont les plus suggestifs : « L'arrêt de toutes les importations, en dehors de celles de la « Commission of Relief in Belgium » a eu une déplorable répercussion sur la production intérieure. En raison de'la disette d'engrais chimiques dont la Belgique, proportionnellement à son étendue, était l'un des plus grands importateurs du monde, le sol cultivé a perdu sa fertilité, et, par conséquent, les récoltes sont allées en diminuant d'année en année. « La suppression des importations alimentaires pour le bétail a entraîné la diminution du cheptel : l'ordonnance allemande enjoignant aux minoteries de moudre à 97 p. c. le grain destiné à la confection du pain, et l'in terdiction de donner en nourriture au bétail de l'avoine, de l'orge, des pommes de terre, ont enlevé à l'élevage ses dernières ressources. Bans de pareilles conditions, les deux sources du ravitaillement belge se sont trouvées, pour ainsi dire, taries. On peut, sans peine, se figurer la misère cpii s'en est suivie pour la population. Sans aucune exagération, on peut affirmer qu'il n'existe plus, en ce moment, de moyens de subsistance dans le pays ; les neuf dixièmes de ia population'arrivent seule--ment à ne pas succomber, dans l'anxieuse attente de la prochaine récolte et de la maigre ration que la prévoyance de la « Belçian Relief Commission » parvient à procurer aux affames... « Pour se rendre compte de ce qui se passe, il faut pénétrer jusqu'aux foyers des trois à quatre millions de Belges assistés par le Comité national de secours et d'alimentation, entrer dans les demeures des quelques millions d'employés, de fonctionnaires, de petits commerçants, de rentiers et de petits pensionnes qui, par honte de réclamer une assistance, préfèrent s'en passer et souffrent de privations. Et veut-on le tableau de ce que chaque Belge reçoit pour sa part des importantes quantités de marchandises arrivant dans le port de Rotterdam ? « Que l'on dépose sur un plat 260 grammes de pain, composé en majeure partie de farine de seigle, d'orge et de mais, 20 grammes de saindoux ou de lard, lo grammes de haricots et de pois, et l'on aura la ration quotidienne d'un ouvrier belge. Complémentairement on ajoute à cela, chaque trimestre, 50 grammes de café ou de cacao. « Est-il, parmi nos compatriotes, quelqu'un dont le cœur ne se serre en considérant la ration de famine dont le Belge doit vivre ? « Et que l'on ne s'imagine pas que cette maigre et insuffisante ration officielle peut être complétée par des aliments achetés dans le commerce. « La constante augmentation des prix des produits alimentaires du pays les rendent inaccessibles aux neuf dixièmes de la population ». Pareil état de choses explique et justifie les efforts incessants que le Gouvernement belge, secondé par la généreuse intervention, britannique et américaine, n'a cessé de déployer pour sauver le pays martyre de la famine. Il est bon aussi de rappeler que les nombreux torpillages de navires de la C./{. 7J., perpétrés par les sous-marins allemands au cours de 1917, ont aggravé le mal dans des proportions telles, que les efforts soutenus de plusieurs mois furent nécessaires pour remédier à la situation. Les souffrances imméritées des Belges retombent sur l'envahisseur. Jamais la Belgique n'oubliera. (xx). — Pour les Orphelins belges. — La commune de Schaerbeek vient de décider la création d'un orphelinat, dont une commission de spécialiste a établi les places. A cet effet, elle a acheté un très vaste immeuble, avec beau jardin, sis rue de la Consolation. Les enfants pri\ és de leurs soutiens y seront admis dès le plus jeune âge. Jusqu'à 9 ans, les petiots des deux sexes seront élevés ensemble. Le système familial a été adopté. Les autorités de Schaerbeek veulent surtout donner de l'affection aux orphelins.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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