La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1596 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 05 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 15 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1n00s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois (octobre- novembre - décembre), fi\ 15.09; J2 mois (octobre-nov.). 10.00; 1 mois (octobre)» 5.00. j[m demandes d'abonnement sont reçues exclusivement pat les bureaux et les facteurs des postes. — réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagne-aux-H "rbes-Potagères, 31, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, lr. 1.00. — Réclames avant les ann., la lig., ïr. 2.60. — Corps du journal, la lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligne lr. 5,00, — Nécrologie, lalig., fr. 3.&G. — Coin des Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assemblée •paiement de coupons,Hit âges), la ligne fr. 2.00. BUREAUX do O à 17 heures. Direction et Administration : K g&'J i? teires- Jos. M ORBSSÉB, directeur. LA GUERRE 1,524e jour de guerre Les Alliés ont de nouveau attaqué sur de larges fronts. En Flandre, des combats d'une extrême violence se sont engagés sans résultat au nord-ouest de Roulers. Pas de nouvelles de la partie saillante du iront entre la Lys et la Sensée depuis que les Allemands ont annoncé l'évacuation de La Bassée et de Lens. Après avoir soutenu ces derniers jours une j lutte épuisante, les belligérants sont restés -sur leurs positions dans le secteur de Cam-! brai. j Entre Cambrai et Saint-Quentin, la bataille 'se poursuit acharnée depuis le secteur du Catelet jusqu'à celui de Séquehart. Situé à 3 kilomètres de la ligne Beaurevoir-Fonsomme, Séquehart est un village sur lequel les Anglais . onji été rejetés le 1er octobre après avoir momentanément traversé cette ligne. Les Anglais, qui ont alors appelé les Français à la rescousse, s'acharnent à briser la résistance : obstinée de leurs adversaires. Après s'être emparés du Catelet, ils sont parvenus d'abord à pousser jusqu'à Beaurevoir et Montbrehain, mais ils ont été ensuite rejetés sur leurs positions de départ. A l'extrémité occidentale du Chemin des Dames, les Allemands sont entrés en lutte avec les Italiens. Au nord-ouest de Reims, ils ont à peu près réintégré leurs anciennes positions entre l'Aisne et le canal de l'Aisne à la Marne, tout en livrant combat aux avant-postes des Alliés. En Champagne, les Français, aidés de divisions américaines, ont attaqué sur 30 kilomètres de front entre la Suippes et l'Aisne. , Sauf au sud-ouest de Somme-Py, les avan-: tages locaux qu'ils avaient tout d'abord obte-: nus leur ont été arrachés par des contre-attaques. LES OPÉRATIONS S L'OUEST La Haye, 4 octobre : On mande du front belge, viâ Londres, que la ville de Roulers est en flammes. »*» Berlin, 4 octobre : On mande de Bâle à la Kriegszeltung : — Un commentaire Havas signale que les "Alliés rencontrent une résistance de plus en plus forte en Flandre, où les Allemands exé- i cutent contre-attaque sur contre-attaque. La i | plus grande bataille que la Flandre ait con-■ nue se livre en ce moment. Les troupes alliées s'y battent sous le commandement du roi des Belges. «** Berlin, 3 octobre : Un soldat qui a pris part aux combats livrés à l'ouest de Manre, décrit comme suit les péripéties de la bataille : — Sur les hauteurs de la Croix «t les mamelons de' Manre; les' troupes alsaciennes qui s'y trouvaient postées- dès le 29 septembre, montaient de nouyeau la garde, après quatre jours de combats acharnés, lys Français s'avançàiejit lentement dans les profondeurs de la vallée et dans lés ravins et se préparaient au combat. La contrée e?* ,très propice à l'emploi des tanks. Dès le matin, un violent feu de roulement se dè-àancha devant toutes les tranchées. Les iFrançais se précipitèrent en avant, derrière leurs chars blindés et sous le rideau de feu de l'artillerie. Tout fut inutile cependant : l'assaut fut brisé net à quatre reprises. A Mânre, vingt-cinq tanks démantibulés sont couchés sur le flanc devant nos batteries. Quatorze d'entre eux ont été abattus far une seule batterie. L'attaque semble être définitivement repoussée. Mais, dans un secteur voisin, entre Vieux et Manre, les iFrançais ont, grâce à leur supériorité numérique, occupé les pointes sud et les hauteurs d'assaut. Dans ces positions, leurs rainons sont en mesure de nous prendre- par le flanc, mais les assaillants ont aperçu à imi-chemin, vers la gauche, nos mitrailleuses. Cependant, l'ordre d'évacuer les positions n'est pas encore donné, et, par conséquent, nous tenons tète, ce qui n'est pas une mince besogne. De la hauteur Schwe-rin, dans notre propre dos, les batteries maintiennent un feu de barrage dans la direction sud-est, ce qui nous permet d'arrêter net une poussée ennemie contre uos iflancs. Plus à l'ouest, au delà des versants rie la colline boisée, l'ennemi a pu atteindre les sommets. Nous sommes donc pris de flanc de deux côtés, mais la consigne est de nous maintenir dans nos positions. Le commandement à l'arrière a été renseigné sur la situation des troupes, par les messages des pigeons voyageurs. Au cours de la trait, l'ordre est transmis de se replier en arrière et d'opposer une nouvelle résistance à l'ennemi sur les hauteurs de Schwerin. La tâche e6t dure. Par une pluie battante et dans la plus profonde obscurité, notre in-lanterie se fraie un chemin entre les ra- 'ivins et les arbres abattus, à travers la hauteur de Schwerin. Il s'agit de faire place nette pour l'infanterie afin de lui laisser occuper ses nouvelles positions. L'opération réussit admirablement. Au matin, les Français trouvaient devant eux de nouvelles . Ëgnes. » DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 3 octobre : Le prince Max de Bade est nommé chancelier de l'Empire et ministre des aflaires étrangères de Prusse. Il développera son programme de gouvernement à la séance plé-nière du Reichstag, qui est convoquée pour >le samedi 5 octobre, à 1 heure de l'après-midi, i MM. Grôber, du Centre, et Scheideman, socialiste, -sont nommés secrétaires d'Etat sans portefeuille. M. Wallraff, secrétaire d'Etat de l'intérieur, & demandé à être relevé de ses fonctions : son successeur sera un député du Centre. Le député au Reichstag Baur, vice-président de la Commission générale des syndicats ouvriers, sera placé à la tête d'un nouveau dé- ; partement, celui du Travail, qui va être cons- 1 titué et sera distinct du département d'Eco- 1 ttomie. 1 On négocie encore sur la question de la 3 icréation d'un département de la Presse, indépendant-du ministère des affaires étrangères, qui serait dirigé par un secrétaire d'Etat pris 1 dans le Parlement. 1 La nomination de plusieurs sous-secrétaires 1 d'Etat faisant partie du Parlement est immi- \ nente. Les négociations ne sont pas encore ter- 1 minées quant au choix des personnalités. Le député progressiste Fischbeek sera ] nommé ministre du commerce de Prusse, en * remplacement du secrétaire d'Etat Sydow. Le nossyaaci ChasaceSIas* ; Le prince Max de Bade, né le 10 juillet 1867, t est le fils du prince Guillaume de Bade, mort en 1877, et de la princesse Marie-Maximilian-Owna Romanowsky, duchesse de Leuchten- berg; il est le cousin et le parent le plus r proche du grand-duc Frédéric II de Bade, qui t n'a pas d'enfant,. et l'héritier présomptif au trône du grand-duché. II a épousé en 1900 1 Marie-Louise, fille aînée du duc de Cumber- c land, mort en 1907, princesse de Grande-Bre- d tagne et d'Irlande, duchesse de Brunswick et ç de Luneburg, qui lui a donné une fille et un n AU, ç -f wnn i' ■■ i i m i m»upc' Jusqu'en 1907, époque à laquelle, quoiqu'il fût le plus jeune membre du Parlement, il fut nommé président de la première Chambre eu Bade, le prince Max s'était surtout confiné dans la carrière militaire et ne s'était guère © occupé de politique; lorsqu'il a quitté le service militaire actif en 1911, il a été nommé gé-- néral de la cavalerie royale prussienne à la suite du 1er régiment de dragons gardes du corps badois n° 20 et du régiment des cuiras-siers de la garde de Prusse. Le prince Max ne s'est vraiment occupé de , politique que depuis la guerre. Il a prononcé le 22 août dernier un grand discours où il a , exposé ses idées sur la liberté allemande, opposant la Constitution libre de l'Allemagne à la démagogie officielle de ses ennemis et aux traditions despotiques des démocraties occi-es dentales. Dans ce même discours, il deman-T1" dait la liberté des mers, l'abolition de la divi-. sion du monde en deux groupes de puissances . faisant la surenchère des armements, la paix commerciale et la reconnaissance des droits ,/ des peuples de couleur. Le prince a prononcé -au mois de décembre dernier un autre grand discours dont voici la l. conclusion : — La force ne peut à elle seule nous assurer 3S' dans le monde la position morale à laquelle ce nous croyons avoir droit. Le glaive ne peut "V avoir raison à lui seul des éléments hostiles à qui se sont ligués contre nous. Pour que le n.' monde reconnaisse la grandeur de notre puis- S1" sance, il faut qu'il ait la conviction que notre force s'appuie sur la conscience de nos droits ,es et de nos devoirs, et pour cela il faut que nous .*e ouvrions les portes qui lui cachent notre être 1. intime, que nous montrions que toute notre s1* histoire intellectuelle est caractérisée par le la sentiment de nos responsabilités vis-à-vis de r l'humanité. Ce signe, l'Allemagne peut l'inscrire sans crainte sur son drapeau, et avec 7L~ ce signe nous vaincrons. » 0- ■ ni OPINIONS DE LA PRESSE ;e- e_ Berlin, 3 octobre: De la Gazette générale de l'Allemagne du Nord : — Quelque réelles que soient les réformes introduites, on ne doit pas perdre de vue que l'évolution n'est pas venue à l'improviste. Le passé se rattache apparemment à la situation présente par le fait que les formalités de la nomination des membres du gouvernement n'ont pas été modifiées et que les droits que la Constitution reconnaît l'Empereur lui restent acquis. Aussi les deux partis de gauche, qui- portent depuis longtemps l'introduction fjj du système parlementaire inscrite à leurs "T drapeaux, semblent être parfaitement d'ac-" cord sur le point que l'Allemagne ne doit pas prendre exemple sur les Etats étrangers en p'j matière de réformes constitutionnelles, mais que celles-ci doivent être poursuivies dans es notre esprit propre, adaptées aux circonstances et aux besoins du pays. C'est ce qui explique que la majorité du Reichstag se Plaît à reconnaître dans la personnalité du prince Max de Bade un chancelier à sa convenance. ^ Après les conférences du nouveau chancelier avec les partis du Reichstag au sujet de son a" programme politique, il est apparu qu'on ne 3S poursuivra pas une politique qui avantage un L~ seul parti, mais que nous aurons un gouver-nement d'Empire qui possédera la confiance JS du peuple tout entier. Sa nomination au poste de chancelier doit être attribuée en grande is partie au discours qu'il a prononcé à Bade, "î lors des fêtes commémoratives de la Constitu-le tion, et dans lequel il esquissa le programme 5- que l'Empereur a développé dans son rescrit !S de septembre. Les bases nécessaires pour con-e stituer un Etat populaire solide, disait alors u le prince, s'obtiendront en exigeant d'une part : de l'Etat le respect de la dignité humaine A. et de la liberté personnelle de l'individu, ît d'autre part de l'individu qu'il soit prêt aux 3. sacrifices suprêmes. Dans ces circonstances, il .r serait impossible que le peuple, même dans ■a les couches les plus profondes, ne prêtât pas i l'oreille à l'appel de l'heure et n'y conformât v? sa conduite, a 1- *** [. Amsterdam, 3 octobre : L_ De l'Algemeen Ilandelsblad : r Les changements gouvernementaux en Alle-à magne démontrent clairement qu'un nouvel esprit y règne en ce moment. Nous n'hésitons y. pas à qualifier ce nouveau ministère de pre-mier gouvernement démocratique. Il est aussi J un ministère de paix. Tous ceux qui aspirent réellement à voir se constituer une Confédéra-3 tion des nations et non plus à voir se perpé-j_ tuer l'hégémonie de quelques grandes puissances, doivent se convaincre qu'ils se trou-vent ici en présence d'un véritable gouverne-™ ment populaire, qui est animé d'un ardent ^ désir de paix. Peu d'Allemands jouissent au-a près du peuple d'autant de prestige et de considération que le prince Max de Bade. Il est peu d'hommes aussi chez qui la foi en ungou-' vemement populaire, la foi dans l'avenir de , la liberté et de la démocratie soit enracinée aussi profondément. Mais à côté du prince L Max, il est d'autres hommes appelés à la con-" duite des affaires intérieures et extérieures de l'Allemagne. On peut croire qu'ils dirigeront ^ d'une main sûre le navire de l'Etat dans le 3 nouveau sillon et constitueront un gouvernement qui puisse véritablement parler au nom du peuple allemand. Si MM. Wilson et Lloyd 1 George ont gardé leurs anciennes convictions, î ils ne pourront que former des vœux pour que * les hommes d'Etat allemands réussissent dans 1 leur entreprise. *** 5 La Haye, 4 octobre : Du Nieuwe Courant : — La personnalité du prince Max de Bade est une garantie sûre que les avantages obtenus sur le terrain politique resteront acquis. On n'avait pas, à vrai dire, l'embarras du choix pour trouver un successeur au comte . von Hertling. La guerre a mis en discrédit un grand nombre de personnes, et une intelli-. gence supérieure aussi bien que le prestige politique ne sont plus les conditions indispen-. bles pour occuper le poste le plus élevé de l'Empire, Le nouvel homme doit avant tout posséder la confiance du peuple et n'avoir pas ; perdu la confiance de l'étranger. Le prince Max de Bade répond entièrement à ces exi- • gences. C'est un homme moderne, à l'esprit 1 ouvert, qui aime le commerce des artistes et des savants. Les discours prononcés par lui permettent de reconnaître dans sa personnalité un homme qui saura se plier aux nécessités du moment. Il montre des dispositions < pour toutes les manifestations de la vie politique, et sa nomination comme chancelier nous apparaît comme particulièrement heureuse.Le cours des événements en Allemagne nous fournit la preuve qu'on y comprend parfaitement les situations régnantes et qu'il ne faut ( pas considérer la crise comme un spectacle ( pour la galerie, car les facteurs qui seraient j en mesure de fournir ce spectacle au peuple j sont brisés à jamais. Même au cas où la for- r tune sourirait à nouveau aux armes aile- = mandes, on ne pourrait plus retourner en ^ arrière sur le chemin de la politique inté- , rieure. Le prince Max de Bade est l'homme qui, dans l'arène politique allemande, a con-stitué l'unité du commandement supérieur et doit en faire sortir les conséquences poli- J; tiques. » r « * * L Berne, 3 octobre : r Du «Borner Tageblatt», au sujet du re- £ maniement du système gouvernemental yn D Allemagne : r — Quiconque n'a pas de raisons de sou- ^ haiter l'anéantissement de l'Allemagne et croit que dans un Etat moderne le peuple c doit avoir voix au chapitre, ne peut qu'applaudir au changement du système gouvër- d nemental allemand et au nouvel ordre de v choses .gui en résultera^Certes, nous n'iw lo- s; 'il rons pas qu'une démocratisation c-cessive ut présente des dangers, mais en ce qui con- sn cerne l'Allemagne, on se trouve aujourd'hui tié devant ce problème qui réclame principle-re ment une solution : un peuple qui s'est sa-'J- crifié et qui, ayant accompli tout son devoir, f~ demande qu'on lui octroie des droits poli-Ia tiques plus étendus. On ne peut, l^gique-111 ment, refuser de faire droit à ses revendi-lb" cations. » Aq cé Dresde, 3 octobre : "a ^ Les ministres de l'intérieur 'et des affaires étrangères du royaume de Saxe sont partis à pour Berlin. ^ Stuttgart, 3 octobre :* n- Le baron Weizàcker, président du Con-seil des ministres wurtemhergeois, partira es ce soir pour Berlin. ix *** Lts Berlin, 3 octobre : La prochaine séance du Reichstag aura re lieu le 5 octobre, à 1 heure de l'après-midi, la Berlin, 3 octobre : er Le directeur de l'hygiène au ministère de le l'intérieur, docteur Kirchner, a donné aux ut représentants de la presse des renseignements es sur les cas de choléra qui se sont produits à le Berlin. is- Il leur a dit qu'il n'y a pas la moindre raison re de semer l'inquiétude parmi la population, ts Jusqu'à ce jour ont été enregistrés quinze cas js en tout, dont plusieurs n'ont pu même être re diagnostiqués avec certitude comme étant de re nature cholérique. Tous les cas signalés se le sont produits dans le faubourg nord-est de le Berlin. Le premier bacille a été découvert n- chez un abatteur de boucherie hippophagique, se qui semble avoir propagé le mal. Le choléra ne peut prendre le caractère d'une épidémie dangereuse que lorsque les cours d'eau et les distributions d'eau sont coh-taminés : or, ce n'est pas le cas à Berlin. lu Constantinople, 3 octobre : La retraite du ministre de l'intérieur a eS donné naissance au bruit que cette démis- J6 sion se rapportait à la question bulgare In- ^e terviewé par le « Wakit», le ministre a dit >n qu'il était décidé à se retirer avant que la la crise bulgare n'éclatât et qu'il avait même nt retardé sa démission à cause d'elle. la Le correspondant à . Constantinople de is- l'Agence Wolff confirme cette information, e, D'autre part, certains journaux démentent in catégoriquement que d'autres ministres ont rs l'intention de se retirer et affirment que la c- retraite du ministre de l'intérieur n'a aucun as rapport avec des questions de politique m étrangère. L'avènement du parlementarisme is en Allemagne est accueillie partout avec is une grande satisfaction. *** •j! Paris, 3 octobre : j1 Le tremblement de terre qui a sévi dans les 3e îles de Milo, Siphos, Paros et Syra a été ter- e* rible. Presque toutes les îles Cyclades ont été Br dévastées pour les deux tiers. A Milo, il y a 'n eu plusieurs centaines de morts; des autres ie îles, on signale également un grand nombre n de victimes. fè *** te Londres, 3 octobre : [e Reuter" annonce que les gouvernements al- e liés ont décidé de reconnaître comme belligé-rants les Arabes qui, dans les troupes auxi- ,e liaires, combattent aux côtés de l'Entente, en it Palestine et en Syrie. ■s Berne, 3 octobre : rt On mande de Dublin au « Times » qu'à la e date du 29 septembre, le nombre de recrues i. volontaires en Irlande n'avait atteint que x 73,000, de sorte que le minimum .'.xè par il French n'est pas atteint. L'Introduction du is service obligatoire va donc une fois de 3 se placer à l'ordre du jour. En prévision -les Lt mesures annoncées dans ce but, le député Devlin déclara dans une réunion publique que le parti nationaliste reste, avant comme après,, .adversaire du service militaire obligatoire. 11 adjura le gouvernement i..»g'ais de ne pas pousser le peuple irlandais danj la voie de la révolte en lui imposant le service obligatoire et le supplia de faire droit aux justes revendications de l'Iriajîde. L'orateur démontra dans sort discours r.o,e. ' aussi longtemps que l'Irlande ne fuirait pas d'une Constitution propre et de la liberté, la question irlandaise continuerait A constituer un danger pour l'empire britannique et pour la cause des Alliés. L'Irlande aura à choisir entre la politique du ;>arti nationaliste, qui prêche l'union, et la politique des Sinn-feiners, qui ne rêvent :ue d'une république,rêve impossible à -êalis'er. **** La Haye, 3 octobre : Le Telegraaf apprend que M. Colijn, ancien ® ministre de la guerre hollandais, est parti à l'improviste pour Londres. Dans certains mi-' lieux hollandais, on est tenté de rapprocher I ce voyage précipité de la question de la paix. : Christiania, 3 octobre : ] Le rescrit de l'empereur allemand, gén<5- i J ralement interprété ici comme le prélude i d'un changement de gouvernement dans un i ; sens démocratique, a profondément in- t ; fluencé la Bourse. Le cours du mark est = monté immédiatement de 51 à 53, mais, par < contre, les valeurs des industries de guerre, < qui tenaient le haut du pavé, ont subi une J baisse qui, pour plusieurs d'entre elles, a 11 atteint jusqu'à 100 p. c., les événements H surgis en Allemagne étant considérés k comme l'indice d'une paix prochaine. :i! **» Pans, 2 octobre : On mande de Madrid au «Temps » : * — L'Espagne a dénoncé le traité de commerce avec la Suisse de 1882-1900, ceux avec a la Norvège de 1892-1905, avec le Danemark f de 1893 et avec les Pays-Bas de 1892. Les c conventions consulaires existant entre l'Es- J pagne et la France depuis 1862, ainsi que le ; » modus vivendi » concernant le commerce conclu en 1892 et prorogé pour un temps indéterminé par la déclaration du 29 novem- 5 bre 1906, ont été aussi dénoncés. *** „ Madrid, 3 octobre : On annonce officiellement que le Roi est' ï atteint de la grippe. . ® EN BULGARIE •p Berne, 3 octobre : c Les agences adressent aux journaux des dé- s coupures de la Dresse anglaise qui tendent à n convaincre l'opinion que la démarche de la b Bulgarie est généralement considérée comme d le prélude de la défaite définitive de l'Aile- ti magne. Il est cependant en Angleterre des) f: journaux qui ne partagent pas cette opinlonâv Voici ce qu'écrit entre autres le libéral Daily: p Chronicle: . ; d — Gardons-nous avec soin de nous laisser' ci entraîner à des manifestations de joie inteml p pestives, de jeter nos chapeaux en l'air et de' 1b nous faire accroire à nous-mêmes que le c.auf si cliemar de la guerre s'est évanoui parce quà C le plus insignifiant des associés de la Quaûrua d< plice rompt avec ses alliés. Nous sommes en/ di core très loin d'avoir cause gagnée, et jamais pi peut-être la tâche de nos armées n'a été pluri ét rude qu'aujourd'hui où la bataille semble se pl dessiner en notre faveur. » j d: Le conservateur Morning Post dit de sonr p: côté : - to — Personne assurément ne songe à amoiitl m drir la signification du nouveau facteur quir B: vient d'intervenir; néanmoins, nous agirons lr sagement, en no.us_ réjouissant, de. ne pas ou-, ar blier que l'ennemi, quoique serré de très près, est encore en possession de toute sa force combative et qu'il sera en mesure de rendre sa résistance plus formidable à mesure qu'il se décidera à la concentrer davantage. » *** Bucarest, 3 octobre : , Sous le.titre «L'incident Malinof», le journal « Steagul » fait ces remarques : — Les causes profondes de cet incident sont encore un mystère. La fatigue ceule ne peut justifier la démarche laite par M. Malinof sans le consentement du Roi. La rapidité avec laquelle les troupes austro-hongroises et allemandes sont entrées à Sofia et se sont rendues au front démontre que l'on soupçonnait depuis longtemps, ians les milieux politiques de Rerlin et de ' ienne, que des manœuvres suspectes se 'loursui-vaient en Bulgarie. Ce qui s'est passé hior à la Sobranié qui, à peine ouverte, a été fermée, n'a pu donner le moindre indice politique sur la situation réelle. Nous avons seulement appris que les généraux Sawof et Schekof, l'ancien et l'actuel généralissime de l'armée bulgaae, ont désapprouvé ■ l'armistice et ont déclaré qu'ils -ombat-traient à côté des Puissances Centrales.Les Bulgares se rappelleront très vite "u'il ne fait pas bon s'asseoir entre deux chair-'es. Ils savent aujourd'hui que l'on veut faire de leur pays le théâtre de la guerre. Ce n'est pas à nous d'approuver ou de blâmer la politique à laquelle ils se résoudront ; ils seront couchés comme ils auront fait leur lit. » Lettre de Hollande ■ De noire correspondant particulier./ VIII Le Cabinet dans l'opinion publique. La Haye, le 23 septembre 1918. Voilà une dizaine de jours que nous avons un nouveau cabinet. Le discours du trône a découvert quelque chose — bien peu de chose — de ce qu'on peut attendre de lui dans les années à venir. En général, on peut dire que la façon dont le cabinet a été reçu dans le pays était bienveillante.Cela n'est pas peu dire, car les Pays-Bas ont été, depuis un demi-siècle, avec quelques courtes interruptions, gouvernés dans un esprit libéral. Est-ce à dire que cet esprit était toujours imbu d'un véritable libéralisme qui laissât sa place à toute opinion, quelle qu'elle fût ? Si c'eût été le cas, on n'aurait pas eu de lutte scolaire et le libéralisme eût sans doute, après avoir pris un développement différent, régné jusqu'à ce jour. La Némésis de l'histoire a fait de son infidélité à l'esprit libéral l'instrument par lequel le libéralisme s'est donné la mort dans le suicide. L'ancien conservatisme, dont l'agonie commença, ici comme ailleurs, vers la moitié du siècle dernier, donna naissance, de par la réaction même contre un « esprit nouveau » mal compris, à des germes qui se développèrent lentement jusqu'à former les partis de la droite actuelle. En Belgique, où la lutte scolaire a pris un aspect bien différent, dû surtout à la différence entre les caractères protestant et catholique, il est sans doute fort difficile de comprendre — dans les cadres du développement politique auquel j'ai fait allusion ci-haut — la véritable signification de la lutte pour l'école libre; l'école libre, qui n'était pas seulement un but, mais aussi un drapeau, un signe de ralliement; tant que le but n'était pas atteint, ce drapeau — même après une victoire partielle — restait intact. Des victoires partielles, on les obtint coup sur coup, même sous le régime libéral. Lors-qu'en 1889 le subside de l'Etat eût été obtenu sous le baron Mackay, ministre de l'intérieur, le cabinet Kuyper réalisa une nouvelle étape en 1905 et, sous le gouvernement libéral de M. Borgesius, les instituteurs de a l'école particulière» — c'est-à-dire en général une école chrétienne, soit protestante, soit catholique, romaine — conquirent le droit à la pension de l'Etat. Mais l'égalité constitutionnelle des deux groupes qui forment l'enseignement populaire ne fut obtenue que sous le cabinet qui vient de démissionner. En principe, la lutte était terminée et gagnée par la droite : dans l'avenir, les écoles officielles et les écoles particulières (libres) auront des droits égaux et seront traitées sur pied d'égalité par la caisse des pouvoirs publics — non^pas par celle de l'Etat seulement. Car l'Etat ne paie qu'une partie des dépenses de renseignement, les communes payant le reste. Ainsi, les administrations communales réglant les traitements, il pouvait arriver que deux instituteurs dans des fonctions identi- : ques vissent entre leurs deux salaires une différence de 100 p. c. Une inégalité pareille, la Constitution ne ' pouvait la faire disparaître: elle exige une revision de la loi scolaire. Le nouveau cabinet de droite a porté en 1 premier lieu cette revision sur son programme, mais il annonce en même temps qu'il fera disparaître immédiatement la différence entre les traitements par une loi de ' secours. j Ce point et les «intentions encore vagues du ,< cabinet en ce qui concerne les assurances so- i ciales ont fait poindre dans une partie de la < presse une certaine inquiétude au sujet de Il'impartialité du gouvernement nouveau. Aux i î Pays-Bas, où les intérêts de parti pèsent beau- ( ■jcpup — chose bien connue des Belges ! — ceci i îagite encore plus les esprits que la question * idjja savoir quelle sera l'attitude du cabinet en- ( /vers l'étranger, question qui certes n'est pas j <37une maigre importance. T ) Le nouveau ministre des affaires étrangères, c "M. van Karnebeek, est un homme à peu près ] sàns passé dans cette matière. Il est originaire T dsune famille de diplomates; son père fut, il y a bien des années, ambassadeur à Stock- r holm ; lui-même un des secrétaires de la Confidence da la Paix de 1899. On peut dire que le cabinet a été reçu , a 'éç une grande impassibilité, tant par la presse que par le public. On avait assez du ^ g (uvernement extra-parlementaire de M. Cort , vâu der Linden, qui cependant a fait beau- J c< up de bien. Il s'était survécu et — d'abord ^ p6rté aux nues — a disparu sans gloire. On attend les faits et gestes des hommes nou- 0 veaux, sans qu'il y ait grand espoir dans cette J attente. 01 Deux d'entre eux d'ailleurs n'ont encor^ pu assumer leurs fonctions : leurs ministères- -*■ celui du travail et celui de l'enseignement, à sont encore à former. Le premier de ces deux ^ ministères à instaurer sera dirigé par M. Sal- \] bene, le professeur catholique de l'Université ^ de Delft; le second par le théologien protes-tant, le docteur de Visser, ancien pasteur. Le a fait:.est assez piquant. h Le- professeur catholique trouvera comme n premier point de son programme l'exécution a des lois sociales votées sous son prédécesseur calviniste, feu M. Talmo, qui, lui aussi, fut pasteur. Le second fera le projet de loi scolaire qui doit porter au budget d'importants subsides en faveur des écoles congréganistes. Cecfe'.est d'autant plus remarquable que les débuts de la carrière politique du docteur P' àe Visser ont manifesté des sentiments anti- D papistes assez prononcés. Le parti auquel il c( Staite:d'abord affilié, mais qui a fini par ne rt plusscompter que quelques membres, trouvait ians la lutte contre Rome son point d'attache d: principal. Mais la politique évolue comme se iout ce qui est de ce monde, et le nouveau L ministre, lui aussi, a vu évoluer ses principes, cl Bieni:que la chose soit des plus naturelle, elle a^ lui yaùdra maint reproche de ses anciens se imis.i si COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales r- Berlin, 4 octobre. — Officiel de ce midi : ^ Théâtre de la guerre à l'Ouest. ^ Armées du feld-maréchal prince héritier ' " Rupprecht de Bavière : ' En Flandre, l'ennemi a attaqué avec d'im- I " portantes forces entre Ilooglede et Roulers. De part et d'autre de la route de Staden à Rou-1ers, il a pénétré dans nos lignes. Des troupes bavaroises et rhénanes l'en ont rejeté par une brillante contre-attaque et ont fait à cette oc-casion une centaine de prisonniers. 5r Rien de nouveau à signaler devant Cam-r* brai. Combats locaux au sud d'Aubencheul et II * près de Proville, au. cours desquels nous 1É* avons fait 70 prisonniers. of Armées du général-colonel von Boehn : s- Sur un large front près du Catelet et au rê nord de Saint-Quentin, les Anglais ont de nou-t- veau exécuté une attaque d'ensemble dans le 23 but de percer nos lignes." Au premier assaut, l'ennemi a réussi à s'emparer du Catelet, à s. avancer jusqu'à Beaurevoir et Montbrehain et 'e à pénétrer dans Sequehart. Des deux côtés du 'e Catelet, nous avons repoussé l'ennemi dans et îr au delà de ses positions de départ. Des parties Is des régiments de réserve d'infanterie n° 90 et ïr n° 27, commandées par le major Goder, le capitaine-commandant de cavalerie baron von Wangenheim et le premier-lieutenant Sleuer, ainsi que des batteries du 2° régiment d'artillerie de campagne de la garde et du régiment d'artillerie de campagne n° 208, se sont tout particulièrement distinguées à cette occasion. Nous avons repris Beaurevoir. Une attaque enveloppante exécutée par des bataillons saxons, rhénans et lorrains nous a remis en possession de Montbrehain. Après un combat à alternatives diverses, Sequehart est resté à l'ennemi. Au sud de Saint-Quentin, 13 une violente canonnade a été suivie le soir d'attaques ennemies qui ont échoué devant ie nos lignes. lt; Armées du prince héritier allemand : Sur la crête et sur les versants du Chemin ^ des Dames, les violents combats d'avant-postes t- ont aussi continué hier. Nous avons repoussé de fortes attaques italiennes. Sur le nouveau it front de l'Aisne et du canal, au nord-ouest de r- Reims, nous sommes partout en contact avec it l'ennemi* J- En Champagne, les Français ont attaqué sur s- un large front entre la Suippes et l'Aisne, à e certains endroits avec des divisions fraîches le françaises et américaines. Des régiments de la 3» Westphalie et des régiments de chasseurs, t. qui sont engagés dans la bataille à l'est de la s- Suippes et près de Sainte-Marie-à-Py depuis il qu'elle a commencé, ont de nouveau repoussé st hier toutes les attaques de l'ennemi et fait à cette occasion plus de 100 prisonniers. Au î- nord de Somme-Py l'ennemi a réussi à pren-u dre pied sur la crête entre Saint-Etienne et a Somme-Py, sur le Westenberg et la crête de a Médéah. En contre-attaquant, nous l'avons re-)- jeté au delà des hauteurs; de petits groupes e de Français sont restés nichés sur le terrain. Sur le front entre Orfeuil et l'Aisne, les atta-n ques ennemies ont échoué devant nos lignes. 3- Au sud de Liry et au sud-ouest de Menthols, )- des combats d'une violence particulière se i- sont livrés. A cet endroit, des régiments de la it garde, ainsi que des régiments poméraniens, a rhénans et bavarois ont complètement re-e poussé l'ennemi. Avec l'aide de pionniers ba-it varois, nous avons de nouveau arraché Chal-e lerange à l'ennemi, qui y avait pénétré. Des t, attaques ennemies réitérées ont aussi échoué > le soir. Entre l'Aisne et la forêt de l'Argonne, nous avons repoussé de violentes attaques P partielles. ***- ^ Berlin, 3 octobre .— Officiel du soir : L'ennemi a exécuté de violentes attaques ® au nord-ouest de Uoulers, ainsi que 6ur un . large front au nord de Saint-Quentin et en ~ Champagne ; elles ont échoué et lui ont , coûté de lourdes pertes. e *** s Vienne, <i octobre. — Officiel de ce midi : 'j Théâtre de la guerre en Italie. En Judicarie, nous avons repoussé à coups _ de grenades à main des troupes d'assaut ita-s liennes qui attaquaient des parties de nos po-) sitions avec l'appui de leur artillerie, r Théâtre de la guerre en Albanie. L© repli- de notre front de bataille se fait " méthodiquement sans être entravé pa^ l'ennemi.Le 2 octobre, une trentaine de navires de J guerre et un assez grand nombre d'avions en-^ nemis ont bombardé pendant deux heures la * ville et le port de Durazzo. Les dégâts matériels sont peu importants. L'ennemi a tenté s de faire entrer dans le port des torpilleurs et [ d'autres navires ; sa tentative a échoué sous le ' feu de nos batteries côtières. Un navire en- t nemi a été coulé. ; Berlin, 3 octobre. — Officieux : Les résultats de la journée du 1er octobre ont > amené pour les troupes anglo-franco-belges une grande déception. Là où elles ont attaqué, elles t ont été repoussées. Les premiers gains territo-- riaux initiaux que leur a valu leur offensive ont t été aussitôt compensés par les résultats des im-i ipétueuses contre-attaques des bataillons aîle-: mands. Bien que l'ennemi n'ait pas prononcé de grandes attaques, les combats ont été Irôs acharnés et les efforts de l'ennemi n'ont pas ^ abouti. Teille attaque belge, dont l'objectif était ■ Cortemark, n'a pu se développer et a coûté 1 aux assaillants 5 officiers et 82 hommes. Le même échec est échu aux Belges qui tentèrent d'avancer vers Roulers. Malgré le fort appui de l'artillerie, toois attaques successivement prononcées par eux ont été repoussées par les vaillants soldais de la Bade et de la Prusse rhénane. L'artillerie a fa.it brillamment ses preuves en se postant immédiatement à l'arrière de l'infanterie et en provoquant de fortes pertes dans les colonnes ennemies qu'elle a touchées en plein. Des tanks anglais ont pris part à la dernière attaque l'un d'eux a été mis en pièces, les autres ont été forcés à rebrousser chemin. ■ Des Anglais , ont réussi à prendre le village de Ledeghem en Je- contournant par le nord, mais ce n'est que lorsque l'ennemi n'était plus qu'à cent mètres et que les dernières mitrailleuses durent, par suite de la mort du vaillant tirailleur qui les manœuvrait, cesser leur feu, que ' l'on a fait appel aux canons. Nous avons réussi < à ramener un de ces canons, mais nous avons 1 dû abandonner les autres, les chevaux ayant été I tués. Nous les avons toutefois-repris en repre- < liant le village et en portant notre contre-atta- < que au delà de celui-ci. Plus au sud, l'ennemi î avait pu prendre pied passagèrement sur une < importante hauteur ; un régiment saxon a pro- ( noncé de ce côté une brillante contre-attaque et < a complètement reconquis la position. i Communiqués des armées alliées Paris, 3 octobre. — Officiel de 3 heures : g Sur le front au nord de la Vesle, nos trou- s pes, poursuivant leur avance, ont pris Loivre. j Dans la région de la Neuvillette, une violente r contre-attaque ennemie n'a pas obtenu de f résultat. ci En Champagne, les combats engagés hier ç dans l'après-midi se sont poursuivis dans la r soirée. Nos troupes ont enlevé Challerange. s L'ennemi a fait de puissants efforts pour nous s chasser des bois au sud .d'Orfeuil, où nous q avons pénétré. Par trois fois, ses assauts se t sont brisés contre nos lignes; nous avons con- li servé tous nos gains et infligé de lourdes ti ,l8S pertes à l'ennemi. Le chiffre des prisonniers faits par nous a encore augmenté. L'attaque a repris ce matin à l'aube. **# Paris, 3 octobre. — Officiel de 11 heures : tier Dans la région de Saint-Quentin, des combats violents sont engagés dans la position 'im- Hindenburg entre Lesdins et Sequehart, où ■ De l'ennemi oppose une très forte résistance. Plus tou- au sud, nous avons pris pied sur la voie ferrée ipes à l'est du faubourg d'Isle. Nous avons fait une une centaine de prisonniers. oc- Au nord-ouest de Reims, nous avons enlevé Cormicy; nous bordons le canal entre Conce-am- vreux et la Neuvillette. 1 et En Champagne, la bataille continue avec ous une violence soutenue. Nous avons élargi nos gains dans la région au nord de Somme-Py. Nos troupes, brisant la résistance de l'ennemi, au se sont emparées de la crête du Blanc-Mont et îou- de la ferme Médéah, à 5 kilomètres au nord-s le ouest de Somme-Py. Deux mille huit cents aut, prisonniers ennemis faits au cours de la jout- t» à née sont actuellement dénombrés. nHet *** ' Londres, 3 octobre. — Officiel : ®.'et Les progrès de l'offensive des Alliés devantf ,Pe® Cambrai et Saint-Quentin et les lourdes pertes u et que l'ennemi a subies en cherchant à résistez ' e aux attaques des Alliés l'ont forcé à replier von ses lignes sur un large, front. De Lens à Ar-ue.^' mentières, les Allemands évacuent les posi-rJ11" tions puissamment fortifiées qu'ils tenaient [en^ depuis le début de la guerre de positions et tout qU»iis ont énergiquement défendues jusqu'à 10n- présent. Ce mouvement, qui n'était pas inattendu, a été immédiatement suivi par nos ûes troupes qui restent en contact avec les arrière-1S a gardes allemandes, auxquelles elles infligent 1 UTJ de fortes pertes et enlèvent des prisonniers. est Sur tout le front do retraite de l'ennemi, nous avons déjà atteint la ligne générale Cité-Saint-' Auguste-Douarin-est de La Bassée-est d'Au' rant bers-ouest du bois Grenier ; nous continuons à marcher de l'avant. L'ennemi a attaqué nos positions au nord [ï]in de Cambrai; il a été repoussé et a laissé des prisonniers entre nos mains. isse Nous avons recommencé à attaquer au nord tea.u de Saint-Quentin. Des troupes anglaises et -1. écossaises ont repris Sequehart. Nous nous ,vec sommes emparés de Remicourt, de Winecourt, de Gouy et du Catelet; nous avons occupé su^ Ar m entières. 'hei & ]a Rome, 3 octobre. — Officiel : Sur divers points du front de montagne ef 3 le lon& la piave, nous avons réduit au si' mis lence les batteries qui bombardaient violem-issé ment nos lignes. Nos patrouilles en reconnais-^ aj sance vers les lignes ennemies près du vaJ Brenta et dans le secteur du Grappa ont ra-'en- mené des armes et du matériel. Près de Mori, > et un détachement ennemi qui approchait d'un Cle de nos petits postes a été repoussé, re- —««ïh-Mii mini m ■! —iiiiiBi——ii ii Les événements de Russie GjS" Kief, 3 octobre: Sg D'après les journaux, la délégation pacifiste , ia de la république de Crimée, qui est venue ici' ;ns délibérer^au sujet de l'annexion de la Crimée re' à l'Oukraine, a rendu visite au prince de ba_ Reuss, représentant de l'Allemagne, au mi-iaj_ nistre des affaires étrangères et à la légation Des allemande, où eut lieu une longue conférence. 3ug Le gouvernement de l'Oukraine se rallie au ne projet d'une union avec la Crimée, laissant aes' une autonomie très large et un gouvernement propre aux deux pays, qui constitueraient en somme une espèce de république fédérative. La Crimée envisage les choses de la même manière : fédération avec large autonomie. nés « * * un Kief, 3 octobre: eI} Dimanche dernier, les monarchistes (Je Kief ■>nt ont lait célébrer dans la cathédrale de Sainte-Sophie un service funèbre solennel pour le repos de l'âme des anciens ministres fusillés ; par les bolchevistes. Y assistaient : les chefs des divers partis russes, des représentants des organisations monarchiques et des membres aps de la Douma d'Empire.: ita- po- Kief, 3 octobre : Le Conseil des ministres, aux dires Jei certains journaux, a commencé hier la dis-, . cussion de la loi sur le service obligatoire.: Après une longue délibération, on a décidé en" de fixer le temps de service à deux ans et de libérer les fils uniqxies. Dans sa séance d'hier, le Conseil des ministres a i.ccorlé, e|1" sur la proposition du ministre des affaires . ? étrangères, l million de mark pour l'achat d'un hôtel pour la légation de l'Oukraine à i Berlin. Les journaux annoncent que te ini-nistre du commerce et de l'industrie élabore des traités de commerce avec la région en" du Don, la Lithuanie, la Pologne, la Finlande et la G-eorgie. OPINIONS ET COMMENTAIRES u» ———— t(> Les opérations à l'Ouest. Bâle, 3 octobre : P1" Du colonel Egli dans les Basler Nachrichten : le" — La bataille qui bat actuellement son plein ice en France n'est pas seulement la plus grande, "oS mais aussi la plus sanglante de la guerre ^ mondiale. On a l'impression très nette que les ait Alliés cherchent, en mettant en ligne toutes j leurs forces disponibles, à provoquer avant l'arrivée de la mauvaise saison sinon une dé-cision définitive, du moins des résultats tels que l'Allemagne ne puisse plus se ressaisir *o- pendant l'hiver et que la campagne du prin-les temps 1919 amène très vite la victoire définisse tive des Alliés : on ne peut expliquer autre--u- ment ni cet assaut ininterrompu contre les de positions allemandes, ni les sacrifices qui dé-tes ciment les formidables masses que sans cesse >es on y engage. Les Alliés n'ont réussi qu'à cer-la tains endroits, comme entre l'Aisne et la ?s, Marne, sur la' Somme, dans la Woëvre et en in. dernier lieu en Flandre, à infliger par des at-de taques en surprise des échecs importants aux lis Allemands, mais ces victoires ne contreba-l'à lancent point les défaites naguère subies par ;es les Anglais et les Français en Picardie, sur il- le Chemin des Dames, etc. Chaque fois les ue chefs allemands ont pu bloquer les attaques, ;si et les masses allemandes n'ont pu être relis foulées. Tous les autres combats ont, par con-ité tre, pris le caractère d'une lutte extrêmement -e- opiniâtre pour la conquête de parties de tran-,a- chées allemandes, et cette lutte a occasionné' ni sans aucun doute des pertes beaucoup plus [ie élevées dans les rangs des assaillants que dans 0- ceux des défenseurs. Maints indices montrent et que la direction supérieure de l'armée allemande est loin d'avoir abattu tous ses atouts. Sa manière de mener les opérations donne l'impression qu'elle connaît l'art de temporiser, qu'elle sait ménager son effort et user les forces ennemies en ne faisant intervenir elle-même dans l'action qu'un minimum de a- ses forbes disponibles. Les observations que e. j'ai pu faire la semaine dernière au front te même et à l'arrière du front allemand conte Arment cette impression. Ce que j'ai vu ces derniers jours sur le front me permet de dire ?r que de même que le soldat allemand conti-a nuera à faire son devoir contre un ennemi s. supérieur en nombre, de même ses chefs ne is seront pas inférieurs à leur tâche. Pour ce is qui est de l'hinterland des Puissances Cen->e traies, on y verra sans doute s'y consolider 1- les forces qui lui sont nécessaires pour résis- ■ :s ter aux prochains orages. S 918 ^ JQtîRNAL QtT6fIDIEN — Le Numéro : SO Centimes 5* fêsîsîêe. — "0 895 DD1V ncc AMMi MrtPff .

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume