L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 17 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 22 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8k74t6g543/
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Snfiëe1VIo7l4.SS pf lOaisaf» £5 cent Dimanche V7 et lundi is novembre S9iS L'ECHO BELGE l'Union fait la Force. Journal quotidien du matin naraissant en Hollande Belge est noire nom de Famille. - !■■"■■ _ "■■■■■ , Toutes les lettres doivent être adressées ai* ltiî»eata de rédaction: IV. Z. VOOR8ÏJRGWAL 234-24O, Téîéphones: 2797 et 1775. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. Comité de R*a»o«o»:f ggSf^g''Ee"é Cfrarafory. Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande tl. 0.75 par mois payabie par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. j IrabissB de la Grande fiiÉMie à temtari Jlon article ,,La Grande-Duchesse do Luxe] bourg contre son peuple" .publié le 12 'eepiteg bre dernier à la fois dans le ,,Times" et da |e .,1'ejegraaf" a causé, parait-il, quelque se j-iion. Non pas dans les milieux gouverneme îcos et uiploraatiques de l'Entente qui sont ï .•/jicrr des moindres faits et gestes do la Gra ^DuclïesSe. et qui ont clos depuis longtem [inaruc-tion de son procès par un acte d'à tusation, mais dans le monde forcément rédn lecteurs qui b'intéressent au sort de , retii peuple luxembourgeois, perdu et ouW ijns la tourmente des événements. Des âm bibles, plus émues par la grâce juvénile qi kr là conduite ecandaleuse de la Grande-D jcf?e,ont manifesté leur surprise. ,,Quc f:te- frêle et tendre princesse aurait trahi se jenplcî N'est-ce donc pas elle qui, en ooi $14. s'est jetée courageusement au devai •s barbares et leur a barré la route avec s< Cette action dénote une hauteur d'an pi infirme d'avance toutes les accusations, ondées qu'elles puissent paraître". Hélas, la vérité n'est pas ed romanesque, -misqu'il subsiste encore des illusions je su u regret de les détruire. Lo jour où les Allemands entrèrent à Luxci ourg, la Grande-Duchesse les attendait tra: aillcincnt dans son palais. Il y eut bien ui oitur'e sur leur chemin. Mais', ce n'était p; i' somptueux auto aux armes des Nassai 'était — ô déchéance navrante 1 — une voitu: îllulaire ou, comme on dit vulgairement, -u panier à salade" que le gouvernement gram ical avait fait placer en travers de la descei > de Clausen pour arrêter la marée monta-m a l'invasion. Tel est, dégagé de toute fictic ramatique, le geste de résistance esquissé c jùt 1914 par le Luxembourg. Les Luxer Nirgeois no s'en sont jamais vantés: ils oi 'autres titres a l'estime des grandes puissai !6. Et si je rappelle le fait, c'est uniquemei Dur constater que la Grande-Duchesse n' ;a-ifcpour rien. Le trait d'héroïsme dont l'im; iâation populaire 6e plaisait à parer la jeui i intéressante princesse doit donc être rel ué dans le règne de la fable. Par contre, 1< efcctions de la souveraine appartiennent histoire. C'est l'histoire qui enregistre la réceptic e Guillaume II au palais grand-ducal r iuxembourg. ,,Pouvais-je, s'excusera Mari ^dclaïde dans la suite, refuser de voir ce grar >t puissant monarque? N'ai-je pas fait prem iVindépendance en ne lui rendant pas sa «vis tç?r' Le bon sens et les faits protestent coi ire cçtto misérable défaite. Si la Grande-D i besso n'avait pas le courage de (braver ouve raenfc le courroux du potentat en lui défei m carrément l'accès de sa demeure, el mrait user de l'expédient diplomatique qi i de rigueur dans tou6 les cas embarra nts: prétexter une maladie. Voilà la r< izion que., font à l'étranger les pcrsonnagi fi ciels les plus disposés à excuser la Grand îc-licsse.. Au lieu de se dérober honora'bl ;ut, elle s'est inclinée. En prenant voloi [renient l'attitude effaoée d'une vassale, el ilifligé une humiliation sanglante à ce vai it peuple luxembourgeois qui a toujours ét fier de son indépendance, elle a menti à 1 vise des Nassau, puisqu'au lieu de ,,mainte •" elle a ,,abdiqué". Mais peut-être ne fui e. que faible ce jour-là. Ce qui est certaii ;st que lo. lendemain elle fut criminelle. 3àr îe lendemain elle offrit à l'empereur u sucer dont elle avait pris soin d'écarter tou Luxembourgeois suspects d'indépendance ils -y assistaient deux officiers du corps de ont ai ras, messieurs van Dyck et Speller, qu ient entièrement à sa dévotion. Au desser ) ee leva, prit son verre et prononça ces pa es qui documenteront à jamais la trahiso: i Nassau, et sonneront le crias de leur règn is le Grand-Duché r ,,Ich trinke auf aa imeriche deutsehe Heer" .(je bois à la glc use-armée allemande). Comment,, la repré tante légale du Luxembourg, la souverain irgée par la constitution et par les traité veiller à l'indépendance et à la neutralit pays, acclame et glorifie les hordes qui on rgé cette indépendance, violé cette neutra . et dont le torrent immonde, roulant i veis îvs ruines fumantes d'un pays voisin e re, menaçait d'engloutir un pays voisin é i! En vérité,, tk langue n'a pas assez d< mes pour crier l'indignité de cette souve -îi, si;"elle s'était ressaisie plus tard, oi • t, pu attribuer son acte à un égaremen :!, à Une . sorte de vertige provoqué par h :-tacle accablant do la force allemande, e t-êtro l'histoire indulgente aurait-elle re vert d'un voile charitable cette défaillant n moment. Mais elle a persévéré. Elle t îpté", comme une insigne faveur*, de dfeveni: marraine de la seconde fille du kronprin? mand. Le., fait a été révélé par un journa richien et confirmé dans une séance secrèt< parlement luxemoourgepis. D'après. les loi; i -, r-îigion catholique que la., Grande-Du chinait à merveille lo parrainage établii r-1 la marraine et là famtlio du filleul de: ç d-> parenté spirituelle. Ma rie-Adélaïde d< iémbonrg n'a donc pas hésité à s'allier av ice allemand qui lo premier a établi sa tente lo sol profané de la patrie, au vainqueui iculo do Longwy qui, sur le territoire di ïerrjttburg eh sous les yeux de sa souveraine îi'igé 1" bombardement d'une ville chère 2 '• 1er. G rand-Ducaux, à l'homme sinistre qu '? la g:;erré dans toute soir horreur ci ■volt <f;n- le carnage aes peuples le jeu le ■ f-?; •• table : ,,der frische frohliche Ivrieg!" oui- compléter le dossier de cette, princesse tre. je ne rappelle que pour mémoire des s que toiit le monde connait: les relation; mes que la famille grand-ducale n'a cesse atretenir pendant la guerre avec les asti.es et les autorité^ allemandes ; les nom-ux voyages qu'elle a '«faits en Allemagne 'Jîs îo début des hostilités, la louche entre-fl" In Grande-Duchesr<^ avec le chancelier Hortling; les fiançailles de h princesse --nie avo.-. lo prince royal de Bavière; les çeille^i de la princesse Charlotte avec le ice Félix de Parme. Chacun de ces faits nerait ample matière à réflexions. Mais t surtout leur ensemble' qu'il importe ele sidérer. On y voit nettement la trame d'un sein mûrement conçu et tenacement exé-engager lo Luxembourg dans l'orbite tique de l'Allemagne. Si la Grande-J'hf'aso avait été maîtresse des événements, Luxembourg, agrandi' a^ix dépens, do la Bel-|p. serait entré comme Etat fédéral dans 3ipire allemand et un des peuples les plu. toanophobes de la terre courberait la tête s le poids honteux du casque à pointe. Dans ftauisuite de son ve la .Grande-Duchesse a tout donné à l'Allemagne: sa sympathie, |— admiration, son appui moral et — ses soeu | Elle lui aurait fourni des armes si elle en a\ eues. Souveraine d'un plus grand pays, elle I serait complue dans lo rôle de Constantin Grèce ou de Ferdinand de Bulgarie. Reine ■ Belges, elle aurait livré passage à la ,,glorie armée allemande". Et qu'on ne dise pas qu'elle a. agi par ig n- rance ou par étourderie ! Les avertissements n- lui ont pas manqué. La sourde réprobat: as qui montait de son peuple, les interpellât^ a- qui se suivaient dans les séances publiques a- secrètes -de la Chambre des députés, les cons< .n désintéressés que lui prodiguaient des homr u- politiques de tous les partis, tout aurait ds Parrêtér dans la voie C[u'elle s'était tracée c- tout s'est "brisé contre le mauvais génie qui it tourmente, contre la force do l'atavisme < >o l'entraîne. Car cotte' femme est allem^n ié allemande des pieds à la tête, allemande j> es que dans les fibres les plus ténues de son cor îe allemande jusque dans les replis les plus ■ i- chés de son âme. i, .Jetée par le hasard de la naissance et lo ; >n des traités sur un trône que deux de ses an it très avaient vaguement oooupé, c'est à peine it elle connaissait son peuple de nom. Elle auir >n dû l'étudier et le comprendre, et elle en ét îe séparée par unp, cloison étanche. Autour d'e si se serrait une "tourbe de courtisans amei d'Allemagne par Je Grand-Duc Adolphe et nouvelcio en A^emagne par ses suoeesseu is C'est à travers ce/ filtre impur que lui ar vaient les nouvelles de son pays, c'est par i- railleries de cette clique qu'elle apprenait i- connaître les aspirations de son peuple, te l'heure actuelle sa principale conseillère, s is ,,âme damnée", est la comtesse bavaroise An l: Montgelas (,,la Montgelas" comme on l'appe •e famihèrement à Luxembourg) connue suite n pour avoir défié en août 1914 les lois de la -1- cence et le (ressentiment populaire en fêta i- • bruyamment avec des officiers allemands, da >e le premier hôtel de la ville, l'occupation g n rieuse du Luxembourg et la prise prochaine n Paris i- Paul Eyschen, l'émanent homme d'Etat qu it dirigé pendant tant d'années la politiq i- luxembourgeoise, avait compris le danger c Lt l'entourage de la Grande-Duchesse faisait cc y rir à l'avenir du pays. Il avait décidé d'y par 1- en faisant donner à la princesse une éducati e nationale. C'est' à son instigation qu'elle reç î- deux maîtres indigènes, Mademoiselle Knaff « le professeur Oster. On nourrissait le seci à espoir qu'elle profiterait de l'occasion pour a prendre l'ioiiome luxembourgeois. Cet esp< u fut déçu comme tant d'autres. Les moqueri 10 dé la cour eurent vite fait de dégoûter la Gr< 2- de-Duchesse de ce grossier et' ,,sale" langag d Eyschen ne se décourageait pas. Résolu e combattre à tout prix l'influence néfaste de i- cabale allemande, il se tourna vers la Franc i- Il fit venir le sénateur Mézières, membre i- l'Académie Française, et le présenta à la Grs dq-Duchesse. L'éminent homme de lettres exp i- sa un programme d'études-qui aurait .fait ho e neur à un Féiielon est qui eût été digne d' 11 dauphin. Il eut le bonheur de le voir agrée s- Mais le lendemain, la régente, la Grande-D î- chesse Marie-Anne, intervint avec tout le tel -s péramènt qui la distingue et fit avorter le pr jet. ,,0n veut faire de ma fille unesFrançais i- s'écria-t-elle. Jamais je ne tolérerai cela. Q t- dirait-on à Berlin, que dirait-on à Yienn< e Nous sommes une maison allemande et no l- resterons une maison allemande. Qu'on le sac] é une fois pour toutes". On aurait pn lui fai: a remarquer très respectueusement que depi: leur accession au trône du Luxembourg les Na sau étaient devontis une maison luxembou , geoise et que, s'ils se sentaient toujours ail mauds, ils n'avaient que faire dans le Gran i Duché. Mais, sans doute, elle n'aurait p s compris: en vraie Allemande, elle ignore qi ; les souverains n'ont de raison d'être que s'i s 6ont l'expression de la conscience nationale ■ i pour ainsi dire l'âme même de leur peuple, t- Et c'est ici qu'on saisit sur le vif un d< - traits qui accusent le plus énergiquement i caractère foncièrement allemand des Nassai s Une inconscience qui déconcerte toujours > s qui souvent révolte. Elle éclate dans les gra: - des occasions comme dans les détails infime Les exemples abondent. Je n'en citerai que que 3 ques^uns. s lia Grande-Duchesse ne s'est-elle p s avisée el'annoncer au roi et à la reu b d'Angleterre, au Roi et à la Reine des Belge les fiançailles de sa soeur Antonie'avec un c i leurs ,ennemis ? Elle sollicitait des félicitations b Souveraine allemande sur un trône luxembou t geois, habituée à séparer sa cause de celle c î ses sujets, elle ne supposait pas que ces augu tes personnages pussent identifier leur honnei: et leur intérêt aveo l'honneur et l'intérêt c l lôurs peuples. Quoi d'étonnant que sa oivilil ; importune ait blessé vivement des princes qi ) se font gloire d'être avant tout les premliei ; serviteurs de l'Etat? ,,Figurez-vous, dit S. l! . Georges V à un Anglais de marque dont j ) tiens le propos, la Grande-Duchesse de Luxer i bourg a eu l'impertinence de me faire part de fiançailles de sa soeur aVeo le prince Rupprecl; de Bavière. ^Naturellement, je no lui ai pa [ répondu!" Non, il ne lui a pas répondu, pa î plus que la roine d'Angleterre, pas plus qi ; le Roi et la Reine des Belges. Tous, par u . silence significatif,1 ont tenu à la rappeler s , respect des convenances. : _ ., Pou vais-je empêche* ma soeur de voulo i être Reine <le Bavière ?" dit récemment Maii< Adelaïde, à un diplomate étranger, qui pr< . .«enta ses lettres do créance à Luxembourg. C langage condamne à la fois celle qu'il concerr et celle qui le tient: la soeur qui brûle d s'.unir à un ennemi de son peuple pour gagne une couronne; la souveraine qui trouve ( désir tellement légitime qu'elle no song même pas à. refuser son consentemeni requis par l'article 8 du statut familial du 1 décembre 1822. Quel fond peut-on faire su , une dynastie qui sacrifie si allègrement ses de voirs à l'ambition? La bruit court — il court vite, même e temps de guerre et il a pénétré jusqu'à Loi dres — que la Grande-Duchesse se sent plu rassurée depuis les fiançailles de sa soeur Chai lotte avec un prince de Parme. Cet évenemer aurait effacé l'impression désastreuse produit par l'aventure bavaroise: il y aurait, peur en ployer l'expression consacrée, compensation Certes, si le futur s'appelait Sixte ou Xaviei si c'était un de ces deux Parme qui ont lutt dans les rangs de l'armée belge pour le droi contre leur intérêt, il y aurait, non pas corn pensatiou — car l'union bavaroise subsisterai avec toutes ses conséquences — mais .au moin une légère atténuation. Malheureusement l?clu do la princesse Charlotte est Félix, ce officier autrichien qui a combattu contre le Alliés et dont la renommée a. été sauvée d l'oubli - par le. télégramme désormais faineu; o'p Marie-An ne: ..Félix aïs Erslor in Przemys cingezogc.n. (Félix es! entré lo premier i Przem'ysl)". Non, non, il n'y a ni compensa tion, ni atténuation: 11 y a aggravation, il y j récidive. Ce n'était pas assez cl'un Allemand, i son fallait encore un Autrichien: on a ouvert u rs! nouvelle porte à la pénétration germaniqi ait Voilà comment la Grande-Duchesse de I se xembourg conçoit ses devoirs envejrs son peu] de et envers les Alliés 1 Ses Faut-il s'étonner qu'elle a perdu toute ce Lise sidération à l'étranger, qu'on n'en pai qu'avec des haussements d'épaule et sur le t no- du mépris, que son influence est nulle et q no toutes les démarches qu'elle serait tentée on faire auprès des Puissances Associées sont co m3 damnées d'avance à un échec certain? et Un seul exemple montrera la profondeur »ils son discrédit. En été l£)lo le ministre d les Etats-Unis à La Haye, Monsieur van Dyc dû qui était accrédité également à la Cour gran et ducale, se rendit dans le Luxembourg po la examiner sur place la situation de ce pel fui pays occupé par l'Allemagne. A cette oocasii de, la Grande-Duchesse le pria d'intervenir us- Washington pour obtenir que le Luxembou fût ravitaillé par la commission (hispano-aar :a- oricaine. Monsieur van Dyck prêta ses bo offices avec sa grâce habituelle. 11 transmit jeu demande de la Grande-Duchesse et commui :ô- qua ia réponse de son Gouvernement. Cette i si ponse, la Grande-Duchesse s'est bien gardée < lit la publier : elle ne tient pas à afficher sa ho lit te. Mais si elle n'est pas connue dans Ha Luxembourg, on la connaît à l'étranger. C'« éo un refus en même temps qu'un conseil: ro Gouvernement des Etats-Unis ne croit pas po rs. voir accorder le ravitaillement du Luxembou ri. il engage la Grande-Duchesse à s'adress les ,,à son grand ami l'empereur d'Allemagne: à qui certainement s'empresserait de la satisfs A re. Voilà le cas que faisait de la souverain on du Luxembourg le Gouvernement si libéral < ne si généreux de Woodrow WilsonI lie Un personnage officiel des plus distingu ut do l'Entente me dit l'autre jour, parlant < lé- la Grande-Duchesse: .,Elle a déshonoré se nt peuple dans le passé, elle le perdra dans l'av ns nir. Que le Luxembourg fasse attention ! I c- fin de la guerre le placera devant de redoi tables problèmes. Tous ne so résoudront pî par la vertu magique de la liberté; quelque a uns demanderont la bienveillance aertive et u0 concours efficace des Puissances Associée ue 1 Protecteurs naturels des petits peuples noi u- serons heureux d'aider le Luxembourg pr er tous les moyens et dans tous les domaines. E 3n son coté, le Luxembourg devra montrer de 1 lxt bonne volonté. Il faut qu'il rompe résolumer avec notre ennemi qui est aussi le sien. 01 je sais bien que le Ministre d'Etat actue p. Emile Reuter, dont vous me vantez les haï ,jr | tes qualités de coeur et d'esprit, est anin: e<3 des meilleures intentions ot au'il désire bou ju. traire le Luxembourg à la domination écon< •e> inique do l'Allemagne. D'après les rcnseigiu ments parvenus aux gouvernements des Pui; ]a sances Associées, le cabinet luxembourgeo ,e se proposerait, en effet, de dénoncer le Zol Al ue verein et le traité dés chemins de f ie. C'est beaucoup, ce n'est pas assez, u- faut traquer l'ennemi partout. Il ne suffit ] île de le'chasser du commerce et de l'industrie, faut ' encore le déloger du pouvoir. Serait n- rompre aveo l'Allemagne que de tolérer à le tête ele l'Etat une dynastie epii est l'incaa*: in Won vivante de l'esprit germanique et que je loi de sa nature poussera éternellement à 3e mettre en travers des aspirations nationale n- L'intérêt conseille lo renvoi des Nassau et justice le réclame. Le passé ne comporte-il f io -de sanction, les coupables échapperaient-ils es leur peine? Prenez jjarde que la mollesse k, tourne à la compromission et que l'indulger d- ne devienne de la complicité. Loin de moi ar pensée de vouloir rendre le Luxembourg respe ,ifc sable des agissements de sa souveraine. No >n connaissons le dévouement des Luxernbourgei à à la cause des Alliés : il est inscrit en lettres rg sang sur tous les champs de bataille de la B é- gique et de la France. Mais qu'on ne s'y n us prenne pas ! Si le Luxembourg n'est pas couj la ble d'avoir subi une dynastie cjue les traités ! [j. ont imposé, il serait coupable de garder u é_ dynastie que les libertés modernes lui pecran le tout de rejeter. Lo maintien des Nassau sur n- trône grand-ducal sera-ce donc la premic le marque d'indépendance que lo Luxemiboi st libre donnera, à l'Europe nouvelle, sera-ce le premier gage d'amitié qu'il offrira à ses lil u_ rateurs ?" -g Ainsi parla mon interlocuteur. Je lui répc ar dis: ,,Le Luxembourg fera son devoir. Ci par les grandes puissances et ressuscité p i- elles, il sait tout ce qu'il leur doit et il ie trompera pas leur confiance. De tout tem 2t les Luxembourgeois ont passé pour de bons féaux sujets. Attachés sincèrement à leurs : ?s stitutions monarchiques, ils auraient parta le avec joie l'infortune d'une souveraine q n n'aurait connu d'autre loi que le bien de s a- peuple. Mais ils refuseront de se sacrifier po ,a une étrangère qui n'a edierché dans le pouve i- que des satisfactions dynastiques et qui a mét ts té d'asseoir sa grandeur sur l'asservisseme i- de la patrie. Rien ne répugne autant à lo le naturel que la violence. Ils désirent ardemme j. que la Grande-Duchesse, acceptant les cons is quences d'une situation qu'elle a créée ell r même, résigne librement une charge po e laquelle elle n'est pas faite et rejoigne le pa a de ses ancêtres dans les fourgons de son roj .t beau-frère. Si cependant, insensible à tout i, les suggestions du dehors comme du dedar L elle se cramponne à une nation qui se refus i- les Luxembourgeois puiseront élans la conscie é ce de leur droit et dans l'amitié des grand >- puissances la force nécessaire pour accomp] )- un acte de haute justice. Ils banniront î- Grande-Duchesse de leiir pays, comme ils l'o: >- déjà bannie de leur coeur." Jean de l'AIzette. En Belgique. A Aavera °" Anvers aura été la première ville "belg« ^ où la garnison allemande, à la nouvelle d< la révolution, se soit ralliée au mouvemen js et ait rejeté l'autorité de ses chefs. Le signa ie partit du port, où sont ancrés plusieurs tor *e pilleurs boches et où les équipage se miren 1S en rébellion contre les officiers et arbore s" reait 1© drapeau rouge après avoir abattu li pavillon impérial. I. Des matelots furent aussitôt envoyés au3 is troupes de la garnison pour les engager i io accepter le nouvel état de choses. A la ca ls serne Saint-Georges, rempart des Béguines -fc à celle de la rue des Prédicateurs et à li ;3 caserne Falcon, canal du même nomi, d< £ véritables meetings furent organisés, dam . lesquels des marins, improvisés orateurs, tin it retnt des discours révolutionnaires. Aussitô' i- après, des soldats se mirent à parcourir li ville à la recherche des officiers; plusieurs d'entre ces derniers, rencontrés avenue d< Keyser, place de la Commune, avenue des 10 Arts et place de Meir, furent arrêtés par des l3 groupes de soldats, qui leur arrachèrenl e leurs insignes et leurs sabres, puis les laisse-1 rent aller. La nuit était venue sur ces entre-f- faites: la garnison tout entière s'était vite 0 répandue à travers la ville en chantant l'In- ternationale et même... la Marseillaise er r allemand 1 ô Avenue du Commerce, un hauptmann. à particulièrement détesté de 6e3 subordonnés s à cause de sa brutalité, a été frappé et pour i. suivi par un groupe de soldats dans la direc-® tion de la Place de l'Entrepôt; des gens du 1- quartier racontent que, rattrapé par ses ° poursuivants, il aurait été frappé, puis jet*: • "dans le Grand-Bassin, où il a dû se noyer. s Ce serait, jusqu'à présent du moins, le ie seul incident grave qui se soit produit à a Anvers. Un conseil formé moitié de soldats 11 et moitié de matelots s'es^ oonstitué et a pris la place de l'autorité militaire. La popula- î_r tien, des la nouvelle de l'armistice, a pa-i_ voisé les maisons aux couleurs nationales: 'e les boche3 ont laissé faire. e Un certain nombre de soldats boches ont o même tenté de fraterniser aveo nos cornpa-r triotes. Est-il besoin de dire que ces avances 0 ont été le plus généralement accueillies plti- 0 tôt froidement? , * * * Dimanche 10 novembre a eu lieu aux - Bains auversois de la Longue rue de l'Hôpital une matinée de bienfaisance, aveo con- 1 cours de natation et fête de Waterpolo. Le Cercle de natation de Bruxelles, celui de Schaerbeek, le „Zwemclub" anversois, la Société nautique de Hasselt, etc., partici- o paient en la personne de leurs meilleurs - champions à cette fête qui a été tre3 réussie • et dont la recette s'est montée à plus de • 2000 francs. j t, c a Un affreux malheur s'est produit à la j. chaussée de Berchem, au coin de la rue des g Trois-Rois. Un gamin de six ans, Emile ; Lathou'wers, dont les parents demeurent rue d du Château, est venu, en jouant avec d'au- s tre enfants, rouler 6ous le tramway, dont la 2 remorque lui passa sur le corps. Il fallut c soulever la voiture pour retirer le pauvre [ petit, qui, malgré les soins du docteur Buyl et alors qu'on le transportait à l'hôpital Ste. L Marie, a succombé après de terribleB 60uf-f françeSii \ Le jour même où l'armistice était sign 1 les Allemands s'emparaient de sept mille s: 3 cents tonnes de froment qui venaient d'à J river sur 6ix bateaux dans le port d'Anve: i et qui étaient destinés au ravitaillement c L la population belge. Malgré les protestation ' des représentants du Comité National, tout a 'été immédiatement envoyé en Ail magne. Les boches nous auront volés et pi lés jusqu'au ' bout. A TurnhoiîÉ Le3 troupes d'occupation étaient aux nu lorsque le bruit de la révolution en Allemagi est parvenu à Turnhout. Elles étaient bien s tisfaites que la guera*e fût finie, même par défaite pour elles, puisqu'elles avaient la v sauvo. Immédiatement les soldats arrach rent leurs cocardes etc. et obligeaier la commandantur à enlevor le drapea allemand et le remplaceront par le drj peau rouge. Ils devenaient très bons poi la population et permettaient de faire toi ce qu'on voulait. Aussi celle-ci en profita, i immédiatement toutes les maisons furent pave sées aux couleurs .belges ; tous les villages a/us jusqu'à la frontière sont pavoisés. A la frontiè; il n'y a plus aucune discipline parmi les troùpi d'oceïupation qui vendent tout, casques^ cai-to-chières, ceinturons, le tout pour quelques pfei rigs. Us vendent même les canons si on ver les acheter; naturellement il n'y a pas d'auteurs pour de tels meubles encombrants, sino on peut se les procurer à partir de 4 Mk. En c moment les troupes sont très mal nourries < demandent à manger à la population. Par Turnhout passent assez bien de troupe se rendant en Allemagne par Mail, Hassel Liège. _ Désordre complet. Quoique durant 1' ' vacuation les soldats ne peuvent rien enleve: il se passe journellement des vols et cela e pleine rue a la vue de tout le monde; un troupe' de passage de 1800 hommes environ vo un cheval à une voiture ot dételle le aher, pour l'emmener; même chose arrive à un bea cheval attelé à une charrette de la propreté pi blique de Turnhout. Les vélos cachés, sortar petit à petit, sont happés au passant quan celui-ci a la malchance de tomber sur un troupe pareille. On a vu qu'un vélo ain volé fut vendu par ces mêmes troupes à v prix une rue plus loin. Les professeurs et étudiants^ de l'universil flamando-boche de Gand ont été à Turnhoa tout un temps et les cours y ont continui Maintenant tous se sont envolés pour la Ho lande. Aussi les activistes turnlioutois, qui sor haïs en Campine encore bien plus que le boches, n'osent revenir; la population leur r< , serve quelque chose dont ils se souviendronl { _ L'ancienne garde civique à Turnhout est me ( bilisée depuis avant-hier et fait le servie , d'ordre. Cela les boches présents 1 | Les réquisitions de cuivre, vins, laine de m; i telas, etc. n'ont pas beaucoup rapporté au: Allemands car presque tout était caché et il trou va ble. | Toutes les fabriques sont totalement vidée ! depuis longtemps. Plus aucune matière preïnK ro et, par suite, des machineries etc. qui son enlevées ; il se passera beaucoup de temps avan que l'industrie puisse à nouveau fonctionnel Le Relief a magnifiquement travaillé duran toute la guerre. Toute la population en pari d'une façon admirable. ] On hait tout ce qui a fréquenté le»s bocihes un exemple: de deux voituriers qui transpot taient pour les Allemands les articles fraudé de Hollande, c'-à-d. qui faisaient le transpoi de la frontiere vers Turnhout, on a démoli le maisons jusqu'à terre, la garnison bocîlie oncor | présente. Cela s'est passé dans un village * "VVeelde! C'est vous dire le sort qui attend le | traîtres activistes et autres,-' Avis aux réfugiés belges. >as 11 est à la connaissance du Gouvernement < il Roi que eles montants nombreux et importan _ce de marks sont actuellement introduits < la fraude de Hollande en Belgique. ia- La Commission pour le Contrôle des Rentré la de Fonds, instituée à La Haye par M. lo IV: se nistre de l'Industrie et du Travail de ^elgiqu s? croit utile de rappeler que les Belges qui la livrent à cette pratique sont passibles des p< as ues prévues par l'arrêté-loi du 10 décemb à 1916. ne La surveillance la plus rigoureuse est exe ce sée, et les délinquants, dont plusieurs sont dé la connus, seront pour-suivis. n- — *b>—« us - a . | h question É rsliir. ,;1_ Comme nous l'avons déjà annoncé, no ni nous sommes adressé aux autorités comp ae tentes afin d'obtenir quelques précisio »t- concernant le retour des Belges de HoUand 10 Voici ce que nous avons pu apprendn Nos internés partiront très prochain "îe meîlt- On commencerait par évacuer camP d'Hardenvijk. Des pourparlers so: en cours à ce sujet entre les deux gouvern ,n. ments. Une communication pour renseign éé intéressés sera faite à ce sujet aussit ar que les mesures seront définitivement arr ne tées. P' Pour ce qui concerne la rentrée, en Be giquo des marks allemands, l'arrêté-loi e . formel. Quoique ce soit possible, ii est pc ui probable que des exceptions seront accordé Jn aux femmes des internés. Le sort des bille ar de la Société Générale est tout autre; l'a lir rêté-loi ne vise pas l'interdiction de lei li- rentrée en Belgique. at Ur ■■J.Ç»-»-0-»^Q3HI nt 1; LsÂrmists©@B " Le parlement belg;: se réunira à Bruxelles aI PARIS, 15 novembre. (Havas.) D es Havre : Les administrations belges et s, corps diplomatique se préparent à quittf e. •Ç/®, -Sa7re P0™ la Belgique. Des trains 01 n- été prévus à cet effet à partir du 19 co< raiit. On pense que le parlement bels !r poiirra se réunir à Bruxelles à la fin de < lî mois. it Un avertissement aux Belges fixés en Hollam IA HAYE, 15 novembre. (Bureau de corre pcndanceX Le gouvernement fixe l'attentic s ^es réfugies belges sur le fait que la frontiè: belge n'est pas encore ouverte et déconseil par conséquent aux Belges de se rendre e. Flandr Bélandaise. La mârche ch l'évacuation PARIS, 15 novembre. (Havas). Suivant 3, , ^Journal" les Allemands remirent, le 13 n x yembre (la date fixée), uno liste des macliine r. infernales qu'ils avaient placées en nombre coi ,g sidéralble dans la région libérée. L'évacuation des .territoires occupés s'effe tue régulièrement. On suit de près les troupe 15 allemandes. L'évacuation de la Franco para [& accomplie. Les Américains marchent sur Mett y Suivant le ,,Figaro'? il est probable que le 1- troupes de l'Entente occuperont Metz, Stra ibexurg et Colmar dimanche. On attend quelques jours plus tard l'entre des troupes françaises aveo Foch à la tête. Lo „Gaulois" assure que MM. Poincaré e Clemenceau assisteront à la prise de possessioi L'entrée solennelle élu Roi Albert aura lie îs probablement le 22 ou le 23 novembre. ie a- Les boches évacuent la Belgique. La (D'un correspondant particulier.) e Aux termes de l'armistice signé le 11 noven î- bre les Allemands ont quinze jours pour éva t cuer le territoire belge. Ils ont immédiatemer u commencé le transport des troupes .et du mat< ^ riel, et, depuis le 13, le mouvement dés train r sur la ligne' Liège—Verviers—Herbesthai indi ■t que que les boches tiennent à observer fidèle . ment les conditions que leur impose le mar» l: chai Foch. ^ Mercredi, b midi, neuf trains bondés de sol e dats avaient déjà quitté la gare do Liège, dan îS ; la direction d'Aix-la-Chapelle. Le hall de 1 gare ne cesse de retentir des cris de joie e des chants des ,,couleur-de-pou" ; à noter c^u'l t chantent surtout des hymnes socialistes, e qu'on n'entend pas un seul des chants patrie Q tiques qu'ils braillaient autrefois. 0 II paraît cjue, sur la nouvelle ligne créée pa les boclies il y a un an et demi et qui, pa Stavelot, relia la Prusse rhénane à la Belgique a passent' aussi de nombreux convois militaire: C'est par là qu'est parti le train spécial qui J" emporté, mardi soir, dans la direction d •> Wiesbaden, le maréchal Hindenburg et le 11 grands chefs du ejuartier-général allemand d > Spar' Un officier a dit que la majeure partie d 1 l'artillerie actuellement en Belgique seraii u conformément aux conditions de l'armistice l~ livrée- aux alliés. 1 L'armistice sur mer e LONDRES, 15 novembre, /lleuter). Le oro ;i seur allemand , ,Konigsiberg" se rendra ce I après-midi à la rencontre d'une escadre britar nique. A un certain endroit les délégués aile <é mauds se rendront à bord d'un navire briiann: Lt que pour transmettre à l'amiral Beatty leur î. propositions concernant l'exécution des clause 1- de l'arTûistice sur mer. t> s La livraison (tes navires de guerre allemands .LONDRES, 15 novembre. (Reuter.) C '• floir le croiseur allemand ,,Konigsberg" sous le commandement de l'amiral Meurer e tse rendra avec la commission allemande ^ trois officiers de la marine et quatre mem ^ bres du soviet à l'endroit indiqué près d-L- Firt-li of Forth afin de rencontrer le com mandant en chef anglais qui sera accom s pagne de délégués français et américains - Les ^Jlemaiïds seront, avisés de la façoi dont les conditions de l'armistice sur me fc devront être exécutées et on réglera les dé j. tails de la livraison des navires de guerre e 3 des sous-marins. Dix cuirassés de bataille seront livrés pro ; bablement: le ,,Kaiser", le ,,Prinz-Regen - Leopold", le ,,-Kaiserin", le ,,Konig Al s bert", le ,,Markgraf", le ,,lvronprinz Wil helm", le ,,Grosser Kurfurst", le ,,Bayern" l le ,,Friedrich der Grosso" et le ,,Kdnig''' ^ Les ^ix croiseurs de bataille à livrer sont 3 le ,,Derflinger", le ,,Hindenburg", le ,,Voi wder_Tasa". le» ^Seidlitz'', le. 3,Mo]tk;çiJi e un autre. Parmi les croiseurs légers se trouveront probablement le ,,Brunne" e> le ,,Bremse"» ^n £OUS"mariris allemands qui, depuis la signature de l'armistice, ont été internés en es Suède devront être livrés aux alliés. Des i- mesures ont été prises pour, reprendre toute e, la flotte allemande dans la Mer Noirer ^ L'attitude de l'Allemagne i-Q LONDRES, 15 novembre. (Reuter). Lo ,,Times" regrette qu'on-n'ait pas de preuves r- que lo nouveau gouvernement allemand compte fà. exécuter sca-upuleusement les clauses de l'armistice._ M. Lloyd George a déjà déclaré qu'il n'a pas l'intention de cxmsidérer le exnnité socialiste de Berlin comme un gouvernement ibien établi et en mesure d'accomplir ses obligations. Les Allemands exigèrent également en France eu 1871 un gouvernement responsable pour pou-JS voir négocier. e- L'action allemande, pour obtenir des modifias cations dans l'armistice, ne contribue' certaino-me'nt pas à auginienter notre estime pour leur | . bonne foi. Les Allemands se plaignent de devoir céder des locomotives et des vragons ; ils sem-" blent "oublier qu'il s'agit do looomotives et wagons capturés. lt Nous considérons comme puérile et niépri-e- saiblei la_ tentative <l'éveiller chez nous de la 3r sympathie pour l'Allemagne en présentant ce 3t P?ys comme une citadelle contre le bolsche-visme. Les démoca*aties ne craignent pas le Ixilschevisme et elles préfèrent aider la Russie, dévastée par l'Allemagne, que l'Allemagne même. Notre attitude dépendra des actes de st l'Allemagne seul et non de ses paroles. u -es civils allemands s'enfuient de la riva L gauche du Rhin- { BERLIN", lo novembre. (Wolff.) La ,,Vos-r" sische Zeitung" annonce: A la suite du déve-ir loppement de la situation dans les provinces rhénanes une partie de la population de la _ rive gauche, a pris la fuite. On prend des "" mesures pour régler cette exode. Il a été défendu en premier lieu de transporter les réfugiés par train. Des aviateurs américains à Cologne? Suivant le ,,Lokal Anzeiger" plusieurs avià-u teurs américains ont atterri à Cologne. >r La réalisation des ciauses dv3 l'nrmistice turc, tt LONDRES. 1-5 novembre. Le-ministère d" la guerre mande: Pour assurer la réalisation des clauses de l'armistice conclu avec la Turquie on pria le gouvernement turc de pren-'e dre les mesures suivantes : En Mésopotamie évacuation complète du vilayet do Mossoul par toutes les troupes; livraison de toute l'artillerie, de toutes les ^ munitions et approvisionnements gouvernemon-n taux, sauf ceux que les troupes ont absolu-,e ment besoin. Mossoul doit être évacué 10 lo 15 novembre. Des fonctionnaires politiques n britanûiques contrôleront : 1 administration civile locale des Turcs. - Au Caucase et en Perse septentrionale Eva-[e cuation do tous les territoires occupés et j_ retrait des troupes jusqu'au délà des fron-,g tières d'avant la guerre. L. En Syrie et Cilicie retrait do toutes les forces turques jusqu'à l'ouest de Bozanti, avant le 15 décembre, sui\-ie d'une démobilisa-,s tion des forces turques en Syrie septentrionale ^ par la voie ferrée de Misses. Livraison du ma-5 tériel et des munitions lo 15 novembre. L'ac-.j ception de ces exigences éloignera toutes les troupes de la Ciiicie et des plateaux à l'est et i au sud-est du Tau rus. ;e Alexandrette fut occupée le 10 novembre par des troupes franco-britanniques. On no s'occupe pas encore do la question de j l'administration des territoires évacués de la .j sorte. En Arabie on cénstata évacués quelque retard à cause des communications difficiles aveo les divers commandants turcs dans l'intérieur du pays, mais ces difficultés ont été surmontées. î L© mouvement rév©lyfii©rsnsire En ÂlSemagne >- ï-es archivas allemandes. BERLIN, 15 novembre. (Wolff.) La ,,Deut-s sche Zeitung" exige l'ouverture des archives a afin d'éclaircir la question de la responsabilité t de la guerre. En tous cas, dit le journal, le s moment est favorable. Ceux qui so trouvent t actuellement au pouvoir ne doivent avoir do >- la considération pour x^ersonne. r Le cabinet allemand c BERLIN, 15 novembre. (Wolff). Officiel. Conformément à la décision du Conseil des plé-' nipotentiaires, les diven*s départements gouver-^ nementaux seront dirigés par les personnes sui-Q vantes : / g ^ Affaires étrangères, Soif ; finances, Sohiîfer ; Q économie, Auguste Muller; démoibilisation, Koth-; alimentation, Emmanuel Wurm; travail. 0 Bauer ; guerre, Schenck ; mai-ine, von Mann ; justice, Krause; postes, Ruedlin. ' Les secrétaires d'Etat suivants ont été attachés à ces -départements : Affaires étrangères, David ; alimentation. Robert Schmidt; travail, Giesbexts, Les secrétaires adjoints suivants: affaires t étrangères, Karl Kautsky ;• finances, Edouaird _ Bcrnstein ; économie, Erdmann ; démobilisation, w Buchner -et Schumann ; travail, Noske ot Vog-t-_ herr; justice, Oscar Cohn. s Le secrétaire d'Etat Erzberger dirigera, en s coopération avec le ministère des affaires étrangères, les négociations de paix. Un appel du soviet aux peuples l'Entente ^ on annonce de Berlin que le soviet a adressé un appel aux populations française. ' italienne, anglaise, et américaine pour ' qu'elles insistent auprès de leurs gouverne-' ments pour que le peuplo allemand ne soit î Pour M Croixr Rouge i . Vente de cartes illustrées jjPro •Belgica et. timbres du, b-ur. de pro-jwfj." A-. -pr. 0." Zwolle, lJ/.e versement pour un lit d'hôpital 22.50 fl. : // y a un m 17 novembre 1917: Les Britan niques oceu-. pent Jaffa (Palestine). Sur la Piave 1rs , Italien# exécutent une brillante: c mi r c\ attaque et font 930 prisonniers. 18 novembre 1917: Les Italiens délogent 1 Vennemi des jyo&iticm dayà les secteurs de j ÇOfl&fli d& E&gafsti?.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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