La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 04 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wp9t14w83x/4
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Dimanche 4 Novembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — ' Le Numéro s 15 Centimea PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. Û.75. — Réclame» avant les annonces, la ligne, tr. 1.75.-— CorjM du journal, la li^ne, ir. 7.50.— Faits divers, la lû?ne, lr. 6.0-3. — I\6cr oloyie, la ligne, tr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. B .50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : gjjj tëîi" JOS. 01 DRESSEE, DIRECTEUR PRIX OSS A80Nf\SE!Vjef>JT9 2 mois (noveur re, décotnbrob ir. 7.60 j 1 mois (novembre;, ir. 3.80. Us demande» d'aoonnemem sont rtçttet tacinsi-par lea Owttuuc et <e* facteurs de* postes. —» Us réclamation-« oonce>-na>a le* abonnement* do/vent être adressée* ejcoCttstvsfner» «etuo bureaux de -poste* 40f,lieiSTRJTI0n El RtOICTIOS. _ ■1. SBflni2ane'SUX*Ucrbos>Potaaôros. Ûruxottos* Aujourd'hui : HU17 pages.- r_f: L . — —— pet mt U GUERRE 1,189° jour do guerre Des événements militaires d'une porfcS fceuieulable, jpeut-c|Pe nu-iue décisive, sa «lé-Euude.it depuis le -i oaLowro sur le tiié-â.u àe la guerre en Italie. Diinanoke dernier, nous y montrions les Italiens, dont les iront venait d'être sou. flfetincmuut perce sut 1 Isonzo supérieur, contraints tie naiire ^ retraite ver» L'oued iiuro FJLitsch et Tolmemi, et oeUgel» piu •uxiiroit d'évacuer au i-uiî do Tonnât lu U plateau de Bainsiaza, dont leur oiuy-àm< offensive venait a pe>ne de les lauidre nui* Jtros. Lepuis ior-i, leur retraite e.-.t de\enu« générale sur tout lo Iront de risouaç, pun •'est communiquée à. celui de Cariutliie. provoquant 1 évacuation des positions qu îL tenaient depuis deux. ans et demi lo long des 120 kilomètres compris entre la» passe ùù PB-ckea et l'Adriatique* Dans le» plaines de la V énéûe, la re traite de leur '.Je et de leor Lite arm^c a àogénérû ea une fuite éperdue. Energique-aient poursuivi par les troupes de 1 archiduc Eugène et du général von Beiow qui sq sont successivement emparées (h •Cividale, puis d; Udine„ où était ét&bl i« grand quartier général italien, le gro-£e ces armées s'est trouvé accn.é ai: tLagii uueutij», dont il n'a pu atteindre U jsve droite qu'après avoir subi de tr& Jourdtes pertes. Bref, ces deux armées, qui ont laissé e Ire les mains des Austco-Allemands près d< la moitié de leurs affectifs et la ma>ur« partie do leur artillerie, ont <it- complet^ ment d .faites : en l'espace de. huit jours, «aies ont abandonné à l'adversaire non sea femoat les quelque 1,500 kilomètres oarns ée territoire autrichien qu'elles avaient o -u. quis dans le bassin de l'isonao au pris de onze offensives meurtrières,^ rcais encore 6,000 kilom. très carres au minimum de leui #ol national. Les conséquences de leur défaite a'amV lEreùbelie* là? Leur sera-t-il possible de contenir les Austro-Allemands a 1 est du La. gliiuineatoy entre la vail'e do Fetlla et l'A driaîjque ? Les Italiens parviendront-ils, autre part, à empêcher lés divisions com-Biand'-es par le général Krobatm, qui des eendent le versant méridional des Alpos ea rin.hinnues, de franchir le cours aupériem éu fleuve 1 Quand on considère la puissance formv iahle dont viennent de faire preuve les ur jttées austro-al:einandes engagé dans l of. fwiyive, et les pôites qu'e'-les ont déjà in-fiigees à leurs adversaires, an est tenté de répondre à ces questions par la n^ative, Raccord du reste avec la plupart des cri ti|uj>a miiitrtirca dc-i jonraatix non ti-es & même de ceux do 1 lin tonte. En g^ncr 1 — mais ceci est du doruame des n^>;>t»nfifites ©ù l'on sait que nous ne nous aventur ras Ça'ave» d'expies ses réserves — ces cririques» catim-Lmt quo ie Piavo est la barrière la plus tftpproe&éo qn*j les troupes italiennes ment des cthaDces qo pouvoir efncaoement défendre, ^ 'a condition biea en-tendu qiue leurs *11 i '.s viennent à leur a^de largement et •ans aucun retard. Or, le P>ave, qui prend sa source dans les montagnes de la Carinlh.e et descend vers l'Adriatique», coule à une distance «toyenne de cinquante kilomètres à 1 ouest du Tagiiamente. 8e metre sur la défensive derrière lo PLxve signai" erait pour les italiens l'abandon d'une douzaine de milliers de kilomètres carrés de leur territoire. L'alternative paraîtra dure à un peuple qui, il j a #x jours à peino; éfinit encoi-o eniretenu par ses dirigeants dans l illusion ae Sa victoire oertaino, et qui croyait f(^*rae-ment qiîe la douzième oficusive préparée par |e général Cadorna allait eu.it. le mettre «i possession du Kustenland autrichien et «or tout de la ville do Tries te, l'objet de »sb âjxrea convoitises... s * * • C'est dire que lo moral du peuple italien Ta être soumis à uno épreuve terrible et ça'U. est fort) niai préparé à supporter. Alors que depuis trois ans d — notre remier numéro porte eu effet la date du novembre 1^1^ — nous avons accoutume nos leo.euis a ne tenir compte que de la xealit-- des faits, à rechercher couragouse-oieiit la vérité, à ne pas dôpr cier la valeur d'un ennemi redoutable, à éviter les fanfaronnades toujours inu.iles et les vaine» menaces, les Italien» ont et-, avec tous les Autres peuples de l'Entente, endormis pur ^turs journaux dans une sécurité trompeuse. X«eur l'éveil risque d'être ef.rayant-. Déjà la guerre est devenue en Italie beaucoup moins populaire. On peut dire d'ailleurs que seules la guerre contre l'An. tri- :ne avait eu l'assentiment naitontil »— et encore i — tandis qu'une grande partie et «uivout les éléments éclair s de la nation ont toujours désapprouvé la rupture avec ^Allemagne. Toujours est-il qu'à Turin et dans d'autres villes de la Haute-Italie des manifestations dirigées contre la guerre out aagia re dégénéré en de vér tables mouve. meiits r-volut'onnaines Depuis de longs mois déjà, le peu^ntr sent confus3raent qu'en reniant après neuf mois de r./laJon si.*s nlli. s de trour© ans pour suivre la fortune de l'Entante, son gouvernement a mis 1 Italie en posture murale dif.iûle efc qu'en tout état de cause il a pris une résolution si grave que seul le succès la pourrait justifier, puisqu'il est entendu que le succès jusefie tout. Or, voici qu'apr. s deux ans et demi de lutte, de sacrifices et. de privations, c est, mi lieu de la victoire escomptée, 1a d.'fiite qui s'annonce. Il j a ià, pour une nut on Impressionnable et mal armée contre l a/i-Versité, une déception si ainère qu'on ec peut craindre les pires répercussions au point do vue politique. * • » L'Italie va-t-elle, au môme titre que la -iK.uss:e, ôire r;îdu te par les Austro-Allemands et çar des dif/icultés intérieures qu'il faut pr voir au rôle d élément tout à fait secondaire dans la gu-rr© mondiale ? La r&-Jx>nse à cette question dépend avant tout de l'aide plus ou moins large que sas allies ^pourront lui apporter- Noua savons bien que ses ail és, lea Américains y compris, viennent cLe fairs solennellement déclarer par leurs ambassadeurs à liorn© qu i's lui garantissaient l'intégrité de son territoire. Mais cette promesse, successivement r-iber e depuis trois ans à la Belgique, à la Serbie au Monténégro et à la Roumanie, n'a qu'une porté© théorique et moral©. Or, c'est d uu© aide pratique que l'Italie a le besoin urgent. On annonce, i] est vrai, que des trains venant do France déversent ®ur le eol italien de premiers renforts. Malheureusement pour les Italiens, las Anglais et les Fcan^aja sons dana l'Ouest engag's depuis des mois dans une lutte implacable. Sai qu'ils renoncent à. leurs objectifs et qu i peconr_ais»ent du mJn.-e coup que les ôno mea» et cruels sacriHces qu iis ont consent au cours de l'ana e 1917 en Artois, si l'Aisne, ou Champagne et ea Flandre l'o été en pure perte, il ne paraît guère po siblo qu ils puissent distraire au profit < i I alie des erfectils suffcsfMits pour parer ( mannro décisive ou danger dont l'wiiiatr ueî l'ui^^ncev centrales a étendu sur el 1a menace. Diins ces conditions, bien qu'il soit c core malaisé de mesurer les résultats an-quels covle initiative peut pr-'tondre, il s Lait dès maintenant puéril de se dissimuli que les conséquences en seront graves. L'ûffgftsiïâ ausîro-ai'emande enilaii Budapest, 8 novembre : Le correspondant do guerre du „Pes Ilirlap" annonce que les pertes en tu-s * on blessés des Italiens a4tjignent d'jjj, ^Li de 2ût),tXX> hommes. La marche en avoi du général Krobatin vers Tcxlmezz-o aggn vera encore les conséquences de leur (i faite. • * Lugano, 2 novembre : On mande de M dan que àei r îfngî 's d Frioul, de Spilimbergo et d'Udin;e prêter dûn t que le grand quartier-général italien e établi à Pordenone, à l'ouest du Livenia Cette nouvelle semble confirmer rhyjxjtlus que l i ligne du Tagliame ito sera aboindoi néo d;â que les avant-gardes du gésier. Krobn-tin auront franchi le cours supériei du fleuve. * * * Berne, 2 novembre : On mande de Milan ait ,,Eerlmer Tag< blatt" : — On constata avec satisfaction que 1c Hombreux aviateurs des Puissances centrait n'ont e-:<cuté au cours de la r-'ceuie • grani: offieijsi\e, aucune attaque sur des villes ot vertes situées dans Li région des étapes. H ■*" * * Stockholm, 2 novembre : La „JSational Tidende'' accueille le brut qu'une émeut© aurait éclaté à ]a Sj e/.ziï Il y aurait eu de»4 couiiuits dans les ru<s cuti • itivorsa-iies de 1a guerre et militaiies. Si: plusiouis points de la ville, des d« sortent auraient prononcé des discours; ils auraiêt te tués à coups de revolver par des off ciers fran^iiis et italiens. La foule se sera alors cm par» de ces officiers et ie^ auraiot mis à mort. , , * * Zurich, 3 novembre : La j5ui>se et les autres pays neutres ii vÊtent laurs natiouatux à quitter les teu toi ce» de la 1 {..u-ie-I talie situés à l'esi- c la ligne Vérone- Padoue. • * • Berlin, 2 novembre : La victoire remporté© par les troupes d. Puissances 6;unra|es ^lir l'is mzo et l'écro lemenl de l'Italie prr>vor|ueat uno grant coti*Hernavioii eu An^Jor«rfe parco qu'ell constitue un© surpri»^ compk.i^. Alors qi l'attaque était déjà engagt e. on restait e' coi© généralement convaincu que l'Autrio < Hongrie n'était plus eapabi^ d ex-icuter u« grande offensive. I) a;>rès le „Tinies" d ib oc.o re, sir Edouard Carson déclara triomphait aient : ,,1'eut-ctre croyesv-vous qt l'A ut noue-Hongrie veut encore oonûnuer se battre. Or, je sais qu elle ne le veut plu et j ai firme ne pas pari**r à 1a légctre.'' L'Anglek-rre ressent d'autant pius fort* menjt la perte des territoires conquis pji l'Italie au cours de onze sanglant b; miJes que, comme le ,,Mormng Post'' ' du rest© justement fait ressortir, l'Pa).li était jusqu'ici le seul allie qui e;t enlev aux Puissances centrales du territoire e Lurope. OPINIONS DE LA PRESSE Londres, 1er novembre : Le Ai. Ward Pries, correspondant d guerre anglais au grand quartier généra na.ien ï — our le haut platea.u du Karst, j"a assisté à une grande |jai'tie de la retrait de la troisième armé© ita.iuome.Les croule '-taieiit cour-tgeuses et de bonne humeur <-"il me parait cerfciiai qu'une dirégion éuei gique peut arriver à refaire de o©s ma^se d'hommes un© armée importante* Pou? ai îei.afae ce résultat, il fa-ut que rien n© s<ji néglige par 1© général Cad )ma et s©s lieu-tenants. 11 fer sûr, le duc d'Aoste. chef d la troisième armée italienne, était calme e plein de confiance. Toute la nuit de samedi, j'ai arpenté 1Q routes situées à l'arrière du fro:t. ce était sans ce-se iduiniué par de \iolente axplcfï >ns et des gerbes d© feu dégagean d'opaques nuages d© fumée noue : o'é aien les dépôts d© muni ions et les poi.t* qu sautaie t- Los flammes éclairaient Ls m:-s -•:es sombres des solcSafis fujyant. La retrait» s'opûnaii jwâativement e-'i bon ordi-e, lors qu'un orage s'est iq dheureuseme t abatu sur Ui rô^îoiL, ei la [duie, qui et tombé» sans interruption penJfcxnt trois heures, s considérablement augmenté les difficultés fila situation et a causé la mort d un gran< nombre do blessés. « * • Londres, 1er novembre : Du collabora eiur militaire du „Ti:iîes,, j — Il paraît certain que l'année ifcafiein^ arrivera à se tenir sur la d fensi e sni l'une ou l'autre ligne. En somme, la si ta a flou a un côté favorable : lo temps appro che maintenant où les opérations ces-serî; tf habitude en Frano©, en Flandre et cfeint 'e-J Alpes; mais, dans la {Maine italienne ri on n'empêche de se battre pendant ton! l'hiver, el o'est l'v un avantage pour c©tA ipii disposent des plus grandes ressouroei militaires pour mener un© guerre d anéan. tissement. Bien e tendu, il n'est pas quea. tion pour nou<s d'abandonner notre campa gue à l'ouest et 1© sec'eur italien ne pe. jamais arriver qu'en second® ligne. * * * Londres, 3 novembre : Le ,,Times" fart ressortir que le fpon italien conservera toujours une importano secondaire pour l'Angleterre et pour 1; France. L'Jta ie poasédaait suffisamment d ressources, les Anglais et les Fraudai a'atondonneront pas leur campagne e> Flandre, nies :re L laquelle les Allemand îherchen» à les entraîner. Le „ l'ail y Mal dit qu'il est inexact les trou; ; s angla ses soient envoyées en Ita lie. L'Angleterre donnera aux Italiens 1 secours urgent dont ils ont besoin es îréant de nouvelles diversions sur la fron Liccidental. » _ • • Berlin, 3 novembre : Ehi ,,l}erl»ner Ix>iuil Aiu&aigcfr'' : — D imjK>rtaartes parties do l'armée ita, ïenne reculent sur la rive oooidenfcale dt ragliamento, vraisemblablement dans le bu i© s'y réfîrganiser pour offrir une nonvelh 'ésistance aux troupes austxo-aJiem&nxies. 1] >auf est possible que la direction de l'arme© ita-i ils lionne estime indispensable do rallier plus ior- loin encore ses forces pour dégager commis pl te'iient ses formations fortement déeknJeà sur du contact des troupes coarsé^. 'ont Tandis que les 'ournaux favorables à la pos- guerre prêchent la patience et font ressor-ile tir lo secours de3 AU-ies, la situation do-' d© vient grave dans lo pays. Le peuple soup-itive i.-onne que des événements terribles' sont sur-elie venus et attend impatiemment que les heures prochaines lui apportent la lumière, en- * * # inx- iRome, 1er novembre : se. Du ,,Gi malo d Ittiia" : uler — '1 nous a été évidemment très douloureux d'abandonner le terra m conquis ; toutefois, la présen e guerre non» a appris à. ne pas attacher une importance exagér.e ) S l'étendue des territoires occupés.Ixv future vict)ir© d© l'Fnte^te nous rendra-non seulement les territoires que nous avons été forcés d'abandonner, mais eile nous dfcm->esti nera en outre ceux pour la possession des-i et qiuels nous sommes entrfts en h''©. La gi-[>lus gantesqu© bataille qui se droule s r notr© ,ant front est seilememt à srvs débuis, ot liOrspto ^ra^ ' ennemi se rendra oomp'o que les troubles qu'il escomjpte n'éclateront pas dans notre pEty-s, il sera forcé de 8© retirer. du L.3 guerp© sous^marlne ten- est Paris, 3 novembre : L^a* L'A^eace havas annonça que, pendant la u se dernière seaia,ne du mois d octobiv, trois Ion- grands \a[>euio Iran vais et quatre gran.ùs :r;U vapeurs italiens out éti ooul«is Le nombre bur cie-~s navires qui sont entrés d ans l3s ports et qui eu sont sort s est la plus bas enre-yisi-ré depuis le début de la guerre ren-iorc e des sous-marim». bge- - ♦ Berlin, 2 novembre : las Los journaux suédois et danois ont an-fUes nonce le 1er novembre qu'un tm-a '-Mr aL nde iomand aur,iit coulé j>ar suite d'une eaplo-ou- s ion de mine dans la partie méridional© du OeresuiKÎ. Cette inforuiatioa est inexacte» * " • Pari-, 2 novembre : mût Le vapeur de tra-i.sports .,Finnlflnd,, a /ia.. 'té torpillé. Une cinquantaine die marins îitrj manquent à lap^el. le navire a réussi à Sur gagner 1© port le plus proche par ses pro-mrs près moyens. ieut -- ■ —& —- ™ Les événements de ilassie iont « New-York, 2 novemi re : M. IveiCusiâ aurait d eiaré an correspondant à Pétrogiad de 1,,Associated l'ress^j in~ que la Kussio est épuisée et qu'elle a je u,1" droit d exiger que kss Aliics assiuuent d»js à présent les charges d© la guerre. * * u Berlin, 3 novembre : Le „Lobai Anaeiger"' estim© qu'il con-vient de n'accepter que sous touies r-serves rou- j0 t <ljgra-n:iiuc ué N'ew-ïorlt anuoa;auî> que in<*° il. Rereasiii aui-ait déclare au co. r.sponiian& elle a l'éirograd tic 1 ,,Aas«..Ciated l'resdr" que la qii© Russ © était cpuiae ot qu'elle a le droi, e'1- cè exiger que les Allifg atsaiiient détonnais 3 c- tes caarges de la guerre. L'attitude observée UU!e jtjsqu'à présb.it par M. Ivereuski demande que cette in-fo^'imition soii confirmée. ran que Washington, 3 novembre : 1 a M. Lansing, secreuùre d iiUat, a auto pi s r,,Assooiateu) Pre^s ' — contrairement au U'Jégi-amme de. son coi répondant à l'étro-rte- gr.ui— à d' Clarer qu aucune information P*ir offiéielle ne permet) de prétendre que 1» ^a~ Russie a 1 intention de cesser la guerre. a L© gouvernement américain regrette la faussa interprébitioa que 1e o .rresponckinl de eve 1',,Associated Press'* a donné© ans paroles ea de M. Kerenski. Lu res e, en mettant à la disposition immédiate de la Rus- e le mo'i* tant d© l'emprunt de 3l,7oô IWO dollars qui iui avait, été consenti, il y a quelque tem^, le gouvernemeni américa-i n vient de donner une nouvelle pieuve de coniiance au gou-^ vernement russe. raj * * * Pétrograd, 2 novemur© : j-JU La „Russkaia Voija ' anmonoe que le u<é voyage de M. K.eren»-«i au grand quartier 4 es général se rapporte aux informations qui „t annoncent des troubles imiuu;© ,ts. l e pré_ ier. sident du Conseil est violeiument attaqm-çOS dan» d© nombreux pamph let s ; lc^ fameur--» at- cte troubles cherchent à le faire tomber du «m pouvoir. Le pa^s aspire de plus eu plus bu- -i la paix. K de » * * et Berlin., 27 octobre : Chi tiéjrapuie de Berne à la Gazette le* de Vosa ' : î e. — l-a aei'nière lettre adlresstfe an ,, Mortes ning l'ost" par son corre^jKjndant rV l'é-'r». ant gyad fait sensation. Elle est, relative à ia ont râeente mt rv icw du général Atoxiùef pu jui bli o par 1 Agence IxeuUr. Le texte en :ts. avait été altér •. Dans son i awrview, le ge_ Lite "néral avait insiscé pour dire qu il n© (jarre- tirait pour Paris, pour y assister à la Connu fé.ej-.ce de l'Entent© comme .tj gué de :a jée îîéinocr. t e russe, que s il était nnjui et© pou-a voirs suffisautB. Or, 1© correspondanit [<ré-d© ci s© ; il affirme que le g^ri^ral a d fi i ive. tnd meat refusé la mi.^ on qui lui étai; of.'erte, on déclarant tecîuellcmeat qa il ne voulait p^ifl „jouer avec des cartes biseautées". — Comma on ne se s^ert de ces cartes, r '• dit il, que pou» tromper des rtmis ou di-s "e [>ivptena i res qui ne sonjvronnent rien de la ;| r vapci-:her;o, on peut <î re (jne la Franc©, 'a- l'Angle erre et les Ktu»-lTnis ont ét • mis ro- en garde^j»ir le loyal et hjV] rochal le gé-3;it nénal rusce, contre les projets î.u'âinos d© cerhiins de cenx qui vont procftaiucment "e. prendre i lac© avec leur© repr sentants ati-v t tour du tapis vert de la Conférence de Paris." «■« . * . "i- Pétrorrad1, 2 novembre : &s_ L© ministère de* finances projette l"V'~ta-bhssornent du monocle dû thé, qui rap-3. t p: r'eî*ait à l'Efcat 400 millions de roubles par an. Les souscriptions au deuxième emprunt de la Liberté atteignaient l© 27 octobre ont 4 miilia-rds 180 m.liions de roui les* noo « * , la P> trograd, 1er novembre : dé Les autorités ont fait savoir à l'aclminîs-ais tration des chemins de fer finlandais que. ; en depuis~le 27 octobre aucun civil ne peut se îds rendre h Pétrograd on h Mosof>u. Celui qui 1 voyagera sans autorisation sera puni d'un ; lue emprisonnement do six mois ou d'un© ' tar- amoudo de 10,000 roubles. le en Pétrograd, 2 novembre : oat Le gouvernement provisoire ayant ordonne de d d'Yer aux tribunaux M. Manner, pr''^i-deat de la Diète de Finlande, du ebof (Savoir pénétré dans les locaux do La Diète dissoute pour y tenir nue séance, le preou-ta- rour d'Eta.t) du Sénot finlandais 1 a avisé du qu'il n'orionnera.it }>as les poursuites faute nit .c'a motifs juridiques, M. Manner n'ayant pé--lie iv'tré dnns la salle de la Diète qu'après que 111 la £oule efn avait brisé la porte. :| COMMUNIQUES OFFICIELS ^ CoaïsmBï(|ués Ces Puissances Cm traie». yc~ —— Berim, 3 novembre. — Officiel às c© midi: »p_ Théâtre de la- guerre à 1 Ouest, ir- La pluie et le brouillard ont limité les 3u- opérations auprès de finîtes les arinc©a. En Flandre, l'ennemi a entretenu un violent feu contre la ville de Dixmude et les lignes qui s y ra tâchent). La nuit du 1er au 2 novembre, non >u" a~ons aeneve sajis entraves le transfert, o •-s.; ciaé depuis longtemps déjà, de nos ligne* |1S du Chemin des Dames. Tous m g m.mv©-r'^ ments sont îestés cacn.'a à l'ennemi qui, ^re jusjue hier miii, a continué à diriger b> ^ viciante canonnade contre les p^itions que uous avions abana mn« H1" Sur lo canal Rhin-Marne, au cours d'une attajrue .e reconnai-.b.mce, nous avons fan prisonniers des soldais nopfi-am'r.oaiu* e La nuit du 1er au 2 novembre, n m avia_ ["e teurs or.t attaqué à coups de boml.-ea Lou-dre^, Cha-tham, Gïflvesenfi, Ramsgitô. Mar-gâte et Dunkirque. l^s vastes incend.e» qui ont éclat? permettent de conclure que les bombardements ont été efficaces. Ces derniers jours, nos aviateurs de om-i ® Ijat ont augmeuté 1© nomlire de leur* vicw toiies aérienne». Lo lieutenant Miiller a port« les siennes à 32; i© vixe'el.liwé^ Buokler. à la 2;^; le lieutenant BoMaue à 21, et 1e lieu-ai« tenant Bongartz à 20. uS Théâtre do la guerne à l'Es*. Près de D-winsk, de bmorgon, do Bara-[0^ now't^elii et sur le Zbruoz inf»îr>eur, hi oa-uonnaiie a augmenté de violence. Sur le iront en Macédoine, le duel d a«"t 1-lerie est devenu très intense à 1 est du V ar-ilar. | ,n- Thé/itre de la gue.-r© italien. aL Pas d'opération importante à signaler, lo- Jusqu'à piésent, nous avoris compté plus du de 2uu,000 prisonniers et plus de l.£>00 canons. 11 est eneoie impossible de fi^er, même approxinnitivement, noire batiu en mitrailleuses, ladico-minos, automobiles, char-a roi et auii»© matériel de guerio. ins » « à Berlin, 3 novembre. Officiel d'hier lx>- soir : En Flandre, vive canonnade lo long de l'Yscr. Sans être remarqu. * ni inquiétai» i par l'ennemi, nuus avous,- au cour.» de la nuit derniers, déplacé, coninrm in©ut à un plan pivouiu/u, notre ligne de front, d© Ui montagne du Chemin d^'s Dames. Au cour* de la nirit du 31 octoi re au 1er no venu lu©. , rn" nos aviateurs out attaqué avec un saccé» s ' marqué Lt^idres ainsi Que des localité du »e n.toral anglais. Dans 1 Est, rien de parti-cui er. Jusqu'à présent, rien de nouveau de l'Italie. j t ; * * * Berlin, 2 novembre. — Offic e! : »n- Dans la nuit du 31 octobre au 1er no-es vembre, une d© nos escadrilles d avia ears-iue bombardiers a vigourei-seiu^nt et et'fjeaco-m» tuent atuujué à cou^s de tx^mlves des objeo- , la tas militaires si-u's au c.i'ur de Londres oi >i. dans les villes muritinu^s de Gravosoud, ' iis Cnaiham, Kamsgato, Margate et Dou\rt». ee De grands iLceud.es ont éclaté à Louche», j . © à Chatham et à R»anisg-ue. D'antres esc;^-drilies d© bombHrJiers ont attaqué la forteresse et les chantiers mai i .in.es de Duniver-que, a nsi que des objectifs mil t lires oer ig ' n ère le front ©n Flandre, qù el e» ont pro-au voqué de nom tu eux incend es et e^plosians. 0- Tous nos aviateurs sont rentrés, an * ♦ 1, Berlin, 2 novembre. — Officiel : re> Dans la zon« bair<'e tr.c e autour de ^ l'Angleterre, nos sous^-nuirins ont encore coubi 4 vapvurs et 2 voiliers, parmi les-le^s qiels 1 vapear torpillé hors d iui grand ^ convoi protégé, ainsi que es deiu vuihei-K )IU anglais ,,Capica", qui transporuut 1,250 ui tonnes de oliâux et de cra © d Angleterie à ^ ôavimimh, et „Tom Roper". ' » i©r ^ ' >u V'ie ne, 3 novembre. — Offic el cFliier : Sur 1e cours in."érieur et moyeu du Ta-gliauien.o, nous sommes en contact ave«-l ennemi. Des troujies ital ©unes, qui cher-^ chaieut h s© maintenir encor© à 1 e*i du f t'iruve, ont vt3 refou é©s ou bien anéantie^. 1 De ce fa t, plusieurs milliets d© pri^ninj©rs ^ sont encore restes entre les mains des Alliés. Dans la r.gion de la Fella, a nsi que 1© long du Tagliamento supérieur, les o^v raliims d© nos arm es s© [n>ui'S..i\am oon-,J fonnement à nos plans. Eu plusieurs en-118 dro-ts, il a fallu briser Ja r'sisfcmce de K 1 ennemi. Sur Ls autres théâtres la guerre, pas d'événement* d'im|>ortanc©. . » ' • ConSbanfcinopîe, 1er novembre. — Officiel : S'er Noiie : Deus contre-torpilleurs russes 'r_ en croi ièr® dans les j>a{-<ig-.vs de Midîio ?e sont empressés de s'éloigtH-r vers le nord à la ('approche de nos hydiroplanes. Front du {rduaï : Dans 1© secteur de Gaza-, '-*1 nous avons fait pTisonniers 15 Hindous. Des - a: >uit: as ennemis ont cauonné la ville de r- Gaza par intermittence i. IU Sur les autns fnmls d armée, pas d'évé-la nements pfirticulieis. u- » * * d" Constantinople, 2 novembre. — Officiel e- Sur le fr-?!t de l'Irak, cinq a i.^ o'.r^ ^ aanemis ont Imcé des bosnbe* sur "K if ri; I deux d eatre eu -c ont esté forces À att rrij sous nr»tre feu de défense. Sur le front du Caucase, an centre, deuv compagaies russes on* pris l'olfensive; eiles a ont été ropous.sees. °' Sur 1© froat du Siuai, dans le secteur de Gas>, \a violente cnnonnale continue. L'effi- i i caeité du feu ennemi est minime. Nos bat- , e teries de la côt© ont ofî^oacemont répondu II au feu des croiseurs ennemis qui bombar. i 'J&ient Je rivage. e Sur 1rs autros fronts, pas d'événement' pariiculier à signaler. c 1- Berlin. 2 no-v-wnl-re. — Offi<*iewx < p_ Sur le Tîtgli.:. uento, le re->ie des hrtîr*àc« ita- t ^ licniass qui rsi-taiefut ©i'jCK»re ftir la rive orieu- . taie, enU'e la vall e (io la Fefla ei 1>* i'-ec Adriatique. ti ét'1 ro>-t au dffrà du f?'ave tni bien oopturé. IJ PS Ouabni'e qvK» les Itaiieufi ont sur» re (ie Portas pertea sangjîuifea au ccvms do leur rPtr-ato rapidie. I jee sa-iiP-fil eHT>',ïi>ia -entent vai re>:.o;-.t de rtkij re l&s coji(34'-<ip;jnces d- la for-roii'ablo d faire co l'arm-âo italienvua, d f aie qu■; e frappe 1 Eiao.a* tout ©nlifere. Lob clùiifreH et lo-- j S" 'ails .-ont ici plua .IcKjuenta que des parole c e. j-jja Floixkie, 1' forte canomiode a crîiililmi<' -e -tans la jouai ie et ccf au ei rest. e tri-s viole-cie x m la nuft particulière^-e t pris de Dranude. d'Ilol- l [n l^beke el <ie Pas.sciiead.ieàp. A c^rloi:>s inomeiua. ^ s lie a <'t c\ ir.-a.'cJnieut vic^lfeiite entre Poelca.- q 8 pello et Pvi8scho»«Ve-e. •Sut le front d« l'Aisne, la can>oni!ade ennem> ( est r-ft'eve :ue bcanooup plus violente l'ap- e uivji. ^•'«ers le soir, elle a été tr»a intease oepwiB le l l© nord d« Brayo jusque U'urtebise. Apris in;« pré. \ j. parcikm di'flfltilîeirio qui a duré ciivj houiea el a qui s'e>t trâoeîortQ< o en un tris vici ent fou rou- . t) l-'.ut. d'imporfintc-s forces ennemis ont jxr;a ui e tK' oficoiaive, qui e est «'-croirl e Boua to feu cowcn- !1 i- irîipue de notre artîllw i«, d« nk>tû-c infanterie «s 0 ;é de nos nyitiw-LIKuses, et a coûte de? j* Kea c^e- a [q v xs à l'eiun^îni. Noua avoaaa v.c le'u^ens tenu q < toutes dos po^itione. La nuit, le- feu a cue<i ""<»nti'Miié sur tout lo Iront ; il n'a d'unid in- 7 10 kmsitj qu«o le 2 noMsnihre, au matin, par suite du temps brumeux- t< A l'est d« la KeuBe. le violent feu de diveiu ?ion eiâi.ayii est fcV&veuu l^aucoup ptui» intena® l'apr^tt-ciiai, à certaine en>!-i<u-tô ; il a ooiuiim»i iust-iuou er^puaou'le. Aprèa une viodeiwe prépara, tion <f artillerie, d'iinporUintoa panrouiila-i enu«-unes ont atuiiiv-' à l'oue=t du l*>is <!« Chauiuo ; elles out été r épousa ea d'uuo maaiiare ean^lt-ni*. l^a Mao-tUoine, ujj«o at;aque po-diionf e paj-d'wuportaaues foiœs euncniiie^, au noitlrouest de bl.ulia, a e" le <nénK> soit. * • e Vienne, 2 novembre. — (Hfieîrox : Les ^•'•nenîer.ui qui ne dtToirieiit en Italie et dont Ta puri * olue pramlï» eapoin» que 1<« Puiosajiees eentraiofi avaient mi® Jaaa celle Oûflunsive. «au mia un pou à l'arrùr«»-pil*u» les cervicea rendus par la marine Lepen-iitui, elle a été fori active. Nos hydrojivîocs, no'.aa». nient, ea explorant le tqrra-iu, ont diieo.on ©i* collalKir4 à la pn--H'.ivitàou des ojvsratiooie' et y ont pria ui!« iw*n «tlorlfu^e. Apr<» de nc»m- lireutx vole de re v>unaiS3an<e et dea attaques ixjuire Konohj' et V iiia \ icumi nua hydia^wiouf ont participé aux ohensives pronfi.C'cs dsnis le -•«tseur 'le Nova Vao. A leuir* piiiona coutme à reti.x des autres a ro-p)lan«s, le g'iu/Tal-JOmiotwîl a e.prinii' 8es oliaiouroiix reiuero'iuieuw. U à pariir du 20, qu après avoir ebo- tu«i de« \o,* «'.• rvoouuaiasftjice à gruinie di6iaiuce qu«» uoe hy-droavioiiB oih ptnén* e<j pa_>d eunomi. vLoa gare^ de luiilzamxa, de Aluzzauo et. dans cette dernière loca.tiu\, des colonnes de trou^, ont txi-bonilnu-d»:*». Le trafic du chu-n.in de fer a (X.*. •i » Suivre! i«e repris^, s rieuenirteiit entre vâ Ha* yln". no® aviaiteurJ ont pojtr- la periarbatios. daiu> ùd rangs tiea eninctiins qui s enfuyait-m. Loraqae, à la suite de l'évacuation de M^^nifiii 'îone, le» puiashiine batievioa de Slebb* e<mt ar-nv ea oins le r;iyou de uoa trouves qui as nu-(.-aieiH viouiriei-ae-utout, nos avions a,int ouïr e eu ucuon. ^ar leur lem énergique ils ont r'-aiu pot-^îi> le une atraque de uoa torp'ileui.s et L»s i talions ont >l>- ainsi o.np c!i> a d e>. cmei leur inUjutunk de (aire 8;uiter leu cujuoiui. Les m»u-bicucx. wuire <L'eau «i b^v mar^-Caftg^» q^ii «-.» trtwv veut dnus le terriio.re de d'-birqurnuent oui ein-p_«li6 nos» Cruupts d a\an<er raj.i-iement cont;e ijratfo. d'où V'enmoui cberclwiit à enlever lo plus •ie ujiit. riol posaildp. eu se servant d®» cananm-A <■** eiullroit, ln aaarine <»i également uiCt-vtuiue et de* dûtaci eat^uia d t>arqu a du eroi » x •uutral < Sp-.uu > s? srut enip-ir e u« Grado, u/^_ taiïi aii.m fiu i> J'eiJéveiuviu ei a fau/aairU-r» uieui du ui:t(:ricl- La. uoduboralion dtS (urée cavales a eu UJ>e importHul* iullwnoe i&un» 1a poi-rwi.ite de l'ennè.ui et e'e^i p-vriicirli-nreM'ejrt exei"e en ce qui regarde le cbiltr*» du l>ui:u. Les* !«>r" s p'-rtea en nia» fiel qu'oui «-prouv es o italiens l'"U* soroui d autant plus (jures que 1 uo livite des ecuA-iuai'ijts re<>dra iui [H^»8it»le, avuiu un Loin i « ni» ititffciurut long, le ren*>uvelioujaut de le"rri a^Uyjuea. * • • Viewifl. 3 novembre. — Clficieux i Il s avère de jour e" jour que la â'"îa:te ItaliQi.s «-il de piua ©u plufi Grâce a l'o**'.v-Ktiou do Cjeiiioua — dane le ra^uu d« ferieie"»0 de laquelle aoe tir«.îlleivfs impériaux « (oyuux p m-traient d"]a le o«atfljre — uLn-^i que |^r la cnuf-* da la (été d« pimi d<% 1 1 i^.uo uilvlie a;ir la rive orieuiale toi^se cette -rixe (lu rn.fr!iiiinr»enio cat eutro Ifrf mains des troujxee •oalirt-x^ Au txjura des derniers coutba», I«« troupes ittiltainea, qui lonUiheitt en/î'M^e de rester, ont subi iui nouvel et gr.-ive c-ec. ofiicicra, po,ri"t lesquels le ouiniuaadaui d'ui*e brigade, et plus «oL ,HB B'/iit loiu^ s entre les nmins 0^, Croui>es alleiiu:tnUt-a. Le^ quelques oafii|l<»-u3 qui Louaient e'w'-u"® dtuia dra lucâlit1 s du b« t'eut de LaUHt.na, oiit «-té en giraude piiriie U' triuui. Le l-oau (dupa influtiuee favorabiomout ka opÀ rations. Lu Alùanie, des op rations out dirig e- eoiitre le lnid u^ troupes Laliennca, dau-j ie -e^-Vur d*, in Vo%.ia?a. quoi-.,ue le fleuve ooiimI lus eu cet'? fr'-isoo un obstacle ùu>}.u>rtaf»».. eliea ont doua^ tiHU u r su.iat que nous eu ane>ulioua. Communiqués dss cu-m-ees ?tîliés« Paris, 2 novembre. — Of.'iciel de 3 h. : Au uorl de 1 Ai^ne, activité îuferun tente de I artillerie. Nous avons dispersé do» dé-tacheiiiouLs ennemis qui teutaiout d aborder nos lignes dans lu région de Che vieux.. J es coups Ue imaiu eaueiuu» sur nos j.eiita [K)Siea a la Main de Massives, vers l'aiuirc et au nord oe feaiut-Miliiul sent itstcs sans succès. i.oiicunues de patrouiLe» sur la rive gauche de ia Meuse, isous avons fait dt>i prisonniers. Lan* ia ;oui*n e du 1er novembre, doux avions out eto abuit.io pur nos pimu-'s et uu iroisicmo par uo» Ciiaious spc-ciaux. Lu ou-u r, so|)t avio.is e'^ueuns out ete cou irai uia d atterrir avec dos avaries. Notre avia(ii>u Je boiuixiriiemoiit a copieusement arros^ tie i'rojectiles la gtue de Mulbeim, 'e terrain d'avniDou de 6chlettstAdt, les dépôts de uiuiiitious de Kuitacii, de VVojereimiual, la gare de 'lhionvil.e. Kn reprisai.ies de^ bom-uardeuient de Lunkenjue, dix-s(-*j l do nos avions ont lance 2,ôia> idlos de projectil s sur la ville d'Oiienburg (grand-duclié de Bade). * * * Pans, 2 noveiml*re. — Officiel de n h. : Les cousequ^ucea de la victoire de la Mal maison ne se sont pas but attendre. L ennemi, mouacs sur sa droite, presse par notre .utanterifc, ècra^ r.ar *uare trtillene «pn, des positions nouvellement conquises, oombaidaii stm-s re'àcue ses orgauisUMns nu ®ud de l'Ailette, a été contraint d abandonner le Chem.n des Dameî», auquel d se cramponnait depuis si\ mois. Sur un front d une vingtaine de kilomètres, depuis 1a terme Fronlmont jusqu'à l'ost da Ctaoune, nos troup-oe, descendant les peines du Che miu des Lames, oi.t occupe les position» enneuuea sur une proïondeur <jui oepsu»^e 1 kilomètre en ce tains points. I^ea villages de Courteeon, Cei-ny-e i-Liionnois, Ailles e. Chevroux. s mt on notre posaossiau. Nos j a-trouill 's, tenant le contact avec i'ennem., ont a;te nt 1 Ailette enjre lira^e en-Laonnoi.^ et Ccrny. Joui nie calme sur le reste du front. * * * Loudres, 2 novom re. — Officiel : Grâce à. l'heureuse opération lo-'ale que nos troupes ont exécutée l ier soir et la nuit au sud et à l'ours, do Passe e daele, ainsi qu'au sud-est de roelc:i| elle, eJ es o t legèieaienc amélioré leur po fiti;m et fait prisonniers quelques sol Jats enino'i i*. 1%-a troujKiS du LiuCulnshire et du Lan-casbiro ont fructueusement opré à l est de Vermolles et à l e^t du bo s de Slu ews hury. Un certain nombre de soldats a berna ud s out ét-J tui'S ei nous avons fait des prisonniers. La canonnade ennemie a été violente la nu.t à l'est d'ïpres. X ♦ * Londres, 1er novembre. — ()f£ ciel : Ixi nuit dernière, des groupes d aviateurs ennemis ont à plusieurs repr s s atta.jue lx>udtvis. Le preu.iar groupe a survolé la côte à 10 h. 4o et s'est dirigé par Ke.t vers la capitale. Il n'a jias pémtpé loin à l'intérieur du pays, mais a dévié vers 1 est et a jeté des bombes sur divers points, ainsi que sur la côte. Dans 1 eatretemps, deux outres grottes d'avions se sont approchés do l>ondrCs le long de la rive méridien aie dé la Tamise. 1-e ciel nuageux renda t la d cou ver .e dss aviateurs alle'ntinds très diff cilo. 'L'oureï'ois, • nos artilleurs ont exactement repéré leur altitude e-t} vers 11 h. 50; le feu de nos canons de défende les forçait à retourner au-dessus de ia banlieue du sud-e^t, où quelques bombes tomi*aieat. Un qtiatriême groupe, qui suivait 19 cours de la lamiso, a été oblige de fairô deiai-[ tour à mi-chemin de Londxes. Un cinquième groupe a survola Est-ect vers 11 li. 15 et s est dirige vers Ixmdred en suivant la rive septentrionale de la Ta-— mise. Quelques-uns do ce» appareils ont éié lorc s de rebrousser chemin sous l'acyoa urt6 de nos moyens de défense; un seul ou piA-«u»? sieurs ont réussi à survoler la pâma sudu ra. est de Londres et y lançaient des bombe=*, rU<s tandis qu'un ou piuSieurs appareils enue-!®: m.s jeta-eut d®s projectiles sur Les quartier* pU,j e.vcenu.iijues du sud-ouest de la cajutale. d» Un septième gro u je, qui suivait ia rivs méridionale de la 'l'amise, a *tu dL»{>ex«é I>ar notre fou avant qu il a.i* atteint ks ot»-^ \rag«_s de défense extérieurs do Londres. >irw Cuire ces attaijues, quebpies aviaiours ai-rtu.-j ]e;n<uids ont bombardé 4a c,~)te do Kent emj?3 unnuit et 1 h. c^n matin. Il ri*su:te des i apports que chaque groupa a,a'- se composiiit de trois ou quatre ap^-areils, ^ cl* de sorte que le nombre total des avions* ►m. enneia s s'elevait à une trentaine. Trois *p. uea purci.s seulement ont réussi à survoler i4 uw centre de Loudres. Tant que l'attaque ae» le renne a dure, les mouvements des a»nia-^ teurs ennemis n'or.t cessé dJ^i.re «utravei à [>ii-r le feu do nos canons de défense- N'O-ao*. ,:ft m(jins, noti-c défense n a pas donne un r^ hy- suliat d'jctsif à cause du ciel nuageux. L* lr&* rajqioitî complets ne sont par encore rea-ier- tr^s, mais ceux parvenus jusqu'à prosenî m 8lg"aleut que dos peites ei des d.-gats foin miniuies comparativement au nombi-e appré-ioî. eiaola des apparei4s qui ont mené l'attaqua, lul ^ ^ Londres, 1er novembre.— Offieii ; ar" L<'8 derniers rapports annoncent que te» "éli pertes totales ctiusées {«r les atiaqi^es a£. LiU rienu.es de la n-urt dei'iii^re da.us tons les bs districts ariCints se chif-reut par 8 morts e,ïr 21 blessas. Le» dgnts matériels sont tr£* "lk- minimes. Les installations maritinus et irti- ^ Lit: tires n'ont pas été endonimag.es. U« ,l;e gra.n<i nombre de nos aviateurs se sont éle- ►lus vés pour combattre les avions eunemisj i2* i«x- sont tous renîrts ind< mnes. t"r- • 1 Rome, 2 novembre. — Officiel : ^ Ducis d artiLer e par debi le Taqfà** meato. Des piitrouilles ennemies, q>ui avaiua*^ u plissé s ir l'autre rive du fleuve, ont ejrt t ejjoussjes par le tir rapide de nos mitxail- l,u- lenses. .o Sur le reste du front, pas d'événcsnaci UlM imporUinû à signaler. de * * * Pétrograd, 1er novembre. — OfîJefalj Dans lu direction do Kiga, l'ennemi tinue à se retirer sur des positions prép^i-^e-s rées à l'avance. Nos détachements de recca* ^ naissance conservent toujours le couta«i ^ avec les troupes allemandes. n il n'existe aucune raison de supposer -nS: que, grâce à su retraite, l'ennemi soit «s» uo mesure d'envoyer des troupes de notre froc* ,1" sur uu autre théâtre do la, guerre. Dt4 '**' r:'ste, les duels d'artillerie et les opérations de reconnaissance continuent dans diver* ^ secteurs. r»* j DÉPÊCHES 0iV£RS£3 Berlin, 2 novembre : L' Lni{>oreur a signé hi^r soir lie déorni s nommant le comte lleitling chancelier gs l'Empire, en remplacement de Mieha/jj*^ * dont ia démission est acceptée. » • Berlin, 1er novennue : Il s« confirme que i Empereur a refusé la démission de M. von Ca^»elle, seorctaieg d Etat de la marine. M. von Cape Lie re»kt a donc en fo. .étions. a . * • Berlin, 2 novembre : L© „Lokal An& îgor" annonce que te comte Ilertlidg a rendu visiie à son c^icur, JVi. îlichaclis, ain^a qu'au feld-aub. réchal von Ilindenburg, qui est arrivé da grand quartier-général à Berlin. * * * Borne, 2 novembre : Le gouverneme.'U hongroîn a délivré as comte Michel Karolyi, ainsi qu à plusieurs autres hommes puli.i |ues, des passion» ea vue de particîper à une Conférence qui E® tiendra à Lerne. ♦ * • Madiid, 2 novembre : M. àlaura ayant refusé de constituer <4 nouveau Cabinet- le lvoi a fait rappeler 11, Garcia Pietro. * * • Berne, 2 novembre : Ou mande de Paris que le gouvernement maintient sa décision de icius^r aux soov*. listes tout passeport qui leur j»er<netu^ii d assister à n'iinpoite quelle coi frienoe À laquelle prennent part dts sujets d'Lix» e niemis.. Cette det i-^ion vise aucsi la Loi»- t\.-rence iuteruationalo c'o Berne. ♦ * Paris, 2 novembre : Le journal ,,Beuaissanc0" a publie m artic.e signé „MonprtXfc" daus leq uel Batteur 8 occupe du nianque do machiui^s agricoles en 1 rauoo. Pour établir le nombre <2a mactiints ncoiîssoir il se l^i-»e sur 1 itea-duo des 6apk i auons agricoles et sur 1* rendement moyeu des machines. Il fait re». sortir ensuite que les ciiarruus automobiles, dont ou se oeri pr-sque e.vciusivouieut, son| de fabrication américaine et- donnent Peu 4 uo vive» plain'ies, leur us.je étant trop pu-e. C est aiusi que le président de l'Associa Lui ues syndicats agricole^ du suiLes»i du la Franc© a tkielaré à 1 Académie uoi i agriculture qu ime charrue à moteur tfca 21) HP, qtu, en sept mois et denn, n'a ecrvj que U2 jour» pour travailler 10 he®-tare^, a «x'gé près de 2,(XX) trafics pi>m» xepîtravions et achat de pièces de rechange, 3 sO't un dv.<-aJ >senient de îî,(XA) francs, j coiupiiH la maia-d œuvre. Une grande rou* dejuco do 4tA) francs a même du é re retn-placée deux lois. Les machines annTieaui^s sont fabriquées par s ries et en bâte, gan* que 1 industriel sa saucie de leur soaditôj el o- ne sont pas finies et les matières pre-n;i„-res qui servent a leur construction 8ua| de second choix, l'o nombreux détaiis (âa construction qui évitora-ent les r>piration* 1 fréquentes sont complètement négligés. » » « 1 La llaye, 2 novembre : On mande do Londres au ,,Rolland!* N'ijuws Bureau"' : — Le travail a 6tS suspendu dans Sq % 1 environ des charbo.mages du Pays de OaL les; 100,OoO m neurs >q sont mis en grèvô. * s Amsterdam, 2 novembre : Ou mande do Dublin qu'une ciaquanuiiu* de si in-feiuers ont éf arrêt s dans le d'*. tr.ct de Cork. M. de Velera, chef des siajv feinet's, de ait prendre la j»«roie dinja-ica* au cours <Je deux réunions qui visnacaS d'être interdites par ia jxdice en yertj. de la loi sur la défense nationale. » e « Londres, 31 octobre : Le ,, Centrai Nc.vs" annonce que quelques offi'-i.rs de l'armée ei de la flotte chiao s* cait été ie;us aujourd'hui par le roi George. » « Stockholm, 2 novembre : Le roi Gustave se rendra la Bemaina prochaine à Copenhague auprès da rot Christian.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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