L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ws8hd7q388/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1-00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1-50 Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL QUOTIDIKN Adminisiration-Bédaction : J -B. GOLLARD 37, rueFossés Fleuris, Mamur Lus CiiniQués des Belligérants —«0» — BULGARES Sofia, 9 juin (officiel). A l'Ouest du lac d'Ochrida, notre canonnade a dispersé des détachements français. A l'Est de la Czerna, près de Stravina et de Gradesnitza, dans les environs de Dobro-polje et à l'Ouest du Vardar, canonnade réciproque plus violente à certains moments. Notre feu a mis en fuite une troupe d'assaut anglaise qui tentait d'approcher de nos tranchées établies au Sud du lac de Doiran. TURCS Constantinople, 10 juin (officiel). Sur le front en Palestine, après une pré- Saration d'artillerie extrêmement violente, 'importantes forces ennemies ont, le 8 juin, à l'aube, attaqué dans fe secteur de la côte. Des combats acharnés à coups de baïonnette e> de grenades à main se sont livrés sur le terrain qui s'étend en avant de nos positions.Grâce à l'opiniâtre résistance de nos postes avances, l'ennemi n'a pas réussi à pousser jusqu à nus positions. Vers midi, de vaillantes contre-attaques l'ont refoulé hors des positions qu'il occupait en avant des nôtres. D'autres tentatives d'attaque exécutées par des réserves fraîches ont été étouffées dans l'œuf par notre efficace canonnade, et deux bataillons prêts à 1 attaque ont été dispersés. Nos positions sont de nouveau complètement entre nos mains Ê'ennémi a subi de fortes pertes, x— Rien de nouveau à signaler sur les autres fronts. ANGLAIS Londres, 10 juin (officiel) Nous avons exécuté hier un fructueux coup y~ de main contre un poste allemand établi dans le secteur situé au Nord-Est de Béthune Nous avons iepoussé une attaque allemande dirigée le soir contre un de nos postes établis dans le bois d'Aveluy. En dehors de la canonnade réciproque dans divers secteurs, rien d'autre à signaler sur le front britannique. ITALIENS Rome, 10 juin (officiel). Le duel d'artillerie continue depuis le Tonale jusqu'à la Brenta et sur le cours inférieur de la Piave. Lans la vallée de Lagarina, dans la Valarsa. dans le bassin de Laghi et près de Porte di Salton (Spinuccia), nos avant-postes ont fait échouer les coups de main exécutés par d'importants détachements ennemis. Les patrouilles italiennes et britanniques ont mis en fuite des éclaireurs ennemis sur divers points du front de montagne et, en attaquant sur le col del Orso, elles ont pris des armes et du matériel de guerre. Nos aviateurs ont lancé quatre tonnes d'explosifs sur des dépôts ennemis et des croisements de routes et de chemins de fer. Au cours de combats aériens, nous avons descendu cinq appareils ennemis. ■mmMiPietirr». Rapports officieux allemands sur la bataille Berlin, 10 juin (officieux). Hier, nous avons recommencer à attaquer lîennemi au Sud-Ouest de Noyon. Dans la nuit du 8 au 9, après une forte ^ préparation concentrique de l'artillerie, notre infanterie s'est lancée à l'assaut de toutes les positions comprises entre Montdidier et Noyon : peu après nous occupions Orvillers et a\ons pris Mortemer d'assaut Après notre préparation d'artillerie, les batteries ennemies nont que faiblement ré-r pondu. De tous côtés les informations arrivent de toutes parts : les estafettes et les automobiles arrivent et repartent; les aviateurs et les pigeons voyageurs apportent leurs communications, puis bientôt s'amènent les premières colonnes de prisonniers. Au nombre d'environ £>00, ils appartiennent tous au 113e régiment de la 125° division française, qui, suivant leurs témoignages, a été presque tout entier exterminé et fait prisonnier. Peu à peu la poussière et la fumée enveloppent la région d'un voile impénétrable. Venant de l'arrière les colonnes de munitions s'avancent sur les routes dans la direction du Sud Toute la première ligne de positions ennemies est entre nos mains. ■ Le terrain, sillonné par des cours d'eau et des vallées, ressemble à celui du Chemin des Dames A 8 heures du matin Biermont est pris. Vers midi, on signale déjà un riche butin parmi lequel il y a des-canons. Nous allons de l'avant : au-delà de vorte-mer et d'Orvillers. Cuvilly et Ricquebourg sont en notre pouvoir. A l'Est de la Matz, nous avons pris la première position ennemie et pris d'assaut les hauteurs de Gury, Mareuil et Thiescourt. Berlin, 10 juin (officieux). Au Nord-Ouest du front de Château-Thierry, l'ennemi s'épuise, depuis le 5 juin, en vaines contre-attaques exécutées par d'importantes forces. Près de la forêt de Bellau, où les combats ont été d'une extrême violence, un régiment allemand, commandé par son chef en personne, a infligé aux Américains des pertes extraordinairement élevées. Au cours de corps à corps, à coups de grena les à main et à la baïonnette, il a rejeté l'ennemi qui s'était avancé jusqu'à la lisière de la forêt Lorsque, malgré leur sanglante défaite, des parties d'une division américaine, c'est-à-dire une brigade de la marine, ont de nouveau attaqué le 8 juin à l'aube en plusieurs vagues, notre artillerie et notre infanterie ont laissé approcher l'ennemi très près de nos lignes; puis, à la lisière de la forêt, les colonnes d'assaut ennemies ont été décimées, sur leur front et sur leurs flancs, par un feu concentrique des plus efficaces de nos mitrailleuses et nos canons. Bien peu d'Américains ont réussi à sauver leur vie, soit en fuyant précipitamment, soit en mettant bas les armes. Les corps des soldats américains gisent en tas devant la forêt de Bellau. Berlin, 11 juin (officieux). La grande victoire du Kronprinz allemand, outre qu'elle a singulièrement restreint la puissance de combat et les moyens" d'action de l'Entente, a provoqué le démembrement et la désagrégation complète de l'armée de manoeuvre de Foch. Au début de la bataille sur l'Aisne se trouvaient en tout, à la date du 27 mai, huit divisions ennemies au front. Par suite de l'élargissement du secteur d'attaque,sept autres divisions furent bientôt engagées dans la bataille. Les succès grandissants obtenus au jour le jour forcèrent les chefs de l'armée française à jeter à nouveau 35 divisions dans la fournaise.11 appei t donc qu'en fort peu de temps, 50 divisions ennemies ont dû être amenées ; sur un point du front, choisi par le comman-; dement allemand. La dislocation des unités françaises, ren-■ due nécessaire par la défaite anglaise, pour i boucher les trouées à la Somme et en Flan-• 'Ire, a singulièrement affaibli le front français. et ce d'une manière dangereuse, de telle façon qu'on peut y voir la cause de la défaite subie par les troupes françaises, en tre 1' \isne et la Marne, aussi bien que de 5 la nouvelle défaite, essuyée le 9 juin, par les Français sur le front de Montdidier à Noyon qui. dès la première journée, leur coûta 8< 00 prisonniers La perte inouïe en matériel que l'Entente a ) subie sur la partie du secteur dégarni Ypres-i "^oyon et entre Noyon et Reims, sera difficilement réparable, d'autant plus que les larges trouées dans l'armée de l'Entente doivent être s bouchées par du personnel venant de la mère-patrie 3 II est dès à présent certain que l'Entente r peut définitivement abandonner l'espoir que la grande armée de manœuvre de Foch puisse encore apporter la décision finale. L'armée de réserve de Foch, que le Conseil de guerre de Versailles a fait valoir 3 comme grand atout pour décider la continua- - tion de la guerre, n'existe virtuellement plus. i L4 GUKiÊ&K£ SIJK HËK 1 — Paris, 11 juin. On mande de New-York au « HeraM », en 5 date de vendredi : v — Le président Wiison a étendu toutes les ^ lois de guerre au cabotage, espérant ainsi s découvrir le refuge des sous-marins allemands.s — Londres, 11 juin. s On mande de New-York au « Daily Tele-graph » : s — Vendredi, au Congrès, le gouvernement a reconnu que le danger des sous-marins s'était accru au large des côtes américaines Le même jour, M. Daniels, secrétaire du département de la marine, a déclaré que les mesures prises pour combattre les sous-marins n'avaient pas encore donné de résultat jusqu'à présent et qu'il fallait peut-être r s'altendrt- à voir la situation s'aggraver momentanément.e Samedi prochain, le Sénat discutera la question des sous-marins et invitera M Lan-s sing à assister à la discussion. t —Londres 11 juin. On mande de New-York au « Times » : On signalait vendredi midi à la Bourse s de New-York que 3 vapeurs avaient disparu depuis le 28 mai. e — Milan, 11 juin. s On mande de >ew-Yorkau « Secolo » : Mercredi et jeudi dernier, quatre vapeurs - étaient signalés en retard. s — Bàle, Il juin. La Nouvelle Correspondance signale que de nouveaux navires ont été coulés au large des côtes américaines. t Jusqu'à ce jour, .6 navires manquent déjà à l'appel. Le tonnage coulé par les sous-marins allemands à la côte américaine est estimé à plus de 40 Oi'O tonnes. Le vapeur français «Radolina » a été coulé à la côte des Etats-Unis. — Washington, 11 juin. Le vapeur anglais « Carpathia » (13.603 t tonnes brut), appartenant à la Cunard Linie, s a été coulé le 5 juin. L'équipage a été sauvé. — Londres, 11 juin. 1 On mande de New-York au « Daily Mail » : Se basant sur les déclarations de l'équipage d'un contre-torpilleur américain qui ? fut sur le point d'être torpillé par un sous-marin allemand, les collaborateurs maritimes des journaux américains estiment que s les sous-marins allemands opérant dans les eaux américaines sont d'un nouveau type de croiseur qui, sans compter le voyage aller et retour à sa base d'opérations, peut entreprendre une croisière de six semaines au l large dea côtes américaines. C'est là un nouveau succès technique pour s l'industrie allemande. t II faut compter avec le fait que si l'Allemagne a décidé le blocus, des côtes améri-s caines, rien ne pourra l'arrêter dans l'exécution de ce dessein. Déjà 80,000 tonnes de jauge ont été coulées ^ et les transports de toute nature vers l'Europe e sont devenus excessivement dangereux. Les navires, en effet, ont à passer 3 zones dangereuses • les eaux territoriales anieri-l caines, la zone barrée entourant les îles Açores et enfin les eaux françaises et an-g glaises. t — Zurich, 11 juin. s La « Zurcher Morgen Zeitung » apprend Derniers Conmiiipês des le'ligéraits ALLEMANDS Berlin, 12 juin. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupes d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. Lutte d'artillerie d'intensité intermittente. L'activité d infanterie s'est bornée à des engagements de reconnaissance. Groupe d'armées du Kronprinz Impérial. Au cours de combats acharnés, hier, l'armée du général von Hutier, a fait échouer la grande contre-attaque de plusieurs divisions françaises effectuée en vue de reprendre le massif au Sud-Ouest de Noyon. Sur la totalité du front d'attaque, depuis Ployron jusqu'à Antheuil, l'ennemi fut refoulé et a subi les pertes les plus lourdes. Ses chars d'assaut, engagés en grand nombre, gisent, détruits, sur le champs de bataille Entre Mery et Belloy où l'assaut ennemi s'est écroulé dans notre contre-poussée, des combats opiniâtres se sont maintenus jusqu'à la tombée de l'obscurité. La rive Ouest de l'Oise au Nord de l'embouchure du Matz fut nettoyée de l'adversaire.Le nombre des prisonniers capturés par l'armée dépasse 13 000. La perte des hauteurs au Sud-Ouest de i Noyon a contraint l'ennemi d'évacuer ses , positions dans le bois de Carlepoïit, sur la rive orientale de l'Oise. . Nous avons talonné l'ennemi battant en ; retraite au delà de Carlepont et Caisnes et t avons gagné, tout en combattant, la ligne au ) Nord de Bailly-Tracy-Leval jusqu'à Nampoel. Tenace et insoucieux des sacrifices, l'enne-i mi a poursuivi ses vaines attaques au Nord-Ouest de Château-Thierry. Ici, des assauts répétés se sont écroulés ; d'une n. uiière sanglante. Der eerste generalquartiermeister, ' LUDENDORFF. ; - «0» 3 ' FRANÇAIS Paris, Il juin (3 h.). Hier, en fin de journée et dans la nuit, r l'ennemi a continué sa pression en direction d'Estrées-Saint-Uenis et Ribécourt. A gauche, la résistance de nos troupes a été efficace, l'ennemi n'a pu enlever ni le ► Ployron, ni Courcelles; le village de Méry a ' été repris par nous hier à 22 heures. Au centre, le principal effort allemand i s'est porté sur le front Belloy-Marquéglise, une puissante attaque menée avec de gros s effectifs-a réussi à nous rejeter d'abord jus-i qu'à l'Aronde, mais par un magnifique retour offensif, nos troupes ont refoulé l'ennemi sur tout ce front et rétabli leurs positions sur la ligne Sud de Belloy et de St-Maur, Sud de Marquéglise et Vaudelicourt. A notre droite, des combats violents se sont livrés dans le massif boisé au Nord de 1 Dr'eslincourt. s L'ennemi, qui avait accumulé dans cette région de grandes forces, a pu atteindre 1 Autoval, obligeant nos troupes à reporter s leur ligne de résistance à l'Ouest et au Sud de Ribécourt. t s " Paris, 11 juin (11 h.). La bataille a continué aujourd'hui depuis a Montdidier jusqu'à l'Oise. A gauche, nos troupes appuyées par des chars d'assaut, ont' contre-attaqué cet après-midi sur un front de 12 kilomètres entre Bubescourt et Saint Maur. e En dépit de la résistance acharnée des j Allemands, nous avons atteint les abords Sud de Le Frétoy, pris la hauteur située entre Courcelles et Mortemer et porté nos lignes à plus de deux kilomètres à ÎJEst de Méry. Nous avons également repris Belloy, le s bois de Genlis et atteint les abords Sud de Saint-Maur. Les Allemands, qui ont subi de lourdes pertes, ont laissé plus d'un millier de prison-e niers et plusieurs canons entre nos mains. Au centre, les Allemands, qui avaient , réussi à pousser jusqu'au Sud de la ferme a des Lages et d'Auteuii, ont été refoulés au delà de ces deux points par nos troupes agissant de concert avec les unités voisines. A droite, les Allemands accentuant leur pression, ont cherché à; gagner la vallée du e Matz. Plusieurs attaques Violentes lancées sur Chevincourt ont été repoussées. î Les Allemands ont réussi à prendre pied , dans Machemont et Bethancourt, qui sont àprement disputés. Au Sud de l'Ourcq, les troupes américaines ont brillamment enlevé ce matin le bois de i elleau et fait 300 prisonniers. FRITZ ; LUNETTES •< PINCE-NEZ { 82, ru« Emile Cuvsllar SEUT .FI Maison d'Optique de Namur. H J de source autorisée que', contrairement aux assurances officielles, le transport des soldats s et du matériel de guerre américains en Europe est très gravement entrave depuis, quel-s que temps par l'action des sous-marins. Les gouvernements de l'Entente examinent de commun accord quelles seraient les mesures à prendre si la guerre des sous-marins i ne permettait pas aux Alliés de compter sur toutes les troupes américaines qu ils attendent.— Londres, 11 juin. L'Amirauté a pris des mesures pour que les lumières soient plus voilées encore lorsque les navires traversent la nuit la zone barrée. •an**#' SUR LE FRONT A L'OUEST — Cologne, 10 juin : D'après une information de la " Volkzei-tung » de Cologne, le canon allemand à longue portée qui bombarde Paris, y a causé des dégâts d'ordre militaire, et ce ne sont plus seulement des propriétés privées qu'ont atteintes les projectiles Des grenades seraient tombées sur les gares de l'Est et de Saint-Lazare, le quai d'Orsay, le Palais de Justice et la place de la Concorde. — Londres, 11 juin : De M. Gibbs, correspondant de guerre anglais : — Dans la région de Villers-Bretonneux, au nord et au sud d'Albert, ainsi que dans la vallée de la Scarpe, le feu de l'artillerie allemande, atteint une violence particulière. — Paris, 11 juin. M. Brunet, député socialiste du XVIIe arrondissement, écrit dans le « Matin » qu'il est possible que les Allemands, s'ils n'entrent pas dans Paris à la suite d'une nouvelle offensive, peuvent toutefois approcher si près de la ville qu'il leur serait possible de la bombarder d'une manière ininterrompue et méthodique au moyen de leur artillerie lourde. Dans ces conditions, le gouvernement a le devoir de prendre les mesures que comporte pareille éventualité. Un bombardement empêcherait les ouvriers d'exécuter les travaux militaires indispensables et, en conséquence, ils devraient quitter la capitale. D'autre part, les femmes, les enfants et les vieillards ne doivent pas être exposés au danger d'un bombardement en règle. C'est pourquoi les autorités parisiennes sont d'avis que les sacrifices indispensables doivent être consentis. Dans la <• Victoire », M. Hervé reconnaît que Paris, point central des chemins de fer français, ne peut être abandonné sans une défense suprême. L' « Humanité » laisse au gouvernement toute la responsabilité du sort de Paris. — Berlin, 11 juin. On mande de Genève au « Berliner Lokal Anzeiger » : V. Brunet, député socialiste de Paris, s'efforce (le rassurer les milieux ouvriers et insiste, en présence des dangers qui menacent la capitale, sur la nécessité.qui s'impose de ne pas troubler l'ordre public. Parlant dans le même sens, M. Renaudel, dans « Humanité », les prévient qu'un excès d'impatience aurait inévitablement pour conséquence une évacuation prématurée de Paris. » Eu Allemagne. — Berlin, 10 juin : De la « National Zeitung » : — Recevant récemment M. von Heyde-brand, député conservateur, le comte von Hertling, président du Conseil des ministres de Prusse, lui a nettement laissé entendre qu'il liait son sort à celui du suffrage universel et que le gouvernement irait au besoin jusqu'à dissoudre le Parlement. Les déclarations du chancelier ont provoqué une grande émotion dans les milieux parlementaires. » — Berlin, Il juin : Après la rentrée des souscriptions • de l'armée de campagne, acceptées jusqu'au 18 mai, le montant total des souscriptions au huitième emprunt de guerre allemand, s'élève à 15 milliards 1,425,400 mark. Au Danemark. — Stockholm, 10 juin : En réponse à un télégramme de l'Agence Reuter qui disait que les Alliés donneraient au Danemark des matières premières à condition qu il se montre disposé à accepter leurs exigences raisonnables, le « Svenska Dag-bladet » écrit : — Cette promesse est particulièrement déplaisante parce qu'elle coïncide avec le vol des vivres dérobés à l'Islande. C'est, derrière le masque d'une offre, bienveillante, du cynisme au plus haut degré. » — Stockholm, 10 juin ; On lit dans le « Svensk Handelstidning » : — Un grand nombre de journaux suédois ont reçu hier 'une communication disant qu'aux termes d'un accord conclu entre l'Angleterre et le Danemark, toute la laine se trouvant en Islande est cédée à la Grande-Bretagne. Cette information a provoqué un légitime émoi, certaines firmes suédoises étant propriétaires de lots importants de laine se trouvant en Islande. L'accord, donnant la laine aux Anglais au prix de 4 couronnes le kilogramme, alors que les dites firmes l'ont elles-mêmes payée 6 couronnes, l'opération se chiffrera pour elles par un déficit important. Il s'impose que le ministère de- affaires étrangères prenne en main la défense des intérêt^ matériels de nos concitoyens, victimes d'un déni de justice. » En Amérique. — Stockholm, 10 juin. Le « Stockholms Tidningen » prétend que la Chambre américaine a ordonné l'expulsion de tous ceux qui excipent de leur qualité d'étrangers pour échapper au service militaire. En France — Paris, 11 juin. Commentant le manifeste du nouveau parti politique français qui s'intitule < La Coalition républicaine », 1' « Homme Libre» s'exprime comme suit : — ïî ne nous plaît pas de souffrir que le monde reste une minute de plus sous l'impression que les Alliés sont adversaires de la paix. Que 1 Allemagne parle clairement et nous sommes prêts à l'écouter. liais nous ne nous laisserons pas entraîner à donner notre approbation à des pourparlers dont les termes ne sont pas bien définis.Nous désirons savoir ce que les Allemands veulent, en somme, et nous écouterons avec grande attention l'exposé de leurs conditions. Un tel examen ne peut que favoriser notre juste cause. » Le « Belgische Kurier » note en marge de cette déclaration : — L'Allemagne s'est exprimée très clairement à certaines reprises; mais, jusqu'à présent, aucune réponse équitable susceptible de discussion ne lui est parvenue. La grande attention avec laquelle la France se déclare prête à examiner nos conditions est certainement de date récente. Quoi qu'il en soit, il y a lieu de faire remarquer que l'organe du président du Conseil des ministres français parle pour la première fois hypothétiquement d'une possibilité de paix sans qu'il sente le besoin d'injurier et de calomnier en même temps son adversaire principal, l'Allemagne. C'est sans aucun doute là un avantage que nous avons à enregistrer à l'actif de l'offensive victorieuse de l'Ouest. C'est une nouvelle et forte preuve que, seuls, les coups portés par notre glaive sont de nature à préparer le terrain d'entente. » — Paris, 10 juin. Le 7 juin, le Sénat a adopté la loi qui a pouï' but la répression plus efficace des crimes et des délits contre la sûreté publique. A l'avenir, les tribunaux pourront confisquer les sommes payées aux coupables pour leur crime contre la sécurité de l'Etat en les condamnant à une amende égale à ces sommes. De même, les biens d'un condamné, tant présents que futurs, reviendront à l'Etat. Si le condamné est marié et s'il a des enfants ou autres descendants, ceux-ci recevront une partie des biens confisqué. La loi n'aura pas d'effet rétroactif, En Italie. — Rome, 10 juin. Le général-major Cesaro, commandant de la place de Naples, a été révoqué. En Russie. — Berlin, 10 juin. La « Gazette générale de l'Allemagne du Nord » annonce l'arrivée d'une députation de la République démocratique de Russie, composée de >1. Bucharine, Larine et Soko-likof.La délégation vient ouvrir les négociations relatives aux accords spéciaux à passer, suivant les stipulations du traité de Brest-Litovsk, entre l'Allemagne et la Bépublique des Soviets. — Vienne, 10 juin. D'après la i Rundschau », M. Chichérine, • commissaire des affaires étrangères, aurait avisé M Joffe, son représentant à Berlin, qu'il est prêt à accepter l'arbitrage de l'Allemagne dans la question des négociations entre la Russie et la Transcaucasie, toutes les tentatives de _ négociations directes ayant échoué. — Kief, 10 juin. Les négociations de paix entre l'Oukraine et la Grande Russie ont été reprises aujourd'hui, après l'accord intervenu au sujet de la ligne de démarcation. La Commission du commerce a décidé, dans sa dernière séance, tenue sous la présidence de M. Gutnikof, d'adopter comme tarifs douaniers, pour 1 échange de produits avec la Grande Russie, ceux du traité russo-allemand de 1904 : ces produits comportent les stocks de fer et de charbon disponibles, puis des,céréales, dans la mesure où l'Allemagne y accordera son assentiment. — Berlin, 10 juin. La députation de la république de Géorgie arrivée ici a exprimé le vœu de voir l'Allemagne et ses coalliés convoquer une conférence où seront débattues toutes 'les questions intéressant la nouvelle république. La direction de l'Empire est favorable à çette proposition et consent à conférer avec ses coalliés pour se mettre d'accord à ce sujet. Constantinople a été proposée comme siège de la Conférence. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal;. — Berlin, 12 juin (officiel). Sur le champ de bataille au Sud-Ouest de Noyon, de nouvelles contre-attaques des # Français se sont écroulées avec les pertes les plus lourdes. — Berlin, 12 juin (officiel). Dans la zone de guerre autour de lAngle-terre, nos sous-marins ont de nouveau détruit 10.500 tonnes brut de cale marchande. — Stockholm, 11 juin. Au large de la côte norvégienne, un sous-marin allemand a torpillé les voiliers suédois « Bripen » 190 tonnes brut) et « Anton » (1,025 tonnes brut). DE-CI, DE-LA " Fourchettes mystérieuses „. On lit dans le « Temps » : Un certain nombre de personnes, ayant ramassé sur la voie publique, notamment rue Condorcet, des petites pièces métalliques, en forme de fourchettes à deux branches, mesurant environ2 centimètres de long, les avaient portées, les unes au commissariat de police voisin, les autres aux laboratoires municipaux. 4Œe année. — N° 135 Le M0 : ±0 centimes Jeudi 13 juin 1918

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