Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 16 Dezember. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cz3222sz5g/
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REVUE * V w v w h» LE BRUXELLOIS Du 11. — Le sort des Belges à Pélrograd. — Le Département des affaires étrangères au Hâvre a reçu un télégramme de M. Jules Destrée, signalant que la colonie belge à Pétrograd n'a en rien souffert des événements qui se sont déroulés dans ces derniers temps dans la capitale russe. Cette heureuse nouvelle sera certainement de nature à tranquilliser nombre de nos compatriotes sur le sorf des leurs M5T V«LK Du 11. Les reconstructions en Belgique. — M. Helle-putte, ministre belge de l'agriculture et des travaux publics, a fait le 6 novembre, à l'Ecole supérieure de l'art public, à Paris, une conférence sur les reconstructions en Belgique. Il repoussa l'idée de conserver les ruines comme souvenir de la guerre ; il démontra qu'on ne déplace pas si facilement les' ' '.es dont la situation dépend du cours des fleuves et des rivières ainsi que du réseau des routes. Ypres, Louvain, Dînant, Dixmune, Nieuport, Rouler», Termonde seront reconstruits d'après un style nouveau, tout en gardant respectueusement les monuments anciens qui seront restaurés avec prudence. _ .. ■ ■ , S." V- A ® >-• >3 jfc.S « t I B Hac layysSns uanupi; Fondation d'une sooiété coopérative La Commission provinciale d« ravitaillement a obtenu cette année, de l'autorité allemande, l'autorisation de cultiver les terrains vagues et les bois taillés. On s'est mis aussitôt à la besogne : l'Administration des Hospices offrit plusieurs hectares de terrains qu'elle possédé à Nazareth et à Lemberge ; le 15 novembre d«rnier, des délégués de la Commission, MM. Anseele, Cooreman et Delbeke se rendirent àUrsel où des bois ont été taillés sur une grande étendue. Les délégués ont visité les terrains de plusieurs bois et les ont jugés propres à la culture; l'ancien garde forestier s'engage à préparer uns cinquantaine d'he- tares pour le printemps prochain; il estime que les frais de ce travail ne dépasseront pas 500 fr. par ha. et que le terrain, après avoir reçu un bon engrais, pourrait produire au moins 100 kg. par are. M. Anseele juge opportun d'utiliser le terrain pendant une période de cinq ans ; il serait question de cultiver des pommes de terre la première année et du seigle la seconde. En outre les délégués ont fait des démarches pour pouvoir disposer dans la mêwe commune ; d'une plus grande étendue de terre». De son côté, l'Œuvre du coin de terre à Wetteren «'est également occupée de la question pour ce qui regarde sa commune. Les terrains, d'une superficie de 13 hectares 37 ares et 80 centiares, seraient exploités en régie. Toutefois la chose ne pourra se faire que dans des conditions p.u avantageuses, vu la composition peu favorable du sol, le fait qu'il n'a jamais été engraissé et leur éloignement de quatre kilomètres environ du centre de la commune. Le frais s'élèveraient à environ 1400 fr. par ha. pour la culture des pomme» de terre et â 1600 ou 1700 fr. pour la culiure de» fèves ; en outre il faudrait indemniser les paysans qui cultivent actuellement des champs compris dans les terres en question. i Mais ce ne sont pas là les seules difficultés. Deux ques- i tions importantes se posent immédiatement : Où se pro- 1 curera-t-on les plants ? Qui couvrira les dépenses, qui i encourra les risques ? Les Commissions provinciale et 1 cal de raviiailleinent ont décidé de ne laisser aucun c t rrain in ulte en 1918 ; c'est ce que se propose aussi 1 l'œuvre u coin de terre à Wctteren qui est disposée à r f «ir t ut ce qui est en son pouvoir pour arriver à ce résul- r tai. Quant aux plants de pommes de terre, ils seront four- f nis par Us Commissions de ravitaillement à raison d' c 1500 kg. par h», et au prix de 18 fr. les 100 kg., à condi- r ti n que l'œuvre du coin de terre s'engage à remettre toute la récolte au même prix, à moins que les résultats ne soient d insuffisants. Les mêmes dispositions seraient appliquées r pour la culture des fèves f A première vue","il peïïf paraître paradoxal de faire de c par- illcs dépenses dans les circonstances actuelles; mais c ce qui fait maintenant défaut, c'est le moyen de procurer à ê la population de* aliments même en échange d'argent. f Quelle est l'Administration communale qui ne serait pas s disposée à faire importer, mène à gros prix, des pomme* v de terre de l'étranger? L« résultat n'est-il pas le même si p l'on cultive des terrains vaçues dans de» conditions peu s favorables qui nécessiteront de fortc3 dépenses? Telles e sont les très justes idées défendues par l'Œuvre du coin a de t-rre de Wettercn qui a estimé qu'il ne fallait pas perdre c de temps : depuis le 12 novembre déjà, 27 ouvriers sont à b la besogne. n Pareilles entreprise» ne sont évidemment pas faciles à n exécuter : il est aisé à comprendre que tout d'abord des t< capitaux importants sont nécessaires. C'est pourquoi la c Commission provinciale de ravitaillement a décidé la créa- n tion d'une société coopérative pour la culture de terrains 11 vagues et des bois taillés dans la Flandre Orientale. Le but Q poursuivi par la nouvelle société appelée«DeVo!ksvoeding» 1; est d'acheter, de vendre, de préparer et au besoin de pro. n duire des aliments et de» denrées destinés directement ou J indirectement à l'alimentation de la population et des ani- b maux. La Commission provinciale de ravitaillement espère q que les administrations provinciales et communales ainsi P que les particuliers les soutiendront dans sa noble entre- a prias par l'octroi de subside» ou l'achat d'obligations de la c société coopérative. q d» 'i * A fis & & & « » SP Actualités écoRomiau&s ! * Comme quoi le malheur des uns fait la hnnliûiiv rlca ontraa n Au point de vue de l'argent et de la conception qu'en n s'en fait, l'humanité compte deux espèce» d'individu» bien c. distinct». L'argent est rond, disent les uns; c'e»t pour rou- ^ 1er. L'argent e»t plat, disent les autres; c'est pour empiler^ e, A force d'examiner ee phénomène sous tous les angles n possibles et impassibles, il s'est fait dans les bas-fonds de " ^ mes méninges un travail laborieux qui m'a facilement ij g conduit à la constatation suivante : Puisqu'il en est ainsi l gj Diïnaîiihe 16 dé;- mb'e 1917 10 centimes ie numéro T»T«r«i»iMir.fTTini vBpiV»WS2B 61" a é - — N°« 346-352 I j Journal de Gand ECHO DES FLANDRES Rédaction et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND ,• bonssissnts : Qîî F ;ANO VIW ^Ï 01 Q P m ï'M TE des individus, 11 »n est de même des group-wenî» d'individus, et, en l'-spèce, de» pruples. N'en avonz-nous pas ch ce moment un exemple frappant? Da ban gré, ou à contrecœur — mais 1» résultat reste le même — les nation» belligérantes sont actuellement les représentants lea plu» autorisés de la classe de ceux qui prétendent que la pièce de :ent sous est faite paur rouler. A côté d'aux, les neutres léfendant l'autre point de vue : ils profitent de» circonstances pour empiler de la bonn? galette et s$ Mettre autour des reins une ceinture d'or ayee la même désinvolture que e commun dis mortels lorsqu'il se passa une ventrière de lanelle. La guerre coûte des somme» folles. Dans la 'nouchc de :eux qui la font, le million, voir le milliard, semblent la véritable unité monétaire. De no» jour», «n parla de 500, ie 750, de 1200, da 1580 millions, absolument comme s'il Vagissait de 500, de 750, de 1200, de 1500 malheureux pe-its francs. Ht pourquoi? C'est que le « pognon » empareur ies temps modernes est le plus grand autocrate du monde. 5a puissance dépasse de loin celle de tous les grands de la erre, et c'est à cause de cela, qu'au lieu de se décider dans e» boud -irs suspects des favorites, ou dans 1-s chancelle-ies retorses, les destinée» des peuples »e brossent à pré-jent à la Bourse et dans les cabinet» des gres banquiers. Point d'argent, pas d« suisse. C*lni qui veut faire la »uerre n'a qu'à en subir les conséquences. Où va tout cet irgent qu'on gaspille? La réponse n'est pas difficile à trou-rer : la majeure partie de cet argent passe dans le porU-nonnaie de ceux qui ne se battent pas, mais qui font avec es autres de petites affaires ne pouvant évidemment manquer d'être lucratives. De cette façon, la malheur de» belligérants fait le bonheur de» neutre». Faut-il en faire un grief i ces derniers? Mon Dieu, les affaires sont les affaires, et [e commerce, c'est en somme 1' rgent des autres. Si les pays qui ne sont actuellement que les paisible» spectateurs ie la tragédie européenne battent monnaie sur le do» des combattants, ils ne font que profiter d'une occasion, et out ce qu'on pourrait à la rigueur leur reprocher, c'est l'être ces veinards. Mais à ce point de vue-là, ce sont de jros, de très gros vuinards. Témoin, l'accroissement for-nidable des réserves métalliques de leurs banques natio-lales. Cette réserve étant en quelque sorte le baromètre de eur enrichissement, nous allons suivre ensemble quelques-ines de ses variations Avant la guerre, la réserve métallique de la Banque 'Espagne se montait en chiffres ronds à environ 550 mil-ions de francs; celle de la Banque de Hollande était d«325 îillions, et celle de la Banque Nationale de Suisse de 175 lillions. Quant au pays scandinaves, la situation était à eu près celle-ci : Banque de Suède, 150 millions ; Ban-ue de Norvège, 75 millions ; Banque Nationale du Dane-îark, 100 millions. J'ouvre ici une parenthèse. — Les réserves Métalliques es établissements d'émission se composent surtout de îonnaies nationales ou étrangères, or et argent, mais rincipalement or, ét de lingots de métaux précieux. On y omprend parfois aussi des traites internationales, valant e l'or, mais par 1 s temps qui courent ces effets doivent tre rares. Les pièces de monnaie arrivent à la banque ar le mécanisme ordinaire de la circulation. Les lingots ont achetés. Le premier venu, qui possède par exemple ne brique d'or de titre acceptable, peut la vendre un bon rix à n'importe quel établissement d'émission. Ce cas ne c présente évidemment pas très souvent pour des parti-uliers car quel est l'heureux mortel, s'il n'a pas quelque (tache avec un Rotschild, qui pourrait actuellement a'affi-her sur un boulevard, une brique de métal jaune sous le ras ? Nous ne sommes pas encoro fichus de le faire, ous autres avec une brique de savon Sunlight ! — Autre îoyen : Admettons que vous soyez le bien heureux déten-•ur d'une médaille, qui vous fut décernée dans le temps omme président d'une quelconque société de secours lutuels de sapeurs-pompiers. Revenu des grandeurs de ce tonde, ou tombé dans le dêche noire, vous vous souvenez ue cetttf médaille est en or. Allez à la banque ; on yous i prendra, et elle ira réjoindre des congénères qui dor-îent le sommeil des justes dans de profonds coffres-forts, e pourrais multipliér ces exemples à l'infini, mais à quoi on, puisque nous nous occupons surtout des neutres, et ue nous sommes nous-mêmes dans la souricière ? La lupart du temps,les réserves métalliques des banques sont limentées, disais-je plus haut, par le mécanisme de la irculation. Dès lors, vous comprenez que les belligérants, ni ach.'! nt aux neutres, et qui doivent payer en or, ap-ortent à leurs fournisseurs des quantités considérables e métal précieux. Ce métal passe dans les caves des ablissements d'émission, et est remplacé dans la circu-tion par des billets de banque. Ma parenthèse fermée, je vous rappelle les chiffres de» iserves métallique» des différentes banques nationales ;utres au début de la guerre. Mettez-le» yous bien en tête, ir je vous prierai maintenant, comme le faisait Alexandre umas dans tous ses romans, « de franchir avec moi un ipace de quatre ans ». Que constatons-nous alors ? Fin >vembre de celte année, les réserves métalliques de» six mques en question avaient atteint la valeur suivante : spagne 1925 millions, Hollande 1450 millions, Suisse >0, Suèda 275, Norvège 175 et Danemark 275. Ces réser ves avaient par conséquent augmenté respectivement de 1375,1125, 175, 125, 100 et 175 millions de francs, soit un accroissement total de 3 milliards 75 millions ! Soit dit en passant, c'est la Banque d'Espagre qui en a profité le plus, i tandis que la Banque de Norvège n'a réussi à épargner que la bagatelle de 100 millions. Tout cela est enfaui dans des cave» préservées contre le ; vol, dana des coffres-forts gigantesques munis d'un arsenal complet de serrures et d'appareil^ de sûreté,et entouré» de canalisation» permettant de les submerger en cas d'incen- Idie. De cetie façon, les trésors sont à l'abri pour le jour où l'on pourrait eu avoir besoin. Si ci jour arrive, et que les neutres d'à présent ont à avaler un» pillule amèrs, il leur restera en tout cas la consolation d'avoir de quoi la dorer. Raoul-Gustave. « fe « £ e fi * « « * s » » ô & a « » «> Les Expositions Des plus intéressantes, celle qui vient de se fertser à la S*lle Taet» et à laquelle coopéraient MM. De Saegher et Tré.msrie, artistes peintres, et Mlle M. Van Thorenburg, sculpteur. M. De Saegher y avait mis le charme habituel de ses pastels délicats et velouté». Ses grands ciel» opalins, aes campagnes vaporeuse» ont une poésie qu'on ne se lasse point de ravoir ni de goûttr. L'apport de M. Trémerie était ' cla toua points reinar-quabla. Son art semble s'être élgnp sana avoir rien perdu de sa distinction ni de sa fines»*. < «Vers le Soir», « Bateau ds pêche » et d'autres, sont des pige» maîtresses, où l'ampleur de la vision et la sincérité du sentiment s'allient à une technique personnelle et savante. A signaler, dans l'envoi de M. Trémerie, ses «Jardin de Béguine» d'une grâcer et d'un: harmonie exquises, et pourtant exemptes de mièvrerie. Mlle Van Thorenburg affirme un talent tout viril et d» saine» conceptions d'art. Se» morceaux de «Nature » sont les plus louables, par la vérité du rendu, l'intensité de vie surprise. Le «Buste de jeune filie», le «Dos», et les portraits d' «Enfants» sont caractéristique» à cet égard. L'artiste aborde aussi, mais avec moins de bonheur, l'hiéroti»me et le symbole. Le domaine de l'observation semble être celui où elle pourra, !e plus sûremenf, cueillir des lauriers. i Cadeaux d'ayïeiiFd'hiai Le mois de décembre est par excellence le mois des cadeaux : trois fêtes, la St-Nicolas, la Noël et le Nouvel-An, a'y succèdent à très peu d'intervalle'et dans la plupart des familles est restée la coutume d'offrir des cadeaux, tant aux grands qu'aux petits. Mais ks circonstances actuelles portent une entrave sérieuse à cette touchante tradition : l'argent fait défaut pour les achats c" doit être réservé pour U des postes plus importants du budget; d'autre part le choix t d'un cadeau n'est pas cho»c facil ^rncipalr^rn! dans notre région, où l'en.devait, avant la guerre, se procurer presque tous les articles à l'étranger. Les expositions du jouet avaient essayé, les deux annéas précédentes, de porter remède à cette situation; la dernière nous a montré les progrès réalisés en un an de temps et l'on pouvait espérer que le Comité organisateur verrait ses louables efforts couronnés de succès. Les brillants résul-, tats remportés il y a un an semblent pourtant n'avoir pas été un encouragement suffisant puisque cette année, hélaa, les parents n'ont pu se rendre à la salle du Trône et à la •alla da l'Arsenal, pour faire leurs achats de St-Nicolas. Néanmoins le bien fait par l«s expositions du jouet ainsi î que par celle du bibelot d'art reste chose acquise : elles ; ont prouvé qu'avec peu de matières premières, on arrive à produire de» objets remarquables, voir même artistiques# Une simple boîte en bois, par exemple, simplement ornée, peut être d'un très joli effet et servir à contenir différents objets, lettres, ouvrage» de dames, cols, gants, etc. La i plupart de ces boîtes sont ornées simplement avec de» ; morceaax d'étoffe, du papier, du métal, quelques petits : clous; d'aucuns plus avisés dans l'art ?!-' ra'if savent pren-| dre en main le pinceau et donner à leur œuvre un carac-; tère artistique plus élevé. D'ailleurs la lis:e des objets usuels employés dans une maison s'étend à l'infini : calendriers, sous-main, coupe-papicr, presse-papier, étui po' r boîtes d'allumettes, boîtes , à cigares et à cigarettes, porte-journaux, vide-poche, porte-; billets, saccoches de dames, etc., etc. Sans doute ces ca-deaux ne sont évidemment pas de nature à réjouir les petits enfants. Mais il n'est pas bien difficile de songer à eux, même dan» les circonstances astuellcs; en effet, las poupées des gamines peuvent, à peu de frais, être habillées de neuf au moyen de toutas sortes ie vieux morceaux d'étoffes que l'on coupe et arrange avec habileté. Les épiceri s et autres petites boutiques peuvent être approvisionnées au moyen de friandises que les mamans fabriquent elles-mêmes à bon compte, ou encore par de» fruits et des légumes coupés en menus morceaux, etc. L'initiative, l'esprit d'invention et 'e bon goût jouent naturellement un grand rôle dans la fabrication de ces oi.jets; d'ailleurs nombreuses sont les personnes qui se sont dé- ; couvert certains talents artistique» dans les derniers temps. , Les deux expositions dont nous parlions plue haut ont suffi sa :r. ment prouvé la possibilité de répandre dan» le pu- . blic le geût du bibelot d'art; si lea Comités organisateurs | ne sont plus là pour guider les artisans dans leurs travaux ï et pour les encourager, ceux-ci seront du moins poussés ; par le désir d'être agréables à leurs parent» ou enfants et [ trouveront, lors de Ja fête familiale, la satiafaction que mé- ' ritent leurs efforts. I v;r. i L' viîtfon su r irvici la science etde!a pêche Très souvent déjà l'on a signalé las services que ren-\ dront les afroplanes en temps de paix. Pourtant un do-\ maine où l'on s'attendait 1. moins à voir intervenir l'aéro i est bien celui de la pê he. Le professeur Kruaibach de J Rovigno, directeur de la «talion zoologique de cette ville, ^ montre la p ssii^ilitc de cette intervention dans un ouvrage • sur les « Tortues marines», qu'il a adressé récemment à ^ une société savante allemande. Très rarement l'en aperçoit d'un navire on e la côte la grande tortue de la mrr médi-î terranée, appelée scientifiquement Thalassochelys atra; ji les aviateurs de l'Adriatique ont eu souvent l'occasion j de la voir. De là Krumoach conclut qu'il viendra un temps ; où le pêcheur ainsi que le savant se serviront de l'aéro-J plane pour reconnaîtra leurs terrains de chasse. j Alors seulement l'on pourra obtenir sur la migration dos 5 poissons, la direction et la vitesse des banc» démigraieurs, sur la vie des dauphins, et des tortues de la mer des indi ; cations précises. La nature déjà avait doté plusieurs ani-î maux du privilège de pouvoir se rendre compte de ce qui ? se passe au sein des flots, entr'autres le» mouettes, le» | albatros-,' etc., attrapent en plongeant leurs proies qu'il» | ont aperçue» du haut des airs. Car c' st un fait caractéristi-5 que, qu- le regard tombant perpendiculairement sur la surface de l'eau pénètre à une certain» profondeur, alors qu'un regard oblique ne fait qu'effleurer cetti; surface. L'hydroayion à la têt : d'une flotille de pêche, voilà bien une image osée et qui pourtant se réalisera un jour ainsi qu'une foule d'autres choses, dont noua n'avons pour le moment pas encore la moindre idée. La pi as grau i ^ vsnte publique da monde Le 4 décembre dernier commença à Berlin, la vente publique de la coIlec:ion d'antiquités et d'objet» d'art ayant appartenu à feu le. baron von Kaufmann. La vente dura 3 jours et rapporta la coquette somme de 11.800.000marks. Elle peut donc bîen être considérée comme la plus grande vente d'objets d'art qui ait jamais eu lieu. Le comte Casti-glione de Vienne a payé 390000 marks pour Résurrection de Lazare de Froment; un portrait d'homme de Roger Van der W-yden a été payé 340.000 :«arks, un portrait J. Van Clèves par lui-même 215.000 marks; la Naissance du Christ de Oeerlgens205.000 aarks, unr Madone de Mem-ling 135.pp0 nettes, .un "portrait de Luther et un portrait de femme de Cranach 104.000 >arks. Le musée impérial 1 Kaiser Frie .rLh a reçu comme cadeau Le Crucifiement d'un maître bohémien ainsi qu'un portrait de Kulmbach. La Galerie de Dresde a acheté un portrait d'homme pour 1 76.000 marks et la Naissance du Christ pour 348.S00 1 marks, deux œuvres de Cranach, ainsi qu'une œuvre de ! Holbcin pour 33.000 marks. La pinacothèque de Munich offrit 310.000 marks pour une œuvre de Breughel. L'on ne | paya pas seulement d s sommes fabuleuses pour des tableaux de maîtres connus, mais aussi pour des œuvres artistiques ne: portant au . un grand n nn. Des nieubK s ita- 1 liens, des porcelaines de Li ,:oges et des tapis anciens rap- f portèrent de fortes sommes. Pour certains tapis on paya de < 80.000 à 90.000 marks. , &&&£>& k â &£.&&&&&&t éÀMiàjLàÂÀ .9 : | - 1 MUSIQUES. — P. et A. Bcyer, éditeurs de musique J , P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques balges et : étrangères. Luiluris artistique. Cordes garanties justes j; , sonores. Accessoires divers. ji j DE VOLKSVOEDING, Société coopérative fondée par \ ' la Dôputation permanente pour la culture des terrains ^ vagues et des bois taillés. — Dans sa séance du 23 nov., i la Députation permanente a décidé d'accorder à la Société î un subside de 50.000 fr., à condition que la Ville de Gand 1 souscrive pour une somme équivalente. Les 50.000 fr. de c la Province seraient versés au cours des années 1917, î 1918 et 1919. L'œuvre du coin de terre de Wetteren a 1 décidé d'acheter des obligations ; les œuvres du coin d® r terre de Zele, Calcktn, Overmeire et d'autres communes ont promis de demander à 1 urs administrations communales de suivre cet exemple. Sur la proposition du Collège r échevinal, la VilK- de Gand souscrira pour une somme de 50.000 fr., au nom d'un délégué de la Ville, comme cela s'est fait potir la société coopérative du Comité provincial de Secours et d'Ali n ntation. De cette façon, la Ville assur non seulement \'c xistence de la Société « De Volks- p voecing » mais elle lui permet de cultiver le plus grand J nombre d'hectares possible. Par cette souscription d'ail- h eurs, l'Administration communale ne fait que continuer >oursuivre l'œuvre qu'elle a entreprise dès le début de 1 guerre. En effet, au mois d'août 1914 déjà, elle a achet les vivres pour l'aliinontation populaire ; ensuite elle ; loutenu les œuvres de soupe la populaire et des jardin luvriers, elle a ouvert les magasins communaux, subsidi a Commission locale de ravitaillement, institué à La Haye in bureau pour l'achat des denrées de première nécessité inscrit aux emprunts du Comité provincial, etc., etc. La Ville de Gand sera représentée aux Conseils d'admi tistration et ie contrôle de la nouvel!-:- société qui cuit: ■ r?., dans la Conm.andanture de Gand un certain nornbr i'iiî* tare}» pour l'emploi utile des capitaux souscrits pa a Ville. SAVON « BLANCA » pour les mains. Nettoie les cas icroles, les bain», la boissellerie. Fr. 0,30 la pièc< vr. 3.25 la douzaine. MAISON DUTRY-COLSON, Ru les Chaaps, 12, Gand. BOIS à brûler. — En bloc» : chêne, hêtre, sapin, lir Dasse de l'Ours, 23 (rue d'Or). On porte à domicile. LE COMPTE du Receveur communal pour l'exercic 1916 vient d'être déposé. Il clôture d» la façon suivante, e dehors de» emprunts : Recettes fr. V.. 185.155,90 Dépenses 14.739.306,50 Déficit 2.554.150,69 Ne JETEZ pas vos RESTANTS de Vins, Bière f Alcool. Utilisez-les ponr la fabrication de votre propi VINAIGRE, par notre nouvel appareil « ACÉTA ». MA SON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gond. PAPIERS et sachets,Van denBreen, bdde l'Abattoir, 1" MAISONS ouvrière». — Tous les projet» présente pour la construction des maison» ouvrières seront expos< du 25 décembre au 10 janvier en la salle du Trône l'Hôtel de Ville. BANQUB l'Union du Crédit de Qand. — Foadét 1815. — Siège social : Place St-Michcl, 16. Bureau aux liairo : A. Vsnderstraeten, rue de Flandre, 32. Tau actuel e i compte» do quinzaine : 2 1/2 •/„. Ponds publics coupons, changas, toutes opérations de banque. (16 i! PIÈCES DE 5 FR. Las nouvelles pièces de 5 ir. la Ville do Gand seront émises »ous peu. D'une tein jaune, elle» ont un trè» joli cachet ; elle» portent au rec l'écusson de Gand avec l'inscription : Stad Gent. Ville c Gand. Fides et amor; aa recto la valeur est inscrite dar un carré entouré de l'insoripiion : Uitkeerbaar den 1 Ji nuari 1920. Remboursable le 1 janvier 1920. Le SEL GEMME actuellement dais le commerce ei mauvais et môme nuisible pour la santé. RAFFINEZ volt SEL de CUISINE et de TABLB par notre nouvel appare «SALINA». MAISON DUTRY-COLSON,Rue des Champ 12, Gand. VAN D!£N BOGAERT, m.au Beurre, 10, ag. de change PAIN. — Nous apprenons qu'à la suite d'instancf réitérées du Comité Provincial de la Flandre Oriental l'autorité allemande a consenti à ce que le Comité Nati< nal augmentât, à partir du 17 décembre 1917, pour : région de l'Etape, la ration de 330 à 360 grammes p; jour. Cette heureuse nouvelle sera accueillie avec joie pi la population. TERRYN, rue Fiévé, 19. Transport» par bateaux vei Bruxelles. Service bi-hebdomadaire. MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. D Loore, Gand, rue du Fuchsia, 104-106. PAIN BLANC. — La ration de pain blanc e»t fixée l pain* pesant chacun 900 gr. 12 h. après la cuisson. L prix est de 0,88 fr. par pain. LUMIERE électrique tous systèmes Geniets, 14, ru Brabant. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. LE COMITÉ; National de Secours et d'Aliinentatio ivise le public que les marchandises suivantes seront mise în vente durant la quinzaine du 16 au 29 décembre : Sair loux 4,00 fr. le kilo, ration 175 gr. par pers.; Beurre 8,4 r. lt kilo, ration 125 gr. par per».; Riz 1,20 le kilo, ratio 150 gr. par pers ; Farine de riz 1,20 le kilo, ration 175 gi )ar pers.; Malt 1,00 fr. le kilo, ration 100 gr. par p; rs.; Se ),28 fr. le kilo, ration 200 gr. par pers pour les non secou us et 100 gr. pour les assistés (Cantines bourgeoises c ioupes populaires). URSMAR LAURENT, av. du Grand Marais, 213. Trans )orts vers Bruxelles, les villes belges et les pays neutres PAPIER opaque pour supprimer lumière. De Buck-NoC ue St-Georges, 44. COMMISSION locale de ravitaillement — Les mar :handises suivantes seront mi»e» en vent» dans les maga lins de la P. B. C. dans le courant de la aemaine du 17 ai !3 décembre : Légumes : Carottes à 0,34 fr. le kg.; rutabagas à 0,18 fr e kg.; navets à 0,20 fr. le kg.; andives à 0,10 fr. pièce >oireaux, choux verts, choux de Bruxelles, choux rouges :éléris et chicorée. Poisson : Morue à 9 fr. et à 3 fr. le kg.; poisson de ri ière à 3 fr. le kg.; crevettes nettoyées à 6,50 fr. le kg. lareng-saurà 1,05 fr. pièce; crevettes fraîches à 2,30 fr. 1< g.; moules fraîches à 0,40 fr. le kg.; moules conservées i ■ fr. le kg.; hareng fumé à 1 fr. et à 0,65 fr. pièce. Articles de ménage : S«1 de cuisine à 0.32 fr. le kg. avon de toilette fia à 2.75 fr., 1.10 fr., 1 fr. et 0.85 fr. ioudre de savon, 1.40 fr., 0.55 fr. et 0.30 fr. le paquet irage à 1 fr., 0.95 fr. et 0.50 fr. la boîte; torchons à 3.7f r. et 3.25 fr. pièce ; papier de sable à 0.35 fr. la feuille îinne de plomb (Zébra) à 0.25 le paquet; carte» de laine i eraaillèr les bas à 0.28 fr. et à 0.24 fr. la carte ; fil à cou re (noir et blanc) à 0,35 fr. la carte. Les locaux sont fermés les dimanches et lundis après licSi. DEMANDEZ partout savon Bsperanto; le meilleur doucit la peau. NEGOCIATION de monnaies étrangères,-h^ques, colions, fond» public», 11, Quai aux Oignons, ROD. Dli ONGHE. Le délai d'échange des oblig. et actions Aumeh i paix expire le 27 décembre courant. <£« f'jœreisi ét- 304 Le Comte MONTE-CRISTO ALEXANDRE DUMAS — Oui, ou à peu près. Je viens de faire un petit voyage aux îl«8 Borromées. — Qu'importe! venez toujours, dit Albert. iNon, cher Moirerf, vous devez comprendre que d« moment où je refuse, c'est que la chose est impossible. D'ailleurs, il est important, ajouta-t-il en baissant la voix, que je reste à Paris, ue fût-ce que pour surveiller la boîte du journal. — Ali I vous êtes un bon et excellent ami, dit Albert; oui, vous avez raison, veillez, snr-veillez, Beaiichamp, et tâchez de découvrir l'ennemi à qui cette révélation a dû ce jour. Albert et Beauchamp se séparèrent . leur dernière poignée de main renfermait tout le sens que leurs lèvres ne pouvaient exprimer devant un étranger. — Excellent garçon que Beauchamp ! dit Monte Cristo après le départ du journaliste; a'ebt-ce pa», Albert? — Oh ! oui, un homme de cœur, je vous en réponds; aussi je l'aime de toute mon âme. Mais, maintenant que nous voilà seuls, quoique la chose me soit à peu près égale, où allons-nous? — Kn Normandie, si vous voulez bien. — A merveille Nous sommes tout à fait à i la campagne, n'est-ce pas? point de société, [ point de voisins? S — Nous sommes tête à tête avec des che-\ vaux pour courir, de.s chiens pour chasser, et j une barque pour pêcher, voilà tout. — C'est ce qu'il me faut; je préviens ma mère, et je suis à vos ordres. — Mai», dit Mont9-Cristo, vous peraettra-t-on?— Quoi ? — Oe venir en Normandie. — A moi? est-ce que je ne snis pas libra? — D'aller où vous voulez, seul, je ie sais bien, puisque je vous ai reacontré échappé par l'Italie. — Eh bien ! — Mais de venir avec l'homms qs'on appelle > le comte de Monte-Cristo? — Vous avez peu de mémoire, comte. — Comment eela ? — Ne vous ai-je pas dit tonte la sympathie ! I que ma mère avait pour vous? ; — Souvent tomme varie, a dit FrançoisJ"; ; la femme c'est l'onde, a dit Shakespeare : l'un i était un grand roi et l'autre un grand poëte. . I *t ohaeun d'aux devait connaître 1k femme. ] a» iiinanH — Oui, la femme; mais ma mère n'est poi la femme, c'est une femme. — Per >>ettrez-vous à un panvre étrang de ne point comprendre parfaitement tout les subtilités de votre langue? — Je veux dire que ma mère est avare, ( ses sentiments, mais qu'une fois qu'elle les accordés, c'est pour toujours. — Ah ! vraiment, dit en soupirant Monti Cristo; et vous croyez qu'elle me fait l'hoi neur de m'accorder un sentiment autre que 1 plus parfaite indifférence ? — Ecoutez ! je vous l'ai déjà dit et je voi ls répète, reprit Morcerf.il faut que vous soy< réellement un homme bien étrange et bie supériesr. — Oh ! — Oui. car ma mère s'est I*ix*é prendre, : ne dirai pas à la curiosité, mais à l'intéri que vous inspirez. Quand nous sommes seul nous ne causons que de vous. — Et elle vous dit de vous méfier de c Manfred ? — Au contraire, elle me dit : « Morcerf, j crois le comte une noble nature; tâche de t faiie aimer de lui « Monte-Cristo détourna les yeux et pouss un soupir. — Ah ! vraiment? dit-il. — De sorte, vous comprenez, continua A bert. qu'au lieu de s'opposer à mort voyagi ( elle l'approuvera de tout sou coeur, piiisqu' ■» I tara» i uni nt I rentre dans les recommandations qu'elle m fait chaque jour. ar — Allez donc, dit Monte-Cristo; à ce soii ;s Soyez ici à cinq heures; nous arriverous.là-bà à minuit ou une heure. le — Comment ! au Tréport ?... a — Au Tréport ou dans les environs. — Il ne vous faut que huit heures pou )- faire quarante-huit lieues ? i- — C'est encore beaucoup, dit. Monte-Cristc a — Décidément vous êtes l'homme des pro diges, et vous arriverez non-seulement à dé is passer les chemins de. fer, ce qui n'est pas biei z difficile, en France surtout, mais encore à aile n plus vite que le télégraphe. — En attendant, vicomte, comme il non faut toujours sept ou huit heures pour arrive e là-bas, soyez exact. it — Soyez tranquille, je n'ai rien autre chosi 3, à faire d'ici là que de ra'apprêter. — A cinq heures, alors. e — A cinq heures. Albert sortit. Monte-Crisio, après lui avoi: e. 1 en souriant fait un signe de la tête, demeun o un instant pensif et comme absr, lté dans uni profonde méditation Bnfin, passant la maii a sur son front, couru i>our écarter s.i rêverie j il alla an t im'ire e frapi a deux coups. Au bruit, des deux coups frappés par Monte I- i Cristo sur te timbre, Bertuçcio entra j, * —Maître Bertuccio, dit-il, ce n'est pà de il main, ce n'est pas après-demain, comme jt e l'avais pensé d'abord, c'est ee soir que je pars pour la Normandie; d'ici à cinq heures, c'est plus de temps qu'il ne vous en faut; vous te-s rez prévenir les palefreniers du premier relais; M. de Morcerf m'accompagne. Allez. Bertuccio obéit, et un piqueur courut à Pontoise annoncer que la chaise de poste passerait à six heures précises. Le palefrenier de Pontoise envoya au reluis suivant un exprès, qui en envoya un autre; et, six heures après, tous tes relais disposés sur la route étaient prévenus. Avant de partir, le comte monta chez Hay-dée, lui annonça son départ, lni dit te lieu où il allait, et mit toute sa maison à ses ordres. Albert fut exact. Le voyag» sombre à ton commencement, s'éclaireit bientôt par l'effet physique de la rapidité. Morcerf n'avait pas l idée d'une pareille vitesse. ■ — En effet, dit Monte-Cristo, avec votre t poste faisant ses deux lieues à l'heure, avec J cette loi stupide qui défend à un voyageur de dépasser l'autre sans lui demander la permission, et qui fait qu'un voyageur malade ou quinteux a te droit d'enchaîner à sa suite les voyageurs allègres et bien portants, il n'y a pas de locomotion possible: moij'éviie cei inconvénient en voyageant avec mon propre postillon et mes propres chevaux, n'est ce t as, Ali? j f/i suivre:j

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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