L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 08 Januar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pz51g0k39d/
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, 2ême Ati*ï<êë M®. 44i58 S cent4s flO'Cein»4îiKîes> Samedi S'Jàaravfier 1916 L'ECHOBELGE «Ïoïsrriaî çtuoticSien dua ïeî^41es sssa®:a.i@saîfflt ©ai Moilawde L'Union fait Sa Forcer Belge est noire nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressée Rédactenr enCfaeS: Gustave Jaspaers. aii^rita^éro.^S^^esseï^PÂdSfnitetrStii^f'US aa bureau de rédaction: , journal:N.Z,Voorburgwal234-240, Amsierdam N. Z VOORBUBttWAL 334-240, AMSTERDAM. Comité de Rédaction: étantes Bernard, Téléphone: .775. ~^ - e. / Rene Chamory, Ë*mlS<e Parapare. Abonnements: MoB!aEsciefS.B.5C par mois. Etranger B. 2*0© par mois 1 ^St^5>ri€3ri • — • Annonces: 8 5 cents Sa BScsneo RéeBaimifîR- 3 (TU «-;«*«$« S?* 5 ï #*!«*»_ Pour Demain... Ce n'est pas tout de battre les Allemands sur le champ de bataille, de faire disparaître des mers leur pavillon et de les annihiler commercialement;. Il faut encore que cette victoire, qui est celle du droit efc de la justice, soit telle qu'elle porte des fruits pendant les années qui suivront la conclusion de la paix. C'est ce que les Anglais comprennent mieux que tous sutares. Et c'est à ,quoi ils s'emploient déjà avec une grande sagesse et un coeur indomptable. Un écrivain apglais vient de publier dans le ,,Daily Express'' un article extrêmement intéressant à ce sujet. Il y est question notamment d'un projet dû à l'initiative du gouvernement anglais et dont la réalisation fermerait les mers à l'Allemagne aussi complètement après la paix que dans le moment actuel. L'Allemagne réclame la liberté des mers, comme si les mers n'étaient pas libres. Les mers redescendront libres une fois la guerre achevée, libres pour tous les peuples maritimes, — sauf l'Allemagne. C'est à réaliser cette •grande idée que s'emploient déjà en Angleterre d'excellents et prévoyants esprits. On ne pourra certes empêcher, après la paix, les navires allemands, — ceux qui auront échappé à la flotte anglaise en se cachant dans leurs ports ou en se faisant interner dans les ports neutres, — de naviguer et de faire du commerce. Et personne n'y songe. Mais il dépend simplement de la volonté des alliés de donner au commerce allemand _ sur les mers d'utiles et rigoureuses limitations. C'est ainsi que, dans, le projet anglais, il sera interdit à tout navire battant pavillon allemand ou autrichien (car il ne faut oublier les Autrichiens, quand ce ne serait que pour Içur faire plaisir!) d'aborder dans un port anglais ou dans un des pays alliés à l'Angleterre. Défense absolue à un navire allemand de débarquer un seul passager en Angleterre c» en France, ou un kilo de marchandises.' Au cas où il serait contrevenu à cette défense, l'armateur devrait payer une amende formidable calculée d'après le tonnage du navire. Mais, comme les' Alliés ne sont pas des sauvages, ils prévoient une restriction, d'un caractère simplement humain. L'abordage dans un port allié sera permis seulement dans le cas de ,,péril de la mer." La nier redevenant calme, le navire boche devra reprendre sa route et sur l'heure. Ce projet frappe d'abord par sa simplicité et son caractère pratique. On ne voit pa3 très bien ce qu'on pourrait objecter à | sa réalisation et l'on aperçoit très bien les avantages immenses que pourraient en retirer tous les pays alliés sapg exception. La pavillon allemand chassé, non des mers, mais, ce qui est plus grave, de9 ports alliés, c'est la ruine prochaine du commerce extérieur allemand. Où les navires allemands pourront-ils porter la camelote de Munich et les cotonnades frelatées de Leipzig? Où donc pourront-ils se ravitailler et faire du charbon? L'Allemagne ne compte aucune station navale dans la Méditerra- ; née et, lorsque Trieste sera redevenue ita- < lionne, les Autrichiens n'auront plus, eux ; aussi, que des ports insignifiants. H restera i aux empires centraux les ports bulgares et < turcs. Grand bien leur fasse ! < Pour ce qui est des autres mers, la situa- ( tion est plus difficile encore pour l'Aile- • magne. Avant la guerre, la possession de quelques groupes d'îlots dans 1 Océanie per- : mettait aux navires battant le pavillon impérial de faire escale et de se pourvoir de tout ce qui leur fallait. Mais le Japon a mis * aux îles Marianne les aigles victorieuses du Mikado à la place du vautour du kaiser. De même à Kiao-Tchéou. Les colonies allemandes de l'Afrique , occidentale et orientale ont cessé depuis < bien longtemps d'être allemandes et ont < bien peu de chances de le redevenir jamais. Et ainsi, pour peu que le projet anglais soit : adopté et qu'on s'y tierine aveo fermeté, les ^ navires allemands se trouveront aussi \ isolés sur les mers qu'ils en sont absents aujourd'hui. j Lt. 1 Allemagne n'a aucun moyen d'eon- ^ pêcher cela, d'empêcher que ce projet * d'après-guerre ne lui porte le coup ch ' grâce. Comment ferait-elle, en effet? Sa 1 flotte est impuissante contre celle des -j Alliés et ses armées, réduites pour le mo- < ment à une sanglante eb vaine défensive ; ont donné le maximum de leur effort et < prendront bientôt le chemin qui mène au 1 Rhin. Reste nt les sous-marins plus spéciale- ( ment chargés du meurtre de non-combat- 1 t-ants. Personne, même au Reichsmarineamt j de Berlin, s'imagine que les sous-marins vont < sauver l'Allemagne de la défaite! Ce serait tfiop facile. ] D'autre part, l'annonce du projet de fer- 11 meture des ports alliés aux navires aile- ' mande après la guerre a été accueilli avec ^ enthousiasme en Angleterre et en France, y Les Chambres de commerce de Londres, de Paris et des grandes villes des deux pays y 2 ont Fouscrit avec entrain. Nul doute qu'en i Belgique il en soit do même, comme d'ail- r. leurs en Russie, en Italie et au Japon. Ce 1 sera assez drôle en vérité d'imaginer de • grands ports comme Anvers, ou Cherbourg, c veufs du pavillon allemands Mais on s'y fera \ très bien, — beaucoup mieux que ne 6'y «>1 feponfc le» Allemands eux-mêmes. Ceux-ci annonceront sans doute à grand renfort d-télégrammes Wodiff qu'ils vont prendre de ,,mesures de représailles". Attendons-le avec confiance, et avec le sourire, avec 1» calme sourire que donne la certitude di succès et qui semble avoir fui pour tou jours les lèvres amènes de l'amiral von Tir pitz, de M. Ballin et de l'ineffable coint Reventlow. René Feibelman il y a un ait S janvier 1915. N<mve(xur et violeiù- bombardement de Soxssckns, de-soia -palais d-e jus face et de sa cathédrale, après une f-urienst attaque, vigoureusement repotuoséo, de l'en? iwmè aiu nord de la ville.. Même échec de* Allemands autour de Sou/pir, où ils st voient enlever trois lignes de tranchées; c Perthes-les-Hwïus, où ils évacuent le village, poursuivis par l'infanterie français e: cm Argomie, dams le bois d*Ailly et dans It bois Le-Prêtre (Wo'èvre); au. sud de Lœm et d-e Craonme l'artillerie -française détruit uni baraquement allemand abritant des mi-trailleuses, bo\uleverse des tranchées et réduit au silence Vartillerie ennemie. En llauterAlsace, les Allemands reprermevii Burnhaupt-le-IIaut, près éie Ccrnay, le& Français se maintenant sur les hauteurs voisines; fortes pertes .allemandes. En Pologne, rive gaiwchc de. la Vi^Pule, bataille de Souha et de la métairie de Moghely. En BuJtôvine, les fusses occupent Kimpolung, au pied des Carpathes, et entrent en Transylvanie. En Albanie, Essad pacha et ses partisane rentrent à Durazzo. L'Autriche met en état de défense la frontière du Trentin et de Litiiie. Lai Serbie annule tous ses traités, accords et conventions avec la Turquie. Prisonniers de guerre en Russie, çhïffres officiels, à cette date: 11.$ officiers et 136,737 soldats allemands: 3,186 officiers et 333,fy? soldats autrichiens; au total, .£72,510. Dans l'océan Indien, un croiseur australien coule le paquebot allemand ,,Elleonnora-Woer-man". En Afrique occidentale, attaque allemande repoussée avec fortes pertes par les tion du kaiser Guillaume 11 trouvée sior-les Français à Edea (Cameroun). Proclama-morts et les prisonniers de Pologne: ,,N'épargnez ni une ville ni une maison, q ue la terre soit nue sous le pied". Rapport de la commission d'enquête frçayççtfise. survies crimes de l'armée allemande. Oownlearled? le, limerai! 1*3 compte rendu officiel de la séance du Sénat français où le ministre de l'a guerre exposa les raisons de l'incorporation de la classe 1907 note que Monsieur Clemenceau, après les mots suivants de la péroraison du discours du général Galliéni : ,,La France, il y a dix huit-mois, voulait la paix. Elle voulait la paix pour elle et pour les autres. Aujourd'hui, elle veut la guerre", prononça un: ,,Jusqu'au bout!" qui eut l'approbation do tout le Sénat. Ainsi, M. Clémenceau, e grand démolisseur, démolit d'un seul coup me des plus douces illusions de l'Allemagne J'est qu'en effet toute la presse allemande ;endant des semaines, a reproduit avec un :mprcssement singulier les articles de l1 Somme •nchaîné, prétendant y découvrir des signes de assitude. Eh bien ! une fois de plus, les Alle-nands ont été mauvais psychologues. La criti-[ue tatillonne à laquelle s'est livré M. Clémenceau, ils l'ont mal interprétée. C'est le désir le perfection qui l'inspirait et non le décourage-nent. Le ,,Jusqu'au bout!" bref et impératif e leur apprendra, à leur grand désenchantement.Ce ,.Jusqu'au bout!" fait un accord bien harmonieux avec la déclaration de notre ministre Vandervelde, à la fin de la préface lu'il a écrite pour l'excellente brochure de M. Emile Rover sur la social démocratie allemande ît austro-hongroise et les socialistes belges: ,,Aussi longtemps que la Belgique sera oeçu-)ée, que . la France sera envahie, que le baiser estera le maître en Allemagne, il est inutile le nous parler de paix: faire la paix, dans ces conditions, ce serait capituler et trahir." Pendant que. de notre coté, conscient des :acrifices qu'exigera le châtiment de la bête, 'on prend de mâles résolutions, que font-ils, ;n Allemagne, pour ranimer le courage d'une îorde prête à fléchir? Us récapitulent leurs succès passés. Ils répè-ent, comme des enfants obstinés, qu'ils sont 'ictorieux et que c'est aveuglement stupide le la part des Alliés do no pas s'en rendre ■ompte.' Mais ils osent à peine parler de l'avoir et, lorsqu'ils en parlent, c'est, comme lo ait la ..Deutsche Tageszeitung", avec une naïveté dont on se demande si olle est capable le dissimuler aux Allemands le sort qui les tttençl: , ,11 est hors de doute que la France 'St au bout de sa force combative. L'Angle-erre se voit contrainte de recourir au service bJigatoire qu'elle hait en d'autres temps. Il ist vrai que la Russie dispose eucoro de for-nidables masses humaines, mais les exercer et es armer est chose prodigieusement difficile, ;i pas tout à fait impossible." Il suffit de lire cela avec un peu d'attention wur so rendre compte de la frousso que dissimulent ces déclarations, sciemment trompeuses, lu malaise éprouvé par celui qui en est 'auteur. Et que diront-ils, en Allemagne, lorsque la ''rance ,,exténuée", l'Angleterre ayant mis à •refit les ressources ^n hommes que lui donnera le service obligatoire et la Russie, ayant éalisé CT-tbo chosb prodigieusemenu difficile îais nullement impossible d'armer des mil-ions d'hommes d'une qualité militaire incom->aiable, se rueront à l'assaut dç la citadelle iont les occupants sont fatigués et souffrent, ùoiqu'ils prétendent lo contraire, des priva-ions que leur impose le ,,frisch frohliche £rieg?" N, j— j*. En Belgique. L A iBrwselïes. > Depuis plusieurs mois, l€6 autorités allemandes ont imposé à la ville de Bruxelles une police spéciale composée d'hommes à ieur dévotion. Ce corps se compose de 1200 policiers — civils et autres — qui espionnent et tracassent nos malheureuses populations. On les trouve très nombreux, aux endroits où sont affichés les avis allemands, où tous ont les oreilles aux aguets, afin de pouvoir à la moindre réflexion malveillante pour les maîtres du jour mettre la main au collet de l'audacieux commentateur. Les •abords de la ,,Kommandàtur", rue de la Loi, sont également encombrés de moù-chiards de tout poil qui se livrent à la même besogne- louche. Ces agents provoquent souvent des réflexions pour avoir l'occasion d'arrêter une victime. Leurs services sont payés royalement, chaque agent touchant de 300 à 500 marks pa-r mois. * * * La police de Sohaerbeek a procédé à une enquête au sujet de la vente des pommes de terre, tant au marché qu'au domicile des détaillants. Des questdomiaûres ont été remis à tous les boutiquiers qui vendent des pommes de terre au détail. On leur a demandé notamment à quoi ils attribuent le manque de ces tubercules et à quels prix ils les achètent. lia ont été unanimes à déclarer qu'ils sont obligés de les payer à un prix très élevé à cause des marchands en gros qui les accaparent chez les cultivateurs.L'enquête a établi ainsi que jamais les pommes de terre n'ont été eoi aussi grande abondance que cette année. A la suite de cette enquête, des visites ont été faites dans les caves de différents accapareurs et ces marchands ont été contraints de faire transporter leurs pommes de terre au marché-et de les débiter au prix réglementaire. A Saint-Gilles, que fait-on ? Au Conseil communal, M. Bréart, bourgmestre, a fait , remarquer qu'au début de la guerre le 1 gouvernement belge avait investi les autorités communales du pouvoir de réquisitionner les denrées et de poursuivre les accapareurs, mais que, par un arrêté du gouverneur général boche, ce droit avait été^ aboli. Il ajoute que, depuis quinze jours, le com- j missaire de police visite toutes les caves et tous les magasins où l'on vend des pommes de terre et qu'il oblige les marchands à vendre leurs provisions au prix fixé. Toutefois, il a été constaté que les dépôts étaient ! relativement peu considérables. M. Bréart a donné l'assurance que bien- ' tôt les pommes de terre seront en abondance dans l'agglomération bruxelloise. Un délégué du Comité national d'alimentation a été envoyé à Aerschot et dans les environs pour acheter toutes les pommes de terre disponibles. D'ici trois jours, la Hollande enverra 1,500,000 kilos de pommes de terre à Saint-Oilles. Des démarches ont été faites par l'administration communale auprès du gouverneur civil pour que l'envoi n'en soit pas entravé. Maia à Bruxelles? Il y a longtemps, disait-on, que, dans la capitale, on aurait dû surveiller les arrivages de pommes de terre qui sont drainés vers les dépôts. Il en arrive des quantités incroyables; il suffit de surveiller les grand'routes pour s'en convaincre. Connaissant les dépôts, on pourrait veillervà ce que la vente se fit d'après les prix établis. En un mot, aucun transport de pommes de terre ne devrait arriver en ville sans que l'on connût le nom du fournisseur et le nom et l'adresse du client. Les agents visitent .bien les véhicules pour la répression des fraudes en ce qui concerne les produits servant à la panification: ils pourraient tout aussi bien s'occuper des pommes de terre et fournir aux commissariats les renseignements nécessaires aux enquêtes. Il y a des pénalités prévues : il faut qu'on les applique! C'est ce que l'administration a décidé de faire. Le bourgmestre de Bruxelles a, donné, en effet, des instructions à la police pour rechercher les dépôts de pommes de terre qui existeraient sur le territoire de Bruxelles et surveiller les transports de marchandises pour s'assurer si des pommes de terre no sont pas' amenées clandestinement dans la capitale. Depuis la parution de cet arrêté 3,031 véhicules ont été visités en quinze jours et les investigations réitérées de la police n'ont fait découvrir aucun dépôt important de pommes de terre^ à Bruxelles. Depuis quinze jours, il n'a été exposé en • vente sur le marché matinal de la ville que 6,000 kilos de- pommes de terre. Il faut conclure de ces faits que les cultivateurs ou marchands en gros qui possèdent des pommes de terre ne les amènent plus -dans la capitale. Le Collège échevinal a examiné les moyens de remédier à cette situation; il a envoyé en province et en Hollande des agents pour essayer de conclure des marchés de pommes de terre destinées à l'agglomération bruxelloise. Le Collège espère que si quelques bateaux de pommes de terre sont amenés sur j lo marché, la situa-Lion au point de vue des , prix et de l'approvisionnement- s'améliorera 1 rapidement. Deux communes de l'agglomération j bruxelloise, Ixelles et Molenbeek, appliquant aux grands maux les grands remèdes, ernt l'équisitionné les pommes de terre et- les ont fait vendre aux prix fixés. Si, pourtant,.il y a du nouveau à Bruxel- £ les: un'marchand — ne donnons ni son 0 nom ni son adresse: son fauibourg pourrait. (| le tancer vertement! — un marchand s'est € installé depuis quelques jours, le matin, sur le trottoir, près de la Bourse, et, au prix réglementaire de 13 centimes le kilo, il vend aux ménagères cinq kilos, pas. un de plus. Le bruit s'en est vite répandu et des centaines de ménagères sont arrivées — et la police aussi, car' l'honnête marchand, entouré x de tant de clientes, ne savait plus à quel € saint se vouer. Hélas! le vendeur ne dispose <-généralement que de 1,500 à 2,000 kilos et * la provision est vite épuisée. 1 -e 1 A Anvers. ■} ! Nous apprenons que M. Jan Collignon et c Mlle Octavie Bel'loy, de F Opéra Flamand, \ accompagnés de Mlle Gabrielle Radoux, c professeur au.Conservatoire de musique, «et 2 de Mlle Daisy Jean, violoncelliste, premier prix du Conservatoire royal de Bruxelles 3 ont donné un concert à Shavinigan-Falls s (Québec) au Canada au profit de l'Oeuvre j de secours belge. Nos compatriotes ont été c les hôtes de M. Ferdinand Daemen-De c Ridder, Anversois aussi, secrétaire de la \ [ ,,Belgo-Canàdian Pulp and Paper Co.',' ]< 1 t A jUIége. 1 c La personnel de la Compagnie des Eaux 1 se compose, de 1,000 ouvriers environ- Elle ]. 1 fait tout ce qu'elle peut pour les occuper, j Elle a du reste de l'ouvrage pour l'intérieur r. | du pays. ' Les ouvriers travaillent en ] moyenne une semaine sur deux. r La société donne des secours aux plus j nécessiteux et elle aide efficacement les ^ femmes des ouvriers qui sont eous les drapeaux. Elle a établi un magasin d'alimentation où les marchandises sont - vendues au prix de revient, c'est-à-dire au même prix, sinon moins cher,' que dans les magasins de Ja ville. J g A L owvaîîi c Le calme de jadis enveloppe de nouveau la vieille viliLe brabançonne. Les Al- n lemands ont réparé la .plupart des voies fer- 1' rées et réinstauré le service. Il n'y a plus que de rares transports de troupes, déta-ahements du génie pour la plupart, dont de forts contingents ont été employés à l'arrivée au front occidental, principalement en Belgique. L'ennemi continue à travailler avec fièvre aux défenses de campagne qui entourent la ville. A cet effet, tous les outils ® agricoles des villages du pays wallon ont . été réquisitionnés, — temporairement. Le paysan doit prêter le concours de ses che- ^ vaux et de ses charrettes. Les ouvriers mariés sont pourvus de matériel pris dans les granges des agriculteurs qui n'ont pas eu ^ trop à souffrir de La guerre. On se demande 31 avec grande inquiétude comment on pourra t< travailler aux champs au printemps prochain ? Les Kommandiants des provinces ont déjà g un manifeste.en poche ayant trait à la rie- | cessité d'emp.oyer à des travaux militaires ^ les champs qui ne sont pas cultivés. * * * A la Kommandantur se trouve un cheval j à louer pour quelques semaines. C'est l'an- c. nonce comique de la semaine ! p. * * * Au printemps de 1915, un millier de pri- " sauniers russes ont-; été logés chez des paysans pour les aider da-ns leurs travaux agri- <] coles. d. u M A M, salira es. dl c< Cinq cents ouvriers sont au travail à l'ar- ^ 6enal de Mali nés. Leur besogne consiste à effiler S1 des baïonnettes, à aiguiser des sabres, à fa- à briquer des pièces d'acier, pour les wagons des- P: tinés au transport des troupes. rl1 * * # st Nouvelle ordonnance: Toute personne surprise occupée à couper un fil télégraphique sera punie do mort. ^ <■ * * Des milliers d'uniformes -belges sont confec- r/ tionnés à Malines. Ils sont envoyés par un comité local aux prisonniers belges en Aile- fr magne, ce qui permet aux ouvriers tailleurs ]0 d'améliorer partiellement leur misérable situa- ni tion. * * w , tr P'après ..L'Echo de Paris" les évêques'bel- Ie ges do Malines, Gand, Bruges, Liège, Nainur I3 et Tournai ont adressé collectivement un ma- ot nifeste aux évêques allemands. 3. On croit que cet écrit causera une impres- fr sion profonde. 1'; ja F & G o rs sg. g1! Le ,.Belgische Kurier" confirme l'instaî- d< latioii d'une université flamande à Gand et ti von Bissing a pris toutes les mesures néces- ti saires afin de détruire l'ct&bLisoeanent qui forma tant de savants, d'industriels, d'in- " o-f'^ieurs qui portèrent au loin le renom p belge. - -• ~ Mais tout cela n'est que tempraire et 111 :ous savons que les vrais Flamands ne met-ront pas les pieds dans cette école où pro- esseront quelques traîtres, nommés et sa- ^ ariés par les ennemis de la Belgique. jj * * * ~ H Un boulanger de la rue Haute, nommé De aI 'mit, fut soupçonné et une perquisition domi- st iliaire eut lieu. On saisit 3/50,000 faux bons ti e pain que ce malandrin détenait ! Il avait gaiement, dans un arrière-magasin, plusieurs <1< lilliers de kilos de farine qu'il vendait à rai- t« du de 150 francs les 100 kilos. v; , • d A Eecioo £ Le Koinmandant d'Eecloo, herr Aegedi, est _Ci ,n homme colérique, écrit ,,Le Telegraaf", ^ t qui semble considérer les Belges comme ja .es porteurs d'eau dans les colonies aile- ^ nandes. La semaine dernière, à un jeune jOmme de dix-thuit ans, il donna un ordre, a n pMne rue. Comme Le Belge ne compre- ei Lait pas l'allemand parlé par cet Aegedi. g a Kommandant, pris de colère, lui apprit ^ 33 bienfaits de la Kultur en le frappant .'un coup de poing en pleine poitrine qui en- t: oya rouler le malheureux dans une vitrine ej u'ii défonça. Nouvelle preuve de la force tr illemaude ! Uber aies, BeutscMand ! Aetgedi n'a rien à reprocher à la. vaillante ^ îelge qui lui asséna, un jour, un coup de g a'bot sur la-tête! H l'avait cent fois mé- m ité ! Ceci 6e passa lors du transport des dï uvriers belges vers les tranchées alleman- st .es. Ces pauvres gens sont à présent tous re- d< enus. Les Altiemands comptaient passer ^ 'ihiver dans des blockhaus, à l'abri de toutes es intempéries. Mais les alliés ont anéan- i ceux-ci à coups de canon, les nus après m îs autres. Le travail1- forcé imposé aux Ti uvriers belges n'a donc servi à rien. lr A Gand et dans plusieurs autres localités n( ?e Allemands ont fait savoir que ceux qui se 2e présenteraient pour un passeport et se mniraient . de pièces d'or seraient servis rp 53 premiers. Le change est fait instanta- ément et l'on reçoit du papier au Heu de ca aunets. Comme on voit, les Boches n'y CD erdent rien ! J'i AaPavsWailoti. Il Lors de l'invasion, les Allemands, fidèles à iurs procédés barbares, étaient sur le point q. g brûler le village de Soulme; Mme Dubois, nLj race à sa connaissance de la langue des en- ^ ahisseurs, conjura le danger: Aucune maison 'a été incendiée. Quelques maisons furent ^a ^pendant pillées. Le ravitaillement est excellent. Pas d'Aile- tu îands dans le village. Les hommes vont à appel à Agimont. co Amx Srofîtlères. pa A la Saint Sylvestre, trois personnes ont sii bsnté le ,,Vlaamsche Leeuw" à Neerpelt pa evant le dépôt central des tramways. Grand Dj moi comme bien on pense. Huit soldats n'( oclies, baïonnette au canon, se jetèrent sur 1 foule. Outre les trois chanteurs, sept PJ ersonnes ont été arrêtées. Le régime de la o-é berté, quoi! ses * * * di: Près du canal, à Lommol, quatre Belges qui me ■ntaient de fuir ont été arrêtés. Deux se sont de oyés, un a été repris, le quatrième est mor- «II îllement blessé. le !—-■■■ m nif .e canal sis Suez i, ' - ■ fa: soi Les événements militaires qui se déroulent ( u mis les Balkans mettant eu cause le sort du pr mal de Suez, le rappel de son passé 11e sera Jne îut-être pas sans intérêt pour nos. lecteurs. tjr Le canal de Suez fut en réalité une entreprise < ternationale que de nombreux traités spéciaux pn' igissent. ]ei En 18o<5, la Turquie autorisa la construction ^ 1 canal ; en 1863, la contribution financière ^|( i l'Egypte fut déterminée. Trois années après 1e convention fut passée entre le Khédive et ^01 . do Lesseps'agissant en qualité de président j ; la société du canal de Suez. Cette convention °-•ncède au gouvernement khédivial le droit de rtifior tous les points stratégiques qu'il ju- irait réclamés pour la défense do l'Egypte, an condition que leur existence 11e compromette ' -is la navigabilité du canal. Le sultan de Tur- lie lança alors un firman autorisant la cou- 7!e ruction du canal sur les bases de la nouvelle <] nvention ; un des articles de l'arrêté préci- c it que la compagnie serait envisagée comme V'1 ;vptienne et serait soumise aux lois et aux âges du pays. Mais, en considération de ce que ° icte constitutif de la société avait été énre- eI1? stré à Paris et do Ce que sa constitution, de ême que ses capitaux, étaient exclusivement "1 auçais, il fut décidé que la loi française sur s sociétés par actions serait appliquée à l'ad- in< inistration internationalisée de la compagnie. KC1. Enfin, en 1875, survint le fameux accord en- rai- e la Grande-Bretagne et l'Egypte suivant po3 quel l'Angleterre achetait 176.000 actions à . compagnie, pour un montant de £' 4.000.000, ^ obtenait 10 places d'administrateurs sur °' 1 membres en fonetions. Cette combinaison la.na-it du ministre Disraeli et fut réalisée avec J?10 lide des Rothschild. Elle souleva une iutense 1 lousio en Allemagne. Cependant ce fut en rance que cet achat, constituant une main-ise à peine déguisée, souleva les plus éner- ques protestations. L'opération provoqua un ^ el trouble dans les rapports politiques des k >ux. pays riverains do la Manche ; les rela- K ons~ ne s'amélioreront qu'après des négocia- K& ons menées de 1885 à 1888. ^ A cette époque les grandes puissances se iront d'accord pour introduire dans la Con- ?ntion de IS80 un article garantissant que || isage du canal resterait libre en tous temps, pj ause que la France avait estimé présenter ^ i intérêt vital pour elle. En 1837, lord Salif-iry avait repris les , pourparlers que lord oseberry avait laissés en suspens ; ils abon-rent à la Convention du canal de Suez de 88 à laquelle la Grande-Bretagne, l'Autriche-ongrie, la France, l'Allemagne, l'Italie, la olîande, la Russie, l'Espagne et la Turquie •posèrent leurs signatures. L'importanco de >n trafic avec les Indes avait justifié la par-cipation de la Hollande. La. convention définitive stipula que le canal 1 Suez: ,,doit être toujours ouvert tant en mps de guerre qu'en temps de paix", à tout iisseau, soit de commerce ou de guerre sans istinction de pavillon. Les adhérents s'engagè-;nt a ne pas empêcher le libre usage du canal en temps de guerre, ni en temps de paix, îs contractants déclarèrent encore ,,que le mal no serait jamais soumis aux régies d;; ocus .^ Des précautions furent prises contre ute atteinte--éventuelle au canal d'eau douoo téral qui, au point de vue de la population ;yptienne, présente un intérêt énorme. La convention fixa des règles formelles en 1 qui concerne la conduite des pays signataires 1 temps de conflit- armé. Aucun droit do îerre, aucun acte d'hostilité ni fait ayant >ur objet de contrarier la libre circulation ir le canal ne peut être exercé sur la voie, pas us que dans ses ports, ou dans un rayon de ois. milles de ces ports, même si la Turquie t un des belligérants. C'est ainsi qu'aucune oupe ne peut être débarquée et que le canal • peut être fortifié. Néanmoins, tous les accords définis par-' le aité dé 1888 sont subordonnés aux droits du hédive de défendre l'Egypte et de prendre les ssures nécessaires au maintien de l'ordre ns le pays. Une autre exception permet a:i iltan.de prendre des dispositions en vue de la ifense.de ses possessions limitrophes à la Mer auge. Voilà la situation résumée; elle contrarie les sées expansionnistes allemandes. Elle est, de plus, une entrave à l'envoi d'ares et de munitions, à travers l'artère, aux 1res d'Arabie et aux troupes allemandes do list Africain. Le canal étant accessible aux iutres, ces matériaux seraient embarqués en r.ôrebande à fond de cale de navires neutres, î cas so produisit déjà. L'empereur d'Alle-dont le cynisme en matière dé signatu-s diplomatiques est connu, n'hésiterait pas, I occasion lui en était fournie, à obstruer le nal servant aux relations anglo-indiennes employant n'importe quel moyen. Mais l'Allemagne a un objectif plus impé-mx et plus immédiat à atteindre; pour elle, sage du chemin de fer de Bagdad, route voi s ' Indes^ aboutissant au Golfe Persicjuo, stera précaire aussi longtemps que le canal de ez constituera une ligne militaire aux mains ses ennemis. Sans compter que le rêve de îillaume II do parader aux pieds des Pyrr;-des, évoquant la mémoire de Napoléon, portrait, s'il pouvait se réaliser, un rude cou > prestige et à la robustesse de l'empire bromique.L attaque du canal est décidée ; des troupe:* rques commandées par des officiers allemands at massées en Palestine. Pour se protéger atre l'agression, le Khédive actuel devra Courir aux droits que lui confèrent les statuts térieurs. simultanément à l'action militaire en prération, une campagne diplomatique se des-1e, dont les premiers symptômes sont révélés r la recente visite faite en Hollande pai* le ■. Soif, secrétaire du département des co'o-;s allemandes. II est à remarquer que la Hollande et l'Es-gne sont les seules nations, parmi celles qui >ervinrent en 1888, qui ne soient pas enga -26 par la présente guerre. Ses relations avec ; colonies des Indes orientales sont rendues ficiles par les perturbations qui gênent le u veinent sur le canal, lignes que ses lignes navigation viennent de déserter, préférant onger la traversée de neuf jours en doublant Cap de Bonne-Espérance. va Hollande et l'Espagne ont incontestable-•nt le droit de demander la continuité dc.s intages que leur octroya la convention do 38: elles n'useront probablement pas de ce >it. tfême, si des proposition en ce sens ont été tes à la Hollande, il est douteux qu'elle se t décidée à abandonner sa prudente politi» s extérieure. Il serait étonnant qu'elle ?nne posture, après 6'ôtre abstenue de récla-r contre le coulage d'un de ses bateaux, vicie d'une mine turque. Si des démarches semblables ont été faites Espagne, elles n'auront pas reçu tneil-r accueil. Des arrangements lient l'Angle-re, la France et l'Espagne qui concernent la Iditerranée, et un dernier traité, en date de >7, implique le statu quo dans cette mer; ites ces conventions englobent certainement régime du canal de Suez. Le nouveau pre-?r ministre, M. de Romanones, dont nul n'i-M-e les sentiments favorables à l'Entente, a noncé son désir de maintenir les accords scquels l'Espagne a souscrit. .1 est probable qu'aucune tentative pacifique 6cra faite pour empêcher le Khédive d'user ses droits régaliens indiscutables. Ceux sultan, qui a perdu ses prérogatives «suze-nes, n'existent plus depuis le détachement l'Egypte de l'empire ottoman, et surtout mis ses actc.s de guerre contraires à ses cagements de 1888. 0'ailleurs, ni la Hollande, ni l'Espagoc. aucune dos parties engagées en 18S8, n'ont nais eu à so plaindre du contrôle que Dis->li conquit à l'empire britannique. U en ait tout autrement, et les choses ebange-ent eomnlètcment de face, 6i le Germain, à gne do fer, régentait la route mondiale, ■o seront les armes qui décideront du conflit, ons donc pleine confiance dans l'avenir de Mivre internationale administrée par une ion observatrice scrupuleuse de ses en g-agents, associée honnête, généreuse envers les bles, loyale vis-à-vis des nuissan'ts. L. Teugeis—De Vos.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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