L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 01 Januar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dn3zs2mb7j/
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l*** Antiêe N°. sro. S cents CtO Centimes) Vendredi 1 janvier 1915 L'Unlon fait la Force, Journal oiiotldien du matin paraissasit a Amsterdam Beige est notre nom de Familie. être edressées Toutes les lettres doivent au bureau de redactions N.25. VOORBURGWAL 234-240. Telephone: 2797. Rédacteur en Chef: Comité de Redaction i Gustave Jaspaers. Charles Bernard, Charles Herbiet, Gustave F»eellaert, René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces» abotinements et vente au num&vo, s'adresser a l'Adminïstration du journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Abonnement f En Hollande 11. 1.50 par mois. payable par anticipation \ EtrangerW. 2.00 „„ écraser la pour dominer ou plutot pour monde. Et c'est pour cola que Iors de la reunion des Cbambres Francaises, dernièrement, M. Viviani a pu dire justement; „Si cette guerre est la plus gigantesque que l'histoire ait enregistrée, ce n'est pas pawe que de» peuples se heurtent pour conquérir des territoiros, des debouches, un ftgrandissement de la vie matérielle, des avantages politique» et économiques; c'est parce qVils se heurtent pour regier le sort du monde. Rien de plus grand n'est jamais apparu au regard des hommes: contre le barbarisme et le despotisme, contre le system© de provocations et de menaces méthodiques que 1'Allemagne appelait la paix, contre le système de menrlres et de pillages collectifs que l'Allemagne appelle la guerre, contre l'hégémonie insolente d'une caste militaire qui a déchaïné le fléau, avec ses allies, la France émancipatjrice et vengeresse, d'un seul élan, s'est dressée. Voila l'enjeu. Il dépasse notre vie. Continuons done a n'avoir qu'une seule. ame et, demain, dans la paix de 1» victoire, restitués a la liberté aujourd-hui volontairement enchainée de nos opinions, nous nous rappellerons avec fierte ces jours tragiques— car ils nous auront fait plus vaillants et meilleurs." Oui, l'enjeu dépasse notre vie — et c est le sort du monde lui-même, son sort politique et moral, qui va se jouèr probablement au cours de cette année nouvelle 1915 En Belgique. Bruxelles. ancien gouverneur allemand, le ghazi turc, le fr*iaerr von der Goltz pour mieux dire, envoya de la Cerne d'Or a l'un des journaux de son pays j natal une phrase definitive au sujet do la . maniere dont la Noël devrait être célébrée par les Allemands sur les champs de batail-; Ie et notamment sur le front oriental oA se? terrent les armées germaniquee, au fond de tranchées prof ondes, d'ailleurs admirablement pourvues d'appareils de defense. t Reproduisons cette pensee: ,,11 n'y a pas de meilleure maniere de «sélébrer Noël qu'en restant* dans les tranchées sous une pluie formidable de balies. „Maréchal von der Goltz." A présent que voioi la Noël passée — même fêtée, — et que les communiqués francais, si sobres dans 1'expression de la vérité, relatent les faits de guerre qui ont trouvé place a cette date, nous sommes heureux de voir que le désir du maréchal a été exauoé. Au dela peut-être de sea espérances! Et c'est plus qu'une pluie formidable de balies, qui tomba sur les Allemands. Il y eut encore les marmites de 75 et les charges a la baïonnette! . # * * Sait-on que 1'interdiction de transporter des I'offre se raréfie de plus en plus. Confoifc-on 1'effen que doit nécessairement produjre, dans ces circonstances, 1'annonce de l'arrivée sur le marché d'une quantité ausei considerable de blé? Mais il serait interessant de savoir d'oü proviennent ees 8 millions de Mlogs de blé. Lors de la prise d'Anvers, le butin fait par les Allemands s'élevait a 4 millions de Ifcilogs de blé, ainsi qu'en fait foi le communiqué de l'ltat-major allemand de jl'époque. Ceci n'est done plus dé ce butin... i&es lorS, la conclusion est 'toute faite... Et les requisitions, payees en papier, servent a alimènter l'Allemagne. Que devient, dans tout ceci, la convention de La Haye? Notre nouveau Nous négligerons les predictions qui anaon^aient la guerre pour ,1914. Mais l'hom*ie* déniié de parti pris et d'une clairvoyance moyenne s© pouvait pas ne pas craindreque cette annee expiree d'hier ne nousapportat des événements d'une gravité extiraordinaire.^*-'^ Occupés ewsjusvement de l'inepte et vaine querelle clérieolibérale, nos soi-disant esprite forte vivaient dans 1'optimisme beat des digestions heureuses et de l'acoompliasement régulier des fonction» animales. L'idee dl une guerre les troublait, done ils écartaient cette idéé. Cependant la pensee que le feu peut éclater chez lui trouble également t*ut le monde, ce qui n'empêche personne de faire assurer sa maison centre l'incendie. Mais nous, Belges, nous n'étions pas assures Cependant qu'est-ce quisepassaitautour de nous? L'Allemagne après récrasement de la Turquie par la coalition balkanique avait résolu" de provoquer au plus tot cette gUerre qu'elle préparait depuis 1875, quand il lui était apparu que la France n'avait pas été écrasée au point d'etre incapable désormais de jouer un róle de grande puissance. Chaque fois qu'un affaiblissement s'était produit dans la force militaire de sa rivale, comme en 1905, quand la France revint au service de deux ans, l'Allemagne &e fit plus partóculièrement agressive. De son cdté, speculant sur les embarras oü se débattait la Russie après la guerre avec le Japon, l'Autriche continuait dans les Balkans sa politique de proie. Tanger et Agadir alternèrent avec la crise bosniaque, la question de Scutari et la question albanaisé. Mais l'Allemagne se doutait bien que cette série de . succes diplomatique», d'ailleurs denies paries pangermanistes qui les jugeaient bien maigres, ne pourraient aboutir en un triomphe définitif sans une intervention militaire. Depuis Algésiras elle se méfiait de ritalie; en 1913 l'attitude dé M-Giolitti, lors de la tension austro-serbe, lui montra clairement qu'il ne fallait plus compter pour un „coup a faire" sur l'aide de l'ltalie. Cependaait il fallait se hater. La Russie se réorganisait. Les Francais ne consehtaient pju» a exporter leurs milliards dans ce pays sans avoirTassurance qu'une partie au moins serait employee a, des mesures de defense, notamment a la construction de chemins de fer en Pologne. Quant aux victoires balka-, niques, elles venaient de relever le moral slave oü se manifestaient des ferments dangereux. Enfin les politiciens francais ne pouvaient pas indéfiniment rogner les credits demandés chaqfle année par le ministre^ de la defense nationale pour la mise en état des places fortes et l'aoquisition d'un materiel d'artiHerie lourde. D'urgencele Reichstag vota une augmentation d'effectifs qui porta 1'armee allemande sur pied de paix a, un million d'hommes et l'impot du milliard, impót leve d'un coup et appelé carrément impót de guerre. -Cétait clair. Jamais pareille menace n'avait pesé sür le monde. La France répondit par la löi des trois ans. qui augmen. tait sensiblement la puissance de ses troupes de première ligne. Mais que de difficulties pour émouvoir a ce propos les mares stagnantes! Que d'oiseuses et tristes discussions. Caillaux plastronnait devant le mépris des honnêtes gens. Une France qui avait été ébranlée par l'Affaire Dreyfus jueque dans ses fondements, qui avait connu la crise nationaliste, le scandale des fiches, celui des congregations et qu'un Caillaux entrainait vers les bas-fonds de la demagogie la plus abjecte n'était plus un ennemi a craindre. Et on comptait bien 6ur l'égoïsme de la Grande-Bretagne. Cependant le cap dangereux des complications balkaniques semblait passé. Si le» chancelleries s'occupaient du pauvre prince de Wied, le m'bret 1>. v&peur comme on l'a nommé a, cause de sa rapidité a f... le camp devant les coups de fusil, les chansonniers s'en occupaienfc aussi. Pa» moyen de faire sortii une tragédie de cette operette. Survint le drame de Sérajevo. Le23 juin dernier un fanatique assaesinait l'arohiduc heritier Francois'Ferdinand. Cette fois' l'Allemagne tenait son prétexte. Jamais les circonstances- ne lui parurent plu» favorables. La France avait trois A Louvain. On annonce le retour du bourgmestre Colins qui, rétabli, reprendrait ses fonction», seconde par M. le professeur Neerioes, bourgmestre intérirnaire. • » # L'administration communale a decide que toutes les maisons a reconstruire rue de la Station devraient avoir une facade en pier- res blanches. # * • Les rues de Bruxelles, de Malines, de Namur, Leopold Van der Kelen et Courte devront être recou6truites suivant jm nouvel alignement. » • • Les maisons a reconstruire Grand' place, entre les rues de Namur et Courte, le seront en reeul sur remplacement precedent, de fajon a dégager la fagade laterale de 1'Hotel de Ville donnant rue de Namur. » * * Le bureau de police sera restauré et le style sera ea harmonie avec celui de 1'Hotel d© Vilk • • » Le marché aux legumes a recommence a. fonctionner depuis 15- jours au milieu des ruines du vieux marché. y~',-; • • • Le 28e regiment de Landsturm qui tenait garnison a Louvain depuis environ 2 mois a quitte la ville lundi .dernier, musique en tête. Les hommes ont declare qu'on les envoyait a Rrasschaet. Or, une fois embarqués, le train a pris le direction de Charleroi !! • * * Le sergent-major qui fait fonction de secrétaire a la „Kommandantur" est un certain Meyer, négociant en fourrures et pelleteries de la place des Martyrs, a Bruxelles ! • * * Nous formóns des voeux pour le triomphe lettres au-dela de la ligne frontier© öusimpte-de la iustice et l'avènement du droit.ment d'une ville a fautre, vieut seulement d'etre faite par to gouvernement temporaire allemand? En effet depuis quelques jours a peine, unë proclamation est affichée par laquelto to freiherr Von Biasing, general de cavalerie menace de peines sévères ceux qui expedient leur correspondance par un autre canal que celui de la poste allemande. Et dire que depuis le 20 aoüt, jour de rentree

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