L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 21 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f767d7p/
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génie Antli £c No. TfiîQ s cents Mardi 21 novembre 191i L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer «Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Rplne> est tint pp. tin m fin Famille Toutes les lettres doivent être adressé au bureau de rédaction: N. z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDA Téléphone: 2797. Rédacteur en Chel : Gustave Jaspaers. _ ... . ( Charles Bernard, Charles HerbleS, Comité de Rédaction: { „ , - „ I René Chambry, Emile Painparé. wuiifu bdi iiwii ts iiiuiim uir i nmiiigi Pour les annonces, abonnements et Vei au numéro, s'adresser à l'Administration journal : N.Z. Voorbupgwal 234-240, Amsterdi Téléphone: 1773. Abonnements: Hollandefl. 1.50 par mois. Etiranget*fl.2.00par il Annonces) 15 cents la ligne. Réolamesi 30 cents la ligne. La fête du Roi Albert Voici les discours prononcés par MiM ; Charles -Bernard et Léonce du Castiilon ^'occasion de la fête patronale du Roi : 1 Discours de M. Charles Bernard, Ut» cher8 Corn-patriotes, Il y a quelques jours» nous célébrions 1 'deuxième anniversaire de la bataille d l'Yser. Jours glorieux et tragiques! Tandi que nous-mêmes, entraînés dans l'exode d tout un peuple fuyant devant le massacr et l'incendie, nous venions demander asil j à l'étranger, notre armée, réduite à un poignée de hérofl, sans canons, sans muni lions, forte seulement de cette énergie ma frnifique que n'avaient pu dompter les mau ■rais jours de Liège, de Louvain, d'Anvers .remportait enfin sur l'ennemi sa premier victoire. Avez-vous déjà sors^é à ce contra* D'un côté la population civile abandon nant ses clochers et ses terres, laissant : ja merci de l'envahisseur le patrimoine accu snulé pendant près d'un siècle de labeu et de paix féconde, et, dans le mêm temps que se consommait cette ruine, I'âm indomptable, l'âme éternelle de notre pa trie, in/samée dans quarante mille de se -enfants, affirmant à la face du monde, dan 'une des batailles les plus sanglantes de l'his toire, sa volonté de vaincre et de ne pas mou Irir. Quelle leçon! S'il a plu au destin d'an îioncer, par un de ces signes éclatante où n< saurait se tromper notre conscience prof on ide, les lumineuses promesses de notre avenir !il n'est i>lu9 désormais de revers ou de dé [sastrès qui puissent amolir l'airain de notr-iConfiance ou mordre le granit de notre vo i Ion té. Et quels que soient les caprices' d i-3a fortune des armes et les pénibles traver ses d'un exil plus douloureux à mesure qu'i se prolonge, disons-nous bien que, depui "longtemps revenus des bords de l'abîme jnous remontons la cote dont enfin 11 cimi ise dévoile à travers les limbes qu'arrache -morceau par morceau, l'aurore dés jour, meilleure. . Cependant nous avons un ennemi terrible dans la longueur de cette guerre qui renver se toutes les prévisions. Nulle âme humain* n'est capable de rester continuellement ten due au diapason du sublime d'epopée de: temps que noua traversons. Nous somme; limités dans notre nature comme dans notre durée et, si nous vivons à une époque où les jours ne sont plus que des gouttes d eai qui s'évaporent au creuset de l'histoire nous gardons cependant le souci de nos in térêts particuliers et nous sentons plus du rement le contact de la vie quotidienne. Et comment n'être pas accablé non plus par le spectacle de tant de deuils et*de tant de ruines qui sont notre ruine et notre deuil? La saison même ajoute à notre angoisse et, tandis que la pluie bat les vitres et que le soir descend, que de fois n'avons-nous pas du écarter de nous ces fantômes qui chuchotent à l'âme de mauvais conseils. Novembre nouï rapproche des morts, de nos morts. Une main invisible nous incline sur leurs tombes et tant de souvenirs et de Tegrets où s'insinue comme le goût même de la cendre où nous retournerons un jour déterminent ces courants de mélancolie où ne subsiste plus que le désir de nous mêler à la terre et de dormir... Ah ! cette voix du cimetière, irritante comme un reproche et douce, comme uné promesse, qui donc nous protégera contre ses funestes, ses détestables sollicitations? Et'qui donc ai ce n'est nos morts eux-mêmes ! Ils ne nous appellent plus à eux. aujourd'hui, mais ce sont eux qui viennent à nous comme le spectre du père d'Hamlet pour presser sur notre coeur le glaive de la vengeance. Et les voici qui se lèvent en légions innombrables pour combattre avec nous, en nous, dans l'impossibilité où ils sont rie trouver le repos de la terre avant de savoir qu'ils n'ont pas versé leur sang en vain et que cette terre même où ils reposent est libre de la souillure de l'étranger. Non, ce n'est plus uu souffle d'élégie qui pleure dans les cimetières. Bien loin -de l'assourdir, novembre, tout chargé des glorieux souvenirs de l'Yser, le transforme en tin chant passionné de colère et d'espérance. C'est à lui, récemment,que les pieux pèlerins de la Ligue du Souvenir sont allés mêler leur voix. Car ici même, nous Belges, nous possér dons quelque chose de plus précieux encore que la terre de notre pays parce que c'est l'essence dont cette terre est faite: des tombeaux. Dans la vallée de la Meuse, en face de ces coteaux où, comme pour veiller sur eux, s'accoude l'imago grave et souriante de notre patrie, dex tertres jonchés de fleurs attestent" notre héroïsme et notre martyr. Sur les croix on lit dès noms de soldats et des noms de victimes et le visiteur, en s'age-nouillant, s'attendrit de penser que la chanson du fleuve qui les berce est îa même chanson qui berce les héros de Liège et les martyrs de Dinant. Héros et martyrs... Chateaubriand nous exhorte aux justes représailles: ,,11 y a du sang muet et du sang qui crie; le sang des champs de bataille ®st bu en secret par la terre; le sang inno-<*nt répandu jaillit en gémissant vers le °iel, Diqu le reçoit et le venge." Et c'est lorsque nous sentons sur la face le giclement Je ce sang encore chaud que nous songerions * cesser la lutte et à composer avec l'assassin. Et s'il en est parmi nous qu'un séjour deux années dans ce çays neutre a tendus insensibles au point de ne plus sentir sur • eux cette emprise de nos morts qui comman-à de à tous nos actes, s'il en est qui croient, que nos ennemis d'aujourd'hui ne sont plus de la même race qUe les incendiaires de Louvain et les égorgeurs de Visé, ah ! ceux-là, qu'ils s'en viennent donc à cette même frontière, devant ces horribles fils où, par grap-e pes, ils verront suspendus des cadavres frais. e Ecouter la formidable clameur d'angoisse s qui s'élève de l'autre côté de cette barrière. 0 La Belgique pantelante croyait enfin pou-^ voir atteindre dans la résignation de sa mise-3 re et dô son deuil les armées de la délivran- • ce. Et voici que tout à coup retentissent les - claquements de fouet des marchands d'escla- - ves. Hé! le£ jeunes, les forts, debout. Arra- - chés à vos foyers où il ne reste plus "que de3 y mères en larmes et des épouses affolées, il 3 vous faut dans les mines de Westphalie, , - dans les fabriques d'Essen, sur les champs I - glacés de la Pologne travailler pour vos • bourreaux. Naguère, quand commencèrent de se r dissiper ces voiles opaques qui enveloppaient 3 l'Afrique équatoriale, et quand le monde î civilisé apprit avec horreur que les Arabes - s'en allaient par les villages razzier les popu-3 lations pour les exposer sur leurs marchés, ce 3 monde civilisé s'émut et organisa des croisa- - des jusqu'à ce que ce trafic infâme eût cessé - d'outrager le ciel. Aujourd'hui... Aujour- - d'hui le monde civilisé se retrouve coalisé • une fois de plus contre ces puissances des - ténèbres qu'à de longs intervalles, aux pério-. des critiques de l'histoire, on voit se dresser - contre le patrimoine intellectuel et moral de î l'humanité. Et aujourd'hui encore, comme • ç'a été le cas toujours après les cataclysmes 3 et les deuils, ce sont ces forces de lumières - pour qui nos héros combattent qui triomphe- 1 ront de la nuit. ? Soldats du Droit, de la Justice et de la , Vérité,saurons-nous jamais assez reconnaître > leur bravoure et la sublime abnégation de , leur sacrifice ! Et ne suffit-il pas, en ces heu-; res de défaillance que j'évoquais à l'instant, d'épeler les noms fameux inscrits sur leurs ! drapeaux pour qu'un large vent d'héroïsme balaye ces miasmes qui nous enfièvrent et > ce3 poisons qui nous offusquent. La Marne • et l'Yser, Czernovitch et Gorizia, la Soihme > et Verdun. Verdun... Ah! je me souviens » de l'effet magique.que produisit sur nous ce i nom, Verdun, au mois d'avril dernier, ; quand nous rassemblait ici même une communion identique. Mais de l'angoisse alors se mêlait malgré tout aux mouvements pas-■ sionnés de notre âme, tout entière attachée au duel de Titans dont le sort du monde, le sort de notre patrie et notre propre sort fai- • saient l'enjeu. Depuis, quel changement! La vertu profonde de la France a eu raison de la barbarie organisée des Germains, et le génie français, réveillant toutes les forces latentes et rassemblant en un faisceau unique toutes les énergies de la coalition des peuples, nous emporte enfin sur les ailes toutes grandes de la Victoire. Radieuse vision ! Récompense encore lointaine mais sûre de tant de constance et de maux patiemment soufferts. Et cependant je vous le demande: fallait-il donc à nos âmes cette assurance pour qu'elles continuassent de vouloir avec ,1a même inébranlable ténacité ce qui est juste et bon. La seule conscience du devoir accompli ne suffit-elle pas à nous maintenir fermes et dignes devant le malheur qui nous accable? Ah ! je n'ignore pas que, dans son émouvante simplicité, cet héroïsme est le plus grand. Il ne nous tira pas en quelque sorte hors de nous-mêmes pour nous plonger dans cette divine folie où se créent les chefs-d'oeuvre et. s'accomplissent les actions d'éclat. Non, il nous laisse confrontés avec notre être propre, seuls devant notre nature misérable, faible re>soau pliant sous le, poids de sa pensée. Et maintenant, lorsque, parmi tant de héro3 demt le nom ne périra qu'avec le souvenir même de cette guerre, je cherche oe héros le plus pur dont l'exemple pousse nos âmes au sacrifice désintéressé et sublime, je salue le nom d'Albert, Roi des Belges.Mesdames et Messieurs, élevons notre pensés vers le Roi. Sa grande figure qui nous apparaît comme l'incarnation suprême de nos vertus et de nos malheurs continue de monter toujours ,plus haut sur l'horizon des batailles. Tel il était én cette soirée tragique du 2 août 1914, lorsque, souffleté dans sa double conscience d'honnête honmie et ae souverain par l'insolent ultimatum dé l'Allemagne, il sauvegardait eon honneur et l'honneur de la nation, tel il. est resté après que deux années terribles ont accumulé sur son peuple uue série de désastres dont un seul eût suffi à ébranler la volonté la plus fenne et à fléchir le coeur le plus fier. S'est-il prée>ccupé, ce soir fameux, de savoir que l'Allemagne avait accumulé sur nos frontières tout le poids de ses^ formidables légions et que nous, nous n'étions qu'une poignée? Au Xerxès teuton qui crut pouvoir lui commander: ,,Rends les armes" il répondit simplement: ,,Viens les prendre " Et comme jadis Léonidas, en envoyant ses braves à Liégè, nos Therrno-pyles, il aurait pu ajouter: ,,Ce soir nous dînerons chez Pluton." Liégo pris, nos provinces envahies une à une, Bruxelles occupé, Anvers, notre réduit national, forcé malgré une résistance déses-pérée, tandis çjue derrière le mur de fer et En Belgique. Les déportations Wolff prétend quo les Allemands ne dép< tent que les chômeurs. Nous nous sommes . scrit en faux contre cette affirmation à difi rentps reprises. Nous avons avanoé des preuve En voici une nouvelle, tirée du ,,Limbur£ Koerier", un journal qui reçoit ses inforn tious de la Kommandantur de Hasselt:'.,-cours de la eoïnaine dernière, les Alleman ont fait savoir que les ouvriers des mines li bourgeoises qui désiraient travailler en Ail magne pouvaient signer un contrat. Ils d vaient se rendre au premier appel. Les ouvrie mineurs, à l'unanimité, refusèrent. Les Al! manda ont aussitôt déclaré que le travail da les charbonnages sera interrompu et les n meurs envoyés en Allemagne". M. von Tern, qui a laissé paraître cette à formation, recevra sur les ongles. Le Komma dant do Hasselt va pousser quelques cri# < mécontentement quand il lira la nouvelle < ,,K. K. Kurier"! • » • Brès do deux mille mineurs du pays de Liéj ont été déportés. » ♦ • L'esclavagiste von Bissing a fait au corre pondant du ,, New-York Times" quelques décl rations au sujet des déportations. Le viei gouverneur prétend que la mesure est absol memt légale et quo la faute — si faute il y a -incombe à .l'Angleterre"! Parfaitement. L'Angl terre, par son blocus, a étranglé (sic) l'industr •belge et mis un demi-million d'ouvriers sur pavé. L'Allemagne s'émut à ce spectacle < elle invita les ouvriers à venir librement tr vailler en Allemagne. Trente mille d'entre ei: ^— c'est e marchand d'esclaves qui parle — pi renit le oliemin d'Aix-la-Chapelle. Et là-ta ils étaient particulièrement heureux. Ma voici que, brusquement, à la 6uite d'une car pagne de patriotes, l'exode cessa. Aussitc von Bissing décida de soulager la bien faisan publique qui devait pourvoir à l'entretien c tous les fainéants et il ordonna les déportatioi en masse. Gomme vous voyez c'est très simpl Le vieux gouverneur ment effrontémen II n'y a pas d'autre terme à employer. Vç Bissing ment. Il ment parce que trente mil ouvriers n'ont pas accepté, librement, d'alh travailler en Allemagne. Il ment en accusai l'Angleterre d'avoir étranglé l'industrie belgi C'est M. von Bissing — rétablissons les fài — qui ordonna d'enlever toutes les mation prémières do nos usines et toutes les machine outils. Qu'on interroge les usiniers. Lei réponse édifiera les lecteurs des papiers amér cains. Il est vraiment incroyable que les jou: tes de New-York ou de Chicago 'adresser toujours à von Bissing, le grand coupable, < reproduisent fidèlement ses plaidoyers. Qu'ils interrogent plutôt les personnes aut< risées qui possèdent les preuves de l'infami allemande. Au Havre, ils trouveront à qui pai 1er. Ce n'est ni M. Carton de Wiart, ni le .baro Beyens qui so refuseront à dire aux neutre d'Amérique ce que les Allemands font en Be! gique. On signalo précisément de Washington qu la déportation do civils belges est suivie ave grand intérêt dans tout le pays. Dans Je milieux officiels on attend avec curiosit l'effet quo produira la protestation des Etat? Unis à l'Allemagne. Les officiers américain considèrent la mesure barbare boche comme u symptôme de l'évacuation prochaino do la Be! gique. Ils partagent l'avis que les déportation de civils sont toujours le signe avant-courcu dans un pays qui se trouve sur le point d'êtr évacué, étant donné quo cette mesure est pris pour éviter qu'on tiro sur les troupes e retraite. Telle est la version du JrNieuwe Rot terdamsche Courant". Nous ignorons si le officiers américains partagent cette impression Nous croyons simplement qu'il est inutil d'enlever les hommes valides pour éviter un rébellion do la population au moment départ des troupes ennemies, parce que hommes n'ont pas d'armes, alors que cha soldat be>che est formidablement armé. >r" lutte serait inégale. Mais la mesure, en ef .?■" prouve que les esclavagistes eux-mêmes co dorent la partie comme perdue. L'excuse or ; • justification . qu'on nous soumet nous pai cr un peu spécieuse, ta- . • * » (js Xouvel avis boche ainsi conçu i Gouvernement do Bruxelles et du Brabai e_ Bruxelles, le 12 novembre 1916 Avis à tous les bourgmestres du Gra Bruxolles et du Brabant. Ce n'est pas la population belge qui profit ,KS I2 moins de l'ordre donné par M. le gouvern [i_ général de transporter en Alleïnagno les sa travail et les chômeurs volontaires qui son n_ la charge de l'assistance publique. Les clas 1- laborieuses, réduites à l'inaction depuis des [0 nées, trouveront en Allemagne des sala: lu rémunérateurs qu'elles ne peuvent trouver Belgique, à raison principalement du mam de matières premières. Il est du devoir de toutes les administrati >e communales belges de prêter leur aide à l'e cution des mesures. Tous les bourgmestres e vent immédiatement remettre au Kreischef s- ' peur le Grand-Bruxelles à la Kommandan — les listes exigées deâ ouvriers n'ayanj> lx d'e>ccupation suffisante. Les communes doiv 1- s'atfghdre de jour en jour, à partir de ce _ -date, à préparer leurs chômeurs au- départ. Dans les communes où les listes ne ser< 10 pas fournies en temps voulu l'administrat le allemande choisira elle-même les hommes ît transporter en Allemagne. Mais elle n'a ni a_ temps, ni les moyens, de faire une enquête x la situation de chaquo personne. Si donc, i- cours de ce choix, il se produit des cas pe 13 bles ou des erreurs, ia responsabilité en retc is bera sur les bourgmestres qui auront ref 1- d'aider l'administration allemande. J'insi t, sur le fait que les ouvriers, une fois transp ;e tés en Allemagne, ne pourront revenir en I ie gique que dans des cas exceptionnels d'extrê is urgence ou justifiés par des raisons irrécu 2* bles. t. Jo sévirai avec la plus extrême rigueur ^ 11 tre les bourgmestres qui ne dresseront pas e listes ou qui ^ les dresseront avec négligence, •r, cela non pas seulement pour elésobéissancc a it ordres allemands, mais aussi pour avoir r î. connu leur devoir vis-à-vis de la populat: s commise à leurs eoins. , !S Le Gouverneur, 3" Hurt, r Lieutenant-Génér i- * • « Le .,TeWraaf ' apprend do la frontière c ^ les Allemands prétendent ne lâcher leurs pro t —c'est-à-dire les milliers d'ouvriers qu'ils v< lent emmener en Allemagne — que contre : gent! C'est bien là manoeuvre d'esclaVagist e manoeuvre lâche et honteuse qui retombe te entière^sur le peuple teuton. A la Clingo n marchands d'esclave* firent leurs razzias coin: s partout ailleurs. Ils réunirent des chômeu - des ouvriers au travail, des rentiers, des fo tionnaires, etc., etc.; après les avoir lais* c quelque temps enfermés dans le préau d'i c école, ils firent savoir à ceux qui voudraie s être libres qu'ils pourraient obtenir leur libei 0 moyennant le versement d'une somme de m - marks! Quelques-uns, qui avaient la sonn s sur eux — on voit qu'il ne s'agissait pas u: 1 quement do chômeurs —, pavèrent et furc - libres. s D'autres marchandèrent et les chaînes le 1* tombèrent des bras après paiement de 5 d marks. Ceux qui no purent ou 110 voulurent y 0 paver aux bourreaux infâmes furent condu 1 à la gare où des wagons à bestiaux les atte - daient et les braves gens chantèrent a plei s poumons le ,,Laeuw*- van Vlaanderen" tanc . quo le convoi s'ébranlait. 3 ^ Voilà comment les Kultivés se conduisent v 0 à-vis d'uno population désarmée! dô flamme de. l'invasion montait l'itrcn clameur des victimes égorgées... Mais qv peut donc le glaive du bourreau fouillai la chair du martyr. Il est quelque chose c plus précieux que la vie même qui anin cette chair et quo oe glaive ne saurait a teindre: la conscience. Et celle-là Albert e ses héros l'emportaient, inflexible, dans 1< plis déchirés de leurs drapeaux sans tach< A toujours reculer et se battre, sans qu'a travers des nuit6 mortelles s'épaississant si le champ de bataille perçât jamais la lueu annonciatrice d'un matin de Salamim quels hommes, dites, n'eussent point conn de défaillance î Ceux-ci, non. Parce qu'à < moment même où l'être humain e^t à bou et ne peut plus longtemps obéir à l'âm dont l'ardeur même a usé l'enveloppe qi l'abrite, toujours ils voyaient marcher pai nii eux. devant eux, pensif et grave, ce qui partageait leur fatigue et qui, en r< tour, leur demandait de partager sa cor 3tance. Le général Porro, le sous-chef d'étal major général des armées italiennes, e visitant le front belge, a été frappé eie 1 tristesse de ce Roi et de ces soldats. Il l'en apportait le salut fraternel d'un gran peuple épris de liberté, d'une puissante ai mée ivre de gloire et qui combat pour réuni enfin à la patrie romaine, berceau de l'oe cident, des frères opprimés sous la serre s nistre de l'aigle bicéphale. Et lui, tou axalté encore des chants de libération qr Mitraînent les régiments de Savoie à 1 conquête des sommets de lumière, il étai 3urpris de se trouver tout à coup transport dans un marais, parmi ces hommes grâv* qui depuis des mois et des mois disputaien à l'envahisseur chaque parcelle de cett boue comme malaxée avec leurs souffrar ces^ et avec leur sang. Et il s'est inclin devant cette noble tristeese, ayant eompr Tue dans ce Roi, tes hommes efc cette mis* >e rable terre confondus dans le même aspei e ni la conscience du devoir accompli, ni tt certitude des revanches prexîhaines, 3 e pouvaient effacer le regret des foyers pe e dus, des maisons détruites et des coi t- pagnons morts. Et de retrouver ainsi itr simples hommes, là où il pensait peut-êt ïs rencontrer des héros de légende à l'insen 9. bilité de demi-dieux, leur sacrifice ne 1 u en parut que plus %rand. ir Que ce sacrifice soit aussi le nôti r N'ayons pas honte de laisser couler 11 >, larmes si nos larmes, loin de l'amollir, trei 11 pent la qualité de notre coeur. Et si pa *> fois notre tristesse nous paraît trop lour t à porter, tournons nos regards vers ce R< e le premier et. le meilleur d'entre nous, do ti la hautaine tristesse, en ramenant aux "- mites humaines ses admirables vertus, no >i sert d'èxemple et de leçon. Drapé dans >- douleur et dans sa loyauté, dressant haute silhouette sur la grisaille d'un ciel < Flandre où le moignon du beffroi crou des Halles d'Ypres jette un cri sublime 1 désespéré, parmi tant de chefs illustr a dont le génie prépare l'avenir, le Roi A r bert, notre Roi, grandit comme le symbe d de la Justice, du Droit et de la Liberté i •- nom de quoi le monde civilisé s'est le r contre la barbarie, et comme le symbo aussi de la divine misère et du malheur q sont le prix des triomphes définitifs, t Mesdames et Messieurs: Vive le Roi ! | Discours de M. Léonce du Castiilon. t Tusschen den Koning en ons ligt het bezet é land, de zee en de tijd, maar levendiger en i ,g niger dan ooit is onze verknocbtheid, on t trou'w en onze liefde tôt Hem ! 5 Op dezen avond zijn hier, toegestroomd m soldaten, 00k grijsaards, mannen, vrouwèn J kinderen uit aile standén mn uit te jubelen h 0 zij U bewonderen, hoe zij U beminnen, o Koni: 8 van den Yser! JJw. rijk is het kleinste oj> deze aarde. W blonele duinen, een paar mijlen zeestrand, vi stedekens die in puin zijn geschoten of allee bij naam nog bestaan; veertig dorpjes geschoi den of wegçevaagd met liunne huizen, hoeve en kerken, eemge tienduizenden arme stal kerds, uw léger, en eindelijk een riviertje. du Dit riviertje is echter doorluchtiger, luiste] ces rijker, roemrijker dan menige onder de grootst lue stroomen der wereld : het is de Yser. La En koning van dit puin en koninç van di fet, stroompje en koning van die vluchtelingen zij isi- gij nochtans de grejotste onder aile vorsten 011 . la flat gij hebt getogen het zwaard van het Re?ch1 ■aît het zwaard van de Eer, 'het zwaard van de vn heid der kleine volkeren. Ailes hebben wij verloren, behalve de eer. Onze famiiiën zijn vaneen gereten en^vei [t. strooid. Man, vrouw en kinel zoeken elkande nog op na twee jaren vlucht. Hoevelen zijn nie Q(j_ voor altijd spoorloos verdwenen ! Spi^is al onze ellende, spijts al onze zedelijk ej-a foltering, zeggen wij Uwe Majesteit vol innig 2ur heid: ,,Sirc, wij blijveri U trouw tôt aan de ns_ bedclzak !" ^ à "Wat zijn onze rampzalige broeders van lie S€S bezetté land oneinelig ineer te beklagen dan wij arL_ Ik zie ze voor mijne oogen, uitgemergeld va r€g den honger. Uit hun treurigen blik spreekt zor, en en ellende. _ Sire, die hongerige en ellçndige zeven mil lioen onderdanen zijn U 00k trouw tôt aan de: 3ns hedelzak. De vijand is tôt lien gegaan om te spreke: lQ- met een zoet-venijnige stem: ,,Wordt miju vrienden. Vergeet het verleden. Ik zal u make: grooter, rijker .en machtiger dan gij ooit zij geweést." ^ En trotsch eu stoer klonk het antwoord al " een striemende zweepslag in het gelaat: No: e serviam ! Ik wil uw vazaal, uw kneclit, uw slaa niet worden. De vijand is dan gegaan tôt onze arbeiders e: l0P hij heeft hun gezegd : ,,"\Verkt voor mij en il a zal u laten verdienen een dagloon zoo hoog, da gij nog nooit zult hebben gekend. Ik zal zor 3ur gen voor uwen ouden dag en voor uwe kinderen a.n Ik zal u verzekeren tegen ziekte, nood én on ni" gevallen." m7 En fier luidde het antwoord uit eenvoudig lse arbeidersmonden : ,,Liever liongeren met vrouv ste en met kind dan het se-handeloon te verdienen or" Liever de verbanning naar Duitschland dan t •*1" werken tegen ons leger-en tegen onzen Koning me Wij zijn Hem trouw tôt aan den bedelzak ! sa- Dan heeft de vijand eindelijk wat schuim ge vonden : misuoegde, nijdige, afgunstige en eer ni- zuchtige mislukten in de wetenschap, in de let les terkunde en in de politiek ; fanatiekers, jager: et op baantjes, woekeraars e& sjacheraars di< ux voor g'eld hun ziel verkoopeu; minderwaardig< ié- elemeuten, zeeîelijk lager staande dan de heff< on van het volk. En dat schuim is den vijand tôt slaaf ge worden ! Tegenover die lage zielen blijven wij U trouw al. o Koning, trouw tôt aan den bedelzak ! Kent gij de E m i g r a 11 t o n van onzei |iio grooten belgischen schildçr Eugeen Laermans: os Het zijn beelden van ellende, beelden van wan !U- hoop en vertwijfeling, menschelijke wrakken u'- Hun indruk blijft u het gansclie leven bij. 2s, Wejnu, veel erger zijn do taferéelen clio of ut eleze naargeestige Novemberdagen zich afspelei les in elke stad en in elk elorp van België no Do onmenschen van Dinant en Aarschot ruk rs, ken onze loyale werklieden eh burgers uit hunne 11c- huizen. Zij drijven ze als slaven naar het sta és tion. AVie een stap wijkt wordt gestampt en ge ne slagcn. De schreicnde en jammerende vrouwer lit en kinderen worden met het. puUt der bajonel té tegengehouden. En voort^estooten met geweér-lie koiven wordt,de man en de vader door de moor-ne d'enaars van duizenden Belgen, de schenderj li- van hunne vrouwen en dochters, de lirandsticli-nt ters van hunne steden en dprpen, de snoodstc eedverbrekers die den meineed een staatsreder ur hebben genoemd en Belgie's neutraliteit eer 00 snipper papier. as De Duitschers, die over aile brute macht be-its scliikken, kunrien ons voile martelen en uithon-u- geren en zelfs dwingen uit nood voor lien t. ns arbeiden, maar niinmcr zullcn zij beschikkei: lis over zijn ontembaren wil en over zijn vrijc ziel. Ô! neen. Zij zullen hem niet temmer is- den fieren Ylaamse-hen leeuw ! Hier breng ik huldo aan den manhaftigen. ^ grooten kardinaal Mercier, en aan do bisschop-pen dio kranig, liet gordijn van al die nieuwe :t, gruwelen licbbcn weggescho.ven en onvervaarc; la optreden voor het verdrukto volk ! 10 Met ûfschiiw ben ik veiwuld wanneer ik moet zien dat verraders eeno lioogeschool uit de l" handen der beulen van hun volk aanvaardc'j en zulks op het- oogenblik dat 20,000 Vlamin-gen uit Gent, 30,000 Ylamingen uit Antwer-re pen in Babylonische gevangenschapAworden ji- weggevoerd. Het is do afschuwelijksto mis-ui daad van onzen tijd ! Hoo hoog staan die burgers en dio arbeiders, hoo laag zijn gezon-ken do hoogleeraars der Duitscho Universiteit. Ik was onder do werklieden van het eerste os uur om de Vlaamscho Hoogeschool op to bou-Q" wen. Ik was miniers speretaris der le liooge-r- schoolcommissio dio liet eerste verslag uit-le braclit. Twîntig jaren làng hebben wij daar-ii, aan gearbeid. En nu waait er op Jiet dak ^ niet de groeno meitak met Belgïsche kleuren, li_ maar de gehate vlâg wit-rood-zwart, nog drui-pend van het blocd van duizenden en duizen-Lls den onschuldige VlamingQn, en Minerva heeft 3a er het beeld van onzen Koning vervangen. sa Welnu, van zulke Universiteit willcn wij niet. le Eéns België weer vrij, breken wij liaar af tôt lé in liare grondvesten. Wij willen niet dat van de geschenken en hervormingen des vijands een 0g brnzel overblijft. j3 Het gruwt ons 00k in troebel water te, vis-schen. We hebben te veel eerbied voor ons parlement en voor onze Grondwet 0111 van de •u regeering eenige verklaring to verlangen, die ,'é een toegeving aan do politiek der landverra-le ders zou lijken. ji In Duitschland komt aile macht van den Keizer. Maar in België komt aile macht uit het volk ! < Zoo min ik eene Universiteit uit de handen van von Bissing zou aanvaarden, zoo min ik er eene zou willen van mijne wettige regeering. to Ik verklaar me : De Vlaamsche hoogeschool is n- maar een ondérdeeï van do taalkwestie en het ze i Belgische volk, het Belgische parlement is I alleen geroepen dio vraag op te lossen in de ve ! banen der rechtvaardigKeid en de gelijklioid op-311 dat do vijand haar iniet moer zou kunnen mis-00 bruiken tegen ons goliefd België. ig Een politiek van afzctterij zal nimraer de onze wezen als België in ranipen is gedompeld. at | Wij zullen eyenmin dp Vlaamsche landver- tMeddsnsiZoon PARDESSUS D'HIVER depuis fl. 27.50. Hofw@g 11 la Haye. B ^uuu^u. ■ TOg, sa 1 raders aan hunne verdiende straf pogen te oat-trekken.t Wij weten dat er eene gehoime Roweging op ! til is om verraders en plichtvergoten Vlamin-1 gen, den naam van Belg ouwaardig, aan do 5 gerechte straf te onttrekken. Meu spreekt van afgedane zaken, van amnestie en van derge- - lîjke zwakheden meer. Ik meen dat door mijn 1 mond het gansclie loyale Vlaanderen spreekt aïs ik zeg: ,,Dit zal nooit gebeuren!" Verraad 1 blijft verraad. Verraad is er gepleegd en ver-3 raad zal uitgeboet worden. Er zal m België 1 geene regeering gevonden worden die de spons i zal vagen over het verraad en het iieulen m<ït den vijand tegen ons vaderland! ? Waarheen, zoo de democraten nu liet alge-1 meen kiesreclit eischten, do antiklcrikalen do f afschaffing van'do schoolwet, de socialisten do vcrwezenlijking van het collectivisme, do katho-1 licken de verwijdering der antiklerikale minis-c ters uit het kabinet, zoo niet crosse en l'air l b Het zou het einde yan België wezen. Finis Bel- - giae. Waarom zou dan liet ministerio thans . mocten gehoorzamen aan de bedreigingen van - oen handvolletjo flaminganten die sa.menspan-nen met de Duitschers? - Do Vîamingen willen recht door zee, want 7 schipperen is des vijands verre plannen clienen! A\io bovendien België wil verdeelen in cen ï hulpeloos Vlaanderen en een hulpelbos Walen-land, zal de gansclie natie op zijn weg ontmoe-ten. Do separatische politiek, die in België ■ reeds ingevoerd wordt door don vijand, en be- - gonnen is op onderwijsgebiéd, is alleen gunStig ■ voor den koning van Pruisen. ; Welhoo, do Duitschers, zekero Hollanders en : Belgischo landvcriadors, zoiiden Walen en Vla-s mingen willen scheiden door Volksopbeuring, : enz. P 1s het daarom dat een gansch volk sedert • meer dan twee jaren ijselijk lijdt en ontembaar strijdt? Is het daarom dat de slag aan den 1 Yser werd geloverd? Is het daarom dat de han-del in blanke slayen thans in België is inge-J voord ? Is het daarom dat honderdduizend Belgische dooden zijn gevallen? Meent men misscliien dat de boudgenooten één dag langer zullen vechten ve>or een België dat tegen zichzelf is verdeeld? Een geschei-1 den België is een vcrzwakt België en een 1 verzwakt België is de zekere prooi van den Duitsc]ien keizer. Wie zou op den dag der Blijde Intrede van onzen koning te Brussel durven zeggen: Sire, ' als bejooning voor uwe heldhaftigheid brengen wij U een verscheurd en een verzwakt Beipë : een Waalsch-Bolgië, rijp voor annexatie bij Frankrijk, onzen vriend en bondgenoot, en een Vlaamscli-België, rijp voor annexatie bij Duitschland, onzen bloedvijand. Wie zou dio eerloozo taal durven voe1*en ? De ganseho natie zal integendeel zeggen: ,,Siro, de ontzottende ranipen des vaderlands hebben ons verstand gerijpt 011 ons hart gemil-dord. Nu bçgrijpen wij hoe nauw Vîamingen en Walen, burgers, arbeiders en landbouwers door liet vergoten bloed nevens elkander staan. Een martclaar van Dinant is iiio even lie^ als een martelaar van Aarschot en ik, een Vla-ming, ken goen verschil tusschen een gefusilleorde van Anelcnne en een gefusilleorde van Itoesela-re! Voortaan zal het uit zijn Aiet oneeniglieid, twist en tweedracht. Niet in do schoiding, niet in de verwijdering zullcn wij de twistvra-gen oplossen, maar in de minne, de eendraoht, de gelijkheid en do gerechtigheid gesteun^ op onze Grondwet". Mot die gevoelens, met dio godachtcn zullen wij naar het bovrijde Vaderland terugkeeren. Daar zal moeder ons verwachten, onze moe>-der met do snceuwwit geworden haren, onze moedor met magere, doorschijnende, doorgoesti-ge trekken yan albast; onze moeder met oogen zoo goed en zoo zoet als op den siond wanneer zij voor do eerste maal ons, haar kind, aan het harte mocht koesteren. Gnzo oude moeder zal ons dan zeggen : ,,Kind, wij hebben allen zooveel goleden; ik heb zoolang naar u gotracht, maar nu is aile lijden vergeten. Kom, hot leven zal nu zoet zijn. We ztillen voor.taan niet meer scheiden, want scheiden doet oneindig wee." O! België, zoo zie ik U terug als mijn êigen, oude moeder waarmede ik u vereenzelvig in mijne liefde'. EendTachtlg en onverdeeld zal België dus, vrij van aile banden, den gestoorden arbeid her-opnemen, do puiuen venvijderen, zich herstol-len, weer groeien en bloeien, leven in den luis-ter van aile eeuwen, dragendo den heiligen palm der martelaars. Ô, gemarteld volk, gij zoudt mogen zeggen: ,,Waarom moet ik des. lijdenskelk tôt den dre>esem ledigen?" Waarom P Omdat gij uitver-koren waart om door uw bitter lijden te rodden do hoogste goederen van de menschheid! Steeds . zal u beschermen het vlaramond zwaard van een jongen ridder, zonder vrecs en zonder blaam, dapper aïs Sint Joris, het on-bevlekt zwaard van den Koning, den grooten Koning van den Yaerl Levé do Koning! Leve het vrije en ondeelbaar België! „BRÏMALD0" LE cigare à 4 cents. J. A. SCHOTERMAN, Utrechtschestr. 34 Tél. 14 S « Ameniloort.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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